Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/10/2019

"Visionaire ? Liberté et sécurité. Votez UDC !"

UDC.jpg

Suisse. Publicités Internet de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :

UDC 1.png

"Duel télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

L’adoption, en Conseil des ministres, de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse annonce un budget qui anticipe des recettes à hauteur d’environ 30 Mds, essentiellement issues sur la lutte contre la fraude fiscale : « Feu vert au budget, division sur le fisc » - ‘’Réunion nocturne avant l’envoi de la lettre à Bruxelles’’ (Corriere della Sera), « Un budget qui défie les fraudeurs du fisc » - ‘’Conte craint le lobbying au Parlement et écrit à son ministre de l’Economie Gualtieri’’ (La Stampa), « Quota 100 reste, bras-de-fer sur le fisc » - ‘’Duel entre Conte et Renzi-Di Maio au sujet du plafond sur l’argent comptant’’ (Il Messaggero), « Un budget quasiment équivalent aux recettes de 2020 » (Sole 24 Ore).

Réseaux sociaux Sur Twitter, c’est l’hashtag #16ottobre (#16octobre) qui domine suivi de #MatteovsMatteo en référence au « duel » télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi dans l’émission Porta a Porta du 15 octobre.

Salvini Renzi.jpg

Matteo Salvini, à gauche, et Matteo Renzi, à droite

ARTICLE, F. Nicotra, Messaggero, « Zingaretti : ‘’pacte avec le M5S’’. Le PD approuve les votes online mais l’écueil de la Région Emilie-Romagne est déjà présent » : « Créer un camp progressiste large et y impliquer le M5S pour construire une alternative à la droite : c’est l’objectif auquel travaille Nicola Zingaretti et qu’il a présenté hier au comité de direction nationale du Parti démocrate. Cependant, jeter les bases d’une alliance stratégique avec les 5 étoiles n’est pas si facile. En effet, le travail à faire apparaît important : on l’a vu ces jours derniers avec la ligne à tenir sur une éventuelle nouvelle candidature de Raggi à Rome, et en Emilie-Romagne, où l’on vote le 26 janvier, le M5 avec la vice-présidente de la Chambre Spadoni, fait savoir qu’une entente pourrait être trouvée uniquement si Bonaccini (PD) retire sa candidature ».

ANALYSE, La Stampa, F. Martini « ‘Roi du Papeete et génie incompris’. À la fin, ils se sont aidés » : « Costume bleu, chemise blanche, cravate d’un gris pâle. Deux jumeaux. Mais qui s’étaient préparés pour jouer deux rôles bien différents. Matteo Renzi voulait être coriace et pressant pour démontrer que l’autre n’est pas un politique préparé et qu’il s’agit d’un menteur, Matteo Salvini avait renoncé à la jouer sur les dossiers en pariant tout sur deux cartes : se montrer souriant, désintéressé, non agressif. Et en le défiant avec une question rhétorique : « je suis surement vilain et méchant mais si j’ai 33% des intentions de vote et toi le 4% seulement cela veut dire que tous les italiens dorment debout ?’’ Puis, Salvini a pris de court tout le monde en disant : ‘’Renzi est un génie incompris’’. Renzi a voulu se présenter comme un homme de gouvernement compétent. Cela a été le cas. Mais à la fin, après avoir mis dans l’angle Salvini sur les fonds de la Ligue disparus, il a fini par hausser le ton, dévoilant une agressivité à laquelle le chef de la Ligue a répondu en parlant d’autre chose. Son discours semblait bien préparé, entre sourires et boutades, mais sans agressivité. Il a même joué la victime : ‘’c’est toujours de ma faute’’. Deux professionnels de la communication comme Renzi et Salvini savaient qu’il fallait tout miser sur les ‘’effets spéciaux’’, pour être sûrs de l’impression qu’ils donneraient à une partie de l’opinion publique qui les intéresse. Ils ont commencé en bluffant, en se vouvoyant. Dès le début on a compris que Salvini a appris la leçon de l’humilité. Après, les coups bas sont partis. Renzi a évoqué ‘’le coup de soleil au Papeete le rend encore hargneux’’ puis il a pressé le rival sur le ‘’Russiagate’’, la loi des retraites, l’argent public détourné allé à la Ligue et ensuite disparu. Salvini s’est renfermé. Sur Savoini, il n’a pas répondu. Renzi croyait avoir remporté le match, celui des bons arguments et de la bonne connaissance des dossiers. Salvini était content, sûr de s’être défendu. Avec des boutades étudiées pour permettre à ‘’ses’’ Italiens de s’identifier à lui » 

