13/08/2010
Elections de Vienne : le FPÖ entre en action intensive.
Autriche. Lundi prochain, le 16 août 2010, le bureau de campagne du FPÖ pour les élections d'octobre à Vienne entrera en action. Il se trouve au sein de la centrale fédérale du parti, place Friedrich-Schmidt, près de la mairie.
La noyau de ce bureau de campagne est composé de dix personnes qui entourent le Secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl, qui est le directeur de campagne.
Si le FPÖ de Vienne déclare que la campagne électorale est organisée conjointement par le FPÖ de Vienne et le FPÖ national, dans les faits, c’est le FPÖ national qui dirige les manoeuvres.
Le FPÖ va investir entre 3 et 4 millions d’euros dans la campagne. Si le Président national du FPÖ Heinz-Christian Strache est la tête de liste, les autres candidats ne sont pas encore connus. La décision sera rendue publique fin août.
Le 2 septembre 2010, Heinz-Christian Strache tiendra un meeting dans un centre commercial.
Une nouvelle campagne d’affichage « Oui à HC Strache » va être lancée et les militants du FPÖ vont rendre visite aux habitants, principalement ceux qui résident dans des immeubles à appartements.
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12/08/2010
Carinthie : combat pour la prise de contrôle d'un organe de presse.
Autriche. Carinthie. Le « Kärntner Tageszeitung » (KTZ) est un quotidien dont une partie des actions appartient au Parti social-démocrate (SPÖ). Cet organe de presse est en difficulté financière.
L’agence publicitaire ABC, qui publie le « Kärntner Nachrichten » et est proche du FPK, veut acheter une partie des actions du quotidien. ABC déclare : « Nous sommes occupés à créer un groupe d’imprimerie, de publicité et de journalistes. »
Le Parti social-démocrate refuse de céder ses actions à des milieux proches du FPK.
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Nick Griffin reste à la tête du BNP.
Royaume-Uni. Nick Griffin a été confirmé, pour une année supplémentaire, à la tête du British National Party.
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11/08/2010
Interview de la mère et de la femme de György Budaházy, le prisonnier politique le plus célèbre de Hongrie.
György Budaházy est un militant nationaliste hongrois qui s’est fait connaître en réalisant des actions spectaculaires. À l’issue des élections législatives de 2002, qui voient la victoire des socialistes, il bloque, durant une heure, le pont Elisabeth, un des principaux ponts de Budapest, la capitale hongroise, afin de dénoncer des irrégularités électorales.
Blocage du pont Elisabeth, en 2002, à Budapest. György se trouve entre les deux policiers.
Au total, douze actions judiciaires ont été entreprises à l’encontre de György Budaházy. Deux sont terminées. Le blocage du pont Elisabeth, en 2002, lui a valu une condamnation à 30 jours de travaux d’intérêt général. L’utilisation, lors de la campagne contre l’adhésion à l’Union européenne, de symboles interdits a conduit à son acquittement. Les autres poursuites sont toujours en cours. Il lui est notamment reproché d’avoir enlevé des insignes communistes se trouvant sur un monument situé dans le centre de Budapest.
György Budaházy devant le monument communiste dont certains insignes ont été enlevés.
Le 17 juin 2009, György Budaházy est arrêté et emprisonné pour « terrorisme ». Dix-sept autres personnes sont également jetées en prison. Elles sont suspectées d’appartenir à l’organisation Hunnia Csoport. La plupart de ces individus sont maintenus en détention arbitraire durant plusieurs mois, puis relâchés. Deux personnes sont ensuite, de nouveau, emprisonnées. György Budaházy est le seul qui est resté en prison de manière continue depuis quatorze mois.
Nous avons rencontré la mère, le vendredi 6 août 2010, et la femme, le samedi 7 août 2010, du prisonnier politique le plus célèbre de Hongrie, lors du festival Magyar Sziget à Verőce, une ville située à 60 km de Budapest.
Y-a-t-il des preuves de l’implication de György Budaházy dans des activités terroristes ?
Aucune charge n’a pu, jusqu’à présent, être retenue contre lui. Il n’y a que des accusations, mais aucune preuve. En Hongrie, une personne peut, cependant, être gardée en détention durant quatre ans sans que des éléments soient retenus à sa charge.
Cet emprisonnement est il la conséquence d’autres faits ?
