Des voitures de police pour effrayer les délinquants.

Rotterdam. Le Conseiller municipal Hennie van Schaik de Leefbaar Rotterdam (Rotterdam Vivante) propose que les voitures de police inutilisées soient placées dans les rues commerçantes de Rotterdam afin d’effrayer les voleurs. Chaque jour, des dizaines de véhicules de police inutilisés restent sur des terrains de la police.

Le congrès de l’UDC menacé par des grenouilles.

Suisse. L’UDC, premier parti de Suisse, faute d’avoir pu trouver une salle, a décidé de se réunir dans un champ. Hors, ce champ est proche d’un site important de reproduction de batraciens.

 

Le coordinateur romand de l'UDC, Claude-Alain Voiblet, déclare : « Quand la conservatrice de la nature a pris contact avec moi, j'ai d'abord cru que c'était une blague! Nous avons déjà été rejeté de Beaulieu et de l'Unil, maintenant on nous met des bâtons dans les roues dans ce champ, mais où va s'arrêter le ridicule! ».

La Ligue et Berlusconi se préparent au règlement de comptes électoral avec Fini.

 

 

 

« Entre ordures et nom du parti, le gouvernement confronté à des problèmes de tenue et d’image » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « L’affaire Carfagna révèle un conflit au sein du PdL campanien qui peut faire vaciller le gouvernement sur la question impopulaire des ordures à Naples. Une guerre de pouvoir refait surface tandis que les finiens attaquent Berlusconi sur l’utilisation du nom et du logo du PdL – énième confirmation qu’on va droit aux élections. Le problème non réglé de N. Cosentino, coordinateur du PdL en Campanie, qui s’était démis de ses fonctions de secrétaire d’Etat après des problèmes avec la justice, est à nouveau à l’ordre du jour. C’est à cause de lui que Mara Carfagna a décidé de démissionner du gouvernement et du PdL après le 14 décembre. La Russa le confirme : ‘il y a un problème Cosentino.’ Le problème des ordures, où FLI n’est pour rien, révèle un PdL parcouru de vives tensions. Quant à Napolitano, il déclare n’avoir pu examiner le texte sur le traitement des ordures en Campanie ‘ni avant ni après le Conseil des ministres’, qui l’a pourtant adopté le 18 novembre. Les chances de survie politique du gouvernement sont désormais quasi nulles, et pas seulement parce que l’UdC a annoncé qu’il voterait la censure le 14. La Ligue et Berlusconi se préparent au règlement de comptes électoral avec Fini. La menace de FLI d’avoir recours à la justice pour empêcher Berlusconi d’utiliser le nom et le logo du PdL a accentué la tension. Le président du Conseil ne cesse de le répéter : dès maintenant et jusqu’aux élections anticipées le PdL insistera sur la ‘trahison’ de Fini et des siens. Mais ce sera sur fond de ruines. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

Procès de Stefan Petzner (suite) : ajournement.

Autriche. Le procès de Stefan Petzner a été ajourné.

 

Stefan Petzner conteste la suspension de son immunité parlementaire par le Parlement autrichien. Selon Stefan Petzner,  le Parlement a levé son immunité parlementaire pour avoir bafoué la protection de données et pas pour avoir violé le secret de sa fonction. Selon l’avocat de Stefan Petzner, le Parlement doit examiner une nouvelle fois la levée de l’immunité de son client.

Allemagne : fin du service militaire obligatoire.

Allemagne. Le Ministre de la défense nationale Karl-Theodor zu Guttenberg, membre de la CSU, a annoncé la suspension pour le 1 juillet 2011 du service militaire obligatoire.

Le Vlaams Belang Jongeren invité par les Démocrates suédois.

Le Vlaams Belang Jongeren (Jeunesses du Vlaams Belang – Flandre/Belgique) était l’invité du département jeunesse des Démocrates suédois à Stockholm. Une conférence a réuni, ce 20 novembre 2010, des membres de la Jeunesse des Démocrates suédois venus de l’ensemble du pays. Chris Janssens, Barbara Bonte et Luk Raekelboom du Vlaams Belang Jongeren étaient présents. Au cours de la réunion, un nouveau président et une nouvelle direction de la Jeunesse des Démocrates suédois a été choisie. Le lendemain, la délégation du Vlaams Belang Jongeren a visité le Parlement suédois. 