ARTICLE, La Repubblica, R. Petrini : « FMI pessimiste sur l’Italie : dernière place pour le PIB » : « Le FMI est pessimiste sur les prévisions de croissance de l’économie italienne qui reste à la dernière place du classement de la croissance au monde. Le Word Economic Outlook, le plus important document de prévisions, montre la croissance du PIB italien ‘’ à zéro ‘’ pour cette année et, même dans les évaluations pour 2020, la croissance passe à 0,5 %. Le FMI s’aligne donc sur les prévisions de l’OCDE et de la Confindustria et il est encore plus pessimiste que la Commission européenne sur les comptes publics italiens ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Zingaretti insiste sur le stop aux armes. Mais le gouvernement ne va pas au-delà des annonces » : « Les mots se poursuivent. Le ministre des Affaires Etrangères, Di Maio, confirme le stop aux nouvelles licences pour la vente d’armements à la Turquie et il annonce une ‘’ enquête ‘’ sur les ventes déjà en cours. Le président du Conseil, Giuseppe Conte, parle d’une ‘’ initiative juste et nécessaire ‘’ et il affirme qu’il veut faire davantage et appeler le président turc Erdogan. Et Nicola Zingaretti, secrétaire du PD, relance et propose un moratoire sur toutes les livraisons d’armes à la Turquie et il demande que l’Europe et l’ONU exercent différentes formes de pression comme les sanctions et l’embargo, le retrait de nos soldats engagés dans la zone pour une opération de l’OTAN ainsi que la création d’une force d’interposition qui défende les frontières syriennes, sur le modèle de ce qui a été fait au Liban. Mais, au-delà des mots, peu de choses se passent, il n’est pas du tout facile d’arrêter les licences d’armements et les sanctions européennes ne sont pas à l’ordre du jour du prochain Conseil européen de demain. Au niveau diplomatique, beaucoup dépend du Conseil de sécurité de l’ONU d’aujourd’hui et du sommet des ministres de la Défense des pays de l’OTAN, qui aura lieu à Bruxelles les 24 et 25 octobre. Maintenant, l’objectif est ‘’ le cessez-le-feu ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Norbert Hofer demande une interdiction immédiate de transport de troupes de l’OTAN à travers l’Autriche.

FPÖ.jpg

Autriche. Suite à l’offensive militaire turque en Syrie, le président du FPÖ Norbert Hofer demande une interdiction immédiate de transport de troupes de l’OTAN à travers l’Autriche. Il met en avant le fait que, selon lui, la Turquie attaque tous ceux qui combattent l’État islamique et désire voir la neutralité de l’Autriche être interprétée de manière stricte : l’Autriche ne doit pas se laisser entraîner dans ce conflit.

15/10/2019

Petr Bystron exige des conséquences financières à l’attaque turque dans le nord de la Syrie.

AfD.jpg

Allemagne. Petr Bystron de l’AfD exige des conséquences financières à l’attaque turque dans le nord de la Syrie : fin des transferts financiers vers la Turquie et fin du processus d’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne.

L’Union Européenne paye chaque année 3 milliards d’euros pour le « pacte migratoire », en plus des 9 milliards d’euros envoyés entre 2007 et 2020 à la Turquie en tant qu’aide de pré-adhésion à l’Union Européenne.

"Matteo Salvini accomplit une conversion significative sur la voie de l’Union européenne."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances, devant être présentée ce soir à Bruxelles, fait les gros titres. La presse  écrite souligne notamment les distances entre Di Maio (M5S) et Renzi (Italia Viva) sur les couvertures nécessaires : « Tensions au sein du gouvernement sur les mesures » (Corriere della Sera), « Budget, pas d’entente » - ‘’Bras-de-fer entre Di Maio et Renzi’’ (La Stampa), « Querelle M5S-PD-IV sur les retraites et le coin fiscal » (Sole 24 Ore), « Bagarre sur les chiffres, la loi de finances reportée » (Il Messaggero), « Chaos sur les chiffres, le budget reporté » (Il Mattino).

