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04/04/2024

La Hesse interdit l’utilisation par l’administration du langage "inclusif". 

Allemagne. Après la Bavière, la Hesse interdit l’utilisation par l’administration du langage « inclusif ». La Hesse est dirigée par les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD.

Le gouvernement allemand promeut, en arabe dans le monde arabe, la nouvelle loi sur la naturalisation rapide.

Allemagne. Le gouvernement promeut, en arabe dans le monde arabe, la nouvelle loi sur la naturalisation rapide, qui entrera en vigueur le 26 juin 2024. Il est également indiqué que les nouveaux citoyens allemands pourront conserver leur ancienne citoyenneté.

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Sahra Wagenknecht est opposée à la livrasion d'armes à Israël.

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Allemagne. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que les livraisons d’armes à Israël constituent une «  participation indirecte aux crimes du gouvernement israélien ».

"Salvini se repent et se sauve."

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Italie. Revue de presse.

Le rejet au Parlement de la motion de défiance contre Matteo Salvini, accusé par les oppositions d’entretenir encore des rapports avec le parti Russie Unie de V. Poutine, fait les unes : « Salvini, la motion de défiance a été rejetée » (Corriere), « Le Parlement absout Salvini sur l’affaire Poutine » (Giornale), « Salvini se repent et se sauve » (l’Unità). Le 75e anniversaire de l’Otan est aussi cité « L’Otan fête ses 75 ans et se divise sur le plan de 100 milliards pour l’Ukraine » (Avvenire), « Kiev implose alors que l’Otan demande de l’argent à ses membres » (Fatto Quotidiano). Enfin, l’appel de plusieurs médecins en faveur de la sauvegarde du système sanitaire, suite au rapport de l’OCDE constatant un recul par rapport aux standards européens, fait la une de Repubblica et de la Stampa : « « La Santé publique risque la faillite »», « L’alerte des Prix Nobel et des scientifiques : « le gouvernement tue le système sanitaire ». 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « La réforme dite du ‘’premierato’’ entre les tractations et la tentation du réferendum » : « La majorité italienne sort plus ou moins indemne du premier vote de défiance qui la visait, à savoir la motion de censure contre Matteo Salvini. Ses liens avec le parti de Vladimir Poutine n’ont pas été jugés suffisants pour accepter la demande de démission de l’opposition (sauf le parti de Matteo Renzi). Reste l’affaire concernant la ministre du Tourisme Daniela Santanchè (Frères d’Italie), sur laquelle le Parlement s’exprimera aujourd’hui dans l’attente des décisions des juges. La coalition de droite entend avancer sur le front des réformes institutionnelles : la réforme devant conférer davantage de pouvoir au Président du Conseil (‘’premierato’’), chère à Giorgia Meloni, et celle de l’autonomie régionale, chère à la Ligue. Concernant la première, on a pu voir hier que les questions du scrutin à deux tours, de la loi électorale et du seuil permettant d’obtenir la prime de majorité sont entourées d’incertitude et de confusion. On ne connaitra les modalités d’élections du chef du gouvernement qu’après l’approbation de la réforme. En commission Affaires constitutionnelles, chaque article est débattu et on cherche l’entente au sein de la majorité, laborieuse mais nécessaire, tout en tentant de dialoguer avec le M5S et la gauche bien déterminés à s’opposer à la réforme. Tout le monde se divise autour de normes qui réduiraient, entre autres, les pouvoirs du chef de l’Etat, ce que nient la majorité et le gouvernement et ce à quoi s’opposent plusieurs membres de la droite. Hier Fratelli d’Italia a lancé les ‘’comités civiques pour le premierato’’, une initiative visant à faire connaitre la réforme, notamment en vue d’une consultation populaire. Mais comment concilier la discussion au parlement et la création de ce qui semblent être des embryons de comités référendaires ? On peut se demander si la majorité, convaincue que le dialogue est destiné à échouer, ne s’adresse pas déjà aux citoyens. La Ligue obtiendrait quant à elle la réforme de l’autonomie régionale, contestée par ceux qui craignent une scission du pays, et Forza Italia une accélération sur la réforme de la justice. Un plan toutefois mis à mal par les divisions internes latentes mais porté par la conviction de battre l’opposition. » 