Oui, György Budaházy est perçu, depuis le blocage du pont Elisabeth en 2002, comme un danger par la classe politique. Il a dénoncé le projet frauduleux de construction d’un casino. Il est également le témoin principal à charge dans une autre affaire de corruption : Baunag. Environ 13.000 investisseurs ont perdu leur mise dans une arnaque. Des sommes énormes sont en jeu.
Où se trouve György Budaházy?
À la prison de Vac, située à 40 km de Budapest.
Dans quelle condition est-il emprisonné ?
Il est maintenu en isolation car il a demandé à être séparé des autres prisonniers. Il suit cependant des formations à l’intérieur de la prison et lors de ces cours, il se trouve avec d’autres prisonniers.
A-t-il des enfants et ceux-ci peuvent-ils le rencontrer ?
György Budaházy a trois enfants. Une fois par mois, deux adultes et deux enfants de la famille sont autorisés à rencontrer le prisonnier politique le plus célèbre de Hongrie. Seul deux adultes et deux enfants peuvent participer à cette visite. La mère et la femme de György le voient avec deux des trois enfants du couple. Un des trois enfants reste sur le carreau.
Lorsque sa femme a pu lui rendre visite pour la première fois, c’était au Parquet, en présence des forces spéciales de police. György Budaházy a revu ses enfants pour la première fois quatre mois après le début de sa détention, entouré de membres de la police spéciale.
Quel est son état tant physique que mental ?
Il est en très bonne condition physique, meilleure que lorsqu’il n’était pas en prison, car, maintenant, il a le temps de faire du sport. La prison ne peut pas le briser. Il croit en son futur. Cependant, ses enfants lui manquent beaucoup.
Comment se déroule la procédure de détention ?
Tous les deux mois, un juge décide de le maintenir, ou non, en prison. L’avocat de György est autorisé à participer à la séance, mais pas sa famille. (La décision suivant l’entretien que nous avons eu avec la mère et la femme de György Budaházy a été prise le mardi 10 août 2010. György Budaházy doit rester en prison deux mois supplémentaires).
Comment se portent sa femme et ses enfants ?
Sa famille supporte difficilement la détention, tout particulièrement les enfants, qui sont encore très jeunes.
György Budahasy reçoit-il de l’aide ?
Oui, une récolte d’argent est organisée afin de couvrir les frais d’avocats de l’ensemble des prisonniers politiques. Le HVIM, qui organise le festival Magyar Sziget, soutient activement et ouvertement les prisonniers politiques. En outre, les députés du Jobbik, le parti patriotique hongrois, ont, chacun, versé une somme d’argent pour la même cause.
Dispose-t-il de soutiens à l’étranger ?
Non. Des manifestations de soutien ont cependant eu lieu à Madrid et Strasbourg. Des personnes issues de l’immigration hongroise et vivant en Amérique du Nord et en Australie s’intéressent à sa situation mais n’ont pas apporté d’aide significative.
Nous remercions la mère et la femme de György Budaházy pour l’entretien qu’elles nous ont accordé et espérons que György sortira bientôt de prison.
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Geert Wilders sera à New York le 11 septembre 2010.
Geert Wilders parlera le 11 septembre 2010 à New York, durant une manifestation contre la construction d’une megamosquée près de Ground Zero.
La manifestation est organisée par l’association SIOA (Stop Islamization Of America / Stop l’islamisation de l’Amérique).
10:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage : Magyar Sziget (suite).
02:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2010
Reportage : discours de Roberto Fiore, le dirigeant de Forza Nuova, lors du festival Magyar Sziget en Hongrie.
Ce dimanche 8 août 2010, Roberto Fiore, le leader de Forza Nuova (Italie), est venu parler au festival Magyar Zsiget. Deux députés du Jobbik et le président du Jobbik (Hongrie) étaient présents.
Voici un résumé en français, que j’ai réalisé, du discours que Roberto Fiore a tenu devant l’assemblée des personnes assistant à ce rassemblement.
Le Traité de Lisbonne est mis en place afin d’empêcher toute révolte lorsque les conditions économiques seront trop difficiles. Le problème principal est la crise économique. Le système économique en place a pour objectif de détruire les classes moyennes et de préparer un régime où il y aura quelques riches et des pauvres. La révolte de la population dans les mois à venir se fera contre les banques et les oligarches. Le but est d’empêcher toute rébellion en transformant l’Union européen en État répressif. Nous devons nous préparer au pire. Il ne doit pas y avoir de compromis avec le système capitaliste.