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, D. Mart. : « Dernier jour pour trouver une entente. Négociations sur le ‘’Quota 100’’ et le coin fiscal » : « Le Conseil des ministres a été reporté à 21h, aujourd’hui, soit à la dernière minute, pour adopter le Document de programmation économique budgétaire qui devra ensuite être adressé à la Commission Européenne et à l’Eurogroupe. Ainsi, ces dernières 24 heures, la tension au sein de la majorité a explosé car les contours entrevus pour cerner le budget 2020 ne collent pas. Cela malgré l’optimisme du Président du Conseil face aux journalistes : ‘’c’est un budget dont le regard est tourné vers l’avenir et qui ne gaspille pas les ressources’’. Mais la couverture est courte. Hier, Renzi a déchaîné Italia Viva contre la réforme des retraites, adoptée par le gouvernement Conte I : ‘’Quota 100 est une hypothèque sur les générations futures’’. Di Maio prévient, de son côté ‘’que l’on ne déclenche pas une guerre entre pauvres, en mettant les retraités contre les travailleurs’’. La solution devra être trouvée ce soir au Conseil des ministres. Quant à Matteo Salvini, il a déjà annoncé que la Ligue était prête à ‘’donner bataille si le gouvernement démonte le Quota 100’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Mattarella aux Etats-Unis, un voyage délicat » : « […] Un long entretien de Salvini a été publié hier dans Le Foglio, dans lequel le leader de la Ligue a accompli une conversion significative sur la voie de l’Union européenne. Il a accepté l’euro et son irréversibilité, il a affirmé que la Ligue ne veut pas du tout faire sortir l’Italie de l’UE et il a aussi professé un atlantisme total, impatient de se rendre à nouveau crédible aux yeux de l’administration américaine après une saison plutôt ambiguë. Il s’agit d’une nouveauté importante, si la politique étrangère doit exprimer un point de vue national, au-delà des divisions entre majorité et opposition, Mattarella pourra maintenant exposer, aux Etats-Unis, un cadre plus clair, même en attendant les choix du gouvernement Conte sur la crise kurde. Et quant à Salvini, il a enfin l’occasion de mettre fin à son auto-isolement à l’extrême droite, en retrouvant une relation avec les forces conservatrices mais non marginales ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Liberté et sécurité. Céline Amaudruz au Conseil des États."

UDC.jpg

Suisse. Affiche de Céline Amaudruz de l'UDC pour les élections pour le Sénat du 20 octobre 2019.

UDC 1.jpg

14/10/2019

Pologne : le PiS n'obtient pas la majorité absolue au Sénat.

Résultats fournis par Olivier Bault :

Pologne. Élections législatives, résultats officiels pour le Sénat : le PiS ne reconduit pas sa majorité absolue. L'opposition était unie pour ce scrutin uninominal à un tour, puisque les partis d'opposition ont fait le choix de se rassembler derrière un candidat par circonscription contre le candidat du PiS.

Résultats : sur 100 sièges, il y a 48 sièges pour le PiS + 1 siège pour un candidat indépendant soutenu par le PiS. La Coalition civique (libéraux) obtient 43 sièges de sénateur, le parti agraire PSL 3 et le SLD (gauche) 2. Les 3 sièges restants reviennent à des indépendants considérés comme proches de l'opposition.

Il faut toutefois savoir qu'en cas de désaccord entre les deux chambres du parlement, c'est la Diète, où le PiS a la majorité absolue, qui a le dernier mot.

(https://niezalezna.pl/292840-remis-ze-wskazaniem-w-senaci...)

Pologne : le PiS obtient la majorité absolue à la Chambre et la Confédération décroche 11 sièges.

konfederacja.png

Pologne. Lors des élections de ce dimanche 13 octobre 2019 pour la Chambre des députés, les conservateurs patriotes du PiS obtiennent une majorité absolue et les nationalistes de la Confédération décrochent 11 sièges.

Elections législatives polonaises, résultats officiels pour la Diète (Chambre des députés) :

PiS : 43,59% des voix, 235 sièges (sur 460).

Coalition civique (KO, libéraux): 27,4% des voix, 134 sièges.

Gauche : 12,56% des voix, 49 sièges

Parti agraire PSL : 8,55% des voix, 30 sièges

Confédération (nationalistes avec libéraux-conservateurs) [Korwin, Ruch Narodowy, Ruch Ludowo-Narodowy,…] : 6,81% des voix, 11 sièges

Minorité allemande, 1 siège

(https://wpolityce.pl/polityka/468397-pkw-podala-oficjalne...)

Autriche : les sociaux-démocrates dans les difficultés financières.

Autriche. À la suite de la défaite électorale enregistrée par les sociaux-démocrates du SPÖ lors des élections législatives du 29 septembre 2019, le parti voit ses difficultés financières croître et devra prendre des mesures radicales afin de réaliser des économies. Le SPÖ obtiendra chaque année 2,5 millions en moins de la part de l’État, à la suite de ses mauvais résultats lors du scrutin.

Pamela Rendi-Wagner.jpg

Pamela Rendi-Wagner, la dirigeante du SPÖ.

UDC : "Tous aux urnes : empêcher la soumission à l'UE !"

UDC.jpg

Suisse. Publicités Internet de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :

UDC 1.jpg

UDC 3.png

UDC 2.png

"M5S et PD divisés sur tous les fronts. Il manque toujours 5 milliards."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La finalisation de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite reporte notamment la réunion nocturne de dimanche des leaders de la majorité pour trouver les couvertures nécessaires en vue de présenter ce mardi le budget à la Commission Européenne : « Bras-de-fer sur les impôts et les retraites » - ‘’Les renziens demandent la fin du ‘’quota cent’’, Di Maio s’y oppose’’ (Corriere della Sera), « L’Italie pénalisée par les disputes des alliés » - ‘’M5S et PD divisés sur tous les fronts. Il manque toujours 5 mlds’’ (La Repubblica), « Evasion fiscale, coup de froid entre Conte et Di Maio » (La Stampa), « Evasion fiscale, la TVA dans le collimateur » (Sole 24 Ore), « Quota 100 et emploi, bras-de-fer au sein du gouvernement » (Il Messaggero), « Le M5S veut la prison pour les fraudeurs du fisc » (Fatto Quotidiano).

