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30/05/2020

Tino Chrupalla compare l’Office de protection de la Constitution à la Stasi.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Tino Chrupalla compare l’Office de protection de la Constitution à la Stasi [la police politique de l’ancienne Allemagne de l’Est communiste].

[Contrairement à l’autre co-président de l’AfD Jörg Meuthen, Tino Chrupalla avait voté contre l’expulsion d’Andreas Kalbitz du parti.]

Au cours des deux dernières semaines, aucun contact n’a eu lieu entre les deux co-présidents de l’AfD.

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Tino Chrupalla

29/05/2020

Le FPÖ donné à 12 % et la liste de HC Strache à 3 %.

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Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrétiens / conservateurs de l’ÖVP à 43 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 18 %, les patriotes du FPÖ à 12 %, les libéraux de NEOS à 7 % et la liste patriotique Team Strache à 3 %.

"Pas un cent supplémentaire à l'Europe du Sud."

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Pays-Bas et Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni dénonce la couverture de l’hebdomadaire néerlandais Elsevier qui présente les italiens comme des paresseux. Elle écrit sur Twitter : « Nous n'acceptons pas les leçons de ceux qui ont créé un paradis fiscal en Europe. ». Elle demande que le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio (M5S) exige des excuses.

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"Pourquoi le plan de Merkel et de Macron visant à dépenser 500 milliards n'est pas bon. Pas un cent supplémentaire à l'Europe du Sud."

L'AfD donnée à des scores plutôt bas.

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Allemagne. La CDU/CSU est donnée à 39 % alors que l'AfD est donnée à 9 %. La crise du virus a clairement profité à Angela Merkel alors que l'AfD a été mise en difficulté par celle-ci et que, de plus, le parti souffre de querelles internes.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/politbarometer.htm)

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CDU : démocrates-chrértiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Hypothèse de reporter d'une semaine la réouverture de toutes les régions."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2" fait l'objet de titres disparates dans les médias italiens, entre l'hypothèse de reporter d'une semaine la réouverture de toutes les régions, les pressions faites par le président du Patronat, C. Bonomi, au gouvernement pour contrer la crise économique, la réorganisation de l'école en vue de la rentrée des classes de septembre et la reprise des matchs de la Première division : « Régions, ouverture ensemble » - '' Feu vert le 3 juin ou report d'une semaine. Polémiques sur les chiffres de la Lombardie'' (Corriere della Sera), « École, cours de 40 minutes » - '' Entrées, sorties et récréations contingentées '' (La Repubblica), « Bonomi : réformes immédiates ou l'Italie n'y arrivera pas » - '' Oui au MES. La politique manque de vision'' (La Stampa), « Bonomi : un million d'emplois en danger » (Sole 24 Ore), « Réouvertures, la Lombardie en doute » - '' Les deux tiers des contaminés se trouvent dans la région du Nord. Boccia : nous rouvrirons ensemble '' (Il Messaggero), « La Lombardie falsifie ses chiffres » (Fatto Quotidiano), « Tous libres immédiatement » - ''Fontana à la tête de la ''révolte'' du Nord'' (Il Giornale).

COULISSES, Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Il reste deux hypothèses : ouverture des Régions tout de suite ou report d'une semaine pour tous » : « Ce sont les deux hypothèses que le gouvernement proposera aux gouverneurs de Régions lors de la Conférence convoquée pour demain. L'objectif est celui d'arriver à une médiation, après les polémiques sur la possibilité que la Lombardie et le Piémont puissent rouvrir 7 sept jours plus tard et la menace des Régions du Sud d'introduire le test sérologique pour pouvoir entrer sur leur territoire. La décision sera prise sur la base des chiffres du suivi hebdomadaire du ministère de la Santé, qui se base sur 21 indicateurs, et sur l'évolution de la courbe épidémique, et en particulier du RT, le paramètre qui indique le taux de contamination du virus. La ligne du gouvernement est que les Régions rouvrent ensemble. Donc, s'il n'y a pas une hausse des contaminations en Lombardie ou dans d'autres Régions, la reprise de la libre circulation à partir de mercredi devrait être confirmée. Pour rassurer les gouverneurs qui craignent l'arrivée des vacanciers du Nord sur leurs territoires, une courte quarantaine, de quatre ou cinq jours, pourrait être proposée, même si cela risque de bloquer la reprise du tourisme. Si les chiffres n’étaient pas encourageants, l'ouverture pourrait être reportée d'une semaine sur tout le territoire, le gouvernement ne voulant pas faire de distinction entre les Régions. C'est la ligne souhaitée par le ministre Speranza, le plus prudent dans le gouvernement, et qui est soutenue aussi par les scientifiques. Le 3 juin il sera possible aussi de voyager vers l'Italie sans obligation de se soumettre à une surveillance sanitaire, une différence de traitement entre étrangers et italiens est aussi impensable. »

