25/09/2019
"Migrants, des pourparlers qui ne font que commencer."
Italie. Revue de presse.
La prochaine loi de finances italienne fait la Une des médias Italiens. Les observateurs font état d’un « tournant écologique » et soulignent les mesures visant à lutter contre l’évasion fiscale: « Magasins et paiements cash, voici les nouveautés » (Corriere della Sera), « Le plan de Conte : moins de paiements cash » - ‘’Un plan anti-évasion fiscale, facilitations pour le paiement par carte’’ (La Repubblica), « Patuanelli : facilitations pour les investissements écologiques » (Sole 24 Ore), « Remises sur le revenu contre l’évasion fiscale » - ‘’Conte : un pacte pour le fisc avec les Italiens honnêtes’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Un pacte anti-évasion fiscale » (Fatto Quotidiano).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Un bonus pour ceux qui feront les tickets de caisse. Prime pour les cartes de crédit » : « En marge de l’assemblée générale de l’ONU, Giuseppe Conte parle de taxes et d’évasion fiscale. ‘‘Notre problème endémique est l’évasion : nous payons tous plus car beaucoup de personnes ne payent pas. Il faut intervenir radicalement, comme jamais auparavant’’. Parmi les instruments possibles, ‘’la mise en place de mécanismes de récompense’’ pour ceux qui utilisent la carte de crédit au-dessus d’un certain montant. ‘’Je crois que nous mettrons en place des mesures qui changeront le mode de vie des italiens‘’. Une loterie des tickets de caisse pourrait aussi en être un exemple. Il parle également de Libye, au déjeuner il s’assied à côté de Trump et échange sûrement des opinions sur ce thème ; puis une bilatérale avec Erdogan, après celle avec Al Sisi. »
COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le PD et le M5S face au test de cohésion sur la loi de Finances » : « Le « jour J » est en train de s’approcher de manière inéluctable pour la majorité jaune-rouge, qui doit faire face à un scénario habituel : les demandes d’augmentation de budget de tous les ministres, les couvertures financières peu nombreuses et les regards rivés sur la négociation avec Bruxelles. Le match avec l’Europe est encore en cours et expose surtout le Parti démocrate, puisque le ministre de l’Economie Gualtieri, qui est l’homme fort de Zingaretti. Il devra gérer un double front : celui en termes de cohésion politique avec le M5S et celui des relations avec l’opinion publique. Obtenir de Bruxelles un dépassement du déficit serait la seule carte gagnante. Ce serait même un revers pour Salvini, qui a déjà commencé à parler d’ « accord-farce » sur les migrants avec l’UE ».
COMMENTAIRE La Stampa M. Sorgi « Le premier bras-de-fer Conte-Renzi en vue » : « Il faudrait se demander si Conte, avant de lancer sa campagne anti-évasion, a prévenu ou pas son ‘’nouveau’’ allié d’Italia Viva, qui a tout juste nommé hier M. E. Boschi chef de groupe à la Chambre avec 21 députés. Ce serait intéressant de le savoir car le gouvernement Renzi avait déjà lancé l’idée de faciliter les paiements par carte. Il est également intéressant de savoir si les ‘’renziens’’ ont changé d’avis sur ce point. Si oui, ce serait une nouvelle importante. Mais si la décision de Conte a été prise sans consulter son allié, l’ancien président du Conseil devra en prendre compte. Aussi parce qu’il y a plusieurs décisions qui devront être prises et qui mettront inévitablement sous pression le groupe de Renzi, comme l’arrêt de la prescription pour les enquêtes : une chose dure à avaler pour des partisans du garantisme d’Italia Viva et d’une partie du Parti démocrate ».
ANALYSE Corriere della Sera F. Fubini « La dépense de l’Etat augmente toujours, +5% en deux ans » : « Le ministre de l’Economie Gualtieri a dû étudier chaque ligne des prévisions de dépenses des précédents gouvernements. Il a dû aussi sauter au plafond en lisant que dans les trois prochaines années les dépenses augmenteront de 48,7 milliards par rapport à la situation d’il y a 18 mois. Ces chiffres s’expliquent en bonne partie par l’adoption de la réforme des retraites anticipées (quota 100) et du revenu de citoyenneté. Puis, il y a toutes les autres lignes qui dépendent aussi de comment les administrations publiques gèrent les appels d’offre, le traitement des déchets, les relations avec des milliers de sociétés locales à participation publique. Un travail de monitoring et de vérification de dépense devient alors décisif. D’où le défi à relever pour le gouvernement. Pour maintenir un équilibre budgétaire, les « consommations intermédiaires » devraient être divisées par deux. Un commissaire à la « Spending review » serait nécessaire mais aussi une nouvelle idée d’Etat pour les citoyens sans gaspillage de ses ressources ».
COMMENTAIRE, La Stampa, S. Stefanini : « Migrants, des pourparlers qui ne font que commencer » : « L’Italie (avec Malte) a obtenu de la France et de l’Allemagne l’accord sur la répartition des migrants sauvés en mer. Le défi est maintenant celui de l’élargir et obtenir une « européisation » effective du problème migratoire. Tant que le Traité de Dublin demeurera, le poids retombera de manière disproportionné sur les pays méditerranéens qui sont en première ligne. Le gouvernement a raison de se réjouir de la disparition de la dichotomie ‘’pays d’arrivée’’ et ‘’reste de l’Europe’’, mais il ne peut pas s’offrir le luxe de vivre de rente. Cela pour trois raisons. 1/ Tout d’abord, ce pacte concerne uniquement les migrants sauvés, soit un dixième du phénomène qui touche l’Italie. Il est clair que la distribution préalable concordée à Malte ne concernera qu’une minorité des migrants. 2/ Il faut revoir le traité de Dublin sur la responsabilité de l’Etat de premier abord. 3/ La répartition n’est pas encore un engagement partagé à l’ensemble de l’UE. Le Conte II a certainement obtenu plus que les autres gouvernements qui l’ont précédé. Cela prouve que le langage diplomatique prime par rapport aux piques anti-européennes. Il est vrai aussi que l’UE a besoin de Rome à bord. Ce gouvernement a un joker : P. Gentiloni. Pendant 5 années, il aura le meilleur et le plus influent des Commissaires jamais envoyés à Bruxelles. Les migrants sont un nœud crucial pour l’Europe et l’Italie : instrumentalisés, ils peuvent devenir la sève vitale de l’anti-européisme. Bruxelles, Rome, Paris et Berlin doivent alors l’extirper à la racine, dans un cadre de solidarité et de co-responsabilité communautaire. Sinon, de quelle Union parle-t-on ? ».
