Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/06/2009

Allemagne : réunion du parti d'Henri Nitzsche.

AFV.jpg
Le dimanche 13 juin 2009 a eu lieu la réunion du mouvement “Travail, Famille, Patrie” du Député au Parlement allemand  Henry Nitzsche. Henry Nitzsche a déclaré que les 12 mandats obtenus lors des élections municipales en Saxe constituent un premier succès.

Pro NRW dresse sa liste de candidats pour les élections au Parlement du Land.

Pro NRW (Pour le Rhénanie du Nord – Westphalie) a élaboré ses listes en vue des élections pour le Parlement du Land en 2010

 

Environs 200 délégués et invités se sont rassemblés lors d’un congrès organisé au Château de Horst à Gelsenkirchen. L’avocat Markus Beisicht a été réélu président avec 93 pourcents des voix. Markus Wiener a été confirmé au poste de secrétaire général du mouvement.

15/06/2009

Suisse: le régime légal s'applique à tous: aussi aux femmes musulmanes vivant en Suisse.

UDC.jpg

Les Femmes UDC se battent contre toute infiltration de notre régime légal par le droit religieux islamique (sharia).

Au nom d'un pluralisme légal excessivement tolérant, les démocraties occidentales acceptent de plus en plus souvent l'application de règles de la sharia en opposition avec leur propre ordre juridique. Ainsi, la Commission suisse de recours en matière d'asile (CRA) a statué que "le droit suisse ne pouvait pas être considéré comme supérieur à un régime légal étranger". Partant de ce principe, la CRA a reconnu la validité d'un mariage conclu en l'absence du mari et, de surcroît, avec une mineure. Une juge allemande a refusé le divorce à une femme battue parce que "l'islam permet d'infliger des châtiments corporels à son épouse". Ces exemples parmi beaucoup d'autres et aussi le triplement de la population musulmane vivant en Suisse ont incité les Femmes UDC Suisse à traiter le thème de "La femme dans l'islam" lors de leur assemblée plénière du 12 juin 2009 à Liestal.

Nous devons exiger le strict respect de nos droits démocratiques: voilà la quintessence d'un exposé présenté par Gabriele Berrer-Wallbrecht, spécialiste du droit islamique, sous le titre de "La femme dans l'islam". Après avoir expliqué certains écrits de l'islam et les principales règles de vie des musulmans, elle a conclu qu'aujourd'hui la tendance fondamentaliste et islamiste avait nettement le dessous. Les tenants de cette tendance s'efforcent d'étendre leur influence, notamment en opprimant les femmes. La sharia règle la conclusion du mariage, l'obligation de rendre des comptes au mari, l'obéissance dans le domaine sexuel, le droit du mari d'infliger des châtiments corporels à sa femme, les peines pour adultère, l'honneur et l'infamie, l'excision, etc.

 "L'absence de séparation entre l'église et l'Etat a pour conséquence que l'islam marque aujourd'hui toute la vie sociale du monde musulman": cette déclaration de la spécialiste en droit islamique confirme le danger de l'émergence de sociétés parallèles. Les dangers qui pèsent sur les valeurs de notre monde sécularisé s'illustrent notamment à l'école - port du voile, dispenses des cours de gymnastique et de natation, enseignement de l'éthique au lieu d'enseignement sur la religion chrétienne.

 Les Femmes UDC Suisse exigent que la politique cesse de fermer les yeux devant ce développement. Elles formulent les revendications suivantes:

l'infiltration du régime légal suisse par des règlementations de la sharia doit être combattue et

·      il faut cesser de tolérer des sociétés parallèles culturelles et religieuses. 

Berne, 13 juin 2009

Communiqué des femmes UDC.

14/06/2009

Les photos du rassemblement de la Ligue du Nord à Pontida.

Ligue du Nord.jpg
Voici les photos que j'ai prises ce dimanche 14 juin 2009 à Pontida en Italie:
0.JPG
Sur la façade de la gare.
a.JPG
Le peuple lhégiste.
b.JPG
P1050007.JPG
P1040993.JPG
P1050008.JPG
Umberto Bossi.
P1040994.JPG
P1040999.JPG
P1050010.JPG
P1050011.JPG
P1050012.JPG
P1050013.JPG
Roberto Maroni: le ministre qui s'oppose à l'immigration clandestine.
P1050014.JPG
P1050015.JPG
Les Léghistes quittent Pontida

Reportage à Pontida, en Italie: grand rassemblement annuel de la Ligue du Nord.

Ligue du Nord.jpg

 

Chaque année a lieu à Pontida, dans le Nord de l’Italie, une grande réunion de la Ligue du Nord. Cette année, le rassemblement a eu lieu le dimanche 14 juin. Je m’y suis rendu.