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, A. Trocino : « Des ‘’facilitateurs’’ au rôle du chef, le M5S devient un parti. Non des ‘’faucons’’ » : « Il l’appelle ‘’l’équipe du futur’’ mais la réorganisation du M5S risque de transformer la créature originaire de Grillo et Casaleggio, fluide, en une machine bureaucratique pas si différente des partis politiques à l’ancienne. Après des mois d’impasse, Di Maio accélère la réorganisation interne du Mouvement, il tente de contrôler et d’influencer le choix des membres, mais les ‘’facilitateurs’’ risquent de devenir des éléments incontrôlables dans les rapports délicats qui régissent les relations entre les élus et les dirigeants, entre les groupes et les membres du gouvernement. Maintenant, on change, il y aura une équipe d’environ 80 personnes, avec 12 ‘’facilitateurs’’ nationaux et 60 responsables régionaux sur le terrain ».

COMMENTAIRE, Repubblica, C. Tito : « Le gouvernement pâlot » : « Un gouvernement pâlot. Sans choix. En politique économique comme en politique étrangère. Constamment caché sous le voile de l’anti-salvinisme. Et qui, deux mois à peine après sa naissance, montre déjà toutes ses limites et semble à bout de souffle. La loi de finances est ainsi le miroir du manque d’entente entre le M5S et le Pd. Une manœuvre budgétaire sans caractère. Cette classe dirigeante est prise en tenailles, entre la terreur de devoir augmenter la TVA et de devoir supprimer des mesures erronées comme le ‘’Quota 100’’. Ils se disputent pour trouver les couvertures financières en faveur de mesures amorphes. Alors que la Turquie, pays de l’OTAN, attaque la Syrie, l’Italie montre sa faiblesse internationale en se cachant derrière l’Union européenne, sans avoir le courage de faire de choix ».

ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere della Sera : « Conte veut un moratoire UE, mais le PD insiste : arrêt immédiat » : « L’Italie attend l’Union européenne et, contrairement à la France et à l’Allemagne, elle souhaite que l'option d'un moratoire sur les ventes d'armes à la Turquie soit délibérée dans un cadre européen le plus rapidement possible. L'Italie va promouvoir cette initiative dans toutes les instances multilatérales et lors de la réunion des ministres des Affaires Etrangères de l'UE qui se tiendra lundi au Luxembourg. Le gouvernement italien est convaincu qu'il faut agir avec la plus grande détermination pour éviter de nouvelles souffrances au peuple syrien, en particulier kurde, et  Luigi Di Maio demandera à Bruxelles un arrêt des ventes d'armes à la Turquie. Même le PD, Renzi et Leu insistent pour le stop immédiat ».

COULISSES, G. Agliastro, Stampa : « Poutine devient arbitre. Seule la Russie peut arrêter Erdogan » : « Le destin de la Syrie est de plus en plus entre les mains de Poutine. Il est pratiquement le seul en mesure de faire cesser l’offensive militaire sanguinaire de son ‘’cher ami’’ Erdogan, qui a assuré hier qu’il parlerait avec le Président russe pour résoudre ‘’sous 24 heures’’ tout problème éventuel avec la Russie. La première action du leader russe a déjà porté ses fruits : un accord inattendu entre le régime d’Assad et les Kurdes pour faire entrer les troupes de Damas dans deux villes-clefs Minbej et Kobané, et éviter qu’elles tombent aux mains des Turcs. D. Trump a de fait abandonné les milices kurdes, qui sont l’allié principal des USA dans la lutte contre Daech, à leur propre destin. Alors que l’UE et les USA menacent d’imposer des sanctions lourdes à la Turquie pour cette nouvelle invasion, Ankara se rapproche un peu plus encore de la Russie. » 