ARTICLE Il Messaggero, C. Mangani « Le plan pour les rapatriements : étendre le statut de port sûr à la Tunisie » : « Conte et Di Maio ont déclaré que ‘’dans les jours à venir, des nouveautés sans précédent arriveront sur les rapatriements’’. Deux points fondamentaux pour le plan prévu : plus de ports considérés comme sûrs et l’application du Décret sécurité de Salvini pour ce qui est de la possibilité pour l’Italie, en termes d’asile, de faire une liste des pays d’origine sûrs (suivant la directive européenne 2013/32 offrant la possibilité aux Etats-membres d’en créer un). L’objectif est que la Tunisie en soit un et Conte a insisté aussi avec le Président égyptien, d’où partent de nombreux migrants. Les négociations sont en cours avec l’Algérie, le Mali et la Côte d’Ivoire, pays avec lesquels on tente de trouver un accord pour faire cesser les départs. La Tunisie, après des mois de tensions, redevient donc un partenaire important. »
COULISSES Repubblica, T. Mastrobuoni « Du ‘’non’’ aux réfugiés à l’accueil. Le tournant de Seehofer, le grand médiateur » : « Comme l’Italie, Horst Seehofer semblerait aussi s’être ‘désalvinisé’. Au cours des dernières semaines le leader de la CSU a été la tête de pont d’une ouverture sans précédent vers l’Italie, avec l’annonce de vouloir créer un ‘axe du bien’, une coalition de volontaires qui accueillent les migrants. Au point que Berlin est aujourd’hui inlassable dans la médiation souterraine avec la France qu’elle a déjà convaincue à un engagement important – celui d’accueillir non seulement les réfugiés mais tous les migrants – et qu’elle espère convaincre d’ouvrir ses ports, toujours fermés. Hier le président du Conseil Giuseppe Conte semblait optimiste sur ce point, confiant un adoucissement d’Emmanuel Macron. Une ère géologique semble avoir eu lieu, il y a seulement un peu plus d’un an le ministre de l’intérieur allemand, son homologue italien Matteo Salvini et le chancelier autrichien Sebastian Kurz proclamaient vouloir créer un axe Berlin-Rome-Vienne contre les migrants. Au mois de juillet il fit parler de lui lors d’une conférence de presse où il se félicitait d’avoir ‘’rapatrié 69 afghans pour mon 69ème anniversaire ’’. Tout est bien qui, pour l’instant, finit bien. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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24/09/2019
L'ancien garde du corps de Strache est-il impliqué dans l'affaire de la vidéo d'Ibiza ?
Autriche. Le FPÖ a décidé d’exclure l’ancien garde du corps de l’ex-président du parti et ex-vice-chancelier d’Autriche Heinz-Christian Strache. Celui est soupçonné d’avoir rassemblé et transmis des documents concernant les dépenses de Strache. Cet individu est conseiller de district à Vienne. Il a été arrêté par la police car il est soupçonné d’extorsion. Cet homme pourrait être aussi impliqué dans l’affaire de la vidéo d’Ibiza. Cet ancien garde du corps aurait agi ainsi à l’encontre de Strache car il était déçu du fait d’avoir été délaissé professionnellement après une grave maladie.
23:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donné à 21 %.
Autriche. Un sondage Research Affairs pour Österreich, en vue des élections législatives de dimanche prochain, donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 34 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 23 %, les patriotes du FPÖ à 21 %, les écologistes à 11 %, les libéraux de NEOS à 8 %, les écologistes dissidents de Jetzt à 2 %.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel et Alexander Gauland réélus à la tête du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés.
20:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Donald Trump : "Le futur n’appartient pas aux globalistes, mais aux nations souveraines et indépendantes."
Italie et États-Unis.
"Le futur n’appartient pas aux globalistes, mais aux nations souveraines et indépendantes." Donald Trump.
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Migrants, accord entre les pays de l’Union. Di Maio insiste : bloquer les départs."
Italie. Revue de presse.
L’accord trouvé à Malte entre plusieurs Etats-membres sur le mécanisme de redistribution des migrants fait les gros titres des médias transalpins. La presse fait part notamment d’un accord sur les débarquements et la redistribution des migrants qui sera présenté à l'ensemble des Etats membres à Luxembourg, le 8 octobre prochain : "Migrants, premier pacte européen" (Corriere della Sera), "L'Europe s'est réveillée" (La Repubblica), "Migrants, une entente à moitié" (Il Messaggero), "Conte : "Nous avons fait plus en un jour à Malte que Salvini en un an" " (Fatto Quotidiano).
ENTRETIEN de Giuseppe Conte, Président du Conseil « ‘’Un grand tournant. Il était inutile de se limiter à provoquer’’ » : « Il s’agit d’un pas historique, un vrai tournant. Le mécanisme concerne tous les demandeurs d’asile. Tous. Ce n’est pas la solution définitive à un phénomène complexe, certes. Toutefois, c’est un pas en avant historique. Depuis l’Allemagne, la France et d’autres pays nous avons reçu des ouvertures qui étaient inimaginables par le passé. Cela nous enseigne une chose : une attitude inutilement litigieuse, provocatrice et stérile ne mène nulle part. Une approche concrète, en revanche, donne des résultats. Nous travaillerons sur la coopération des pays d’origine et de transit. Et avec la Libye, pour renforcer la garde côtière. Dans la région il y a un conflit mais le contrôle des côtes est en train de marcher. Je l’ai dit récemment à Sarraj. Les rapatriements seront plus efficaces. Pour les navires ONG, les comportements anormaux seront inadmissibles. Il y a un Etat de droit, en Italie. Tout navire étranger doit respecter les règles italiennes. Pour le décret de sécurité, nous recevrons les indications du Président Mattarella mais sans abandonner l’instrument de contrôle de nos eaux territoriales’’ ».