 

Le Nord de l’Italie est une région riche. De très nombreuses entreprises y ont vu le jour. Née du refus des transferts financiers massifs du Nord de l’Italie vers le Sud du pays, la Ligue du Nord a fait son chemin. Fondée par Umberto Bossi, à partir de rien, le parti a vu son succès croître au fil des années. Le parti est une composante du gouvernement italien et détient plusieurs postes-clés au sein de celui-ci.

 

Cette année, le rassemblement de Pontida se situe à un moment particulier: une semaine après les élections européennes, locales et administratives et une semaine avant le deuxième tour des élections administratives et le référendum qui, si le « Oui » l’emporte, donnera un avantage aux plus grands partis. Si le « Oui » l’emporte, Berlusconi verra son pouvoir au sein de la coalition gouvernementale agrandi au détriment de la Ligue du Nord. Lors des  élections qui se sont déroulées il y a une semaine, la Ligue du Nord a obtenu de bons résultats.

 

Pontida se situe à une heure de train de Milan. J’ai pris le train Milan -  Brescia, puis un train entre Brescia et Pontida. Dans le train se trouvent des « Léghistes ». Souvent habillés de vert, ils discutent de politique ou de choses de la vie. 

 

Pontida est un village qui possède une petite gare. La voie de chemin de fer unique sert à la circulation des trains dans  les deux sens. Á peine sorti de la petite gare, le peuple léghiste tourne dans une rue situé sur la gauche. Quelques mètres plus loin se trouve le champ où le rassemblement a lieu.

 

Des milliers de personnes sont réunies, portant divers drapeaux de la Ligue du Nord. Certains ont des tee-shirts à l’effigie de la Ligue, d’autres portent des tee-shirts avec des slogans. Certains arborent un foulard vert, d’autre une chemise verte.

 

Les partisans  sont venus en famille. Ils s’installent, sous un soleil de plomb, dans l’herbe. Certains bronzent, d’autres ont apporté des sièges. La plupart écoutent debout le discours des différentes personnalités du parti.

 

Les ténors du mouvement prennent la parole à tour de rôle. Les ministres se succèdent devant le micro: Umberto Bossi, le fondateur et chef de file du mouvement, et Roberto Maroni, le principal responsable de la politique italienne de refoulement de l’immigration clandestine en provenance d’Afrique, sont les plus applaudis.

 

La scène sur laquelle les protagonistes s’expriment est éloignée. Une marée humaine se trouve devant le podium. De nombreuses personnes tiennent des drapeaux. Il n’est donc pas facile de voir les protagonistes. Ils sont tellement loin qu’ils paraissent petits. Deux écrans géants ont été aménagés pour permettre aux participants de voir les protagonistes.

 

Un village d’échoppes a été aménagé sur le côté afin de permettre aux sections locales de se présenter et d’offrir à la vente des tee-shirts et autres objets.

 

Lors du congrès, l’accent est mis sur les points forts des exigences et réalisations de la Ligue: fédéralisme fiscal, lutte contre l’immigration clandestine,...

12/06/2009

La Ligue du Nord emporte 6 présidences de province.

Ligue du Nord.jpg
La Ligue du Nord emporte six présidences de province: Biella, Cuneo, Bergamo, Brescia, Lodi, Sondrio.

Italie : une partie de la gauche vote avec la majorité.

Ligue du Nord.jpg
Le Peuple de la liberté.jpg

 - « Les 17 francs-tireurs qui ont offert une victoire politique au gouvernement » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Les francs-tireurs agissent en général dans le secret des urnes contre la majorité dont ils font partie et en faveur de l’opposition. C’est le contraire qui s’est produit hier à la Chambre, alors que certains imaginaient ingénument que le vote secret sur les nouvelles normes, très controversées, sur les écoutes téléphoniques, mettraient en évidence les dissensions existant au sein de la majorité. La lecture de l’état parlementaire de la majorité était erronée et, hier, les trois partis d’opposition (PD, IdV, UDC) auraient dû se montrer unis. Or, les dix-sept francs-tireurs ont offert à Berlusconi et au ministre Alfano une victoire inespérée. La présence de Berlusconi dans l’hémicycle, aux côtés de ses ministres, était un signe de l’incertitude régnant sur l’issue du vote. La majorité a donné une grande preuve de cohésion et de force, permettant de mieux comprendre certaines actions récentes du président du Conseil. Par exemple, le pacte avec Bossi, tout de suite après les élections européennes et locales : hier, la Ligue a été à ses côtés, alors même qu’elle avait pris ses distances justement sur le thème de la Justice. De toute évidence donc, le nouveau pacte, pour le moment, fonctionne. L’opposition reste là, une fois encore, avec ses panneaux : ‘c’est une honte !’, et avec l’idée, qu’une nouvelle fois, le leadership du centre gauche revient à Di Pietro. Les dix-sept francs-tireurs ont fait la différence, permettant à Alfano de souligner : ‘nos thèses plaisent même à certains secteurs de l’opposition’. »