ARTICLE, Corriere della Sera, S. Ravizza : « Bagarre sur les données sanitaires de la Lombardie ' Embrouille sur les chiffres '. La Région ' Poursuite en justice' » : « La Fondation des médecins Gimbe affirme que le pourcentage de personnes positives au virus en Lombardie est plus haut que celui qui est communiqué et que la contamination est sous-estimée. L'accusation du président Nino Cartabellotta se base sur quatre considérations pour la période 4-27 mai : 1) le pourcentage de positifs par jour est plus haut que celui qui est communiqué, les tampons diagnostiques positifs sont 6% du total contre une moyenne nationale de 2,4%. 2) le nombre de positifs est sous-estimé car un diagnostic de masse n'a pas eu lieu, 3) Les nouveaux cas quotidiens sur 100 mille habitants sont le triple de la moyenne nationale (96 contre 32), 4) La Lombardie surestime le nombre de personnes guéries car elle les homologue au patient sortant des hôpitaux, sans considérer l'état réel de la guérison. Le gouverneur de la Région Lombardie, Attilio Fontana, a décidé de porter plainte : '' Ces déclarations sont très graves, offensantes, et surtout ne correspondent pas à la vérité. Les données sont publiées et envoyées aux autorités sanitaires. '' »

ARTICLE, Sole 24 ore, E. Bruno : "Un mètre en classe et le déjeuner pré-confectionné : ainsi rouvriront les écoles".

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « “Recovery Funds, ce sont les Etats qui décideront. Les aides, versées par tranches, sont liées aux réformes “ » : « Les Commissaires Gentiloni et Dombrovskis nous expliquent les règles. Avec le fonds européens, nous devenons les bénéficiaires nets des aides. Il est très difficile que les fonds soient utilisés pour réduire les impôts, notamment celles des entreprises, comme le souhaiterait une bonne partie de la majorité. Les plans nationaux seront évalués par un comité des représentants des Etats-membres mais le dernier mot sera de la Commission »

ARTICLE, La Repubblica T. Ciriaco « La majorité se divise : le PD avec les protestataires, le M5S avec Xi » : « A la fin, la ligne traditionnelle ‘’soft’’ de L. Di Maio sur la Chine reprend le sens de la déclaration des Vingt-Sept que l’Europe rendra (peut-être) publique aujourd’hui à l’issue de la réunion des ministres des affaires étrangères, exprimant préoccupation pour les décisions de Pékin contre Hong-Kong. Une condamnation mais sans aucune référence à la seule mesure qui intéresse les Etats-Unis. Rien de nouveau sur le front de Bruxelles qui craint de rester coincée dans le bras-de-fer des droits commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis. Et c’est justement sur la position à tenir face à la Chine qui divise la majorité en ce moment. La ligne officielle est celle des propos de la vice-ministre des Affaires étrangères Marina Sereni ‘’Nous avons rappelé la nécessité de garantir les libertés fondamentales et le grade élevé d’autonomie’’ de Hong-Kong. Or, certains au sein du M5S vont dans la direction opposée. Il suffit d’écouter le président de la Commission Affaires Etrangères Vito Petrocelli (M5S) : ‘’chaque pays souverain a le droit et le devoir d’assurer l’ordre public sur son territoire’’, ce qui rappelle les raisonnements de Di Battista sur le Venezuela qui avaient tant embarrassé Conte. Le PD, bien sûr, n’apprécie pas le dialogue constant de Di Maio avec Pékin et fait pression pour une position ferme sur Hong-Kong ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Bilan de l'enquête sur l'affaire d'Ibiza.

Autriche. Le bilan de l’enquête sur l’affaire d’Ibiza : 55 perquisitions, 259 interrogatoires, 48 observations et 15 écoutes téléphoniques. 34 térabytes de données ont été récoltés.

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Photos de recherche de la soi-disant nièce de l'oligarche russe dans l'affaire d'Ibiza.

Autriche. La soi-disant nièce de l'oligarche russe dans l'affaire d'Ibiza qui avait conduit indirectement à la chute du gouvernement autrichien :

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(https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-autrichien-tombe...)

28/05/2020

HC Strache opposé à la diffusion de la vidéo d'Ibiza.

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Autriche. La commission d‘enquête sur l’affaire de la vidéo d’Ibiza a débuté ses travaux depuis une semaine. Or, les autorités disposent de l’ensemble de la vidéo. L’ensemble des partis désire que celle-ci soit diffusée devant la commission. L’ancien vice-chancelier (ex-FPÖ) Heinz-Christian Strache y est opposé. [Seule, une petite partie de la vidéo avait été diffusée lors du scandale.]

(https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-autrichien-tombe...)

"Feu vert au Recovery Fund mais l'argent arrivera au printemps 2021. La partie sur le MES s'ouvre."

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Italie. Revue de presse.

Le plan d'aides anti-crise annoncé par la Commission Européenne domine les gros titres des médias italiens. Dans l'ensemble, les observateurs saluent ''le tournant UE'' et les ''172 milliards'' qui seraient destinés à l'Italie, tout en gardant leurs réserves sur les négociations qui suivront à Bruxelles au vu de l'opposition des ''Pays frugaux''. La priorité pour le gouvernement italien est d'accélérer les négociations pour que les fonds arrivent d'ici la fin de l'année afin d'éviter le recours au MES : « Maxi-plan UE, l'Italie en tête » - '' Sur les 750 milliards, 172,7 iraient à l'Italie. Les Pays-Bas et la Suède s'y opposent '' (Corriere della Sera), « 172 euromilliards à l'Italie » - '' Feu vert au Recovery Fund mais l'argent arrivera au printemps 2021. La partie sur le MES s'ouvre'' (La Repubblica), « Sursaut UE, 172 milliards pour l'Italie » - '' Conte : très bien mais l'argent doit arriver rapidement'' (La Stampa), « Fonds UE à hauteur de 750 milliards » - ''173 milliards à l'Italie, le Spread s'écoule'' (Sole 24 Ore) « Tournant UE, le plan pour l'Italie » - ''Entente sur le Recovery Funds. 173 milliards à l'Italie dont 82 à fonds perdu. Merkel négocie avec les pays du Nord '' (Il Messaggero) « Aides UE, l'Italie remporte le gros lot » (Il Mattino), « Le MES mis de côté, l'Italie respire » (Fatto Quotidiano).