COMMENTAIRE Corriere della Sera, M. Franco « Une inversion de tendance qui n’élimine pas les inconnues » : « Écouter le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer dire que des progrès ont été faits sur le thème de l’immigration est une nouveauté. Le gouvernement M5S-PD est un interlocuteur avec qui on ne veut ne pas entrer en conflit et avec lequel on peut construire une stratégie. Il est clair pour tous que le point crucial pour le gouvernement Conte II, sera la façon dont il réussira à gérer le problème des migrants. L’hostilité de la part des pays de l’Est, alliés impurs de Salvini, n’a pas changé. Et il faudra voir comment ils réagiront à l’hypothèse d’appliquer des sanctions contre les pays qui refuseront les accords. Le ministre des Affaires étrangères du M5S diffuse une ombre sur l’accord. ‘’La solution – prévient-il – c’est d’arrêter les départs, et non pas la répartition’’ : des mots qui finissent par rabaisser le compromis ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « La première leçon au salvinisme » : « L’accord atteint hier à Malte représente un premier pas en avant par rapport à la gestion communautaire sur la question immigration, mais elle représente surtout la plus grande défaite du souverainisme italien et du salvinisme, c’est à dire la délégitimation d’une propagande sans solution qui avait duré 14 mois. C’est la preuve que la ligne suivie par l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini n’était utile qu’à générer la peur parmi les Italiens et l’hostilité à l’égard de l’Europe. Rappelons aussi une chose : tous les migrants, surtout ceux qui se trouvaient sur des navires ONG et accueillis par le slogan de l’ancien ministre de l’Intérieur ‘’ports fermés’’ ont fini par débarquer en Italie, mais après des jours et des souffrances inhumaines et inutiles. L’accord de Malte est ainsi une sorte de rénovation de l’édifice obscur construit par le précédent gouvernement. ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Riva : « Arrêtons les cadeaux à Orban » : « Il est assez grotesque d’écouter une leçon de politique par un défenseur de la ‘’démocratie illibérale’’ comme celle de V. Orban, et écouter les propos de son ministre de l’Intérieur déplorant les derniers choix italiens sur les ports et les migrants. Tout comme le silence indifférent des principales chancelleries européennes, comme si les attaques de Budapest contre Rome ne représentaient qu’une simple querelle italo-hongroise. Cette négligence bénévole envers la fronde souverainiste dans certains pays de l’Est soulève un problème bien sérieux et concerne l’Union dans son ensemble car cela sous-entend le risque d’affaiblir les canons fondamentaux de la construction européenne, à commencer par ce petit détail qui s’appelle Etat de droit ».
ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Migrants, accord entre les pays de l’Union. Di Maio (M5S) insiste : bloquer les départs » : « La Vallette. C’est un principe sur lequel l’Italie insistait depuis des années : celui qui débarque sur les côtes italiennes et maltaises entre en Europe. Faire passer ce principe, après des mois de bras-de-fer et de querelles, est un véritable succès. La nouvelle ministre de l’Intérieur Lamorgese (Indépendante) a emporté un point important à La Vallette, obtenant un engagement concret de la part des pays de la Méditerranée. La redistribution automatique, en 4 mois, des migrants sauvés par les ONG ou par les navires militaires auprès des pays volontaires, une coalition de 12 Etats membres. Le ministre des Affaires Etrangères Di Maio s’est dit heureux de cette nouvelle mais il a voulu néanmoins souligner ‘’en ce qui me concerne, la réponse au phénomène migratoire est le blocus des départs. Pour cette raison, nous devons stabiliser la Libye’’. Di Mao a anticipé que jeudi, l’Italie et la France anticiperont une ‘’importante rencontre sur la Libye’’ ».
COULISSES Il Messaggero M. Conti et C. Mangani « Toutes les failles de l’entente » : « Resteront exclus du pacte tous les migrants qui arrivent sur nos côtes avec des petites barques et qui représentent le chiffre majeur du phénomène. Le principe de l’adhésion volontaire apparait faible. Reste aussi le problème de la rotation des ports. Toutefois, si même Salvini tente de prendre les mérites de l’accord d’hier à Malte ‘’c’est moi qui ai soulevé le problème’’, cela veut dire que cette fois-ci l’Europe affronte sérieusement la question. Restent encore des inconnues qui pourraient être définies lors de la réunion des ministres de l’Intérieur à Strasbourg et celles des ministres des Affaires Etrangères. Les inconnues et les obstacles sont représentés par le nombre réel des pays européens qui décideront d’adhérer au pacte. A ce stade, 10 ou 12 Etats. Le mécanisme de rotation des ports, qui pourtant a été émoussé, risque de partir du mauvais pied : l’Espagne et la Grèce sont en train d’accueillir un nombre élevé de migrants (respectivement 65.301 et 32.501), bien plus que ceux arrivés en Italie en 2018 (23.370). Ils pourraient ainsi ne pas se montrer disponibles à aider l’Italie. Quant aux relocations, Il faut encore définir qui s’en chargera concrètement. L’Italie demande à ce que ce soit Frontex ou en quelques sortes l’Europe. Cet aspect ne semble pas avoir été affronté, hier, à Malte. Rendez-vous donc au Luxembourg ».
ARTICLE La Stampa, F. Grignetti « À Malte, le premier accord des ministres de l’UE : les migrants répartis automatiquement » : « La France, l’Allemagne, Malte et l’Italie forment un quatuor de pays qui veulent surmonter le Règlement de Dublin. Mais l’ambition est plus ample : avant le 8 octobre, quand il sera discuté au Luxembourg par les 28 ministres de l’intérieur, beaucoup d’autres pays ‘’volontaires’’ devraient venir s’ajouter. Tant que le nombre de pays qui adhèreront à ce programme de répartition des demandeurs d’asile ne sera pas clair, il n’est pas possible de quantifier les quotas de chaque pays. ‘’La nouveauté existe – a dit la nouvelle ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese. La répartition deviendra un mécanisme automatique et obligatoire ‘’. Et c’est dans ces deux mots que se cache la grande satisfaction italienne. Nous aider ne sera plus une concession mais un devoir. L’accord (qui est valable six mois et renouvelable) prévoit que les demandeurs d’asile qui débarquent en Italie ou à Malte, tous sans distinction, resteront un maximum de quatre semaines dans les hotspots de débarquement pour repartir après. Quand ils arriveront dans le pays européen de ‘relocalisation’, le dossier sera le même ouvert en Italie, et c’est là-bas qu’il obtiendra ou pas le statut et que sera éventuellement décidé le rapatriement. Il semble évident que l’accord fonctionnera aussi et surtout si peu de personnes arrivent. C’est pour cela que le gouvernement ne lâche rien sur les accords avec la Garde côtière libyenne. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « C’est tout de suite compétition sur les débarquements entre Renzi et Di Maio » : « Il y a deux aspects politiques dans l’accord trouvé à Malte sur les migrants. C’est vrai qu’il s’agit d’un premier résultat pour l’Italie sur le mécanisme automatique de la redistribution et maintenant on attend que d’autres pays adhèrent. Le travail de la ministre Lamorgese, choisie en tant que ‘’ ministre technique ’’ n’est pas seulement celui de changer les relations avec Bruxelles mais plutôt celui d’arriver à démédiatiser, à Rome, le problème des migrants, c’est-à-dire démonter la scène organisée par Salvini. Ce travail ne sera pas simple, elle devra arriver à trouver le consensus populaire sans mettre en lumière les ports ni entreprendre des duels avec l’Europe. Le deuxième aspect politique est que la ministre Lamorgese a déjà trouvé un petit front intérieur. Di Maio et Renzi se sont immédiatement glissés dans les commentaires de cet accord, une petite compétition entre alliés. Di Maio a félicité la ministre mais a souligné que la solution du problème n’est pas la redistribution, mais plutôt le contrôle des arrivées et les rapatriements. Et juste après, même Renzi a commenté que l’accord de Malte est sûrement un progrès pour l’Europe mais qu’il ne suffit pas. La solidarité est toujours importante et ceux qui n’accueillent pas les réfugiés doivent perdre les aides européennes. Di Maio et Renzi, pour de différentes raisons, ont besoin de ne rien manquer sur le front de la visibilité et le seul moyen est d’aller sur le sujet de Salvini, sur lequel aujourd’hui il y a davantage de discussions, de polémiques, de titres de journaux et de télévision. Di Maio en a besoin pour ne pas se faire surmonter au sein de la majorité et Renzi a besoin de maintenir une toujours vive attention sur son nouveau parti ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « La vraie lutte est sur la loi électorale » : « En vue du prochain face à face dans l’émission télévisée de Bruno Vespa, Porta a Porta, entre Matteo Salvini et Matteo Renzi, préparé par une série d’apparitions télévisées toujours plus fréquentes des deux leaders, il faudra commencer par se demander si ce duel correspond réellement au cadre politique actuel ou plutôt s’il ne risque pas d’être dépassé par un retour à la méthode proportionnelle. Il est difficile de répondre. D’un côté, les scissions, réelles ou annoncées de nouveaux partis du centre, se multiplient et de l’autre l’accord en Ombrie entre PD et M5S sur un candidat relance, sur le plan local, les raisons du défi entre groupes politiques alternatifs. Mais il est certain que l’ambition des deux Matteo est celle de polariser autour de leur leadership les sentiments de l’opinion publique et l’attention des électeurs sur leur affrontement, en se consacrant l’un l’autre en tant que seuls et véritables adversaires parmi lesquels il faut choisir. Ils vont essayer mais en trouvant, sur leur chemin, Conte, Di Maio et Zingaretti déterminés à tout faire pour les bloquer ».
ARTICLE La Repubblica P. Griseri « TAV, la première partie du tunnel terminée. Le gouvernement absent pour ne pas irriter les 5 étoiles » : « La Praz. France. Le ministre des transports français enlève son casque de sécurité et nous offre son plus beau sourire ‘’normalement je ne m’occupe pas de penser à la place du gouvernement italien. J’ai parlé avec la ministre De Micheli vendredi à Bruxelles et nous avons trouvé une harmonie parfaite sur ce projet comme sur d’autres’’. La déclaration de J-B Djebbari est l’épilogue d’une semaine vécue sous le signe du danger. Car la présence italienne à la cérémonie de conclusion des travaux de la première route du tunnel de base de la ligne Lyon-Turin aurait dû être donné pour acquis. Car hier est tombé le dernier diaphragme d’une galerie de 9 kilomètres que l’ancien ministre Toninelli jugeait ‘’inexistant’’. La présence d’un ministre italien aurait dû être normale. L’organisation italo-française expliquait alors les ‘’difficultés à faire coïncider les agendas’’. Les coulisses nous disent que la ministre De Micheli (PD) aurait voulu y être mais c’est Conte lui-même qui l’a freinée. Mieux vaut ne pas perturber l’état d’âme du M5S qui avait dû récemment capituler sur l’un de leurs chevaux de bataille. D’où l’escamotage mis en scène hier. Bref, le chantier va de l’avant mais à Rome on préfère ne pas trop le faire savoir ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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23/09/2019
Norbert Hofer ne signe pas un document en faveur de la reconnaissance du travail des ONG.
Autriche. Diverses organisations non-gouvernementales (ONG), telles que Caritas, Greenpeace, Amnesty International, la Croix-Rouge, … ont envoyé aux dirigeants des divers partis politiques une lettre afin qu’ils s’engagent à reconnaître le travail des ONG. Le président du FPÖ Norbert Hofer n’a pas signé :
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norbert Hofer met en garde face à un nouvel afflux massif de migrants.
Autriche. Le candidat de tête du FPÖ pour les élections législatives Norbert Hofer exige que les demandeurs d’asile reconnus voient leur statut examiné à nouveau afin qu’il soit établi si la raison de leur asile est toujours valable ou s’ils peuvent retourner dans leur pays. De plus, une semaine avant les élections législatives du 29 septembre 2019, Norbert Hofer met en garde contre un nouvel afflux massif de migrants passant par la Turquie.
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Près de 75 % des Syriens vivant en Allemagne et en âge de travailler reçoivent des allocations de chômage Hartz IV.
Allemagne. Près de 75 % des Syriens vivant en Allemagne et en âge de travailler reçoivent des allocations de chômage Hartz IV (source : statistiques officielles).
Alice Weidel de l’AfD estime que la politique des frontières ouvertes est devenue celle des caisses vides, aux frais du contribuable allemand.
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Élections du Conseil d'arrondissement d'Anhalt-Bitterfeld.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Arrondissement d’Anhalt-Bitterfeld. À la suite des élections, postposées au 22 septembre 2019, au sein d’une partie de cet arrondissement, les résultats totaux des élections pour le Conseil d’arrondissement de l’arrondissement d’Anhalt-Bitterfeld voient les démocrates-chrétiens de la CDU être premiers avec 25,93 %, alors que les patriotes de l’AfD arrivent deuxièmes avec 18,67 % et 10 sièges.
(https://www.facebook.com/Landkreis.Anhalt.Bitterfeld/phot...)
16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Centre droit, le sommet annulé."
Italie. Revue de presse.