 

William Petzäll, 22 ans, succède au poste de président de la Jeunesse des Démocrates suédois à Erik Almqvist. Tous deux sont députés au sein du Parlement de Suède. La direction de la Jeunesse des Démocrates suédois est désormais composée de William Petzäll (président), Beach Cassel Gustav (vice-président), Gamov Pavel (secrétaire fédéral), Qvick Charlotte, William Hahne, Ottesen Fredrik, Stefan Lundkvist, Eric Myrin, Christian Westling, Johannes Mårtensson, Hanson Sophia, Emilsson Aaron. 

La délégation du Vlaams Belang : Luk Raekelboom, Barbara Bonte et Chris Janssens.

La conférence.

Une ministre quitte le gouvernement Berlusconi.

Le Ministre  Mara Carfagna a décidé de quitter le gouvernement Berlusconi au lendemain du vote du 14 décembre 2010. Membre du Peuple de la Liberté, elle est ministre pour l'Égalité des chances.

 Mara Carfagna. 

« Berlusconi peut gagner mais, dans la minute qui suit, recommencer à perdre des points » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de samedi) : « D’ici au 14 décembre, tout se jouera sur les nerfs, en tactique. Fini, à 24 jours du vote, ne peut qu’être ambigu. Sa position est incertaine car le cadre général l’est. Berlusconi, en l’état, a en main un jeu lui assurant un double avantage. S’il récupère à la Chambre les 6 ou 7 voix manquantes, il n’assure pas un avenir tranquille au gouvernement mais inflige une défaite aux finiens et à l’opposition. S’il tombe sur la censure, il peut aller aux élections en dénonçant les ‘traîtres’ comme fauteurs de l’instabilité. Sa force réside dans son pacte de fer avec la Ligue et dans l’inconsistance du projet anti-berlusconien. Mais où est sa faiblesse ? Bossi l’a dit, et Berlusconi est de cet avis : impossible de gouverner à long terme avec 2-3 voix de majorité. Avec ou sans majorité le 14 décembre, l’exécutif semble donc condamné à la précarité. Si Berlusconi obtient la confiance, le scénario ne sera qu’en partie nouveau. Il signera une victoire témoignant de sa combativité mais, dans la minute qui suivra, les problèmes parlementaires et médiatiques reprendront le dessus. La majorité est condamnée. Bossi, mais au fond aussi Berlusconi, se préparent aux élections en tout état de cause – tout en sachant qu’elles sont toujours risquées pour celui qui les provoque. » 

« L’hypothèque de la Ligue entre élections anticipées et syndrome Prodi » (Massimo Franco, Corriere de samedi) : « L’ombre de la crise qui avait fait tomber le gouvernement Prodi s’étend sur celui de Berlusconi. Les léghistes le disent désormais tous les jours pour justifier la demande d’élections anticipées. Bossi ne peut pas se contenter de voir survivre le gouvernement après le 14 décembre pour ensuite continuer avec une poignée de voix de majorité. Maroni, ministre de l’Intérieur, insiste sur ce point. Parlant des élections, il ajoute qu’il serait impensable que le centre droit se présente sans Berlusconi. Mais la Ligue pense pouvoir renforcer son rôle, et dans ce cas Giulio Tremonti serait un ‘excellent président du Conseil’. Ce n’est qu’une hypothèse, mais qui épaissit l’ombre portée sur l’avenir du centre droit et de son chef historique. En évoquant un après-Berlusconi, Maroni ne peut que rendre le PdL plus nerveux encore. Le ministre ajoute que la Ligue est comme la vieille DC, un parti pouvant concilier plusieurs positions différentes, alors que le PdL semble incapable de gérer ses problèmes internes. D’où le psychodrame de Mara Carfagna, ministre de la parité, prête à la démission pour protester contre le ‘feu ami’. Pour comble de confusion, Berlusconi arrive au sommet de l’OTAN à Lisbonne avec une heure de retard pour régler cela par téléphone. Selon le Palais Chigi, ce retard était lié à un problème de protocole et toute autre version est ridicule, mais au PdL tout est vraisemblable. Ainsi, si Fini perd des morceaux et de l’assurance, le PdL montre de plus en plus de failles. Bossi, lui, assure qu’il sera fidèle au Cavaliere jusqu’à l’adoption du fédéralisme et taquine Fini en disant que FLI craint les élections. Tout cela est bien obscur et la Ligue ne semble pas s’inquiéter de voir mourir l’ère berlusconienne. »

  