ARTICLE, Repubblica, de M. Pucciarelli, « La Ligue et Russie Unie, histoire étrange d’un pacte dénoncé seulement oralement » : « Si les paroles solennelles ont encore un sens, et si les signatures ont encore de la valeur, l'accord de coopération signé en mars 2017 entre la Ligue et Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine, n'a jamais été rompu. Ou en tous cas seulement oralement, un peu à l’italienne en somme, vu qu’à Moscou, on s’est toujours gardé de le commenter. « Les parties se consulteront et échangeront des informations sur les questions d'actualité concernant la situation dans la Fédération de Russie et la République italienne, sur les relations bilatérales et internationales, sur l'échange d'expériences dans le domaine de la structure des partis, du travail, des politiques de la jeunesse, du développement économique, ainsi que dans d'autres domaines d'intérêt mutuel ». Voici ce qu’indique le premier point du pacte. Le point numéro huit précise que « le présent accord entre en vigueur dès sa signature par les représentants autorisés par les parties et est valable pour une durée de cinq ans. L'accord est automatiquement reconduit pour des périodes successives de cinq ans, sauf si l'une des parties notifie à l'autre, au plus tard six mois avant l'expiration de l'accord, son intention de le résilier ». Le constat est très simple : si, entre le 6 Septembre 2021 et le 6 Mars 2022, aucun des membres n’a informé l’autre de la fin de cette collaboration, alors celle-ci est automatiquement renouvelée pour cinq années supplémentaires, c’est-à-dire jusqu’en Mars 2027. « Il n’y a jamais eu de relations avec les Russes, l’accord parle de coopérations dans certains organismes spécifiques où la Russie n’est plus présente. Il n’est donc techniquement plus valable » a redit la Ligue hier. C’est déjà ce qui a été dit et redit ces dernières semaines par Salvini, par son vice-secrétaire Andrea Crippa et par Massimiliano Romeo, chef de groupe au Sénat. « L'accord d'amitié a cessé d'exister pour cause de force majeure, que nous ne pouvions pas prévoir au moment de la signature : d’abord la pandémie du Covid et ensuite le conflit en Ukraine », c'est donc « une étoile qui s'est éteinte il y a longtemps », écrit Gianluca Savoini l’un des acteurs de cet accord. En somme, c’est la minimisation d’un pacte politique, célébré il y a longtemps (Salvini parlait ce jour-là d'un « accord historique ») et qui quelques années plus tard est considéré comme une sorte de plaisanterie qui n'engageait rien ni personne. Le leader d’Azione, Carlo Calenda, réclame depuis longtemps que « la Ligue fournisse la lettre par laquelle elle a annulé l'accord avec Russie Unie », mais il est évident que cette notification formelle n'existe pas, étant donné que jusqu'à présent, malgré les sollicitations, personne à la Ligue ne l'a jamais montrée. « La question est la suivante : pourquoi n'ont-ils pas écrit un mail, puisque cela suffisait, pour l'annuler formellement ? Cela fait des mois qu'on le leur demande, en vain. Et ils ne l'ont pas fait parce qu'ils ne veulent probablement pas contrarier quelqu'un qui pourrait dire des choses » déclare Calenda.  » 

