Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/06/2009

Elections européennes : la montée en puissance des partis patriotiques se poursuit.

 Depuis des mois, un peu partout en Europe, les partis patriotiques vont de victoires en victoires. Cette tendance s’est confirmée lors du scrutin des élections européennes qui se sont déroulées du 4 au 7 juin 2009.

 

Parmi les partis disposant déjà d’élus, le Vlaams Belang perd un siège et tombe à deux élus. Il avait bénéficié d’un bonus électoral en 2004, du à une situation politique exceptionnelle. Le Vlaams Belang revient à ses scores habituels. Lors des élections européennes de 2009, le Vlaams Belang subit la concurrence de partis populistes ou nationalistes flamands (NVA et Liste De Decker).

 

En Autriche, le FPÖ qui disposait d’un siège, obtient un deuxième élu. Le BZÖ n’emporte pas de siège, mais disposera d’un siège après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne (s’il entre en vigueur).

 

Au Danemark, le Parti du Peuple danois double son score et obtient deux sièges au lieu d’un.

 

En Italie, le Peuple de la Liberté qui résulte de la fusion de différents partis et qui comprend en son sein : Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini, Ignazio La Russa, Alessandra Mussolini,…obtient 29 sièges. La Ligue du Nord double son score et emporte 9 sièges.

 

En Bulgarie, Ataka obtient 2 élus.

 

Le Parti de la Grande Roumanie obtient 3 sièges, le P.V.V du Néerlandais Geert Wilders, fer de lance de la lutte contre l’islamisation de l’Europe, entre au Parlement européen avec 4 sièges (+1 siège après la ratification du Traité de Lisbonne). En Hongrie, grosse surprise, le Jobbik décroche trois sièges. En Finlande, le Parti des vrais Finlandais prend un siège. Le Laos (Grèce) décroche deux sièges.

 

Au Royaume-Uni, le BNP obtient deux sièges et l’UKIP, parti anti-européen et réclamant la limitation de l’immigration est le deuxième du pays, devant les travaillistes, avec 13 sièges.

 

 En Slovaquie, le SNS et L'S-HZDS obtiennent chacun un siège.

 

En Bavière, les ultraconservateurs de la CSU perdent un siège et tombent à 8 élus. En Pologne, le PiS des frères Kaczynski obtient 15 sièges.

08/06/2009

Hongrie : voici les 3 députés européens du Jobbik.

ScreenShot044.jpg

En Hongrie, le Jobbik a connu une percée extraordinaire. N'ayant pas de députés au niveau national, le parti décroche 3 sièges au Parlement européen (14,77%).

ScreenShot047 (2).jpg

Madame Morvai Krisztina, juriste internationale, qui a travaillé à l'ONU et au Conseil de l'Europe.

ScreenShot050.jpg

Balczó Zoltán

ScreenShot051.jpg

Szegedi Csanád 

Elections régionales en Belgique : voici la liste des 21 députés du Vlaams Belang au Parlement flamand.

Vlaams Belang.jpg

Elections régionales en Belgique: le Vlaams Belang recule mais est le deuxième parti de Flandre au Parlement flamand. Le Vlaams Belang passe de 32 à 21 sièges au Parlement flamand.

 

Voici la liste des 21 députés du Vlaams Belang au Parlement flamand :
.

Flandre orientale (4 sièges): Karim Van Overmeire (Aalst), Gerdje Van Steenberge (Erpe-Mere), Johan Deckmyn (Gent) et Guy D’haeseleer (Ninove).

 

Flandre occidentale (3 sièges): Frank Vanhecke (Brugge), Agnes Bruyninckx (Brugge) et Chris Verougstraete (Oostende).

 

Anvers (7 sièges): Filip Dewinter (Antwerpen), Anke Van dermeersch (Antwerpen), Frank Creyelman (Mechelen), Pieter Huybrechts (Herentals), Gerolf Annemans (Antwerpen), Marijke Dillen (Schilde) et Bruno Valkeniers (Antwerpen).

 

Limbourg (3 sièges): Linda Vissers (Overpelt), Chris Janssens (Genk) et Annick Ponthier (Bilzen).

 

Brabant Flamand (3 sièges): Joris Van Hauthem (Lennik), An Michiels (Roosdaal) et Felix Strackx (Tremelo).

 

Bruxelles (1 siège): Erik Arckens (Brussel).

 

ScreenShot047.jpg
"Merci aux électeurs"

Italie : la Ligue du Nord au plus haut.