« Berlusconi n’a pas confiance dans les centristes : ‘je ne compromettrai pas l’alliance avec Bossi’ » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) : « Le Cavaliere ne se fie pas à l’appel de Casini. ‘Je ne peux pas jeter Bossi à la mer’, dit-il à ses proches. ‘Je n’ai pas encore compris si le jeu de Casini est tactique mais en tout cas on verra cela après le 14 décembre, une fois la confiance votée’. Si Casini veut aider, on en reparlera’. Le Cavaliere, qui rencontrera ce lundi Bossi pour faire le point, précise ‘on ne peut pas dire à Bossi qu’on a plaisanté et que maintenant on s’ouvre aux centristes’. Au Palais Chigi, on a bien noté que Maroni parlait de Tremonti comme d’un ‘excellent président du Conseil’ après les élections, tout en rejetant aussitôt les ouvertures de Casini. Non, Berlusconi ne veut pas prendre de risques, même si ses proches lui disent qu’au bout du compte le gouvernement aura la majorité à la Chambre aussi. A moins que tout ne dégénère, comme l’affaire Carfagna, laquelle, accusée de vouloir passer à FLI, répond qu’à la limite elle serait ‘prête à intégrer le mouvement Forza Sud de Micciché, comme pourrait le faire Mme Prestigiacomo’. Mais la ministre de l’Environnement fait savoir qu’elle restera fidèle à Berlusconi et parle d’une volonté de déstabiliser le parti. Au sein du PdL, l’ambiance n’est pas idéale et le parti préfère avancer avec prudence. L’ouverture de Casini ne signifie pas la fin de son alliance avec FLI, les berlusconiens le savent bien. Le chef de l’UdC a en effet souligné que son appel allait ‘dans la même direction que Fini’. Mais la condition qu’il a dictée (réduire le rôle de la Ligue dans le gouvernement) est inacceptable pour le Cavaliere. Fini et Bocchino, de leur côté, se montrent sereins, voyant dans les propos de Casini une tactique pour ‘suivre les indications de la hiérarchie ecclésiastique’. Enfin le PdL répète : ‘nous n’allons pas répéter l’erreur consistant à nous diviser.’ » 

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Vienne : le maire social-démocrate fête la coalition rouge-verte.

Le maire social-démocrate de Vienne fête son accord de coopération avec les écologistes. Malgré la victoire du FPÖ de HC Strache, les rouges et les verts vont gouverner la capitale autrichienne en mettant en pratique un programme multiculturel. Sur la vidéo, on voit le maire rouge de Vienne commander l'alcool pour fêter la coalition rouge-verte.

 

Barcelone : Heinz-Christian Strache et Filip Dewinter soutiennent Josep Anglada.

 

 

L’axe Anvers-Vienne soutient Plateforme pour la Catalogne.

Espagne. Catalogne. Les élections pour le Parlement de Catalogne ont lieu dimanche prochain, le 28 novembre 2010. Plateforme pour la Catalogne (PxC), le parti dirigé par Josep Anglada, pourrait obtenir des élus malgré les nombreuses attaques dont Josep Anglada a été victime.

Lors de l’avant dernière semaine de la campagne, Plateforme pour la Catalogne a intensifié sa propagande. De nombreuses réunions ont vu le jour. Ce dimanche 21 novembre 2010, à 12h, l’acte central de la campagne a eu lieu à l’Hôtel Plaça à Barcelone en présence de Josep Anglada, Filip Dewinter (l'homme fort du Vlaams Belang – Flandre/Belgique), Heinz-Christian Strache (président du FPÖ – Autriche) et August Armengol, le vice-président de Plateforme pour la Catalogne.

 Josep Anglada.

Filip Dewinter.

 Heinz-Christian Strache.  

Filip Dewinter, Josep Anglada, HC Strache.

Le public.

Filip Dewinter, HC Strache et Josep Anglada assistent à un match de football.

Les nationalistes polonais ont fêté l’anniversaire du recouvrement de l’indépendance du pays.

Pologne. Le 11 novembre est le jour de la fête de l’indépendance. Le jour férié le plus important de l’année commémore l’anniversaire du recouvrement de l’indépendance du pays en 1918.

 

Cette année, les organisations nationales Młodzież Wszechpolska (Toutes les Jeunesses polonaises) et Obóz Narodowo-Radykalny (Camp national radical) organisaient une marche au sein de la partie centrale de Varsovie. Certaines célébrités polonaises ont apporté leur soutien à cette manifestation : le musicien Paweł Kukiz, l’historien Jan Żaryn et le journaliste Rafał Ziemkiewicz. Des groupes de supporters d’équipes de football, principalement de Legia Warsaw, mais également de Lech Poznan, ŁKS Łódź, Polonia Warsaw, Lechia Gdańsk, Jagiellonia Białystok, Radomiak Radom, GKS Katowice et Wisła Kraków ont soutenu la manifestation.

