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20/09/2019

"Sur le front gouvernemental, ce sont les mesures économiques qui dominent."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs thèmes font les gros titres des médias transalpins, ce matin. Sur le front gouvernemental, ce sont les mesures économiques qui dominent et notamment la question de l’élaboration du futur budget : « Gouvernement, un nouveau front » - ‘’Le Trésor freine Costa’’ (Corriere della Sera), « Voitures écologiques, stop au décret » - ‘’Le Trésor veut d’abord connaitre les couvertures nécessaires’’ (Il Messaggero), « La taxe verte sans fonds » (Il Giornale).

Le récent départ du Parti démocrate, d’une quarantaine de parlementaires emmenés par M. Renzi, fait encore débat : « Prodi : le nouveau parti de Renzi est destiné à se périmer » - ‘’Mais le gouvernement n’est pas en danger’’ (La Repubblica), « L’investisseur de Renzi placé sous enquête » (Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : La visite à Rome du Président allemand ainsi que la question migratoire font l’ouverture des JT, ce matin.

ANALYSE Sole 24 Ore G. Trovati « Evitons le livre des rêves » : « Deux milliards de plus pour l’école, un pour l’université, et puis de l’argent pour l’administration publique et pour le grand plan pour le Sud. De nouvelles aides pour les familles et deux mille euros pour ce qui envoient à la casse leur vieille voiture. Ce sont des dépenses qui sont souvent uniquement annoncées, cela pour un positionnement qui caractérise toujours les premières semaines des gouvernements. Or, l’agenda prévoit que les ministres présentent au Ministère de l’Economie et des Finances leur liste de coupes à faire. Pas celle des augmentations. Cette « spending review » structurelle n’est pas encore au rendez-vous. Avec 23 milliards pour éviter l’augmentation de la TVA et une dette à remettre sur les bons rails, l’heure n’est plus aux miracles. Il faut destiner le peu de ressources disponibles au développement. Conte et Gualtieri tentent de convaincre l’Union européenne et les partenaires sociaux de rester patients et de regarder les comptes dans une perspective triennale. Il faudra qu’ils l’expliquent aussi à leurs ministres ».

ARTICLE Sole 24 Ore D. Col. « L’OCDE revoit à la baisse le PIB italien pour 2020 » : « L’OCDE reste pessimiste sur la croissance mondiale. Les prévisions sont également négatives pour l’Italie, dont le PIB de 2019, tablé à 0%, devrait passer à +0,4% (soit -0,2% par rapport aux prévisions initiales). D’où l’intervention du président du patronat Confindustria, C. Boccia, ‘’il faut une intervention de moyen terme pouvant mettre au centre la compétitivité des entreprises, l’augmentation de l’emploi à partir de l’activation des chantiers et de la question infrastructurelle’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano : « Querelle sur Di Battista, qui dit ‘’le PD est hypocrite’’» : « Le rappel à l’ordre adressé à Di Battista est arrivé comme prévu par le M5S à L. Di Maio qui a décidé de gouverner avec N. Zingaretti et M. Renzi. ‘’Méfiez-vous du PD sans Renzi, c’est un parti hypocrite. Au sein du PD, Renzi a laissé une dizaine de fidèles’’ prévient Di Battista. Et la pique la plus rude est gardée pour G. Conte ‘’je lis qu’il est resté bouche bée par la décision de Renzi. Bonjour Président !!!’’. Mais ce sont des propos qui ne perturbent pas le calme habituel du chef du gouvernement ‘’j’ai confiance dans le PD, un parti qui a décidé de manière responsable de participer à cette expérience de gouvernement’’. Du côté des démocrates, le chef de groupe Marcucci s’adresse immédiatement à ses alliés ‘’placez Di Battista sous surveillance’’ ».

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina : « Salvini-Renzi, des étincelles sur le duel TV » : « Les premiers insultes volent sur le duel télévisé entre Matteo Salvini et Matteo Renzi, qui participeront à l’émission Porta a Porta de Bruno Vespa à la mi-octobre : ‘’ Renzi, tu es un vendu, tu préfères le défi télévisé au défi électoral ‘’, ‘’ Salvini, je vois que tu as recommencé à boire des mojitos ‘’. Ce sont déjà des étincelles entre les deux Matteo, un affrontement libre entre deux « animaux » politiques et deux champions de la communication. Deux ennemis qui se choisissent et qui, à certains égards, se ressemblent. Ils tenteront de polariser autour de leur leadership les sentiments de l’opinion publique, un spectacle où ils vont tout se reprocher et dont le résultat sera qu’ils court-circuiteront Zingaretti et Di Maio, en se consacrant l’un l’autre ».

ENTRETIEN de Silvio BERLUSCONI, Corriere della Sera, F. Verderami « Le referendum de Salvini ? Mieux vaudrait faire la loi électorale au Parlement » : « ‘’Le parcours de vie de Matteo Renzi est l’antithèse du mien. Depuis très jeune il a vécu et continue à vivre dans la politique, à l’intérieur de logiques de parti. J’ai suivi et je continue à suivre un parcours complètement différent. Et puis il a aujourd’hui la responsabilité d’avoir fait naître un autre gouvernement guidé par le M5S‘’. ‘’Je lui souhaite de réussir car je préfère, pour notre pays, une gauche moderne, européenne, loin des idéologies et des erreurs du passé‘’. ‘’Il a été l’auteur de la naissance du gouvernement le plus à gauche de l’histoire républicaine‘’. ‘’Le fait que nous utilisons un langage modéré et respectueux des institutions ne signifie pas que nous ne sommes pas une alternative à la gauche‘’.

 ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, Roberto Speranza (Articolo 1), ministre de la Santé « L’alliance avec le M5S est une chose naturelle. Maintenant il faut un grand parti du travail » : « ‘’Nous avons toujours pensé que le mur de la non-communication avec le M5S devait tôt ou tard tomber. Pour nous, la naissance de ce gouvernement représente un succès car le dialogue entre le M5S et le centre gauche nous permettra de reprendre la main sur les questions sociales dont la droite s’était emparée. Pour la Santé, il faudra développer le fascicule sanitaire électronique, pour qu’un citoyen qui entre dans un hôpital puisse avoir une histoire déjà disponible aux docteurs. Sur les listes d’attente, je continuerai le plan entamé par ma prédécesseur’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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