ARTICLE, I. Lombardo, Stampa : « Aujourd’hui la réunion des ministres des Affaires Etrangères au Luxembourg. Merkel chez Macron : en Syrie, une situation humanitaire insoutenable » - « Embargo, Rome cherche le parapluie de l’UE pour ne pas perdre de contrats » : « Le PD et Leu veulent plus que de simples annonces. Sur la vente des armes à la Turquie, les rapports de force s’accentuent avec la gauche qui secoue le M5S, historiquement en première ligne sur le pacifisme. Avant de monter sur la scène de la fête à Naples, Di Maio avait concordé la ligne à suivre avec Conte et Guerrini. L’embargo aurait été prudemment renvoyé à une décision européenne. La pression diplomatique est déjà en marche, et beaucoup de choses en dépendront. Merkel a parlé par téléphone avec Erdogan et a vu Macron à l’Elysée, leur appel commun étant : en Syrie, on risque de créer ‘’une situation humanitaire insoutenable et d'aider Daech à réémerger ’’. L’Italie en est aux intentions. L’Allemagne a déjà formalisé la suspension de toute nouvelle vente. A la fête du M5S à Naples, le secrétaire d’Etat Di Stefano a dit, sur l’embargo : ‘’au-delà de l’aspect commercial, une initiative unilatérale serait inefficace car les bombes arriveraient quand même en Turquie’’. Voilà pourquoi le gouvernement italien, comme explique une note, souhaite que ‘’l’option d’un moratoire dans la vente d’armes à la Turquie soit délibérée en siège européen’’, ‘’œuvrant de manière multilatérale’’ ».

ARTICLE Corriere della Sera F. Basso « La querelle entre De Benedetti et ses fils » : « Carlo De Benedetti veut reprendre La Repubblica et les autres magazines du groupe Gedi de CIR, le holding dirigé par les trois fils Rodolfo (président), Marco et Edoardo. Le Groupe Gedi comprend aussi La StampaIl Secolo XIX, 13 quotidiens locaux et l’hebdomadaire L’Espresso, outre Radio Deejay et Radio Capital). L’offre de De Benedetti (le rachat de 29,9% des actions de Gedi au tarif de 0,25 euros par titre) implique cependant deux conditions : la démission ‘’d’ici deux jours’’ des conseiller indiqués par CIR (y compris ses fils) à l’exception de John Elkann et Carlo Perrone. Le ‘’patron’’ dénonce un manque de compétence et de passion de la part de ses enfants ».

REPORTAGE, Corriere della Sera, F. Roncone : « La vie quotidienne dans la Capitale » : « Une journée normale à Rome : Des vols à la tire et les déchets, des incendies et des goélands. Pour les médecins, les ordures sont un danger, il existe le risque concret d’une situation urgence sanitaire. Le centre- ville est un souk de commerce abusif (devant la police municipale) et les trous dans les chaussées sont partout ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Hongrie : victoire au goût amer pour Viktor Orbán lors des municipales : article du Visegrád Post :

Vpost.jpg

Hongrie. Le Fidesz de Viktor Orbán perd Budapest et d’autres municipalités, mais reste le parti dominant lors des élections municipales du dimanche 13 octobre 2019 :

https://visegradpost.com/fr/2019/10/14/hongrie-victoire-a...

Sebastian Kurz opposé à la répartition des migrants.

Autriche. L’ancien chancelier social-chrétien (ÖVP) d’Autriche Sebastian Kurz estime que, s’il redevient chancelier, l’Autriche ne prendra pas part au plan du ministre de l’Intérieur social-chrétien (CSU) allemand Horst Seehofer qui vise à répartir les migrants entre différents pays de l’Union Européenne. Kurz estime que les réfugiés qui arrivent par la Méditerranée doivent être reconduis dans leur pays d’origine ou de transit.

Déplacement des voix lors des élections pour le Parlement du Vorarlberg.

FPÖ.jpg

Autriche. Vorarlberg. Déplacement des voix lors des élections, de ce 13 octobre 2019, pour le Parlement du Vorarlberg, par rapport aux élections de 2014 :

V1.png

ÖVP : sociaux-chrétiens

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

SPÖ : sociaux-démocrates

NEOS : libéraux

Sonstige : autres

Nichtwähler : abstentionnistes

 

Les électeurs perdus par le FPÖ sont allés vers l'abstention ou vers l'ÖVP.

Très fort recul des patriotes du FPÖ lors des élections pour le Parlement du Vorarlberg.

FPÖ.jpg

Résultats non-définitifs

Autriche. Vorarlberg. Très fort recul des patriotes du FPÖ lors des élections de ce 13 octobre 2019 pour le Parlement de cet État :

http://apps.vorarlberg.at/wahlen/wahl/LT?id=LT_2019-10-13...

13/10/2019

Thierry Baudet présente le philosophe Baruch Spinoza.

FvD.png

Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet présente le philosophe Baruch Spinoza. Il estime que les idées de celui-ci à propos de la politique, de la démocratie et de la liberté ont influencé ses contemporains dans le domaine du droit, de la société et de la philosophie jusqu’à notre époque. Il déclare que Spinoza a été, avant Montesquieu, le vrai inventeur de l’idée de séparation des pouvoirs.

(https://twitter.com/thierrybaudet/status/1174196172598259...)

12/10/2019

Jörg Meuthen estime que l’État aurait dû protéger la synagogue de Halle.