 

La marche de l’indépendance s’est terminée avec succès ! Des milliers de nationalistes et patriotes se sont réunis sur la place du Château royal et ont défilé à travers Varsovie. Des discours ont été tenus et le public a chanté : « Fierté, fierté, fierté nationale », « Grande Pologne », « Dieu, l’honneur, la patrie » et « Honneur et gloire pour les héros ». Le cortège a été attaqué par des opposants, mais les supporters d’équipes de football les ont repoussés.

Vienne : la coalition rouge-verte met en avant la multiculturalité.

Autriche. Vienne. Malgré la percée du FPÖ de Heinz-Christian Strache et la perte par le Parti social-démocrate de sa majorité absolue au sein du Parlement du Land de Vienne, le Parti social-démocrate a refusé de gouverner la capitale autrichienne en coalition avec le FPÖ. Le Parti social-démocrate a choisi de s’associer avec le Parti écologiste afin de gouverner Vienne. Voici deux exemples de lignes de conduite décidées par la coalition rouge-verte (sociale-démocrate – écologiste) : 

1- l’interculturalité des projets sera un critère particulier de financement d’un projet par le Land et la municipalité de Vienne.

2- des emplois de haut niveau doivent être accordés aux immigrés : « La meilleure représentation des immigrés dans tous les domaines de la culture et des institutions culturelles est un objectif central.»

Clip vidéo de Josep Anglada.

Espagne. Voici un clip vidéo de campagne de Josep Anglada, le président de Plateforme pour la Catalogne (PxC). La campagne électorale pour l'élection du Parlement de Catalogne est entrée dans sa dernière phase. 

 

Pro Chemnitz représenté au sein de six commissions du Conseil municipal de Chemnitz.

Allemagne. Depuis la session du Conseil municipal de Chemnitz du 3 novembre 2010, le groupe des élus de pro Chemnitz au sein du Conseil municipal de Chemnitz est représenté au sein de six commissions. Cette nouvelle répartition est la conséquence d'une décision judiciaire qui a donné raison à pro Chemnitz et au Parti libéral (FDP), déclarant l'ancienne répartition  comme non conforme à la loi.

Le PVV de Geert Wilders chute dans les sondages.

Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders chute dans les sondages. Ce jeudi 18 novembre 2010, le baromètre politique du bureau Synovate donne le PVV en chute de cinq sièges de député par rapport au précédent sondage réalisé deux semaines auparavant.  Le PVV tombe de 30 à 25 sièges. La raison de ce recul est l’affaire qui tourne autour du Député Eric Lucassen. Celui-ci a caché à son parti avoir eu des problèmes dans le passé. Geert Wilders a déclaré qu’il a fait des erreurs lorsqu’il a examiné les profils des différents candidats de son parti avant les élections législatives et présenté ses excuses à ses électeurs.

Suisse : l'UDC, premier parti du pays, forcé de se réunir dans un champ.

Suisse. L’UDC, premier parti du pays, 29% des voix, tiendra ce samedi 4 décembre 2010 son congrès dans une prairie à Coinsins près de Lausanne. 700 délégués venus de l’ensemble du pays débattront débout en plein air du programme 2011-2015 de l’UDC. Le terrain est la propriété d’un membre du parti. Des tentes seront dressées pour les cuisines, les sanitaires et les médias. Une sono et un écran géant seront installés. Raison de cette situation : l’UDC s’est vu refuser le Palais de Beaulieu puis l’Université de Lausanne en tant que lieu de réunion.

Stefan Petzner persécuté par la justice.

Autriche. Stefan Petzner, l’ancien fils spirituel de Jörg Haider, se retrouvera ce lundi 22 novembre 2010 devant un tribunal. Stefan Petzner est député national du BZÖ et dirige le parti en Carinthie. Il est poursuivi pour ne pas avoir respecté le secret professionnel en tant qu’attaché de presse du gouverneur de Carinthie.

 

En 2007, Stefan Petzner est attaché de presse du gouverneur de Carinthie, depuis lors décédé, Jörg Haider. Il participe à une émission de télévision à propos d’un professeur de religion musulmane originaire du Soudan. Le Land de Carinthie ne veut pas accorder la nationalité à cet individu. Stefan Petzner révèle, lors de l’émission de télévision, la réponse du Land de Carinthie avant que l’intéressé n’ait été mis au courant. Ce sont ces faits qui lui valent des poursuites. En mai 2009, le Parlement autrichien a levé l’immunité parlementaire de Stefan Petzner.