ENTRETIEN, Libero, de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre des Transports et des infrastructures : « Je suis avec l’Ukraine. Pour diriger l’UE, la Ligue est là aussi » par Mario Sechi : « Cette audition au parlement [sur la motion de défiance déposée contre le Ministre Salvini, ndlr] est la démonstration claire que la gauche vit sur la Lune. Ils cherchent quelque chose qui n’existe pas, un procès sur un accord – qui portait par ailleurs sur des organismes internationaux dont les Russes ont été exclus, j’aurais donc travaillé avec moi-même- que nous avions déclaré comme annulé depuis le début de la guerre en Ukraine. J’avais de l’estime pour Poutine comme homme de gouvernement, jusqu’à l’invasion, mais comme l’avaient aussi Berlusconi, Renzi, Prodi, bref comme tous les chefs de gouvernement qui se sont succédé. Je n’ai vue qu’une fois Poutine dans ma vie, tandis que ces autres ont fait des accords commerciaux, économiques. Le problème n’est pas le peuple russe, le problème, c’est d’avoir déclenché une guerre insensée dont on se serait bien passé. Donc, avant cette guerre, nous avions tous une certaine opinion sur Poutine – et je le répète, d’autres ont fait des accords commerciaux de plusieurs milliards, moi j’avais fait un accord culturel et à partir du moment où tu déclenches une guerre, tu passes du côté de ceux qui sont en tort, c’est tout. Il n’y a donc aucun accord à dénoncer, car il n’existe pas. En revanche, il s’agit de travailler à la fin de la guerre, comme l’a rappelé le Saint Père.   J’espère que 2024 sera l’année de la paix et pas de l’aggravation de la situation. Nous organisons la réunion du G7 la semaine prochaine à Milan avec les Américains, les Britanniques, les Japonais, et le ministre ukrainien des infrastructures sera invité, car le premier point à l’ordre du jour sera la reconstruction de l’Ukraine. Tandis que le parlement discute de motions de défiance surréalistes, le dangereux russophile Salvini a invité son collègue ukrainien à la table avec les puissants du monde pour parler de reconstruction. Et la reconstruction prévoit la cessation des hostilités. J’espère qu’elle arrivera bientôt, et j’attends avec impatience le résultat des élections américaines de novembre, car le tournant républicain veut dire un retour à l’équilibre, à la modération et à la paix. J’espère que nous aurons de bonnes nouvelles, sans effondrement militaire d’ici novembre. [Q : Etes-vous d’accord avec Marine le Pen qui a salué la résistance du peuple ukrainien ?] Absolument, oui, je suis d’accord avec Le Pen. Celui qui est agressé a le droit et le devoir de se défendre. Et c’est pourquoi je suis horrifié quand Macron, pour remonter dans les sondages en France (mais visiblement avec de piètres résultats) fait l’hypothèse d’envoyer des troupes européennes pour combattre et mourir en Ukraine. Sur ce point, le gouvernement italien s’est exprimé clairement, je pense que les Italiens apprécient plus l’attitude de Le Pen que celle de Macron. La Ligue a toujours voté tous les textes en défense de l’Ukraine agressée. Sans pour autant désigner tout le peuple russe comme une ennemi à abattre. Il y a d’un côté les hiérarchies et le gouvernement [et de l’autre le peuple], et je ne partage pas l’extrémisme de ceux qui, pour combattre Poutine, interdisent les ballets, les concerts, boycottent les sportifs, c’est absurde. Il n’y a plus d’accord avec le parti de Poutine. Calenda attend un recommandé avec accusé de réception, j’enverrai donc un courrier électronique certifié à Poutine... Il est clair que c’est de la mauvaise foi, tout comme dans le cas de ceux qui ont cherché pendant des années des fonds russes, qui n’ont jamais été demandés, ni vus, ni donnés. Mon refus de soutenir Von der Leyen n’est pas personnel. Je pense qu’en Europe, nous avons perdu cinq ans et on ne peut pas reconduire ceux qui se sont si mal illustrés. Regardez sur l’immigration -et Von der Leyen s’est rappelée de Lampedusa la dernière année de son mandat-, les agriculteurs, la folie écologiste sur les rénovations de maisons. Certains ont voté pour ça, pas la Ligue. Il y a un pays de l’UE par exemple, l’Autriche, qui bloque les entrées par le col du Brenner et tandis que Bruxelles s’en lave les mains, j’ai proposé un recours devant la CJUE contre un pays membre pour la première fois dans l’histoire. Mon objectif est de faire croître le score de la Ligue à ces élections. Le climat est favorable dans de nombreux pays, et mon espoir est que personne ne fasse barrage par principe. Quand Forza Italia par exemple dit « jamais avec Marine Le Pen », alors ils admettent qu’ils préfèrent un accord avec la gauche, ce qui me semble étrange. Sur Stellantis, je tiens à remercier votre journal, car d’autres semblent avoir perdu la mémoire sur une entreprise qui a coûté des milliards aux Italiens. Ce qu’il reste d’italien dans cette entreprise reste à prouver, il est fondamental qu’elle reste implantée dans notre pays. Je suis d’accord avec les politiques menées par ce gouvernement [à son sujet]. Je suis pour qu’il y ait d’autres producteurs automobiles. Je le vois depuis mon ministère, l’Italie attire des investisseurs du monde entier. Sur le pont de Messine, on a eu des manifestations d’intérêt même de la Chine, mais bien sûr je compte sur les puissances occidentales, sur les démocraties, sur les économies de marché et pas sur les autres. Je pense par exemple qu’Elon Musk pourra donner un apport fondamental à l’Italie justement sur l’automobile, les connexions, l’intelligence artificielle, la recherche spatiale. Je n’entre pas dans les détails de l’affaire TIM, mais comme ministre des infrastructures cela me plairait d’avoir un système comme Starlink dans les aires actuellement sans connexion. La loi sur l’autonomie régionale est au calendrier parlementaire, le 29 avril. J’ai pris ma carte à la Ligue il y a 34 ans. Après toutes ces années de tentatives, nous avons atteint des objectifs, et ce qui est positif c’est que [notre parti] est aussi vu comme une opportunité pour le sud de l’Italie. Je suis toujours remis en question, mais il faut se remettre en question. J’ai certes fait des erreurs, mais le rôle de la Ligue en Italie et en Europe est pour moi très clair. Nous avons 500 maires, 100 parlementaires, des gouverneurs et de bons ministres, et si je devais disparaitre demain, le mouvement aurait quelqu’un d’autre pour le porter. Mais je ne suis pas fatigué. Certains épisodes des années passées nous ont coûté, mais nous avons augmenté nos scores cette année, en arrivant à 8%, avec un gouvernement solide et crédible, pas comme les cinq étoiles quand ils faisaient 30%. [Q : Vous sentez-vous de droite ?]. Non, honnêtement. Je suis antifasciste, anticommuniste, je pourrais me référer au libéralisme, mais je me situe en dehors de toutes les catégories dépassées. Je crois en certaines valeurs, la famille, la patrie, la défense des frontières (…)». 