AfD.jpg

Allemagne. Le co-dirigeant de l’AfD Jörg Meuthen estime que l’État aurait dû protéger la synagogue de Halle. Il considère qu’il s'agit d'un échec fondamental de l'État, mais que les ministres de l’Intérieur [de Saxe-Anhalt et allemand] rejettent la responsabilité de l’attaque meurtrière sur l’AfD, afin de ne pas assumer la responsabilité de cet échec.

[Divers responsables politiques ont accusé l’AfD d’être responsable indirectement de cette attaque.]

Petr Bystron estime que l'AfD doit être un bouclier pour les citoyens courageux.

AfD.jpg

Allemagne. Le député de l’AfD Petr Bystron estime que la situation actuelle en Allemagne est proche de celle qui existait à la fin des années 1980 au sein de la République Démocratique Allemande [communiste]. Selon lui, celui qui émet des opinions qui critiquent le gouvernement ou l’islam est sanctionné, doit craindre pour son emploi ou est victime de difficultés. Il ajoute que le pays a besoin, une nouvelle fois, de citoyens courageux et que l’AfD doit être un bouclier pour ceux-ci.

"Liberté et sécurité. Je le veux. Je le vote."

UDC.jpg

Suisse. Slogan de l'UDC pour les élections, de la Chambre des députés et du Sénat, du dimanche 20 octobre 2019 :

UDC 1.jpg

Plus de nostalgiques de la RDA chez les électeurs de l'AfD que chez ceux des post-communistes de die Linke.

AfD.jpg

Allemagne. Les électeurs qui regrettent le plus la défunte République Démocratique Allemande [communiste] sont, selon un sondage INSA, ceux du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD). Les électeurs du parti post-communiste die Linke arrivent seulement en deuxième position.

Les personnes ont été interrogées par INSA dans l’ensemble de l’Allemagne et se sont vues posées la question de savoir si elles approuvent la phrase « Je trouverais bien que la RDA existe encore. »

INSA précise qu’il n’y a pas de différences au niveau des résultats entre l’Est et l’Ouest du pays.

INSA DDR.png

CDU/CSU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

die Grünen : écologistes

autres

11/10/2019

Les deux partis patriotiques, la Ligue (34,1 %) et Frères d'Italie (8,1 %), sont donnés ensemble à 42,3 %.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Les deux partis patriotiques, la Ligue (34,1 %) et Frères d'Italie (8,1 %), sont donnés ensemble à 42,3 %.

Ligue 2.png

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Frères d’Italie : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Italia Viva : centre-gauche

Les Autrichiens perçoivent l'immigration comme négative.

Autriche. Un sondage du projet de l’Union Européenne CiaK MigrACTION montre que 49 % des Autrichiens estiment que l’immigration a un impact « très » ou « plutôt » négatif sur leur pays, 20 % que celle-ci a un impact « positif » ou « plutôt positif ». 29 % ont une position « neutre » sur la question et pensent que l’immigration n’a pas un impact ni positif, ni négatif sur l’Autriche.

En Grèce, 64 % ont répondu que l’immigration a un impact « très » ou « plutôt » négatif.

"Di Maio : "Il faut fermer les ports aux ONG.""

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le PD devient désormais le soutien le plus résistant du gouvernement Conte II » : « La note de mise à jour du document économique et financier (Nadef) votée avec un écart de seules 3 voix explique bien que le Parti démocrate est désormais la béquille la plus solide pour le gouvernement Conte II. Les nombreuses absences chez les 5 Etoiles (certaines justifiées, certaines non) nous disent que c’est là que couve le mécontentement. Des divisions tellement fortes qu’elles ont empêché la nomination des deux chefs de groupe. Il y a des formes de dissentiment qui n’étaient pas connues jusque-là chez les 5 Etoiles et qui pourrait provoquer d’autres votes avec une très petite majorité. La peur d’élections anticipées ne peut pas éviter d’autres trébuchements dans un parti en crise de passage et de leadership. Après la scission de Renzi, le PD est donc l’appui le plus solide pour Conte et il est probable qu’il n’y ait pas d’autres fuites car, maintenant avec la coupe du nombre de parlementaires, il est plus probable de se faire réélire en restant dans la maison démocrate plutôt que de passer dans Italia Viva, qui est à 4-5% des intentions de vote. Par ailleurs, Di Maio aussi a besoin du secrétaire démocrate Zingaretti, en fonction « anti-Renzi ».