L’élaboration de la loi de finances fait les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment les divergences entre le Président du Conseil G. Conte et L. Di Maio sur la création de nouvelles taxes. Les commentateurs reviennent également les déclarations de G. Conte pour l’établissement de mesures plus dures, notamment des peines de prison, pour les fraudeurs du fisc : « Impôts, Di Maio défie Conte » - ‘’Distances sur les boissons et goûters sucrés’’ (Corriere della Sera), « Conte et le syndicat CGIL unis dans la lutte contre l’évasion » - ‘’Le Président du Conseil favorable à des peines sévères pour les fraudeurs du fisc’’ (La Repubblica), « Taxes, Di Maio corrige Conte » - ‘’Le leader 5 Etoiles s’oppose à des taxes sur les goûters et les vols aériens’’ (La Stampa), « Réforme de la TVA et déficit plus élevé » - ‘’L’exécutif veut éviter l’augmentation de la TVA et mise à un déficit à hauteur de 2,1%’’ (Il Messaggero), « Conte : ‘’les fraudeurs du fisc en prison’’ » (Fatto Quotidiano), « Plus de déficit et réforme de la TVA » (Il Mattino).
EDITORIAL, La Stampa, A. Mingardi : « L’inutile impôt sur les péchés » : « Trouver 35 milliards pour la prochaine loi de finances et maintenir les engagements sur le déficit sans toucher la réforme des retraites anticipées et le revenu de citoyenneté, est une tâche qui n’est pas des moindres. Raison pour laquelle le gouvernement Conte était plutôt en faveur de la méthode des petites taxes, moins visibles. Hier, Di Maio a tenté de corriger le cap, exprimant l’opposition du Mouvement 5 Etoiles. En réalité, les mesures proposées sont cohérentes avec le positionnement de la coalition de gouvernement. L’égalisation des taxes sur l’essence et le diesel est vue comme une action environnementale. Quelle soit juste ou pas, cela représente une augmentation pour les propriétaires de véhicules alimentés par cette solution. La taxation des vols est vue là aussi comme une volonté de toucher les plus riches. Quant aux goûters sucrés, l’idée est de faire d’une pierre deux coups : rendre plus coûteux les produits considérés comme nuisibles à la santé et réduire l’abus à long terme qui retombe inévitablement sur le service sanitaire national. Toutefois, une société libre est celle où les personnes croient que l’Etat ne doive pas intervenir dans les affaires des individus mais que ces derniers doivent apprendre à se contrôler. Or, la pensée commune est désormais l’opposé et même les systèmes fiscaux se sont adaptés en ce sens ».
ARTICLE Repubblica, C. Lopapa « Centre droit, le sommet annulé. FI : ‘’Non à l’OPA de la Ligue’’. Salvini est le roi des plateaux télé » : « La droite est une armée en fuite. Silvio Berlusconi rompt définitivement le front uni : ‘’la coalition ne sera jamais souverainiste. L’OPA de la Ligue a échoué‘’. Le chef de la Ligue le liquide: ‘’Berlusconi ? Je m’occupe de la vie réelle ‘’. Les tensions sont tellement fortes dans la coalition que le sommet que les trois leaders auraient dû tenir demain pour parler des élections régionales est repoussé. Le chef de Forza Italia déserte pour la première fois la kermesse organisée chaque année par le vice-président Tajani. Officiellement l’hélicoptère n’a pas pu décoller d’Arcore (la résidence milanaise de Berlusconi) à cause du mauvais temps. Le risque que Forza Italia explose – une moitié attirée par Salvini et Meloni, l’autre par Renzi, est toujours plus fort. Le leader de la Ligue termine sa journée sur le plateau de télé ami de Barbara D’Urso, en répondant en direct à des VIP qui le détestent. C’est du jamais vu, la politique qui se transforme définitivement en spectacle.»
COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « Un pays sans identité politique » : « A la fin, le Parti de Renzi est né. Non le PdR, que j’avais déjà évoqué en 2014 quand je faisais allusion à la personnalisation du PD. Mais ‘’ Italia Viva ‘’, un parti vraiment ‘’ personnel ‘’. Créé par Matteo Renzi, pour bouleverser d’abord le PD, en vue des prochaines élections, demandées et redoutées par ceux-là mêmes qui les demandent. Toutefois, les sondages ne donnent pas beaucoup d’espace au parti de Renzi et selon Demos ses électeurs représentent 3-4 %, avec une zone d’incertitude supérieure à 10 %. Cependant, l’aspect le plus intéressant, d’après moi, ne concerne pas tellement le destin de Renzi et de son aventure mais plutôt le système politique italien. En fait, pour la première fois dans l’après- guerre, nous nous retrouvons dans un cadre sans références. Après la chute du Mur de Berlin et après celle du « mur d’Arcore », construit par Silvio Berlusconi pour maintenir le sentiment anti communiste, la géographie politique du pays, et surtout du PD a changé. Les acteurs de la scène politique ont changé, les partis se sont transformés profondément. Le pays est devenu progressivement incolore et les leaders sont devenus plus importants que les partis et ainsi les partis personnels se sont imposés, avec les anti-partis comme le M5S, qui a intercepté le malaise des électeurs sans plus de points de repère ou d’appartenance. Le tournant décisif a eu lieu lors des élections de 2018, qui ont établi le succès de deux partis différents, le M5S, un non-parti, et la Ligue de Salvini, un parti personnel, resserré autour de son leader. Aujourd’hui l’Italia Viva de Renzi, propose à nouveau le même modèle et le même schéma. C’est un parti personnel. Il ne se réfère pas à des bases sociales ni à des idéaux précis ».
COULISSES, La Stampa, I. Lombardo « Conte à New York pour rabibocher les liens avec les Etats-Unis et pour demander à Trump un engagement sur la Libye » : « Oublier Salvini, dissiper les ombres russes provoquées par l’ancien vice-président du Conseil de la Ligue et remettre l’Italie sur les bons rails : ceux au sein de l’ONU et à côté des Etats-Unis. Ainsi, Conte retrouvera Trump après un sensationnel changement de coalition. Le message que Conte lancera sera ‘’plus jamais d’excentricité ou d’ambiguïté’’ en politique étrangère. La nouvelle phase partira avec une retouche de notre contribution militaire à l’Otan et un décret sur la cyber-sécurité, preuve que le gouvernement veut tout faire pour protéger nos réseaux des infiltrations présumées des ennemis de la Maison Blanche : Moscou et Pékin. En échange, la mission de la délégation italienne est d’obtenir un engagement structuré sur la Libye. Trump devra dire comment il compte gérer la poudrière qui brûle en Méditerranée. Un sommet européen sur la Libye pourrait se tenir début décembre, divisé en deux rencontres parallèles : l’une avec les Libyens et l’autre avec les leaders internationaux impliqués et qui se tiendra en Allemagne pour éviter que le défi italo-français sur le pays de l’Afrique du Nord ne se rallume. Pendant les journées onusiennes, Rome et Paris seront en première ligne sur la Libye. Le 26, Di Maio et Le Drian coordonneront ensemble une réunion avec leurs collègues. Pour Di Maio, la visite newyorkaise l’aidera à faire oublier ses gaffes diplomatiques de l’année passée, allant des gilets jaunes à la question vénézuélienne ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/09/2019
Thierry Baudet et Santiago Abascal à l'Atreju 2019.