Italie : Peuple de la Liberté (PDL) à 35,2 % et Ligue du Nord à 10,2 %.
Ligue du Nord.jpg
Le Peuple de la liberté.jpg

- « Berlusconi amer : ‘c’est un mauvais résultat’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Pour Berlusconi, le bilan est négatif. Les affaires récentes ont dû peser sur le vote et la campagne agressive de la Ligue à propos de sécurité et d’immigration a pris des voix au PdL. S’y ajoute le fort abstentionnisme de l’électorat berlusconien principalement, semble-t-il. L’erreur du président du Conseil a été de fixer la barre à 40%, parlant même de 45%. »

- « Bossi : ‘aucun changement au sein du gouvernement, nous restons des alliés fidèles’ » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Après avoir pris connaissance des premières prévisions, U. Bossi a déclaré : ‘la Ligue a certainement les mains libres, mais nous sommes des alliés fidèles et nous avons donné la continuité nécessaire au gouvernement’. Quoi qu’il en soit, cette campagne était importante pour la Ligue. Le seuil psychologique des 10% sera très utile à Bossi pour redéfinir les rapports de force avec le PdL – en Vénétie, par exemple, où la présidence devrait être léghiste, comme revendiqué par Bossi. »

La Ligue du Nord sort renforcée au sein de la coalition entre le Peuple de la Liberté (Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini, Ignazio La Russa, Alessandra Mussolini, ...) et la Ligue du Nord (Umberto Bossi).

Au total, 45% des électeurs ont accordé leurs votes à des partis qui prônent une politique sécuritaire et de refoulement des clandestins.

Par rapport au scrutin de 2004, la Ligue du Nord double son score.

ScreenShot050.jpg
Umberto Bossi de la Ligue du Nord.

Royaume-Uni : deux sièges pour le BNP. Le président du parti est élu.

BNP : 6% des voix.
BNP.jpg
Le British National Party a gagné son premier siège de député européen dans la région du Yorkshire et Humberside. Andrew Brons est élu avec 120.139 voix. Le British National Party emporte un second siège au Parlement européen. Le dirigeant du parti Nick Griffin est été élu dans la région du Nord-Ouest de l'Angleterre.

Le BNP a réuni 132,094 votes dans la région du Nord-Ouest.

ScreenShot045.jpg
Nick Griffin

Percée des partis patriotiques lors des élections européennes.

Autriche : FPÖ : 2 sièges et BZÖ : 0 (1 siège, si le Traité de Lisbonne entre en vigueur).

Belgique : Vlaams Belang : 2 sièges.

Bulgarie : Ataka : 2 sièges.

Danemark : Parti du Peuple danois : 2 sièges.

Finlande : Parti des vrais Finlandais : 1 siège.

Grêce : LAOS : 2 sièges.

Hongrie : Jobbik : 3 sièges.

Italie : PDL : 29 sièges et Ligue du Nord : 9 sièges.

Pays-Bas : PVV : 4 sièges (1 siège supplémentaire, si le Traité de Lisbonne entre en vigueur).

Roumanie : Parti de la Grande Roumanie : 3 sièges.

Royaume-Uni : BNP : 2 sièges et UKIP : 13 sièges.

Slovaquie : SNS : 1 siège et L'S-HZDS : 1 siège.

(Allemagne : Bavière : CSU (parti ultra-conservateur) : 8 sièges).

(Pologne : PiS : 15 sièges).

Autriche : 2 sièges pour le FPÖ (et un pour le BZÖ si le traité de Lisbonne entre en oeuvre).

new FPO.jpg
BZÖ.jpg

Le FPÖ, qui disposait d'un siège de député européen, en obtient un deuxième. Le BZÖ n'obtient pas de député européen mais en recevra un lorsque le Traité de Lisbonne entrera en vigueur (s'il entre en vigueur d'ici les prochaines élections européennes dans cinq ans). En effet, l'Autriche verra le nombre de ses députés européens passer de 11 à 13 après l'entrée en vigueur du traité.