ARTICLE, Sole 24 Ore, D. Pesole « Une loi de finances rectificative inévitable après les élections européennes » : « L’impact sur les finances publiques du fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments (dit « superbonus »), le niveau réel de l'inflation et l’inconnue sur la croissance : voilà les trois éléments qui rendent assez complexe la confirmation d’un parcours de réduction de la dette et rendent plus probable que le recours à la loi de finances rectificative se fasse plutôt fin juin. Ce glissement du calendrier viserait aussi à donner un signal à la Commission européenne, qui ouvrira une procédure d'infraction pour déficit excessif dans la même période. Et interviendra après les élections européennes tant attendues. Si on part du résultat de 2023, on constate que le rapport dette/PIB est arrivé à 137,3%, donc en dessous des 140,2% estimés par la Nadef - document de mise à jour de la loi de finances. Cette « baisse » par rapport aux estimations serait due à l’inflation, qui agit sur le PIB nominal avec un niveau de déflation du PIB à 4.5% selon le gouvernement et à 5.3% selon l’Istat.  Pour 2024, avec une inflation qui ralentit, la dette pourrait augmenter de nouveau par rapport aux estimations de la Nadef : avec un déflateur de PIB à 2.9%, et un PIB nominal à 4.1%, on avait prévu une légère baisse du rapport dette/PIB à 140.1% par rapport à l’estimation précédente de 140.2%. Un paramètre important sera le niveau de croissance du PIB (à 1% selon le gouvernement, soit deux décimales de moins par rapport à l’évaluation de la Nadef, et même à 0.7% seulement selon les estimations du FMI). Pour le ministre de l'économie Giancarlo Giorgetti (Ligue), nous sommes en présence d'un "cadre de croissance économique mondiale, et surtout européenne, plutôt modesteNous observons cette modeste croissance de 1 %, mais par rapport à l'Allemagne en récession, cela représente beaucoup". Le contexte géopolitique actuel sera pris en compte dans la loi de finances. En effet, l'héritage de 2023, avec un déficit qui explose à 7,2 % du PIB en raison du superbonus (mais la facture finale sera encore plus élevée), affiche près de deux points de plus que les 5,3 % prévus par le gouvernement. Pour l'année en cours, il est proche de 4,5%, mais il ne sera pas facile de le réduire. C'est dans ce contexte que se dérouleront les prochaines étapes envisagées au niveau européen, avec un premier rendez-vous, une fois que les élections pour le nouveau Parlement auront eu lieu, autour du 21 juin dans la définition de la "trajectoire technique" envisagée par les nouvelles règles du Pacte de stabilité pour les pays dont le rapport dette/PIB dépasse les 60 % et le déficit 3 %. Sur la base de la trajectoire de référence, les États membres intègrent ensuite une trajectoire d'ajustement budgétaire dans leurs plans structurels budgétaires nationaux à moyen terme, qui doivent être présentés en septembre prochain. »

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Voltattorni « Le ministre Urso (Frères d’Italie) demande une production de 200 000 voitures à Mirafiori ; Stellantis souligne la nécessité d’avoir des subventions. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Tamás Deutsch est la tête de liste du Fidesz pour les élections européennes.

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Hongrie. Tamás Deutsch est la tête de liste du Fidesz pour les élections européennes :

https://fidesz.hu/ep-lista-2024

Brandebourg : l'AfD est donnée à 25 % et le BSW à 12 %.

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Allemagne. Brandebourg. L'AfD est donnée à 25 % et le BSW à 12 % pour les élections de septembre pour le Parlement du Brandebourg. (Seuil à 5 %)

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

03/04/2024

La motion de censure de l’opposition contre Matteo Salvini a échoué.

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Italie. La motion de censure de l’opposition contre le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures et des Transports Matteo Salvini a échoué. Ce dernier garde ses fonctions.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/03/mat...)

Edmund Stoiber aurait tenté de renverser Angela Merkel lors de la crise de l'asile en 2015.

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Allemagne. Au sein des mémoires du défunt politicien CDU Wolfgang Schäuble, il est affirmé que l’ancien ministre-président de Bavière et ancien président de la CSU Edmund Stoiber aurait tenté de renverser la chancelière CDU Angela Merkel lors de la crise de l'asile en 2015.

Bart De Wever exigera le poste de Premier ministre pour la N-VA si ce parti gouverne avec les socialistes.

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Belgique. Le président du parti nationaliste flamand N-VA Bart de Wever exigera, si son parti prend part au gouvernement belge avec les socialistes wallons, le poste de Premier ministre pour son parti, car, selon lui, le président du Parti socialiste wallon n'est pas apte à exercer ce poste.

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L’UDC dépose une nouvelle initiative populaire visant à limiter l’immigration en Suisse.

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Suisse. L’UDC dépose une nouvelle initiative populaire visant à limiter l’immigration en Suisse. Le texte, nommé « Pas de Suisse à 10 millions ! », a recueilli 114.000 signatures.

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"Initiative durable"

"Matteo Salvini bat en retraite et vise les 7%."

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Italie. Revue de presse. 

La frappe israélienne qui a conduit à la mort de 7 membres d'une ONG humanitaire à Gaza fait les unes : « Tués à Gaza pendant qu’ils livraient de la nourriture » (Corriere), « Le massacre des volontaires » (Repubblica, Stampa, Messaggero, Avvenire). La motion de défiance contre le vice-président du Conseil Matteo Salvini, prévue ce mercredi, est aussi citée : « Salvini, au pied du mur, rompt ses liens avec Poutine » (Stampa), « La Ligue efface Poutine : « après l’invasion de l’Ukraine l’accord avec Moscou n’est plus valable » » (Giornale). Enfin, le vote favorable à la réforme du « premierato » (élection directe du président du Conseil) par la commission pour les affaires constitutionnelles fait la une de Domani : « « Premierato » : le premier « oui » à la réforme mais la droite se divise ».  