Les JT ouvrent sur le plan d’aides anti-crise annoncé par la Présidente de la Commission Européenne, sur la polémique entre les régions Lombardie et Sardaigne sur la proposition d’un passeport sanitaire pour les touristes lombards et sur les protestations anti-racistes à Minneapolis.

ARTICLE, Corriere della Sera, M.Guerzoni : « Lettre au Quirinal des présidents de cinq Régions : " Il ne faut pas voter le 20 septembre " » : « Les présidents de Campanie, Pouilles, Vénétie, Ligurie et Marches contestent la ligne du gouvernement qui voudrait fixer la date des élections régionales le 20 septembre et, dans une lettre adressée au Président de la République, Sergio Mattarella, affirment que la prorogation de la date des élections, initialement prévue pour le 30 mai, est en train de prendre la forme d'une décision politique basée, en outre, sur des avantages partisans, et qui ne peut pas du tout justifier la compression de l'autonomie législative régionale et le droit de vote des électeurs. Pendant la période de gestion de l'épidémie, le principe de coopération loyale avec le gouvernement a tenu jusqu'à ce que le renouvellement des législatures régionales ait été abordé. Ils rappellent que les exigences sanitaires déconseillent de retarder les élections à l'automne, suite à l'avis du Comité technique scientifique, puisqu'on pourrait avoir une nouvelle reprise du virus qui retarderait les élections de trop de mois. Cette lettre a été rédigée après une réunion "très tendue " entre le ministre de l'Intérieur, Luciana Lamorgese, et les cinq présidents des Régions ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Conte satisfait : ‘’un excellent signal’’. L’objectif est de baisser le coin fiscal » : « G. Conte a reçu les félicitations de la part de certains leaders européens pour y avoir cru en premier et c’est lui qui a commenté en premier, en parlant de ‘’signal excellent de Bruxelles, qui va exactement dans la direction indiquée par l’Italie. Une des hypothèses sur la table est celle d’utiliser une partie des fonds pour une baisse important du fisc. Une hypothèse qui a été lancée par Luigi Di Maio et qui est partagée, même si pas ouvertement, par le ministre de l’Économie Gualtieri, qui a parlé de ‘’proposition à la hauteur du défi’’. Le ministre des Affaires européennes Amendola regarde déjà au plan que le gouvernement définira ‘’un recovery plan national lié au mesures européennes. Nous donnerons du concret à un grand plan de transformation et de réforme du pays’’. Selon S. Berlusconi ‘’il est fondamental que le gouvernent utilise ces fonds pour le système des entreprises et le marché du travail, en surmontant les lenteurs bureaucratique et en évitant l’assistanat comme cela a été vu lors des derniers décrets’’. Pour le leader d’Italia Viva, M. Renzi ‘’l’UE bat les populiste 750 (milliards) à zéro’’. Pour Salvini ‘’aucune bonne nouvelle pour l’Italie, à ce stade il n’y a que des paroles’’ »

EDITORIAL, Stampa, M. Sorgi, « Un soupir de soulagement et une gifle aux souverainistes » : « Salvini et Meloni auront beau dire que ce sont seulement des promesses, et qu'il est illusoire que l'Europe les tienne. Le changement radical avec la proposition présentée par von der Leyen ne peut leur avoir échappé, même pour eux qui ont construit leur carrière sur l'euroscepticisme. Même si des négociations se poursuivent, le sens politique de l'opération est sans équivoque : c'est comme si la Commission, pour garder l'Italie en Europe, avait dit qu'elle est disposée à couper la plus grosse part des aides pour la donner à l'Italie, lui reconnaissant le rôle de pays le plus frappé par la pandémie, après le cauchemar de l'été 2018 et 2019, quand le pays avait fini entre les mains souverainistes-populistes. Coûte que coûte, l'Europe ne veut pas renoncer à un de ses pays fondateurs. La satisfaction de Conte est évidente, il peut pousser un soupir de soulagement, et celle du PD aussi, rassuré par Gualtieri et Gentiloni. Quelque perplexité de Di Maio, qui veut toujours avoir le flanc droit couvert vis-à-vis de la Ligue, est tout aussi évidente. Mais du moment que les aides présentées par von der Leyen partiraient en 2021 (si les résistances de l'Europe du nord sont dépassées), la question du MES revient sur la table, pour 37 milliards de plus. C'est la prochaine partie délicate que Conte doit se décider à affronter avant l'été ».