05/06/2009

Berlusconi : « Milan ressemble à une ville africaine »

 Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« Les messages du président du Conseil entre complots de l’étranger et ouverture à la Ligue » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « A trois jours des élections, Berlusconi a fait un cadeau à la Ligue et a lancé un avertissement à Murdoch. Les vagues allusions du centre droit au sujet d’un complot international contre Berlusconi se concrétisent en ciblant l’empire médiatique concurrent. Il s’agit d’une réponse à la guerre en cours avec le groupe Murdoch, mais c’est un défi que Berlusconi ne pourra tenir que s’il gagne les élections européennes et administratives. Et si, comme il en est persuadé, le centre droit était vainqueur, il est inévitable - comme il l’a annoncé hier soir - qu’il offre la présidence de la Vénétie, actuellement gouvernée par le PdL, à la Ligue du nord. Reste à savoir s’il s’agit d’une décision stratégique ou bien si elle n’est dictée que par la pression exercée par Umberto Bossi. »

« Le vote peut accentuer la concurrence entre le PdL et Bossi » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le vote européen aura probablement des conséquences sur les équilibres politiques. A droite, la dernière nouveauté est la relation entre Berlusconi et son allié-clef, Bossi, réunis hier soir sur la place de Milan. L’insistance sur l’éternelle amitié liant les deux hommes, de la part du président du Conseil, est significative. Nul ne croit en cette idylle affichée : il a fallu des mois pour calmer les tensions. La rivalité n’est mise en sourdine que parce que c’est leur intérêt commun à la veille des élections. On dit que la Ligue a obtenu de présenter la candidature d’un des siens en Vénétie, son bastion, et qu’elle a eu la garantie que Berlusconi n’orchestrerait pas une campagne pour le ‘oui’ au référendum du 21 juin. Si la Ligue du nord arrivait à un score entre 10 et 12%, se révélant patronne incontestée du nord, les conséquences se feront rapidement sentir. Le parti de Bossi, depuis longtemps, s’étend et comble même certaines lacunes du PdL. Pour le moment, ce qui est sûr, c’est que la concurrence entre la Ligue et le PdL n’a jamais été aussi forte : pour le vote européen mais surtout pour les élections locales, qui préparent les futures régionales. C’est un jeu de pouvoir qui prépare les équilibres politiques des années à venir. Et Berlusconi est appelé à faire un effort extrême, dans des conditions de sérieuse difficulté, pour freiner la dérive léghiste. »

Entretien avec Giancarlo Galan, président de la Région Vénétie, dans Il Sole 24 Ore – « La Ligue du nord ne suffit pas, j’ai avec moi un bloc social gagnant » : « Le président du Conseil a dit que celui qui arriverait premier aux élections serait candidat à la tête de la Région, c’est juste. Mais il ne suffit pas dire ‘je suis arrivé 1er’ pour diriger une région parmi les plus fortes et productives de l’UE. Ce sont les Vénitiens qui décideront du destin de la Vénétie. Depuis 15 ans, ils ont confié ce rôle au PdL et à moi. Cette confiance a été conquise sur le terrain, en tenant nos engagements. Il n’y a aucune tension entre Berlusconi et moi – qui sera d’ailleurs témoin demain à mon mariage. J’ai eu d’excellentes relations avec la Ligue en Vénétie, les tensions viennent de son aile lombarde, qui se prévaut de la déclaration du président du Conseil. La Vénétie est la région la plus sensible au thème du fédéralisme fiscal, mais nous voulons du concret : nous attendons encore de comprendre combien d’argent les maires de Vénétie pourront gérer ; jusqu’à présent, peu de comptes ont été faits. »

« Berlusconi : Milan ressemble à une ville africaine » (Elisabetta Soglio, Corriere della Sera) : « Berlusconi gagne l’assentiment du public en parlant d’immigration : ‘en marchant dans une ville comme Milan, le nombre de personnes non italiennes m’a donné l’impression de ne pas être dans une ville italienne ou européenne mais en Afrique’. Afin de résoudre cette situation ‘inacceptable’, il est nécessaire de poursuivre la politique du refoulement. La journée milanaise de Berlusconi vise à rallier les indécis et à soutenir Guido Podestà, le président de la province. S’enchaîne un marathon médiatique ; il accepte même un entretien avec Rupert Murdoch, propriétaire du bouquet satellitaire Sky, concurrent du groupe Mediaset qui utilise les écrans pour le critiquer. Cette fois-ci, le climat est cordial. »

(traductions : Ambassade de France à Rome)

Royaume-Uni : le BNP emporte trois sièges dans des conseils de comtés.

BNP.jpg

Lors d’élections au scrutin majoritaire à un tour, ce jeudi, le BNP a emporté trois sièges dans les conseils de comtés.

Conseil du Comté d'Hertfordshire, dans le district de South Oxhey : Deirdre Gates est élu.