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Logroscino, « La réforme constitutionnelle dite du ‘’premierato’’ reçoit un premier aval, la Ligue appelle à garantir [de bonnes conditions de gouvernement] » : « Le gouvernement italien maintient son cap et entend obtenir rapidement l’approbation des Chambres sur la réforme dite ‘’du premierato’’ [conférant davantage de pouvoir au Président du Conseil], et ne débattre que dans un second temps de la loi électorale. Et ce malgré les réticences exprimées pour la première fois ouvertement par la Ligue, qui était restée jusqu’à présent silencieuse. La ministre pour les réformes Elisabetta Casellati (Forza Italia) a mis officiellement sur la table la question du vote à deux tours. La commission Affaires étrangères du Sénat a examiné hier à marche forcée le projet de loi défini par Giorgia Meloni comme ‘’la mère de toutes les réformes’’. L’amendement au cœur de la mesure, à savoir l’élection directe du Président du Conseil, a été approuvé, ainsi que la limite des deux mandats consécutifs. Le quota de sièges à attribuer dans le cadre de la prime de majorité sera en revanche défini avec la réforme de la loi électorale. Le Président de la République préserve son pouvoir de nomination et de révocation des ministres sur proposition du chef du gouvernement. La Commission se réunira à nouveau aujourd’hui et demain. ‘’Ils se dépêchent pour pouvoir dire à leurs électeurs qu’ils ont mené cette réforme avant les européennes, mais en vérité les divergences persistent et ils se disputent en interne’’ grogne l’opposition. Ce coup d’accélérateur sur la réforme constitutionnelle avant d’avoir défini le cadre de la loi électorale ne convainc en effet pas la Ligue et Forza Italia, qui veulent s’assurer de la solidité de la réforme. Un des points à éclaircir concerne la prime de majorité et le seuil nécessaire pour l’obtenir. D’après l’avis de la Cour constitutionnelle, le seuil ne pourra pas être inférieur à 40%. Fratelli d’Italia assure prendre en compte les recommandations de la Cour et dit ne ‘’pas vouloir fixer le seuil en-dessous des 40%, et examine même aller au-dessus’’. La question de la majorité parlementaire se pose, alors que l’objectif est de conférer davantage de stabilité au gouvernement, c’est pourquoi la ministre Casellati évoque l’hypothèse d’un système à deux tours. Les oppositions attaquent et soulignent les divisions au sein de la majorité, certains comptant sur l’échec de la consultation populaire lors du référendum. » 

ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Matteo Salvini bat en retraite et vise les 7% [aux élections européennes], ‘’je réfléchis à une candidature du général Vannacci. Sur les homosexuels, nous n’avons pas les mêmes idées que lui’’ dit Salvini » : « La retraite de Matteo Salvini a commencé, il instille le doute sur le sort du général Vannacci, qui pourrait bien ne pas être inscrit sur les listes de la Ligue pour les européennes. Il tend la main à Umberto Bossi et aux dissidents internes de la Ligue qu’il admet avoir négligés. Il renie le pacte avec le parti Russie Unie de Vladimir Poutine (bien qu’il n’annonce pas s’être formellement rétracté). Il lance même des signaux de paix à Giorgia Meloni après plusieurs semaines de confrontation. Ce sont les éléments d’une reddition politique, par laquelle le leader tente d’assurer sa propre survie à la tête de la Ligue. Une stratégie qui lui est dictée par une ombre qui plane sur la direction du parti et qui déterminera l’avenir du vice-Président du Conseil : le seuil des 7% aux élections européennes. S’il n’est pas atteint, il lui sera demandé de se mettre en retrait et un secrétariat de transition sera imposé jusqu’au congrès prévu à l’automne prochain. Entre aujourd’hui et demain, la Chambre votera sur la motion de censure présentée par l’opposition contre le vice-Président du Conseil suite à ses déclarations après la mort de l’opposant russe A. Navalny. La Présidence du Conseil a déjà donné l’ordre de défendre Matteo Salvini à la Chambre et a obtenu le reniement public du ‘’partenariat paritaire et confidentiel’’ passé le 6 mars 2017 entre la Ligue et le parti Russie Unie. Partenariat ‘’invalidé suite à l’invasion de l’Ukraine’’ par la Russie, comme l’écrit noir sur blanc la Ligue dans un communiqué. Toutefois l’accord prévoit une reconduction tacite en l’absence de communication explicite de sa rupture par l’une des parties. Or il n’y a pas une d’annonce officielle pour dénoncer l’accord, qui aurait donc été reconduit le 6 mars 2022 alors que Poutine avait déjà envahi l’Ukraine. Mais ce n’est pas tout, interviewé à la télévision, Matteo Salvini tend la main au fondateur de la Ligue Umberto Bossi avec qui il a coupé les liens. Bossi est désormais à la tête des dissidents du Comité du Nord et figure parmi les signataires d’une lettre d’anciens parlementaires, dirigeants actuels et léghistes de la première heure qui contestent la ligne du secrétaire et le choix de s’allier à des forces extrémistes telles que les néo-nazis de l’AfD en Allemagne et ceux qui ne ‘’partagent pas notre répulsion naturelle pour tous les faisceaux et autres croix gammées’’. Ils contestent également certaines candidatures en vue des européennes, comme celle du général Roberto Vannacci et autres ‘’personnages fortement marqués comme nationalistes et complètement étrangers au mouvement’’. Sur ce point aussi, Salvini semble prêt à faire marche-arrière : ‘’nous y réfléchissons’’, répond-t-il à la journaliste, en déclarant notamment ne pas partager les propos du général visant les personnes homosexuelles.  La tentative de faire-marche arrière pour sauver sa place à la tête du parti semble évidente. Cela pourrait ne pas suffire s’il n’atteignait pas les 7% aux Européennes et le président de la région Frioul-Vénétie-Julienne, Massimiliano Fedriga (Ligue), pourrait alors être chargé de la transition. » 