RETROSCENA (Coulisses), RepubblicaT. Ciriaco : « Conte va encaisser mais avec les longs délais le jeu MES rouvre » : « Giuseppe Conte a défini le Recovery Fund “ l'occasion de la vie“ et, en effet, il s'agit d'une bouffée d'air frais pour un gouvernement litigieux dont les finances sont épuisées par l'urgence Covid. Le gouvernement n'arrive pas à garantir des ressources adéquates pour les besoins de l'Etat des prochains mois et c'est pour cette raison qu'il se prépare à accéder immédiatement aux 20 milliards du plan européen SURE pour le chômage, aux investissements BEI de 40 milliards et il est en train d'évaluer à nouveau la possibilité de demander le 36 milliards du MES. Il est clair qu'aujourd'hui, le gouvernement a poussé un soupir de soulagement après deux mois d'intenses discussions avec l'UE mais maintenant l'Europe est là et l'exécutif se prépare à présenter rapidement son plan à la Commission européenne pour dépenser ces ressources : économie verte, tourisme, numérique, justice, transports. La proposition de la Commission est ambitieuse et l'Italie a obtenu un résultat inimaginable jusqu'à présent. Conte voudrait faire voter toutes les mesures européennes, y compris le MES, à la veille du Conseil UE de juin, qui devra adopter le plan de la Commission mais il a souligné quand même que, si le spread devait diminuer de manière significative, on pourrait éviter le recours au MES ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/05/2020

Une majorité des électeurs de l'AfD est favorable au fait qu'Andreas Kalbitz a été expulsé de l'AfD.

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Allemagne. Un sondage réalisé à la demande de RTL et de N-TV montre que 62 % des électeurs de l’AfD se trouvent derrière le co-président Jörg Meuthen contre 22 % derrière l’expulsé du parti et représentant de l’aile nationaliste Andreas Kalbitz.

51 % des électeurs de l’AfD sont favorables à l’expulsion d’Andreas Kalbitz et 40 % contre (Dans l’Ouest de l’Allemagne, une majorité des électeurs de l’AfD est pour et dans l’Est du pays, une minorité y est favorable).

Un proche de Björn Höcke expulsé de la fondation Desiderius-Erasmus.

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Allemagne. Au sein de la fondation Desiderius-Erasmus, proche de l’AfD, un proche du chef de file de l’aile nationaliste Björn Höcke est subitement contraint de quitter ses fonctions : Erik Lehnert, un proche collaborateur de Götz Kubitschek, qui est l’idéologue qui influence Björn Höcke.

[L‘Institut für Staatspolitik (Institut pour la politique d’État) de Götz Kubitschek se trouve à Schnellroda en Saxe-Anhalt. Il a été désigné comme cas suspect par l’Office de protection de la Constitution et est placé sous observation par cet organisme.]

[La fondation Desiderius-Erasmus est dirigée par Erika Steinbach.]

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Erik Lehnert

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Götz Kubitschek et sa femme Ellen Kositza dans leur maison à Schnellroda

Message de soutien de Viktor Orban à Matteo Salvini.

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Hongrie et Italie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a adressé, sur les réseaux sociaux, un message de soutien à Matteo Salvini. Ce dernier a remercié Viktor Orban.

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"Merci de tout cœur à l'ami Premier ministre hongrois Viktor Orban pour le très beau message. Votre combat est un bon combat. Nous sommes avec vous, Matteo !"

"Décision de la commission du Sénat de ne pas autoriser l’enquête sur M. Salvini au sujet de l'affaire "Open Arms"."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2" et notamment l'hypothèse de reporter la réouverture de la Lombardie et du Piémont en raison des chiffres de contagion, fait les gros titres des médias italiens : « Bataille sur la Lombardie » - '' Craintes de la Campanie et de la Sardaigne sur les contagions pour le tourisme. La lettre de Conte : un plan en 7 points pour la réouverture '' (Corriere della Sera), « Alerte maternelles, 1 sur 3 n'ouvrira pas » - '' 6 foyers sur 10 ont peur de perdre leur travail'' (La Stampa), « Bourses, les pertes pour le lockdown récupérées » (Sole 24 Ore)  « Réouvertures, il faudra le feu vert du Sud » - '' la Lombardie et le Piémont vacillent. La décision sera prise vendredi '' (Il Messaggero, Il Mattino ).

La décision de la commission du Sénat de ne pas autoriser l’enquête sur M. Salvini au sujet de l'affaire ''Open Arms'' est aussi très commentée : « Une chaloupe pour Salvini » - '' La commission du Sénat dit non au procès grâce à une voix du M5S et à l'abstention des renziens'' (La Repubblica), « Renzi, le guet de la bande Salvini » (Fatto Quotidiano), « Ils sauvent Salvini pour se sauver » - ''Le scandale des écoutes téléphoniques embarrasse aussi la politique'' (Il Giornale).

ARTICLE, Messaggero, D. Pirone : « Boccia voit Fontana : durant le week-end, on décide si la Lombardie rouvre » - "Le Ministre : les données de ces dernières heures seront fondamentales. Sala : pourvu qu'on ne nous le dise pas le jour avant" - " Speranza : appel à la prudence. Une seconde vague est prévisible, le pays doit être prêt".