L’Union européenne a également pour vocation d’empêcher le maintient des traditions nationales. Exemple : l’avortement en Irlande ou les croix chrétiennes sur les murs en Italie.
La Hongrie est une des figures dirigeante du courant national. Dans ce pays, beaucoup de jeunes gens adhèrent à la mouvance patriotique.
Le combat contre l’immigration et l’islamisation de l’Europe est un point important du programme de Fuerza Nuova. Roberto Fiore déclare: « Ils ferment des églises et ouvrent des mosquées.»
La Turquie doit être hors de l’Europe. Roberto Fiore rejette le sionisme.
L’Europe est fondée sur l’idée de civilisation européenne. Roberto Fiore rejette l’idée que 50 millions d’Africains vont débarquer en Europe aux cours des 10 à 15 prochaines années.
Fuerza Buova est un parti qui émet des réserves par rapport à l’homosexualité.
Les nationalistes doivent s’unifier et nous ne devons plus accepter une situation telle que celle que nous avons connu en 1956 où les patriotes d’Europe de l’Ouest n’ont pas pu porter assistance à la révolte antisoviétique hongroise. Si nous sommes unis, l’ennemi ne pourra pas nous battre. Fuerza Nuova sera avec le Jobbik lors des victoires et défaites.
En septembre, Fuerza Nuova organise un rassemblement en Italie.
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Suisse : la fin de la concordance?
En Suisse, sept personnes siègent au sein du Conseil fédéral (gouvernement). L’habitude veut que les quatre grands partis du pays disposent de sièges au sein du Conseil fédéral. Les trois premiers partis par ordre d’importance reçoivent deux postes de conseiller fédéral et le quatrième en reçoit un.
L’UDC, qui est le premier parti du pays avec 29% des voix, devrait disposer de deux postes au sein du Conseil fédéral, mais n’en a qu’un, suite à des manipulations politiques que nous avons évoquées largement sur ce site Internet au fil du temps.
Il se fait que deux postes sont vacants au sein du gouvernement suisse. L’UDC va tenter d’obtenir le deuxième siège de ministre (conseiller fédéral) auquel elle a droit.
Voici un communiqué de l’UDC Suisse à ce propos :
La fin de la concordance?
Par Martin Baltisser, secrétaire général UDC Suisse
L'UDC a invité les grands partis politiques à discuter de l'avenir de la concordance. Les réactions à cette invitation sont arrivées par retour du courrier via les médias. Elles témoignent d'une conception bien curieuse de la concordance. L'objectif des autres partis n'est manifestement plus de constituer un gouvernement réunissant les principaux courants politiques du pays, mais de mettre en place une coalition gouvernementale qui, en fin de compte, appliquera un programme politique de centre-gauche. Or, ces partis ne sont même pas capables d'organiser raisonnablement les démissions et les successions de leurs propres représentants au Conseil fédéral. On voit mal dans ces conditions comment ils pourraient appliquer un programme gouvernemental commun.
La proportionnalité est un élément central de la concordance. Ce n'est pas l'UDC qui l'affirme, mais il s'agit là une thèse élémentaire de la science politique. Depuis 1959, la fameuse "formule magique" suisse relie les quatre principaux partis du pays et assure ainsi la représentation des grands courants politiques et de la majorité de la population au sein du gouvernement national. Ce principe a été violé entre 1999 et 2003 ainsi que depuis 2007. Aujourd'hui, on constate que précisément la plus grande force politique du pays, soutenue par près d'un tiers des électrices et des électeurs, est sous-représentée au Conseil fédéral. Les mêmes milieux politiques, qui ont abandonné le principe de la concordance, font aujourd'hui un pas de plus en interprétant la concordance comme une coalition. Cela n'a jamais été le but de ladite "formule magique" qui a toujours rapproché des partenaires ayant des conceptions philosophiques différentes. Il n'y a jamais eu de concordance sur le fond. Une telle construction serait d'ailleurs une contradiction en elle-même. Si ces partenaires gouvernementaux veulent effectivement changer de système et mettre en place une coalition de centre-gauche, ils doivent en assumer la responsabilité devant leurs électeurs. Mais ce serait la fin définitive de la concordance.