Des gauchistes accompagnés de journalistes forcent les portes de l'UDC Suisse à Lausanne.

Voici un extrait d'un communiqué de l'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix :

Hier en fin d'après-midi un groupe de gauchistes a occupé les bureaux de l'UDC du canton de Vaud à Lausanne. Ces individus ont pénétré dans les locaux contre la volonté des occupants pour fixer à la fenêtre une bannière de protestation contre l'UDC. Les collaborateurs de l'UDC ont été grossièrement insultés et le désordre a été mis dans les documents et matériaux stockés au secrétariat. La vingtaine de voyous gauchistes étaient accompagnés de quelques personnes qui se sont par la suite présentées à la police comme des journalistes. On doit partir du principe que ces derniers ont également examiné et même photographié les documents de l'UDC. La police appelée sur place a fini par dissoudre cette manifestation. L'UDC a déposé plainte. Cette affaire s'ajoute à une série d'autres événements qui ont tous servi à empêcher l'UDC d'exercer ses activités politiques et à restreindre sa liberté d'expression. Cette situation devient de plus en plus inquiétante, notamment quand on voit que des médias se laissent embrigader dans de telles actions. Ce comportement est incompréhensible et alarmant.

Italie : prudence retrouvée.

 

« L’absence de majorité alternative explique la prudence retrouvée » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le message vidéo de Fini est un procédé inédit, mais il rend une image de prudence par rapport aux dernières semaines. L’appel à la ‘responsabilité nationale’, thème cher au chef de l’Etat, le prouve : Fini ne veut pas jouer un rôle déstabilisateur mais maintenir son groupe uni. Il se tourne vers le président du Conseil en lui disant ‘tiens tes engagements’ jusqu’au 14 décembre mais sans son habituel ton péremptoire. Entre les lignes, on peut lire l’intention de permettre aux transfuges potentiels de FLI vers le PdL de revenir dans le périmètre de la majorité sans perdre leur dignité politique. Naguère, une telle opération passait par la démission du gouvernement, le président du Conseil était reconduit et on négociait sur le programme. Mais la pratique a changé. Pourquoi Berlusconi démissionnerait-il sans passer par un vote parlementaire ? Ce serait faciliter le travail à ses adversaires, qui préfèrent de loin ne pas exprimer une ‘défiance’ éclatante, idée qui gêne Fini et Casini. Pourquoi se livrer pieds et poings liés à ses rivaux s’il peut l’éviter ? Du reste, si la crise financière européenne est un frein aux élections anticipées, une crise ‘à l’aveuglette’ l’est aussi – or, à l’évidence, elle le serait. Dès lors que Bossi choisit finalement de consolider son alliance avec le PdL, le scénario d’un gouvernement de transition disparaît. Seule la rupture de l’axe nordiste Bossi-Berlusconi aurait encouragé des défections significatives du PdL et ainsi favorisé l’émergence d’un front des oppositions, lequel n’a toutefois pas su définir une offre alternative crédible. Sur le plan tactique, Berlusconi s’est renforcé, en vue aussi des motions de défiance. Certains optimistes parmi ses proches imaginent même qu’il obtiendra aussi le soutien de la Chambre. Il est trop tôt pour le dire mais le ton a changé – même si on reste loin du ‘consensus’ souhaité par Napolitano. » 

« Silvio crie victoire : ‘Gianfranco a dû se rendre’ » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) : « S. Berlusconi sent la victoire approcher, voyant Fini et Casini prendre acte, tout récemment, avec 25 jours d’avance, que la motion de censure ne sera sans doute pas votée et qu’il vaut mieux ne pas la présenter. A la veille du départ pour le sommet OTAN, c’est l’euphorie chez Berlusconi : ‘avec l’abstention des finiens et d’autres qui ne voteront pas cette motion, ça marche aussi à la Chambre’ s’enthousiasme le président du Conseil. Pour ses proches, le message vidéo de Fini a été vu, ni plus ni moins, comme une ‘demi-reddition’, ou comme une ouverture aux négociations. Berlusconi en est convaincu : ‘l’effet-nouveauté de FLI est passé, les gens comprennent que la crise n’aurait pour effet que de livrer le pays à la gauche’...