RAPPORT CENSIS, La Stampa, M : Tropeano « Une maternelle sur trois pourrait ne pas rouvrir » : « le rapport annuel Censis-Confcommercio lance l’alerte sur une reprise de plus en plus difficile. Le troisième secteur est en berne, les recettes ont baissé de 80% et 6 familles sur 10 craignent de perdre leur emploi. 42,3% des familles ont vu leur revenu se réduire et 23,4 % a déjà bénéficié de l’assurance-chômage. 26% ont dû suspendre totalement leur activité. Ce n’est donc pas surprenant si une bonne moitié des familles n’a pas fait de programme sur les ib d’été. 30% des familles ont décidé de ne pas bouger. Seul 9,4% ira en vacances mais avec une durée et un budget limités »

EDITORIAL, Repubblica, S. Folli : « Renzi lance un avertissement au président du Conseil » : « Ce n'est pas tant le résultat en Commission, où le groupe de Renzi a sauvé Salvini, vu que bientôt le thème repassera au Sénat et que là les jeux recommenceront. Ce qui reste de cette affaire, ce sont les signaux politiques. Salvini, bien que chantant victoire, vit un moment de difficulté dans les sondages et exploite toutes les circonstances (comme son message de félicitations à Orban relancé sur le web). Le signal le plus significatif a cependant trait à Giuseppe Conte, auquel Italia viva réserve une insinuation qui est destinée à peser. Un communiqué informe en effet que le désengagement renzien naît d'un point bien précis : dans la documentation, "il ne semble pas ressortir l'exclusive référence au ministre de l'Intérieur au moment des faits". En bref : le président du Conseil ne pouvait pas ne pas être informé et donc consentant du moment que Salvini, ne pouvait pas ne pas avoir informé le palais Chigi de l'affaire Open arms. Ce passage peut avoir des développements embarrassants pour les dirigeants du gouvernement ».

ENTRETIEN, Repubblica, de Matteo Renzi, sénateur, leader d’Italia Viva et ancien président du Conseil :« Sur Atlantia nous déciderons avec le Pd et le M5S. Il faut des fonds italiens » : « ‘’Nous avons sauvé Bonafede, non pas Salvini, et cela nous a déjà coûté beaucoup. Sur le cas 'Open Arms' nous déciderons sur la base des documents, cela impose du sérieux et non pas de l'intégrisme judiciaire, comme nous l'avons déjà fait pour l'affaire 'Gregoretti'. Il faut distinguer l'évaluation politique de l'affaire judiciaire, sinon nous serons toujours esclaves d'une utilisation politique de la justice. Politiquement, Salvini est mon premier ennemi, mais le 'salvinisme' ne se bat pas dans les tribunaux mais par une bataille éducative et culturelle. Italia Viva est en bon rapport avec Conte, le problème est le M5S qui est de plus en plus faible : comment le pays peut-il repartir avec le parti de majorité en ces conditions ? Il est temps de prendre des décisions sur les infrastructures, matérielles et numériques, nous voulons un plan 'choc', et pour cela il faut une majorité solide, je lance un appel au Pd et au M5S : ' le temps de décider est venu'. Il est absurde que la famille Benetton soit traitée comme s'ils étaient des criminels, bien sûr ils devraient prendre du recul mais révoquer la concession d’Autostrade est une folie, qui nuirait aux employés. Il faut plutôt intervenir sur Atlantia, c'est-à-dire sur le projet golobal et non pas sur une société contrôlée. Sur le large bande nous devons utiliser la crise de l'après Covid pour faire entrer l'Italie dans le futur. À l'automne il y aura une crise de l'emploi sans précédents, beaucoup d'activités ne rouvriront plus et ce n'est pas à cause de l'argent qui manque mais à cause du fait qu'ils ont perdu la confiance’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Verderami : « L'habituel jeu des deux Matteo et la stratégie de Conte pour ne pas tomber en octobre » : « Un Matteo qui en sauve un autre est un classique de la littérature du Palais. Mais pendant que l'attention était concentrée hier sur Renzi et Salvini, Conte a agi pour se garantir encore quelques mois de survie. Le vote de la Commission du Sénat sur le cas 'Open Arms' ont obscurci la décision du Palais Chigi d'indiquer le 20 septembre comme date pour les élections régionales, administratives et du referendum pour la réduction du nombre de parlementaires. Un choix qui écarte définitivement l’hypothèse d'élections anticipées en cas de crise de gouvernement. Mais le choix de Conte a surtout un objectif politique : il vise à congeler les manœuvres du parti transversal qui veut le remplacer. Et vu que l'election day se terminera le 4 octobre, avec le deuxième tour des élections Communales, il serait ensuite compliqué d'ouvrir une crise en pleine discussion de la loi de finances. Le président du Conseil s’est retranché derrière les suggestions du Comité scientifique : '' il déconseille les élections en juillet ''. La réalité est qu'en ouvrant les urnes en juillet, se rouvriraient aussi tout de suite après les jeux politiques au Parlement et Conte ne veut pas laisser la main libre à ses adversaires-alliés. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hambourg : les rouges et les verts favorables à l'accueil de plus de migrants.

Allemagne. Hambourg. La ville-État dirigée par les rouges-verts (les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes) désire accueillir dans le futur plus de réfugiés que ce que les quotas lui imposent et annonce que son autorité pour les étrangers deviendra une autorité pour la migration.

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26/05/2020

Masque aux couleurs de Frères d'Italie.

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Radebeul : le maire sans parti place son véto à la nomination de l’écrivain Jörg Bernig au poste de directeur de l’office de la culture.