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09/08/2010
Pro NRW se rapproche du PVV de Geert Wilders.
Pro NRW se félicite de l’annonce faite par René Stadtkewitz à propos de la planification d’une réunion de critique de l’islam, le 2 octobre 2010 à Berlin, avec le Président du PVV néerlandais Geert Wilders.
Cette rencontre est organisée par Pax Europa, le blog internet Politically Incorrect (PI) et Réné Stadtkewitz. Des membres importants du mouvement Pro seront présents.
René Stadtkewitz siège en tant que député régional au Parlement du Land de Berlin et est membre du groupe parlementaire de la CDU au sein de cette assemblée.
En outre, le milliardaire germano-suédois Patrik Brinkmann, un des dirigeants des mouvements Pro, a pu approfondir, au cours des dernières semaines, ses contatcts avec le PVV de Geert Wilders.
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08/08/2010
Democracia National, le parti qui défend l’unité de l’Espagne.
Parmi les différents mouvements politiques qui constituent la nébuleuse patriotique en Espagne figure une organisation toute particulièrement attachée à l’unité du pays: Democracia National.
Ce parti politique est fondé en 1996 par une douzaine de personnes issues de la mouvance nationaliste espagnole. Inspiré du Front National français, Democracia National se veut en rupture avec le passé. Lorsque Manuel Canduela Serrano accède, en 2004, à la présidence du parti, il lui donne un tournant plus nationaliste. Lors d'un meeting de Democracia National à Madrid, le 20 novembre 2009, le Président du BNP Nick Griffin (Royaume-Uni) et le Président de Forza Nuova (Italie) Roberto Fiore sont présents.
Disposant de sections dans l’ensemble de l’Espagne, le parti compte, au total, trois élus au niveau local : deux conseillers municipaux à Herradon de Pinares (Avila), qui participent à la gestion de la municipalité au sein d’une coalition englobant des forces politiques de gauche, et un conseiller municipal à Tardajos (Burgos), où le parti siège au sein de la majorité municipale avec le Parti Populaire (Parti conservateur).
Democracia National est favorable à l’unité de l’Espagne. Le parti reconnaît, néanmoins, l’autonomie culturelle pour les différentes régions qui constituent le pays mais rejette l’autonomie administrative de ces mêmes entités. Il a pour objectif de concentrer le pouvoir de décision politique au sein de la capitale. Les règles juridiques doivent être les mêmes pour l’ensemble du pays.
Le parti prône la préférence nationale, le contrôle strict des frontières, l’expulsion des étrangers en situation irrégulière et défend l’agriculture et la pêche espagnole face à l’Union Européenne. Democracia National veut réindustrialiser le pays et redévelopper l’agriculture. Les droits des victimes doivent être plus étendus que ceux des délinquants, des condamnations plus fortes doivent être appliquées aux terroristes et aux mineurs. Les personnes ayant commis les délits les plus graves doivent rester en prison à vie. Aides financières, maisons et emplois doivent aller en priorité aux familles espagnoles afin de lutter contre la dénatalité. Le parti s’oppose à l’avortement.
Democracia National veut que les jeunes gens soient aidés et que la formation professionnelle soit, à nouveau, mise en avant afin de mettre à la disposition des entreprises des travailleurs compétents. Le parti s’oppose, en matière d’enseignement, au système de Bologne.
Le point le plus important du programme est la politique de la préférence nationale ainsi que le rejet de l’immigration illégale et de l’immigration de masse. Il y a six millions d’immigrants en Espagne alors que cinq millions d’Espagnols n’ont pas d’emploi. Des étrangers reçoivent des contrats de travail afin de se rendre en Espagne alors que les Espagnols restent sans travail. La politique de la préférence nationale doit s’appliquer dans le domaine du travail mais également en matière de sécurité sociale, ainsi que dans l’achat de maisons sociales. Les immigrants qui viennent travailler en Espagne doivent retourner chez eux, une fois que le travail est terminé. Le parti défend les petites et moyennes entreprises car elles représentent 75% des emplois. Democracia National défend l’idée d’une union des nations d’Europe et s’oppose à l’Europe des multinationales et de la finance, ainsi qu’à l’euro.
Le parti ne se situe ni au centre, ni à droite, ni à gauche, mais développe des positions transversales. Il commercialise sur son site Internet des drapeaux, des tee-shirts, des livres.