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Matteo Salvini

ARTICLE, Corriere della Sera, « Stellantis, le gouvernement a déjà donné » selon le ministre Urso » par Claudia Voltattorni : « "Le gouvernement a déjà donné", a déclaré le ministre des entreprises Adolfo Urso (Frères d’Italie), "il a mis en place une politique pour l'automobile, un plan d'incitations, et maintenant c'est à l'entreprise d'adapter son plan industriel : je comprends que Carlos Tavares défende les intérêts des actionnaires, mais le gouvernement protège ceux des Italiens". A la première réunion entre le ministre et les syndicats de Stellantis sur les usines, celle de Melfi (Potenza), le numéro un de Stellantis n'était toutefois pas là. Tous les autres acteurs impliqués dans l'avenir du site, du président de la région Basilicate, Vito Bardi, aux représentants de l'Anfia (Association nationale du secteur automobile italien) et des syndicats, étaient présents aux côtés du ministre Urso. Pour l'entreprise, il y avait bien des représentants, mais pas le PDG du groupe franco-italien : "Mais sans lui, protestent les représentants syndicaux, la discussion ne va nulle part ». « Carlos Tavares doit venir pour le respect de la dignité de ce pays, de ses travailleurs et de son histoire industrielle", déclare Michele De Palma de la Fiom CGIL. Le ministre Urso explique qu'à Melfi, "le groupe a confirmé son intention de produire cinq modèles entièrement électriques, un engagement que Tavares a pris auprès de mon ministère : nous attendons maintenant que cet engagement se transforme en projets concrets". M. Urso ajoute également que "l'Italie est un pays très attractif, car c'est le seul où il y a un seul constructeur automobile" et que "d'autres constructeurs qui n'ont pas de sites en Europe sont également à l'affût : au moins huit constructeurs automobiles se sont adressés à ce ministère". Les syndicats, en revanche, critiquent l'absence de réponses sur les sous-traitants et les licenciements envisagés, et demandent à Stellantis des "engagements précis : ce n'est qu'ainsi que nous pourrons comprendre si les conditions sont réunies pour une croissance en volume et une maîtrise du système industriel" selon Ferdinando Uliano de la Fim Cisl. Hier, les données de l'Anfia pour les immatriculations de mars ont enregistré une baisse de 11,9 % des ventes de Stellantis en Italie par rapport à mars 2023, la baisse globale étant de 3,7 %. Les voitures électriques ont affiché une baisse de 34,4 %. Aujourd'hui, la deuxième réunion sur Stellantis aura lieu et l'accent sera mis sur le site de Mirafiori. »

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Adolfo Urso

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/04/2024

Tensions au sein du gouvernement suédois à propos de l’identité de genre.

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Suède. Des tensions voient le jour au sein de la coalition gouvernementale de centre-droit, soutenue de l’extérieur par les Démocrates suédois, à propos de l’identité de genre. Les démocrates-chrétiens (KD), ainsi que les patriotes des Démocrates suédois, s'opposent à un futur texte législatif sur la question soutenu par le Premier ministre libéral-conservateur de Moderaterna.

Article de Lionel Baland sur l'écrivain Franziska zu Reventlow et la Révolution conservatrice allemande.

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Allemagne. L’écrivain Franziska zu Reventlow est révolutionnaire conservatrice car elle rejette le rôle attribué à la femme par les conservateurs – s’occuper des enfants et du foyer –, par les libéraux – travailler et consommer – et par les féministes – occuper les emplois exercés par les hommes.

Pour elle, la femme n’est pas faite pour le travail, ni pour les choses dures de la vie et s’épanouit dans la maternité et dans l’éducation de ses enfants en leur communiquant le sens de la beauté et l’intérêt pour la littérature nationale et des autres pays. Elle réclame la même liberté sexuelle pour les femmes que pour les hommes et estime que les femmes libérées doivent être légères, joyeuses et belles :

https://www.revue-elements.com/franziska-zu-reventlow-boh...

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Franziska zu Reventlow

"Le vote et les tensions, duel sur la loi électorale."

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Italie. Revue de presse. 