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Allemagne. Saxe. Radebeul. Le maire Bert Wendsche (sans parti) a placé son veto à la nomination de l’écrivain Jörg Bernig au poste de directeur de l’office de la culture, car celui-ci est opposé à la politique d’accueil des réfugiés et a écrit pour les publications patriotiques Sezession et Tumult. Jörg Bernig avait été élu à ce poste avec les voix des démocrates-chrétiens de la CDU et des patriotes de l’AfD. Les protestations avaient alors débuté.

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Jörg Bernig

"La Ligue perd 10 pts en un an."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2" fait l'objet de titres disparates, entre le ''coup de frein'' du ministère de l'Intérieur sur gardes civiques, l'hypothèse de reporter la réouverture de la Lombardie et du Piémont en raison des chiffres de contagion, la "défiance des citoyens italiens, notamment envers l'UE" ainsi que la "perte de vitesse de la Ligue" relevées par un sondage Euromedia, et le "risque faillite du secteur du bâtiment et du tourisme" font les gros titres des médias italiens : «  Le gouvernement se dispute sur la ''movida'' » - '' Médiation de Conte après le coup de frein de l'Intérieur : ''ils ne feront que du bénévolat''. La Lombardie et le Piémont pourraient rouvrir plus tard '' (Corriere della Sera), « Marche arrière du gouvernement sur les gardes civiques » - '' Changement de cap après l'irritation de l'Intérieur et de la Défense'' (La Repubblica), « Phase 2, la méfiance des citoyens augmente » - '' 2 Italiens sur 3 critiquent l'UE, la Ligue perd 10 pts en un an. 800 communes risquent la banqueroute'' (La Stampa), « Assistants civiques, nouvelle dispute au sein du gouvernement » (Sole 24 Ore) « Réouvertures, le Nord-Ouest vacille » - '' Réunion entre Conte et Speranza, la Lombardie et le Piémont ont un risque de contagion élevé '' (Il Messaggero), « Arcuri : ''Nous nous préparons au retour du virus » (Fatto Quotidiano), « Sud : fuite des entreprises étrangères » (Il Mattino).

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « La fantaisie du pouvoir » : « Dans les sursauts de la décadence politique où l’Italie s’agite, l’affaire des gardes civiques est destinée à rester dans les mémoires comme le cas emblématique d’une certaine idée de concevoir le rapport avec l’opinion publique. Il est clair que l’armée des 60 000 contrôleurs ne verra jamais le jour : cela a suscité en quelques heures la méfiance voire l’hostilité transversale d’un grand nombre de partis politiques, d’une grande partie d’experts et enfin du ministère de l’Intérieur qui n’avait même pas été consulté. L’aspect singulier de cette histoire est de voir la fantaisie du pouvoir qui s’applique à tout ce qui prévoit des formes de contrôle plutôt que de se concentrer sur des initiatives innovatrices vouées à promouvoir la reprise économique et à rassurer un pays désorienté. On constate une faiblesse grandissante de la politique, dont le manque de vision etl’incapacité de transmettre des messages cohérents sont de plus en plus évidentes. On dit que le PD a normalisé le M5S. Or, il semblerait que les démocrates aient absorbé la pire partie des 5 étoiles : une sub-idéologie illibérale .   »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, F. Sarzanini : « A partir du 3 juin, des libertés différenciés en accord avec les présidents des Régions » : « Les données pour déterminer les possibilités des déplacements entre les Régions sont attendues vendredi prochain et le gouvernement est en train de trouver une difficile médiation avec les présidents des Régions. Le ministère de la Santé a affirmé que si les données étaient bonnes, comme on s'y attend, il y aura la possibilité de rouvrir les frontières des Régions. Il sera toutefois possible de retarder l'ouverture de certaines régions si certains points critiques de contagion devaient subsister. Vendredi prochain le ministère de la Santé attribuera donc à chaque région le niveau de risque par rapport à l'épidémie de coronavirus selon les tampons effectués, les malades, les personnes guéries et celles décédées et surtout selon la tenue des structures sanitaires présentes. Le gouvernement décidera ensuite l'adoption du décret en vigueur qui permet les déplacements libres sur tout le territoire italien à partir du 3 juin, imposant certaines restrictions si nécessaires et en accord avec les présidents des Régions ». 