ENTRETIEN, Repubblica, Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères « Toute l’UE doit condamner la Turquie.  Et refuser ses chantages » : « ‘’Nous condamnons avec force toute intervention militaire car cela risque de compromettre les efforts de la coalition anti Daesch.’’ ‘’Les alliances historiques ne se discutent pas, les États-Unis sont notre principal allié, mais en même temps nous considérons la Russie et d’autres pays du bloc oriental des interlocuteurs importants tant sur le plan commercial que pour la stabilisation de zones de crises. Q : L’alliance avec la France est aussi historique, mais avant les élections européennes vous avez tenté de faire un accord avec les gilets jaunes. Pour vous convertir après à voter Ursula von der Leyen. Qu’est-ce qui a changé par rapport à quand vous siégez à côté de Nigel Farage ? ‘’Von der Leyen a touché des points très importants dans son programme : salaire minimum, migrants, environnement. Nous lui avons accordé une confiance sur la base de son programme mais qui n’est pas illimitée.’’ ‘’Je n’ai jamais regretté Salvini, j’ai fait une opération vérité’ ’. ‘’Après la réduction du nombre de parlementaires nous devons trouver un accord dans notre majorité pour la loi électorale.’’ ‘’ Avec le PD il y a moins de sommet et d’occasions pour les photos, mais nous obtenons plus de résultats.’’ »

COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « La prudence de Di Maio sur l’invasion de la Syrie » : « Le cauchemar d’une invasion de 3,6 millions de réfugiés a poussé le ministre des Affaires Etrangères à prendre immédiatement une position et à convoquer l’ambassadeur turc à la Farnesina pour lui communiquer le mécontentement du gouvernement italien. Il s’agit d’une décision de façade, liée au risque immigration. Evitant ce qui s’était passé en Allemagne quand Merkel s’était dite disposée à accueillir les réfugiés pour faire ensuite machine arrière après la réaction de l’opinion publique. De manière plus prudente, Di Maio a convoqué l’ambassadeur turc pour donner la sensation d’être toujours en alerte sur les migrants. Pour des raisons de protocole, il a laissé que ce soit son adjointe Marina Sereni à s’entretenir avec le diplomate. Il y a eu donc une tentative claire de ne pas trop provoquer le leader turc. D’autant plus que la stratégie est celle d’une position officielle exprimée au niveau communautaire au conseil européen de lundi. Car ce conflit concerne aussi, sur le fond, la Russie et les Etats-Unis. Outre les craintes d’une contamination dans les pays du Moyen-Orient. Par ailleurs, la Turquie est et reste un allié de l’Otan. Bref, l’invasion contre le Kurdes est ‘’inacceptable’’ pour Di Maio mais l’Italie le dira à voix basse en attente que ce soit l’Europe qui le dise».

ARTICLE La Stampa F. Capurso « Conte cède aux pressions de l’Otan et alloue 7 Mds de plus à la Défense » : « 7 Mds, c’est ce qu’a promis le Président du Conseil au Secrétaire générale de l’OTAN J. Stoltenberg mercredi dernier au Palais Chigi. Cette décision d’augmenter de 0,5% du PIB la dépense pour la défense ne sera pas bien accueillie par Di Maio. Ce sera difficile pour lui de faire avaler cela au M5S. Il suffit de se rappeler la récente polémique parlementaire des 5 Etoiles sur la volonté de renégocier l’engagement sur les F35, ensuite rejetée par le ministre de la défense Guerini ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, D. Martirano : « La rencontre secrète sur les migrants. Di Maio : ‘’ Il faut fermer les ports aux ONG ‘’ » : « Un défi entre le Président du Conseil Conte et le ministre des Affaires Etrangères Di Maio est en train de devenir de plus en plus évident, sur presque tous les dossiers. Même hier, lors de la réunion à trois sur les migrants, qui a réuni Conte, Di Maio et la ministre de l’Intérieur Lamorgese au Palais Chigi, le chef de la diplomatie italienne s’est écarté de la ligne du gouvernement. Di Maio a déclaré qu’il ne faut pas du tout baisser la garde sur les ports fermés et qu’il faut continuer de faire très attention, même aux déclarations d’ouverture excessive, dans le but d’éviter de nouvelles vagues de débarquements. Il faut fermer les ports aux navires des ONG, a-t-il ajouté, et arrêter les départs des migrants en respectant le Code de conduite établi par l’ancien ministre de l’Intérieur Minniti. Cette rencontre, utile pour faire le point sur les stratégies à adopter, a réveillé une étincelle d’empathie entre Di Maio et Lamorgese, à tel point que le ministre des Affaires Etrangères a décidé d’activer rapidement un comité technique entre Affaires Etrangères et Intérieur. Les relations avec Conte, au contraire, restent difficiles sur tous les dossiers (avions militaires F35, affaire Russiagate et Services de renseignement) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Anniversaire du décès de Jörg Haider.

Autriche. Jörg Haider est décédé, il y a 11 ans, le 11 octobre 2008.