Les frappes israéliennes sur le consulat iranien de Damas qui auraient provoqué la mort de Gardiens de la révolution iranienne fait les unes : « Frappes israéliennes : un général iranien tué à Damas » (Corriere), « Une attaque contre les Pasdarans » (Repubblica), « Israël attaque le consulat iranien, la tension monte » (Il Messaggero), « Nouvelles tensions entre Israël et l’Iran » (Avvenire). Le vote de la commission pour les affaires constitutionnelles sur la réforme du « premierato » (élection directe du président du Conseil) est aussi en une : « « Premierato » : le vote et les tensions, duel sur la loi électorale » (Corriere). Enfin, les élections municipales en Turquie et la victoire du joueur de tennis Italien Jannick Sinner à l’Open de Miami sont aussi citées.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Réforme constitutionnelle, le processus reprend mais la [modification] de la loi électorale reste un écueil » : « Les discussions sur l’élection directe du Président du Conseil reprennent aujourd’hui. Cette après-midi la Commission Affaires étrangères du Sénat examinera un amendement du gouvernement qui va directement au cœur du sujet. Pourtant, Forza Italia et la Ligue auraient préféré – ou ‘’trouvé plus logique’’ selon un léguiste – de traiter d’abord la question de la loi électorale selon laquelle le futur président du Conseil devra être élu. Ce qui soulève également les sujets délicats de la prime de majorité ou du scrutin à deux tours, un peu comme le système appliqué en France par exemple. Sauf qu’une partie de la majorité n’est pas du tout d’accord. L’autre question faisant particulièrement l’objet de débats ces derniers mois porte sur une possible limite au nombre de mandats. Puisqu’en Italie la possibilité d’un troisième mandat pour les présidents de région vient d’être écartée, la règle vaudra également pour le Président du Conseil, à moins qu’il ait gouverné pendant moins de sept ans et demi. Le chef de groupe de Forza Italia, Maurizio Gasparri, veut aller vite et invite à progresser rapidement cette semaine au Sénat. Gasparri fait remarquer que la mention ‘’d’un pourcentage de voix nécessaire pour activer la prime de majorité, qui rendait peut-être la formulation plus rigide, a été supprimée du texte’’. Il estime par ailleurs que débattre tout de suite de la loi électorale serait faire une faveur à l’opposition. Mais au sein de la majorité aussi, certains ne sont pas très convaincus. Le chef de groupe de la Ligue précise pour sa part que ‘’l’élection directe dans le respect des prérogatives parlementaires est une bonne chose, l’autonomie [différenciée des régions] représentant un juste contrepoids’’. Les parcours parlementaires des deux réformes continuent donc de s’entremêler. Tout reste lié au referendum de confirmation et l’idée serait de l’organiser le plus tôt possible afin de profiter du moment favorable pour la majorité. Voici ce que prévoit actuellement le texte : ‘’le gouvernement de la République est constitué du Président du Conseil et des ministres, qui forment ensemble le Conseil des ministres. Le Président du Conseil est élu au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans, pour un maximum de deux législatures consécutives, pouvant aller jusqu’à trois lorsqu’il a exercé ses fonctions pour une durée inférieure à sept années et six mois. Les élections des Chambres et du Président du Conseil se déroulent de manière concomitante’’. Le potentiel futur article de la Constitution pourrait également ajouter que ‘’la loi régit le système pour l’élection des Chambres et du Président du Conseil, attribuant une prime sur une base nationale garantissant une majorité de sièges dans chacune des Chambres aux listes et aux candidats liés au Président du Conseil, dans le respect du principe de représentativité. Le Président du Conseil est élu dans la Chambre devant laquelle il a présenté sa candidature. Le Président de la République charge le Président du Conseil élu de former le gouvernement, et nomme et révoque, sur proposition de ce dernier, les ministres’’. Demain, les motions de censure présentées contre les membres du gouvernement Daniela Santanchè (Frères d’Italie) et Matteo Salvini seront examinées à la Chambre. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, E. Patta « Le gouvernement face au test des motions de défiance contre Salvini et Santanchè » - Les oppositions font pression au sujet des relations entre le dirigeant léguiste et Poutine et sur l’enquête visant la ministre du tourisme : « Après la courte pause de Pâques, la semaine parlementaire s’ouvre en se concentrant sur ce qui se passera à la chambre, où la majorité est appelée, mercredi et jeudi, à défendre deux de ses ministres face à une motion de défiance. Il est assez improbable que les ministres Salvini et Santanchè tombent sous les tirs d’un feu ami. Au Palais Chigi, personne ne veut de dérapage pouvant jeter de l’ombre sur l’unité de la majorité, notamment avant les élections européennes. Toutefois, ces deux cas – différents entre eux – représentent un casse-tête pour la Présidente du Conseil. Salvini est accusé par les oppositions d’entretenir des relations avec le parti de Poutine, Russie Unie. Par ailleurs, l’ambiguïté de la Ligue écorne l’image même de l’exécutif dans le soutien à Kiev et dans sa position atlantiste. Si le résultat du vote ne risque pas de créer de surprise, il est néanmoins intéressant de voir s’il y aura des défections auprès des députés alliés, traduisant de possibles mécontentements. C’est surtout le débat sur le poutinisme présumé de Salvini avant le vote qui pourrait être embarrassant pour l’exécutif. Le cas de la ministre du Tourisme est bien plus grave. La ministre de Fratelli d’Italia, proche du président du Sénat La Russa, est impliquée dans des enquêtes sur ses activités économiques. La ministre Santanchè (Frères d’Italie) a même annoncé qu’en cas de mandat de comparution, elle évaluerait la situation [et l’éventualité d’une démission]. Quoi qu’il en soit, Meloni veut éviter tout remaniement avant les élections européennes. Après, la possibilité d’un départ à Bruxelles de Fitto (Frères d’Italie) ou de Giorgetti (Ligue) pour un poste dans la nouvelle Commission européenne pourrait rouvrir le jeu. Ce serait aussi une manière d’amoindrir le poids de la Ligue au sein du gouvernement en faveur des alliés si le parti de Salvini devait essuyer une défaite encore plus dure que prévue. »