SONDAGE/ARTICLE, La Stampa, A. Ghisleri « Phase 2, en Italie la méfiance augmente » : « Trop d’attentes trahies, la confiance des Italiens dans le gouvernement Conte baisse. Le sondage Euromedia Reseach fait le point à une semaine des annonces du gouvernement, les mesures économiques pour la relance déçoivent. La confiance sur le gouvernement Conte passe de 40% à 35%. Mais la popularité de la Ligue aussi est en chute : en un an elle a perdu 10 pts de pourcentage et elle est désormais tablée à 24,5%. La cote de popularité de son leader est passée à 32%. Si pendant la phase 1 les Italiens avaient mis de côté toutes polémiques non constructives, la situation maintenant a changé. Que demandent essentiellement les Italiens ? Environ 70% demande la suspension des impôts jusqu’à la fin de l’année, accompagnée par d’autres mesures pour soutenir le revenu. La thématique ne concerne pas uniquement le gouvernement mais aussi son rapport avec l’Europe, qui dans cette question en sort en pièces. 2 Italiens sur 3 retoquent l’UE dans cette phase d’urgence Covid. La vraie peur des Italiens est de ne plus pouvoir maintenir ou créer leur bien-être. Une perspective qui est en train d’augmenter ultérieurement les tensions sociales et pourrait mettre en danger la tenue du pays. L’Europe est vue comme une institution qui demande et qui ne donne pas. Ils demandent que l’Europe ne pénalise pas les épargnes privés et prétendent même que le gouvernement se batte pour le défendre pour que cela contribue au développement de l’Italie ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa « Le soutien 5 Etoiles dans l’affaire ‘’Open Arms’’, Salvini peut s’en réjouir » : « Aujourd’hui la commission sur l’immunité parlementaire du Sénat doit se prononcer si autoriser ou pas l’enquête sur l’affaire ‘’Open Arms’’. C’est le paradoxe des 5 Etoiles, ou du moins de certains d’entre eux, qui pourrait sauver Salvini du procès et qui met le suspense sur le vote de ce matin. C’est la première mi-temps d’un jugement qui verra ensuite le Sénat se prononcer dans un mois. Les étincelles et les tensions sont à ce stade visibles surtout au sein du M5S. Outre Giarrusso (‘’je déciderai dans les prochaines heures’’) s’ajoutent les indépendants voire ‘’borderlines’’ Riccardi et Crucioli. Entretemps, Salvini se dit ‘’serein’’ et relance ‘’arrêter les clandestins est un devoir. J’ai défendu la loi, la souveraineté, la sécurité, l’honneur et la dignité de l’Italie. Je referais tout’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Mais le leader de la Ligue se sent isolé au Sénat » : « Ce matin, Salvini ne se présentera pas en commission. L’attitude n’est pourtant pas celle du défi. C’est plutôt celle des réflexions amères sur la justice. Salvini se sent en quelque sorte isolé. Cela même au sein du centre droit. Le sens d’isolement concerne également les difficultés et les polémiques sur la gestion du coronavirus de la part de la Région Lombardie, dirigée par la Ligue. Hier, il a rencontré les conseillers régionaux, à Milan. Si un remaniement n’est pas envisagé, il y a toutefois l’idée d’une ‘’régie’’ pour préparer le terrain à phase de la reprise post-épidémie ».

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Conseil supérieur de la Magistrature, la réforme démarre. Entente entre le PD et le M5S pour freiner les courants » : « Un conclave de la majorité gouvernementale affrontera aujourd’hui une des réformes les plus compliquées et dangereuses : celle du Conseil supérieur de la Magistrature. Le ministre Bonafede avait déjà envisagé une réforme pendant le gouvernement Ligue-M5S, elle a depuis été réécrite avec la majorité actuelle. Le nœud principal est celui de décider le système de scrutin. Jamais comme maintenant les politiques n’ont utilisé des tons durs envers les magistrats. Le centre droit demande la séparation des carrières, pour Matteo Renzi ‘’ le cas Palamara est un scandale incroyable ‘’. Entre-temps, à l’ANM (Association nationale des magistrats) on cherche une trêve, même si armée. Le conseil démissionnaire reste en place pour l’administration ordinaire. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/05/2020

La Ligue donnée à 25,8 % et Frères d'Italie à 14,9 %.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : antisystème

Frères d'Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

IV : centre

L'AfD donnée au plus bas depuis 3 ans.

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Allemagne. L'AfD est donnée au plus bas depuis 3 ans, à 9,5 %, au sein d'un sondage INSA.

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CDU-CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"60.000 chômeurs enrôlés dans des rondes anti-rassemblements."

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Italie. Revue de presse.

La "Phase 2", et notamment les mesures contre les rassemblements nocturnes des jeunes dans les grandes villes, de même que les règles à suivre pour une réouverture plus large à partir du 3 juin, font les gros titres des médias italiens : « ''Les règles pour tout rouvrir'' » - '' Les régions demandent un plan en vue du 3 juin '' (Corriere della Sera), « Gardes civiques pour la phase 2 » - ''Les communes embaucheront au total 60 000 volontaires chômeurs. Alerte sur la ''movida'' des jeunes'' (La Repubblica), « Boccia : ''stop ou nous refermerons tout'' » - '' Le ministre pour les affaires régionales déplore les rassemblements de jeunes qui rendent vain les sacrifices'' (La Stampa),  « Effet Covid, baisse des retraites » - '' Une baisse de 3 % en raison de la contraction du PIB '' (Il Messaggero), « Le conseiller pour la Santé de la Lombardie sur la sellette » (Fatto Quotidiano), « Les shérifs improvisés » - ''Énième farce du gouvernement : 60 mille chômeurs enrôlés dans des rondes anti-rassemblements'' (Il Giornale).