Italie, Pays-Bas et Espagne. Thierry Baudet du Forum voor Democratie (Pays-Bas) et Santiago Abascal de Vox (Espagne) ont pris part à l’Atreju 2019 organisé par Frères d’Italie.
Santiago Abascal, Giorgia Meloni, Thierry Baudet et Jan Zahradil (ODS-Tchéquie) lors de l'Atreju 2019
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Interview du député de l’AfD Steffen Kotré par Lionel Baland.
Allemagne. Interview du député de l’AfD Steffen Kotré :
http://eurolibertes.com/politique/entretien-steffen-kotre...
Steffen Kotré
22:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Philippa Strache estime que son mari était sous l'influence de "substances" lors de l'affaire de la vidéo d'Ibiza.
Autriche. La femme de Heinz-Christian Strache, Philippa, et convaincue que, lors de l’affaire de la vidéo d’Ibiza, son mari se trouvait sous l’influence de « substances », car, selon elle, lorsqu’il a bu, il n’est pas ainsi, il est somnolent et ne parle pas aussi vite.
12:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Ligue et Frères d’Italie favorables à l’élection directe du président de la République.
Italie. Les deux partis patriotiques Ligue et Frères d’Italie sont favorables à l’élection directe du président de la République [au lieu d’une élection par le Parlement].
11:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
FPÖ : plus de détenus étrangers doivent purger leur peine dans leur pays.
Autriche. Le FPÖ propose d’étendre, à plus de détenus, la mesure visant à ce que les condamnés étrangers purgent leur peine dans leur pays d’origine.
11:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/09/2019
Meloni, Orban, Salvini et Conte à l'Atreju 2019.
Italie et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a pris part ce 21 septembre 2019 à Rome à l'Atreju organisée par le parti patriotique italien Frères d'Italie de Giorgia Meloni. Le Premier ministre Giuseppe Conte et le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini y ont aussi participé .
Giorgia Meloni et Viktor Orban
Giuseppe Conte
Matteo Salvini
21:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland : le musée d’Amsterdam débaptise le "Siècle d’or".
Pays-Bas. Le musée d’Amsterdam débaptise le « Siècle d’or » :
http://eurolibertes.com/histoire/musee-damsterdam-debapti...
21:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 44,5 %.
Italie. Le rassemblement de la Ligue à Pontida la booste à 36,1 %. L'autre parti patriotique, Frères d'Italie, est donné à 8,4 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
19:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Salvini et Abascal se rencontrent à Rome.
Italie et Espagne. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a rencontré ce vendredi 20 septembre 2019 à Rome le dirigeant du parti espagnol Vox Santiago Abascal.
Matteo Salvini et Santiago Abascal
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Baudet : le nombre net de migrants non-occidentaux arrivés sous Rutte est à peu près le même que le nombre d’habitants de la ville d’Eindhoven.
Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet déclare que le nombre net de migrants non-occidentaux qui sont arrivés aux Pays-Bas sous les gouvernements du Premier ministre Mark Rutte (en place depuis 2010) est à peu près le même que le nombre d’habitants de la ville d’Eindhoven.
La ville d’Eindhoven compte 231.000 habitants. Depuis 2010, 600.000 migrants non-occidentaux sont arrivés aux Pays-Bas et 333.000 ont quitté.
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2019
"Sur le front gouvernemental, ce sont les mesures économiques qui dominent."
Italie. Revue de presse.
Plusieurs thèmes font les gros titres des médias transalpins, ce matin. Sur le front gouvernemental, ce sont les mesures économiques qui dominent et notamment la question de l’élaboration du futur budget : « Gouvernement, un nouveau front » - ‘’Le Trésor freine Costa’’ (Corriere della Sera), « Voitures écologiques, stop au décret » - ‘’Le Trésor veut d’abord connaitre les couvertures nécessaires’’ (Il Messaggero), « La taxe verte sans fonds » (Il Giornale).
Le récent départ du Parti démocrate, d’une quarantaine de parlementaires emmenés par M. Renzi, fait encore débat : « Prodi : le nouveau parti de Renzi est destiné à se périmer » - ‘’Mais le gouvernement n’est pas en danger’’ (La Repubblica), « L’investisseur de Renzi placé sous enquête » (Fatto Quotidiano).
Journaux télévisés : La visite à Rome du Président allemand ainsi que la question migratoire font l’ouverture des JT, ce matin.
ANALYSE Sole 24 Ore G. Trovati « Evitons le livre des rêves » : « Deux milliards de plus pour l’école, un pour l’université, et puis de l’argent pour l’administration publique et pour le grand plan pour le Sud. De nouvelles aides pour les familles et deux mille euros pour ce qui envoient à la casse leur vieille voiture. Ce sont des dépenses qui sont souvent uniquement annoncées, cela pour un positionnement qui caractérise toujours les premières semaines des gouvernements. Or, l’agenda prévoit que les ministres présentent au Ministère de l’Economie et des Finances leur liste de coupes à faire. Pas celle des augmentations. Cette « spending review » structurelle n’est pas encore au rendez-vous. Avec 23 milliards pour éviter l’augmentation de la TVA et une dette à remettre sur les bons rails, l’heure n’est plus aux miracles. Il faut destiner le peu de ressources disponibles au développement. Conte et Gualtieri tentent de convaincre l’Union européenne et les partenaires sociaux de rester patients et de regarder les comptes dans une perspective triennale. Il faudra qu’ils l’expliquent aussi à leurs ministres ».
ARTICLE Sole 24 Ore D. Col. « L’OCDE revoit à la baisse le PIB italien pour 2020 » : « L’OCDE reste pessimiste sur la croissance mondiale. Les prévisions sont également négatives pour l’Italie, dont le PIB de 2019, tablé à 0%, devrait passer à +0,4% (soit -0,2% par rapport aux prévisions initiales). D’où l’intervention du président du patronat Confindustria, C. Boccia, ‘’il faut une intervention de moyen terme pouvant mettre au centre la compétitivité des entreprises, l’augmentation de l’emploi à partir de l’activation des chantiers et de la question infrastructurelle’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano : « Querelle sur Di Battista, qui dit ‘’le PD est hypocrite’’» : « Le rappel à l’ordre adressé à Di Battista est arrivé comme prévu par le M5S à L. Di Maio qui a décidé de gouverner avec N. Zingaretti et M. Renzi. ‘’Méfiez-vous du PD sans Renzi, c’est un parti hypocrite. Au sein du PD, Renzi a laissé une dizaine de fidèles’’ prévient Di Battista. Et la pique la plus rude est gardée pour G. Conte ‘’je lis qu’il est resté bouche bée par la décision de Renzi. Bonjour Président !!!’’. Mais ce sont des propos qui ne perturbent pas le calme habituel du chef du gouvernement ‘’j’ai confiance dans le PD, un parti qui a décidé de manière responsable de participer à cette expérience de gouvernement’’. Du côté des démocrates, le chef de groupe Marcucci s’adresse immédiatement à ses alliés ‘’placez Di Battista sous surveillance’’ ».
ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina : « Salvini-Renzi, des étincelles sur le duel TV » : « Les premiers insultes volent sur le duel télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi, qui participeront à l’émission Porta a Porta de Bruno Vespa à la mi-octobre : ‘’ Renzi, tu es un vendu, tu préfères le défi télévisé au défi électoral ‘’, ‘’ Salvini, je vois que tu as recommencé à boire des mojitos ‘’. Ce sont déjà des étincelles entre les deux Matteo, un affrontement libre entre deux « animaux » politiques et deux champions de la communication. Deux ennemis qui se choisissent et qui, à certains égards, se ressemblent. Ils tenteront de polariser autour de leur leadership les sentiments de l’opinion publique, un spectacle où ils vont tout se reprocher et dont le résultat sera qu’ils court-circuiteront Zingaretti et Di Maio, en se consacrant l’un l’autre ».
ENTRETIEN de Silvio BERLUSCONI, Corriere della Sera, F. Verderami « Le referendum de Salvini ? Mieux vaudrait faire la loi électorale au Parlement » : « ‘’Le parcours de vie de Matteo Renzi est l’antithèse du mien. Depuis très jeune il a vécu et continue à vivre dans la politique, à l’intérieur de logiques de parti. J’ai suivi et je continue à suivre un parcours complètement différent. Et puis il a aujourd’hui la responsabilité d’avoir fait naître un autre gouvernement guidé par le M5S‘’. ‘’Je lui souhaite de réussir car je préfère, pour notre pays, une gauche moderne, européenne, loin des idéologies et des erreurs du passé‘’. ‘’Il a été l’auteur de la naissance du gouvernement le plus à gauche de l’histoire républicaine‘’. ‘’Le fait que nous utilisons un langage modéré et respectueux des institutions ne signifie pas que nous ne sommes pas une alternative à la gauche‘’.
ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, Roberto Speranza (Articolo 1), ministre de la Santé « L’alliance avec le M5S est une chose naturelle. Maintenant il faut un grand parti du travail » : « ‘’Nous avons toujours pensé que le mur de la non-communication avec le M5S devait tôt ou tard tomber. Pour nous, la naissance de ce gouvernement représente un succès car le dialogue entre le M5S et le centre gauche nous permettra de reprendre la main sur les questions sociales dont la droite s’était emparée. Pour la Santé, il faudra développer le fascicule sanitaire électronique, pour qu’un citoyen qui entre dans un hôpital puisse avoir une histoire déjà disponible aux docteurs. Sur les listes d’attente, je continuerai le plan entamé par ma prédécesseur’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2019
HC Strache à la Fête de la Bière du FPÖ à Vienne.
Autriche. Le président du FPÖ Norbert Hofer et l’ancien vice-chancelier FPÖ et ex-président du FPÖ Heinz-Christian Strache à la Fête de la bière du FPÖ au Prater à Vienne ce 19 septembre 2019 :
Norbert Hofer et HC Strache
HC Strache et sa femme Philippa
22:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gauland appelle l’aile conservatrice de la CDU à se distancier d'Angela Merkel.
Allemagne. Le co-président de l’AfD Alexander Gauland appelle l’aile conservatrice de la CDU à se distancier de la chancelière fédérale Angela Merkel. Gauland vise, avant tout, les élections de fin octobre 2019 pour le Parlement de Thuringe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/09/16/thu...)
19:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Réfugiés de l’Afrique, c’est le record des arrivées : 300 en trois jours à bord de petits bateaux"
Italie. Revue de presse.
La visite à Rome du Président de la République est en Une des médias italiens (journaux télévisés, radios, sites d’information en ligne). Les quotidiens font état d’un « nouveau chapitre » (Corriere della Sera), d’un « dégel » (Il Messaggero) dans la relation entre les deux pays. La Repubblica note que le dîner d’hier soir aura permis « d’archiver la période de provocations » qui a conduit à la plus grave crise diplomatique entre les deux pays. La Stampa note « la confirmation de vouloir travailler ensemble » en commençant par le dossier migratoire et la Libye : « Migrants, Macron rassure : ‘’nous serons avec Rome’’ » (Corriere della Sera), « Macron à Rome : oui à la relocalisation des migrants » (La Repubblica), « Conte-Macron, ouvertures sur les migrants » (Il Messaggero).
Le premier revers du gouvernement, qui a perdu un vote à la Chambre des députés visant à autoriser une enquête contre un parlementaire de Forza Italia, fait les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs font notamment le rapprochement entre ce vote perdu et la décision hier de M. Renzi de former son propre parti politique : « Justice, tensions PD-M5S » – ‘’46 voix rejettent l’autorisation’’ (Corriere della Sera), « Conte II, premier KO » - ‘’Colère des 5 Etoiles’’ (La Repubblica), « Le gouvernement se dispute sur les fonds verts » (La Stampa), « Vents de scission même au sein du M5S » - ‘’Les renziens nient, doute sur les opposants internes de Di Maio’’ (Il Messaggero).
Journaux télévisés : La visite à Rome du Président de la République, le premier revers du gouvernement sur la Justice et les élections israéliennes font l’ouverture des JT, ce matin.
ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Macron chez Mattarella et Conte : ‘’ Sur les migrants un accord possible ‘’ » : « Un dîner pour archiver la période de provocations qui a conduit à la plus grave crise diplomatique entre les deux pays et pour recommencer à travailler ensemble en Europe. Giuseppe Conte, en accueillant le Président français, a déclaré que le dialogue devait toujours être basé sur le respect réciproque, comme il convient aux pays fondateur de l’UE, même si quelques fois les opinions ne sont pas coïncidentes. Et le leader français a ajouté que parfois on n’est pas d’accord mais qu’après on se retrouve. Macron a assuré, encore une fois, qu’entre l'Italie et la France existait "une amitié indestructible". La France, par rapport à l’Allemagne, veut se limiter aux demandeurs d’asile et non aux migrants économiques et, pour le moment, il semble qu’il n’y ait pas de possibilité, de la part du gouvernement français, de rotation des ports de débarquement qui implique les côtes françaises. Macron a reporté les solutions techniques au sommet des ministres de l’Intérieur qui aura lieu à Malte la semaine prochaine mais il a aussi lancé un signal en faveur d’aides pour les rapatriements et de pénalités financières pour les pays qui ne participeront pas au mécanisme demandé par l’Italie. Après des mois de gel, il y avait plusieurs thèmes à discuter et ce nouveau chapitre dans les relations entre les deux pays facilitera aussi les efforts pour une médiation en Libye. La visite du leader français a permis de jeter les bases pour une normalisation des relations sur l’axe Rome-Paris et Conte et Macron ont même décidé de relancer la rédaction du Traité du Quirinal qui structure la collaboration entre l’Italie et la France. Conte a invité Macron en Italie pour un sommet bilatéral, en début d’année prochaine, un rendez-vous traditionnel qui était tombé à l’eau l’année dernière en pleine crise diplomatique ».
ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti « Un axe pour demander de la flexibilité à l’UE. Report en janvier pour la liaison Lyon-Turin (Tav) et Fincantieri » : «Ce voir pour fixer un rendez-vous de travail, au début de l’année prochaine, où reprendre en main les dossiers économiques les plus importants. Certains sont bloqués depuis 2017 et d’autres (TAV, Stx-Fincantieri, Fiat-Renault) sont plus récents. L’intérêt français pour certaines industries italiennes s’ajoute à l’envie d’avoir l’Italie à son côté quand il faudra demander plus de flexibilité et d’investissements à Bruxelles. La complicité entre Macron et Conte sera très utile dans les prochains jours à leurs ministres de l’Économie. Malgré les différences hier soir, on constate l’intérêt commun de montrer aux leaders souverains Matteo Salvini et Marine Le Pen que l’Europe peut être capable de trouver une solution au problème des migrants. L’idée est de mettre en place un système automatique de répartition afin d’éviter que chaque navire ou bateau qui arrive ne se transforme en un problème international. La route pour arriver à un accord reste compliquée, car hier soir les intérêts nationaux se sont montrés plusieurs fois, même lors de la brève déclaration finale quand Macron a cité ‘’les mouvements secondaires’’. C’est-à-dire les 140 000 migrants arrivés en France depuis l’Italie ».
ARTICLE Fatto Quotidiano G. Gramaglia : « Macron-Conte, la paix : ‘’oui aux migrants dans l’UE’’ » : « Le climat d’hier peut être résumé par les propos de Conte ‘’j’ai anticipé à Macron l’invitation à garder en Italie le prochain sommet bilatéral. Nous le ferons au début de l’année prochaine pour renouer aussi les relations culturelles intenses’’. La visite de Macron représente l’occasion pour ‘’normaliser’’ et relancer les relations entre l’Italie et la France, après les crispations qui avaient tourmenté le premier gouvernement Conte. La visite au Palais Chigi est un signal double : le premier, interne : certains dossiers de politiques étrangères (Libye mais surtout Europe) sont suivis en première ligne par la Présidence du Conseil. La seconde, sur la Libye le vent est en train de changer. Les diplomaties sont en train d’atteler un double événement : un ministériel à l’issue de l’AGONU à New York, prévu pour la semaine prochaine et la conférence internationale que Berlin veut organiser en automne ».
COULISSES, Il Messaggero M. Ajello : « La tentation de la scission parmi les 5 Etoiles » : « Certains d’entre eux avaient une réunion top secret. Les autres envoyaient et consultaient des messages en s’éloignant de l’Hémicycle. Mais il ne s’agit pas d’une véritable conjuration. C’est toutefois une opération politique importante qui se fait. L’idée est de lancer un message fort au leadership de Di Maio, de moins en moins aimé à l’intérieur du Mouvement. Aux problèmes dus à l’exclusion de poste de pouvoir, s’ajoutent les accusations de ‘’césarisme’’, pour sa double casquette de chef politique et ministre des Affaires Etrangères. D’où la tentation de créer un groupe parlementaire pour stabiliser Conte et s’opposer à l’action de Renzi ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Des francs-tireurs sur le pacte PD-M5S » : « L’épisode du premier revers du gouvernement, qui a perdu un vote à la Chambre des députés visant à autoriser la détention à domicile pour le parlementaire de Forza Italia, Diego Sozzani, pourrait être considéré comme mineur, s’il n’y avait pas l’aspect politique qui est mis en évidence seulement quelques jours après la naissance de l’exécutif Conte II. 40 députés de la majorité, probablement tous du PD, ont voté contre cette autorisation, même s’il y avait déjà un accord avec le M5S. La signification n’est pas aléatoire, la voix des francs-tireurs exprime la résistance à accepter une sorte d’hégémonie des Cinq Etoiles sur les thèmes de la justice et des rapports avec les magistrats. Surtout lorsque, dans ce cas, la délégitimation d’un parlementaire est en jeu. L’accord n’a pas été respecté, les partisans de Di Maio et de Bonafede n’ont pas réussi à influencer le PD. Si une bonne journée commence le matin, il est difficile de nier que cet épisode est révélateur d’une relation au moins méfiante entre les deux partenaires d’une coalition cousue ensemble trop rapidement ».
DOSSIER/ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Réfugiés de l’Afrique, c’est le record des arrivées : 300 en trois jours à bord de petits bateaux » : « La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, a rencontré hier à Berlin son collègue allemand Horst Seehofer pour discuter sur un projet pour un mécanisme temporaire de répartition automatique des migrants en Europe. La ligne politique de la ministre Lamorgese reste celle de maintenir la surveillance en mer très élevée, mais la situation est compliquée parce qu’il y a un record d’arrivée de l’Afrique, 300 réfugiés en trois jours. La rencontre avec son homologue allemand a été constructive et dans un esprit de collaboration entre l’Italie et l’Allemagne, même si ces mots sont jugés comme des phrases de circonstance par le Viminal. Les problèmes à résoudre parmi les six pays « disponibles » (Italie, France, Espagne, Allemagne, Grèce et Malte) sont nombreux. Pendant que Berlin est disposée à la relocation préventive, Paris demande de distinguer les migrants économiques des réfugiés et se dit disponible à accepter uniquement les demandeurs d’asile et la Grèce insiste pour une répartition des migrants, mais cela signifierait que même l’Italie devrait accueillir les étrangers qui débarquent sur les côtes grecques ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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