Democracia National est lié à Forza Nuova (Italie) et au Jobbik (Hongrie) et désire entrer au sein de l’alliance regroupant le BNP (Royaume-Uni), le Jobbik (Hongrie), le FN (France),…Democracia National rejette cependant la présence du parti espagnol MSR au sein de ce groupe, car ils estiment que cette formation politique n’est pas convenable.
Democracia National n’est pas en dispute avec Plateforma catalunya, mais pense que Democracia National est la solution pour l’ensemble de l’Espagne alors que Plateforma catalunya ne travaille que pour une région, la Catalogne.
(Article réalisé grâce aux informations que m’a communiqué la délégation de Democracia National au festival Magyar Sziget en Hongrie).
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05/08/2010
Reportage : Hongrie : les taxis nationalistes de Budapest.
Parmi les différentes entreprises de taxis de Budapest, la capitale de la Hongrie, figure une compagnie nationaliste. 45 voitures portant le symbole de la « Grande Hongrie » sillonnent la ville.
La société de taxis s’appelle Jobbtaxi. Le parti politique nationaliste hongrois s’intitule Jobbik. Il est le troisième parti au sein du Parlement de Hongrie.
(Voici le lien vers le site internet de la compagnie nationaliste de taxis : http://jobbtaxi.hu/)
La personne qui a fondé cette entreprise travaillait au sein d’une compagnie de taxis. Elle a placé le drapeau hongrois dans son véhicule de travail. La direction de la société l’a obligée à l’enlever. Le chauffeur a eu ensuite d’autres problèmes car il écoutait, en véhiculant ses clients, de la musique nationaliste et un client a appelé la direction pour se pleindre. Le chauffeur a donc décidé de fonder sa propre compagnie de taxis.
Un des 45 taxis de la compagnie Jobbtaxi.
La carte de la "Grande Hongrie" sur la portière du taxi. (Photos : Lionel Baland)
15:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2010
Reportage : Hongrie : Magyar Sziget 2010.
Le Magyar Sziget (http://magyarsziget.hu/english), un grand rassemblement nationaliste, a débuté ce lundi en Hongrie. L’événement a lieu cette année du 2 au 9 août près de Verőce, une ville située à 30 km de Budapest, la capitale du pays. L’endroit est accessible en train. Les personnes doivent ensuite marcher vers le lieu de rassemblement situé dans une vallée entourée d’une forêt. De nombreux hongrois viennent en voiture.
Le mouvement qui organise le festival est le HVIM (http://hvim.hu), une organisation proche du Jobbik, le parti nationaliste hongrois.
Différents types de personnes fréquentent l’événement. De nombreuses familles sont présentes. Les personnes logent sous tente, dans des caravanes, dans des chalets en bois.
De nombreuses activités ont lieu : depuis des démonstrations relatives au folklore hongrois jusqu’au conférences portant sur différents sujets, en passant par de nombreux concerts de musique patriotique hongroise.
Ayant été invité au festival, voici des photos que j’ai réalisées :
L'entrée du site.
La caisse.
Deux chapiteaux accueillent les différentes manifestations.
22:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
FPÖ, FPK et BZÖ unis dans la défense de Joerg Haider.
Autriche et Liechtenstein. Le procureur du Liechtenstein a démenti l’information disant qu’un dossier contenant des informations sur une fortune appartenant à Jörg Haider et déposée au Liechtenstein avait été découvert.
Le chef du FPK, Uwe Scheuch, a déclaré qu’il s’agit d’une campagne visant à salir Jörng Haider et que les reproches mis en avant à l’encontre de celui-ci apparaîtront faux.
Pour Stefan Petzner, qui dirige le BZÖ de Carinthie, il s’agit d’une action commando des rouges et noirs (sociaux-démocrates et conservateurs).
Peter Westenthaler du BZÖ a réclamé au minimum des excuses pour la famille Haider.
Gerald Grosz du BZÖ a dénoncé le plus grand scandale médiatique de la Seconde République.
Le Vice-président du FPÖ Norbert Hofer a déclaré que la situation était proche du scandale judiciaire et a exigé de la ministre de la justice qu’elle produise les résultats de l’enquête afin de mettre fin aux spéculations.
17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
BNP : campagne en vue de l’élection du président du parti.