ENTRETIEN, Milano Finanza (samedi) de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « Acheteurs de bons de l’Etat, ayez confiance en moi » : « “Le succès des BTP Italie est une forte injection de confiance et une démonstration du fait que l’Italie est en mesure de s’aider elle-même. Grâce à la demande des épargnants et des investisseurs institutionnels, les émissions d’obligations de BTP ont dépassé les 22 milliards : un véritable record historique. Il s’agit du reste d’un produit intéressant que nous pourrions évaluer de proposer à nouveau. Les actions de politique communautaire déjà approuvées et le Fonds pour la Reprise, pour lequel nous sommes dans la phase finale de la négociation, seront très importants pour une pleine reprise de nos économies et la tutelle du marché unique. A celles-ci nous ajouterons au niveau national un projet réformateur prévoyant une simplification drastique de la machine administrative et bureaucratique et un fort sursaut pour accélérer la réalisation du plan infrastructurel. Elle sera la réforme-mère avec laquelle nous jetterons les bases pour donner à l’Italie ce choc économique dont elle a urgemment besoin. Le Parlement est en train de faire un grand travail pour accélérer les délais des versements des financements et offrira sans doute une contribution importante dans la reconversion du nouveau décret Relance. Dans quelques jours nous aurons aussi les recommandations du comité socio-économique coordonné par Monsieur Colao. Bref, les idées et les modèles pour arriver à une reconstruction économique et sociale efficace du pays y sont toutes. Nous devons profiter pour imaginer une Italie meilleure, davantage numérique, verte et inclusive. Nous nous attendons encore plusieurs mois de cohabitation difficile avec le virus. Nous devrons continuer à respecter les règles de précaution et les comportements responsables en attendant que la recherche scientifique nous mette à disposition un vaccin ou une thérapie efficaces’’ ».

RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera E. Buzzi « Di Maio joue les médiateurs : exécutif uni mais non aux chantages » : « Luigi Di Maio freine les impatiences des 5 Etoiles et les tensions au sein de l’Exécutif. Le mantra est d’éviter l’incident tant qu’il n’y aura pas une position claire. En ce moment délicat pour l’Italie, l’ancien chef politique tente de jouer les médiateurs avec les siens mais aussi avec le PD : ‘’la majorité est unie, non aux chantages’’ répète-t-il avec ses fidèles. Pour comprendre le tout il faut revenir 48 heures plus tôt avec la dispute sur Atlantia : d’abord le communiqué de la société, puis la prise de position des 5 Etoiles qui ne veulent pas céder d’un millimètre, provoquant l’énervement de la ministre des Infrastructure De Micheli (PD). Di Maio sait bien que la thématique des concessions publiques est très ressentie au sein du Mouvement. Il sait que la question est épineuse. Or, le ministre des Affaires Etrangères fait attention à ne pas exacerber les états d’âme maintenant que se joue à Bruxelles le match sur les Recovery Fund. La position est celle de rassurer qu’il n’y aura pas de frictions pouvant mettre à l’épreuve la tenue de l’alliance PD-M5S : ‘’le gouvernement a toujours été uni sur la procédure concernant Autostrade. Il y a les 43 victimes du pont Morandi à honorer et donc la sécurité de nos citoyens. Personne ne veut de polémiques stériles en une phase aussi délicate pour notre pays’’. Parmi les hypothèses la réduction des tarifs (avec le M5S qui voudrait une coupe de 10%). Toutefois, l’ancien leader souligne ‘’c’est un processus long qui va de l’avant depuis presque deux ans, il faut beaucoup de sérieux et de détermination’’ ».

ENCADRE, Stampa, « Demain, le vote sur le procès contre Salvini. La décision de l'ex-M5S Giarrusso sera décisive » : « Le conseil Immunité du Sénat décidera demain de donner ou non son accord au procès contre l’ancien ministre de l’Intérieur, M. Salvini, dans l’affaire du bateau « Open arms » avec des migrants bloqués à bord avant le débarquement à Lampedusa, en août 2019. Le président du conseil, M. Gasparri (Forza Italia) a proposé que la demande d’autorisation à aller de l’avant soit rejetée. Le vote aura lieu demain ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Horst Seehofer quittera la politique.

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Allemagne. Le ministre de l’Intérieur CSU Horst Seehofer, âgé de 70 ans, annonce qu’il quittera la politique à l’issue des prochaines élections législatives prévues au plus tard le 24 octobre 2021.

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Horst Seehofer

24/05/2020

Migrants : scandale en Italie après la divulgation d’échanges entre magistrats sur Salvini.

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Italie. Migrants : scandale après la divulgation d’échanges entre magistrats sur Salvini :

https://www.valeursactuelles.com/monde/migrants-scandale-en-italie-apres-la-divulgation-dechanges-entre-magistrats-sur-salvini-119708

Vox défile au sein de différentes villes.

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Espagne. Ce samedi 23 mai 2020, des milliers de personnes ont défilé, à l’appel de Vox, en voiture, moto ou vélo dans les principales villes du pays, pour dénoncer la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement de gauche de Pedro Sanchez :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-espagne-manifestat...

23/05/2020

Le Vlaams Belang donné premier parti de Flandre et la N-VA deuxième parti de Flandre.

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Belgique. Flandre. Une enquête de l’Université libre de Bruxelles et de l’université d’Anvers, à la demande de VRT NWS et de De Standaard, conduite en avril 2020 donne le Vlaams Belang à 24,5 % (soit + 6 points par rapport à 2019) et la N-VA à 20,3 % (soit -4,5 % par rapport à 2019).

(https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-vlaams-belang...)

22/05/2020

Un sondage Kantar donne l’EKRE à 22 %.

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Estonie. Un sondage Kantar donne l’EKRE à 22 %.