Conseil du Comté de Lancashire, dans le district de Padiham & Burnley West : Sharon Wilkinson est élu.

Conseil du Comté de Leicestershire, dans le district de Coalville : Graham Partner est élu.

Dans d’autres districts, certains candidats du BNP arrivent en deuxième ou troisième position.

04/06/2009

Jörg Haider : accident, assassinat ou attentat ?

ScreenShot007.jpg

Voici la traduction que j'ai réalisée de la présentation du livre sur le décès de Joerg Haider:

Appartenez-vous aussi aux gens qui doutent de la version officielle de l’accident mortel de Joerg Haider? Le 11 octobre 2008, à 1H15 du matin, une limousine noire quitte la capitale de la Carinthie. Au volant : Jörg Haider – populiste de droite, perturbateur, gagnant et enfant terrible de la politique européenne. Son parti, le BZÖ, vient de tripler son nombre de voix lors des élections nationales. Au cours des jours suivants, il voulait participer à la formation du gouvernement. Pourtant, un peu après Klagenfurt, il est soudain mort – décédé dans un « accident de voiture ».

La lourde voiture du gouverneur de Carinthie a été détruite complètement lors de l’accident: Haider est décédé de multiples blessures.

« A foncé saoul vers la mort » titre la presse.

Pourtant, très vite, des non-sens apparaissent : une carcasse de voiture complètement détruite à une trop innocente place d’accident, blessures extrêmes dans une limousine extrêmement sûre, un politicien professionnel au sens de la réalité développé complètement enivré au volant… Les doutes à propos de la version officielle de l’accident sont soulevés à voix haute jusqu’aux questions d’aujourd’hui :

* Pourquoi le « seul témoin » de l’accident se planque-t-elle et se cache-t-elle du grand public ?
* Pourquoi Haider avait-il beaucoup d’alcool dans le sang et peu dans l’estomac ?
* Qui a embaumé immédiatement après l’abduction le corps et pourquoi ?
* Pourquoi est-ce que le politicien n’avait, dans une des voitures les plus sûres du marché « aucune chance de survie » (ORF) ?
* Comment est-ce que Haider a pu avoir en une courte période de temps 1,8/1000 d’alcool dans le sang bien qu’il soit réservé face à l’alcool ?

Durant des mois, le journaliste d’investigation, couronné de prix, Gerhard Wisnewski a enquêté sur place. Il a interrogé les proches de Joerg Haider, ainsi que le Parquet, la police, les riverains, les experts en accidents et la femme de Joerg Haider.

Il met la main sur des photos manipulées et soudain des témoins muets tiennent des discours abondants contradictoires.

En tant que seul journaliste qui réussit, dans les semaines qui suivent l’accident, à tracer l’épave de la voiture de Joerg Haider et à la photographier en détail, des questions s’imposent à lui :

* Etait-ce vraiment un accident ?
* Quel doutes y-a-t-il à cette version ?
* Qu’est ce qui se cache derrière la mort mystérieuse ?
* Qui avait un motif de tuer Haider ?

Un morceau de journalisme emballant sur les traces d’un des plus mystérieux cas de mort politique contemporain.

Sources : http://www.kopp-verlag.de/websale7/J%f6rg-Haider.htm?Ctx=...

03/06/2009

Joerg Haider assassiné ?

ScreenShot042.jpg

Un journaliste allemand, après avoir mené une enquête durant plusieurs mois, est convaincu que Joerg Haider a été assassiné. L’accident automobile a été mis en scène.

De nouvelles munitions pour les tenants de la théorie du complot. Le journaliste allemand Gerhard Wisnewski écrit dans son livre qui vient de paraître «Jörg Haider: Unfall, Mord oder Attentat?» (Jörg Haider : accident, assassinat ou attentat ?) que le gouverneur de Carinthie, décédé le 11 octobre 2008, est la victime d’un attentat motivé politiquement.

Dans une interview, sur le portail Internet de nouvelles oe24.at, Wisnewski déclare : « Nous devons mettre fin à l’hypothèse que Jörg Haider soit mort dans un accident de voiture. D’après mes recherches, j'en suis convaincu : il s’agit d’un crash mis en scène. Le véhicule a été préparé et déposé à Lambichl.»