ARTICLE, La Repubblica, d’E. Lauria, « De Pioltello à Budapest, le mécontentement de la droite vis-à-vis du Président du la République » : « La droite couve silencieusement un certain agacement. Giorgia Meloni n’exprime aucune position officielle et, alors que l’affaire Ilaria Salis prend une nouvelle dimension avec l’appel du président de la République italienne au père de l’activiste italienne détenue en Hongrie, elle indique aux Parlementaires de son bord de ne faire aucun commentaire. Pourtant, les dernières interventions du chef de l’Etat témoignent d’une distance sensible entre la Présidence de la République et la majorité, creusant un écart qui s’était déjà ouvert ces derniers mois, avec le rappel à l’ordre du Président au ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) suite aux répressions policières contre les étudiants de Pise puis en alertant sur la situation dans les prisons. Giorgia Meloni n’avait alors pas manqué de réagir et cela avait donné lieu à une mise au clair institutionnelle. Un nouveau décalage avait émergé lorsque Sergio Mattarella avait soutenu la décision de la proviseure d’une école près de Milan d’instituer un jour de repos pour le Ramadan, et ce malgré l’opposition du ministre de l’éducation Giuseppe Valditara (Ligue). Matteo Salvini n’avait pu s’empêcher d’évoquer une ‘’reddition à l’islam’’ et le Président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d’Italie) avait également contesté la mesure. A peu près au même moment, le Président de la République téléphonait à Roberto Salis alors que le gouvernement appelait à faire preuve de la plus grande réserve sur cette affaire afin de ne pas politiser et de ne pas exacerber la confrontation avec Viktor Orban. La majorité italienne se retrouve déstabilisée et peu enthousiaste face aux prises de position de la Présidence de la République, vécues comme des réprimandes. Le groupe Fratelli d’Italia à la Chambre relève un changement de l’attitude du Président Mattarella. Les commentaires des députés de la Ligue et de Forza Italia sont plus explicites : ‘’j’ai le plus grand respect pour les rappels à l’ordre du Président mais je ne crois pas à une sacralité de son rôle ne laissant pas de place à des commentaires, et personnellement je considère que l’invitation à la prudence dans l’affaire Salis vaut pour tout le monde’’ explique Maurizio Gasparri, chef de groupe Forza Italia au Sénat, qui ajoute que ‘’le chef de l’Etat doit notamment tenir compte de l’interprétation qui peut être faite de ses propos. Je donne entièrement raison à Ignazio La Russa concernant la fermeture de l’école de Pioltello’’. La Ligue fait bloc autour de son ministre Valditara et le député léghiste et économiste proche de Salvini, Claudio Borghi, n’hésite pas à s’en prendre à Mattarella qui ‘’scruterait les faits et gestes du gouvernement avec plus d’attention dès lors que le Parti démocrate n’est pas au gouvernement’’. Pour le PD au contraire, ‘’Mattarella exerce sa fonction de garant du respect des valeurs de la Constitution, que cela plaise ou non, lorsque les limites sont dépassées, il est normal qu’il fasse entendre sa voix’’ souligne la responsable justice du PD, Debora Serracchiani, ‘’comme cela avait déjà été le cas avec l’abus de décrets-lois ou sur la mise en œuvre du Plan de Relance’’. »

 ARTICLE, Sole 24 Ore « Une mobilisation de masse, le Kremlin appelle à la conscription militaire 150 000 Russes »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Reform UK est donné à 14 %.

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Royaume-Uni. Reform UK est donné à 14 %.

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01/04/2024

66,8% des Polonais s'opposent à l'introduction de l'euro.

Pologne. Selon un sondage United Surveys, 66,8% des Polonais s'opposent à l'introduction de l'euro en Pologne, alors que 27,3% y sont favorables.

Électeurs de l'opposition : 95% sont contre l'introduction de l'euro

Électeurs de la majorité : 52% sont contre l'introduction de l'euro

Allemagne : les fonctionnaires "déviants idéologiques" seront licenciés plus facilement.

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Allemagne. Ce 1 avril 2024, une nouvelle loi entre en vigueur, permettant au gouvernement fédéral de révoquer les fonctionnaires ayant des « activités anticonstitutionnelles » ou de leur retirer leur retraite, sans passer par de longues procédures disciplinaires devant le tribunal administratif.