Le programme électoral de chaque candidat est placé sur le site internet du BNP : http://www.bnp.org.uk/leadership
D’autres candidats peuvent encore se déclarer d’ici le 10 août 2010, date de clôture des inscriptions.
16:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : vers un gouvernement minoritaire de droite soutenu de l’extérieur par le PVV de Geert Wilders?
Ces trois partis ont des opinions divergentes sur le caractère de l’islam. Les trois formations politiques acceptent cependant leurs différences d'idées sur la question.
Le PVV désire des discussions avec ses, peut-être, futurs partenaires sur les questions de l’immigration, de la sécurité, de l’intégration, de l’asile et de la prise en charge des personnes âgées.
Si un tel gouvernement voyait le jour, il serait constitué sur le même modèle que celui en vigueur au Danemark, où la droite conservatrice et la droite libérale gouvernent le pays avec le soutient externe du Parti du Peuple danois.
00:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2010
Berlusconi - Fini : divorce à l'Italienne après 16 ans d'alliance.
« L’heure de la Liberté » (Ezio Mauro, La Repubblica) :
« L’irruption de la légalité a fait sauter le PdL, le plus grand parti italien. La légalité a eu l’effet d’une bombe dans le monde fermé du Cavaliere. En transformant la légalité en politique, Fini a trouvé la meilleure façon de diminuer le pouvoir du président du Conseil. Il peut maintenant donner naissance à une culture de ‘droite-centre’ qui pour la première fois, pourra parler d’ordre, de règles, de moralité et de Constitution. Et ceci face à un populisme basé sur un leadership issu du consensus populaire et donc suprême, hors de tout équilibre et séparation des pouvoirs. Berlusconi est maintenant seul aux commandes, entouré par les Verdini, Dell’Utri et Brancher, qui lui doivent tout, à l’ombre du château fort où est enfermé son gouvernement sans politique. Maintenant, le fédéralisme fiscal est la seule raison qui peut le maintenir au pouvoir, une idéologie qui n’est pas la sienne, mais qu’il accepte pour faire plaisir à Bossi. Nous en sommes au compte à rebours pour le peuple berlusconien, et l’heure de la liberté est arrivée. »
« Une victoire à la Pyrrhus pour le président du Conseil » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :
« La logique suggérait un accord, ou au moins un pacte, de cohabitation qui établisse des règles pour que Berlusconi et Fini parviennent à se supporter. A l’opposé, il y avait l’hypothèse d’une scission immédiate, et concordée entre les deux parties, FI et AN, dont était né le PdL. Les dirigeants du parti berlusconien ont choisi une troisième voie, non sans ambiguïtés, qui comporte de nombreux risques. Pas d’expulsion, mais un défi frontal pour le délégitimer totalement le président de la Chambre, coupable d’avoir créé un ‘parti dans le parti’ et qui aurait cessé de représenter un point d’équilibre institutionnel. Il se peut que le choix berlusconien soit efficace pour régler des comptes avec un adversaire interne, mais ça il l’est beaucoup moins pour garantir à l’exécutif et à la législature un parcours serein. Fini est vaincu, pourrait-on dire, mais la victoire de Berlusconi ressemble à celle de Pyrrhus. Une réconciliation à ce stade paraît irréalisable. Le point crucial est désormais de savoir combien de parlementaires rejoindront le groupe autonome de Fini. S’ils n’étaient que 15 environ, ce ne serait qu’une épine au pied de la coalition Berlusconi-Bossi, mais s’ils étaient 30-35, alors l’optimisme du président du Conseil devrait se calmer : 30 et plus dissidents sont en mesure de soustraire au gouvernement la majorité à la Chambre. D’abord, le groupe finien restera dans la majorité (formellement, il ne sera même pas hors du PdL) ce qui signifie que Berlusconi devra sans cesse négocier leur appui. Le fédéralisme, la justice et autres mesures auront besoin de chiffres sûrs. Une situation dont Casini tire avantage, mais le président du Conseil devra de toute manière traiter avec Fini, surtout s’il reste à son poste. Quoiqu’il en soit, au final, cette rupture affaiblit le gouvernement. Son sens ? Redonner à Berlusconi le contrôle total de son parti, s’il souhaite des élections anticipées, mais Bossi n’en veut pas, il veut le fédéralisme. A partir d’aujourd’hui, une nouvelle partie commence et il n’est pas dit que Berlusconi ait joué ses meilleures cartes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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