Jörg Haider.jpg

Jörg Haider

Revoir le reportage de TVLibertés sur la vie de Jörg Haider : https://vimeo.com/294580283

Ouvrage de Lionel Baland sur Jörg Haider :

Jörg Haider, le phénix.jpg

(https://editions-cimes.fr/home/17-jorg-haider-le-phenix-l...)

10/10/2019

Ombrie : le candidat de la Ligue donné en tête.

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « Réforme et Russiagate, les deux cygnes noirs » : « Les problèmes demeurent même après le vote sur la réduction des parlementaires : les corrections institutionnelles manquent toujours à l’appel. Quant au Russiagate, l’imbroglio impliquant la direction des services secrets en relation avec l’autorité politique, il se trouve actuellement sur un plan différent. Toutefois, il n’est pas exclu qu’ils ne se superposent dans un futur proche. Une chose est sure, la coalition semble destinée à une vie précaire. Il ne faut pas oublier qu’en politique comme en économie il existe ce qu’on appelle les ‘’cygnes noirs’’, c’est à dire des événements imprévisibles pouvant chambouler les programmes prévus. Pour la réduction du nombre des parlementaires, il faudra attendre le référendum. Or, si les Chambres devaient être dissoutes avant cela, on irait voter avec le système électoral actuellement en vigueur. Car la confusion règne sur quel modalité de vote sera adopté, si majoritaire (voulu par une partie du PD et par Salvini) ou proportionnel (Renzi, M5S et un segment de la gauche). Pour l’intrigue internationale, Conte sera auditionné par le Copasir [organisme de contrôle parlementaire des services secrets], qui hier a élu son président, le léguiste Volpi. La situation pourrait lui échapper des mains, même si le Président du Conseil a réussi jusque-là à se mouvoir avec habileté. Mais s’il ne trouvera pas un soutien politique, sa faiblesse pourrait devenir le premier ‘’cygne noir’’. Entretemps, Mattarella s’apprête à se rendre à Washington au moment le moins facile ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini-Renzi, le duel télévisé avec un ennemi commun » : « Dans un moment marqué par une période d’ennui relatif dans le panorama politique, c’est le duel télévisé entre Renzi et Salvini, prévu pour mardi prochain dans l’émission Porta a Porta (Rai Uno), qui mouvemente la scène médiatique. Sur le ring, les deux opposants offrent un écart d’environ 30 points de pourcentage, d’après les sondages. En réalité, ce retour télévisé s’explique parce que les deux Matteo ont besoin de visibilité. Salvini doit réparer la mauvaise passe de la crise gouvernementale, perdant cette image de ‘’commandant’’ qui sait diriger les siens vers des victoires. Renzi a besoin d’oxygène pour se montrer, il lui faut fixer les perspectives de son parti et il doit expliquer à ses électeurs les raisons de la scission du Parti Démocrate. Le point le plus curieux sera de voir comment ils parleront de Conte. Les deux ne supportent pas le Président du Conseil. Pour la même raison : ils ont besoin d’un gouvernement faible et d’un chef du gouvernement amoindri. Du coup, les deux sont des rivaux mais sont aussi unis par le même ennemi ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Le léghiste de fer proche des forces armées et les ironies sur les réseaux sociaux pour attaquer le président du Conseil » : « Depuis hier un léghiste est de retour à la tête du Copasir, après Giacomo Stucchi au cours de la dernière législature. Raffaele Volpi, originaire de Pavie, 60 ans au mois de février prochain. Léghiste de fer, tellement proche de Matteo Salvini qu’ils ont partagé un appartement à Rome pour quelques mois, très attaché à Giancarlo Giorgetti, il s’est distingué au cours de ces années par un profil institutionnel très proche des forces armées.  Il a souvent pris parti en faveur des F35, des relations fondamentales entre Rome et Washington, et a été sous-secrétaire à la Défense dans le premier gouvernement Conte. Plusieurs fois il a attaqué, avec beaucoup d’ironie et quelques moqueries, le président du Conseil Conte sur les réseaux sociaux.

ANALYSE, Il Messaggero, D. Pirone « Élections en Ombrie, la candidate de la Ligue en tête : entre 48% et 52% » : « Selon un sondage SWG, la candidate du centre droit, la léghiste Donatella Tesei, est en tête dans la course pour les élections régionales du 27 octobre en Ombrie ; elle disposerait d’un niveau de consensus situé entre 48 et 52% des électeurs. Le candidat civique du PD et M5S, Vincenzo Bianconi, serait à 7 points, dans une fourchette comprise entre 41 et 45%. En ce qui concerne les listes de partis, la Ligue ne semble pas souffrir de sa sortie du gouvernement, avec une fourchette comprise entre 36,5 et 40,5%.  Et à gauche ? Le PD, formation politique qui, depuis le temps du PCI, a toujours été le parti majeur en Ombrie, est accrédité d’un consensus entre 20.5 et 24.5 %. Le M5S serait situé entre 13 et 15% ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)