 

(traduction : ambassade de France à Rome)

4ème journée de Synthèse nationale à Paris : on en parle même en Hongrie.

Hongrie. Szent korona radio est une radio patriotique hongroise, dont le site Internet reçoit entre 10.000 et 25.000 visites par jour. Voici un article, à propos de la 4ème Journée de Synthèse nationale du 11 novembre 2010 à Paris, que j'ai envoyé en anglais et qu'ils ont traduit en hongrois :

 http://szentkoronaradio.com/kulfold/2010_11_18_nemzeti-ra...

Genève: le Président du MCG Eric Stauffer sera poursuivi pour ses affiches.

Voir la vidéo : http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/2706422-geneve...

Les dirigeants de die Freiheit se recueillent au cimetière de Berlin-Weißensee.

Le 9 novembre 2010, René Stadtkewitz et les dirigeants du parti die Freiheit se sont recueillis au mémorial pour les juifs assassinés entre 1933 et 1945 au cimetière de Berlin-Weißensee.

 

Le parti die Freiheit est soutenu par le chef de file du PVV néerlandais Geert Wilders et est favorable à l'État d'Israël.

Die Freiheit se developpe en Hesse.

Allemagne. Le parti die Freiheit dirigé par René Stadtkewitz et fondé à Berlin se développe en Hesse. Il y a une semaine, René Stadtkewitz et son adjoint Marc Doll se sont rendu en Hesse. Ils ont eu un entretien qui a duré quatre heures avec deux anciens cadres du Parti libéral (FDP).

Italie. Victoire du ministre de l'intérieur léghiste Roberto Maroni : le chef de la Camorra capturé.

 

« Iovine, chef de la camorra, capturé » (Corriere della Sera, La Repubblica, La Stampa, Il Messaggero)

 

« Le Vietnam parlementaire reprend aussitôt » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « La trêve sur le double vote, au Sénat et à la Chambre, sur le gouvernement, n’a pas duré. Alors que les sénateurs se consacreront à l’examen de la loi de stabilité, la Chambre sera le cadre, dès la semaine prochaine, d’une sorte de ‘Vietnam parlementaire’, dit-on, avec quatre occasions de battre le gouvernement d’ici le fameux 14 décembre. Les protestations de la majorité en conférence des présidents n’y ont rien changé. Dès lundi, débat et vote sur la RAI et le pluralisme, avec pour cible Mauro Masi, DG controversé. Mardi, ce sera au tour de Calderoli, dont l’opposition cherche à réduire les attributions. Puis le vote sur la réforme universitaire, dont Fini en personne a demandé le retrait. Enfin, mardi 29 a été mise à l’ordre du jour la motion de défiance individuelle contre le ministre Bondi, pour les dégâts à Pompei. En plus d’être autant d’embûches pour le gouvernement dans des temps incertains, les votes à venir seront un banc d’essai pour la possibilité d’une alliance entre les oppositions et les finiens, en vue d’un éventuel gouvernement d’urgence si Berlusconi tombe. Sur la RAI, il y a accord, et les motions anti-Masi devraient passer sans mal contre l’axe PdL-Ligue. Celles contre Calderoli proviennent des oppositions et non de FLI : si les finiens s’y ralliaient, ce serait un pas de plus vers une alliance inédite – même si Fini, mercredi, a voulu rassurer ses ‘colombes’ en disant que FLI ne se rangerait pas systématiquement aux côtés de la gauche. Sur l’université, l’ApI de Rutelli pourrait ne pas voter pour, cette fois-ci, mais l’UdC pourrait voter avec le gouvernement. Enfin, s’agissant du rendez-vous le plus attendu, la motion contre Bondi présentée par le centre gauche, les finiens ont déjà indiqué ne pas vouloir prendre parti, préférant attendre le 14 décembre, sans passer par des raccourcis plus ou moins stériles. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Tim Rait du BNP était à Villepreux.

L’attaché de presse du British National Party (BNP) pour le Sud-Est de l’Angleterre, Tim Rait, représentait son parti le samedi 13 novembre 2010 à Villepreux où se trouvaient réunis les supporters de Bruno Gollnisch.

Autriche: propos de l'ambassadeur de Turquie (suite).

Autriche.  Le Député Ewald Stadler du BZÖ a demandé que l’Ambassadeur de Turquie en Autriche Kadri Ecvet Tezcan soit déclaré persona non-grata en Autriche. Depuis lors, ce dernier a déclaré qu'il ne voulait blesser personne lorsqu’il a tenu des propos sur la politique d’intégration en Autriche.