Durant ses huit mois de recherches, le journaliste qui a travaillé, entre autre, pour le Spiegel et l’ARD, a mis à jour des invraisemblances : la vitesse de 142 km/h n’était pas possible à cet endroit, dans l’estomac du défunt on n’a presque pas trouvé d’alcool et le seul témoin de l’accident n’est pas crédible.

 

Rappelons que, lors du décès du gouverneur de Carinthie, une coalition réunissant le Parti conservateur (ÖVP) et les deux partis nationalistes (FPÖ de H-C Strache et le BZÖ de Joerg Haider) était sur le point d'être formée en vue de diriger l'Autriche.

Roberto Maroni : « Immigration, l’Union européenne s’en lave les mains »

Ligue du Nord.jpg

Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur, membre de la Ligue du Nord, déclare dans Il Messaggero de dimanche :

 « Immigration, l’Union européenne s’en lave les mains » : « Au terme du G8, je suis particulièrement fier d’avoir pu insérer dans notre calendrier la confiscation immédiate des biens mafieux, ce qui représente la mondialisation de la lutte contre la mafia. Nous sommes fiers de l’avoir traduite en loi, alors que cette gauche professionnelle de l’anti-mafia n’y est jamais parvenue. A propos d’immigration, des proposition intéressantes, mais insuffisantes, sont arrivées de l’UE : l’UE a par exemple parlé de renforcer FRONTEX, mais sans répondre précisément à notre demande de prise en charge des clandestins. »

02/06/2009

Autriche : la simplification administrative du FPÖ.

new FPO.jpg
Changer de parti? Rien de plus facile. Le FPÖ dispose d'un formulaire qui permet aux citoyens de quitter le Parti social-démocrate (SPÖ) et d'adhérer au FPÖ. Un seul formulaire pour deux opérations.
ScreenShot042 (2).jpg
"J'autorise le FPÖ à mettre fin de manière irrévocable à mon appartenance au SPÖ. Dans le même temps, je requiers l'adhésion au FPÖ."

Les Républikaners à Munich.

REP.jpg

Samedi dernier, les Républikaners ont tenu un meeting sur la Marienplatz, dans le centre de Munich.

Uschi Winkelsett, la tête de liste du parti pour les élections européennes, a présenté les risques et les conséquences de l’Union européenne. Les Republikaners s’opposent à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et veulent construire une Europe des nations.

ScreenShot042A.jpg
ScreenShot042B.jpg
Uschi Winkelsett 

L'Union Européenne ordonne, la Suisse obéit!

UDC.jpg

Voici un communiqué de Madame Yvette Estermann, conseillère nationale (député) de l'UDC, premier parti de Suisse (29% des voix), Kriens (LU):

...Si à partir de 2008 l'immigration augmente de 10% ou plus par rapport à la moyenne des trois années précédentes, le Conseil fédéral peut tirer le "frein de secours", donc invoquer la clause d'urgence pour réintroduire les contingents… Voilà comment augmentaient le gouvernement et les partisans de la libre circulation des personnes avec l'UE avant la votation de 2000.

Aujourd'hui, soit neuf ans plus tard, toutes les conditions sont remplies et, de surcroît, le monde entier souffre de la crise économique. Logiquement, le Conseil fédéral devrait donc agir et appliquer la clause d'urgence pour limiter l'immigration en provenance de l'UE. Dans un récent communiqué de presse, le gouvernement a cependant refusé cette éventualité arguant du "signal négatif" qu'une telle décision donnerait à l'UE si la Suisse restreignait passagèrement l'accès à notre marché du travail. Les entreprises, les associations économiques et les cantons ont avancé les mêmes arguments. Or, cette clause de sauvegarde a largement contribué au succès de la libre circulation des personnes en votation populaire; nombre de citoyennes et de citoyens n'ont approuvé l'extension de la libre circulation aux pays de l'est qu'en présence de cette réserve. Et aujourd'hui le Conseil fédéral refuse d'agir. Ce manquement à la parole gouvernementale réjouit bien sûr les eurofanatiques…

L'application de la clause de sauvegarde aurait au moins une valeur symbolique et montrerait que le Conseil fédéral prend au sérieux son propre peuple et respecte la parole donnée. Ou alors faut-il définitivement admettre l'existence d'un "plan secret" visant à faire entrer la Suisse dans l'UE?

BNP : objectif en vue.

BNP.jpg
ScreenShot042.jpg
Le BNP s'est donné pour objectif de récolter 390.000 livres sterling pour financer sa campagne pour les élections européennes. L'entièreté de la somme est presque récoltée.