- Entretien avec Angelino Alfano, ministre de la Justice, dans Il Giornale – « La vie privée et les enquêtes sont protégées. Mais il faut arrêter d’épier tous azimuts » : « Je suis satisfait du résultat du vote à la Chambre, avec une vingtaine de membres de l’opposition qui a voté pour, parce que maintenant tous ceux dont la vie a été démolie par la publication de conversations, qui se sont révélées par la suite sans importance, seront protégés. Rien n’est changé pour les délits graves et les délits de mafia. Seules les personnes réellement suspectes pourront être contrôlées, évitant ainsi des enquêtes sur des échantillons de population et des écoutes à gogo qui coûtaient très cher à l’Etat. Le Ministre invite les magistrats ‘à observer les lois approuvées au Parlement’. »

(Traductions : Ambassade d'Italie à Rome.)

Pays-Bas : le PVV obtiendra un député européen supplémentaire après la ratification du traité de Lisbonne.

PVV.jpg
Le P.V.V. de Geert Wilders a obtenu 4 des 25 sièges néerlandais au Parlement européen. Après la ratification du Traité de Lisbonne par l'ensemble des Etats membres, les Pays-Bas obtiendront un 26ème siège. Celui-ci ira au P.V.V. de Geert Wilders.

Saxe : le mouvement "Travail, Famille, Patrie" du Député Henry Nitzsche décroche 12 mandats municipaux.

AFV.jpg

Le mouvement "Travail, Famille, Patrie" du Député patriote Henry Nitzsche emporte 12 sièges au sein des conseils municipaux de différentes localités du Land de Saxe (Allemagne).

municipalité / nombre de voix / pourcentage / nombre de sièges obtenus.

Bautzen            995              2,3                       ---

Bernsdorf          833            10,8                       2

Guttau              140               5,8                      ---

Kamenz             509              2,7                      ---

Königsbrück       685            11,5                       2

Neukirch            289            14,2                       2

Oßling                1067          28,3                       4

Schönteichen     443             14,8                       2

Wachau             137              1,9                      ---

Suisse: l'UDC obtiendra-t-elle un deuxième poste de ministre?

UDC.jpg
 

L'UDC, premier parti de Suisse avec 29% des voix, devrait détenir deux sièges de ministre au sein du gouvernement suisse. Celui-ci compte 7 sièges, qui sont répartis entre les quatre partis les plus importants. Les trois plus grand partis obtenant deux sièges chacun et le quatrième recevant un siège.  

 

Or, l’UDC, suite à des pratiques peu honnêtes des élus de gauche, s'est vu privée de ses deux conseillers fédéraux (ministres). Ensuite, l’UDC a obtenu à nouveau un ministre (Ueli Maurer - patriote). Nous avions suivi toute l’affaire sur ce blog.

 

Un conseiller fédéral vient de présenter sa démission. Il est membre du PRD, le Parti radical-démocratique. L'UDC, ne disposant que d'un siège, va probablement tenter d'obtenir le siège en question. Le PRD a, lui aussi, droit à un deuxième siège mais a obtenu moins de voix que l'UDC lors des élections.

 

Il est à noter que le septième siège est occupé par Madame Evelyne Widmer-Schlumpf, ex-membre de l'UDC, que la gauche a fait élire à la place de Christoph Blocher (l'homme fort de l'UDC - patriote) et qui a été éjectée de l'UDC suite au fait qu'elle a accepté la fonction. 

Voici un communiqué de l'UDC, à propos de la démission de Pascal Couchpin :

Couchepin laisse un beau gâchis derrière lui. 

(UDC) L'UDC prend acte de la démission du conseiller fédéral Pascal Couchepin qui n'est pas une surprise. Pris au piège des combines et incompétences entourant la hausse de la TVA et l'explosion des primes d'assurance-maladie, Pascal Couchpin fuit devant ses responsabilités. Premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages, l'UDC a droit à un deuxième siège au Conseil fédéral. Elle décidera quand elle fera valoir ce droit.

Le conseiller fédéral Pascal Couchepin a déçu les attentes de l'UDC. Tout le secteur des assurances sociales a besoin d'une réforme en profondeur que le chef du DFI n'a jamais réussi à mettre en ouvre. Les coûts échappent au contrôle. Bref, le démissionnaire laisse un beau gâchis derrière lui. Incapable de mettre en place un concept cohérent et politiquement acceptable pour contrer l'explosion des primes d'assurance-maladie, il a revanche participé aux lamentables combines entourant la hausse de la TVA pour financer l'AI. Idem pour l'AVS où le conseiller fédéral n'a pas su trouver une solution valable face au développement démographique. Sa démission d'aujourd'hui équiva ut donc à une fuite devant ses responsabilités. 

Obtenant une part électorale de 29% aux élections fédérales de 2007, l'UDC a confirmé sa position de premier parti politique de Suisse. Pour rétablir la concordance, il est donc indispensable qu'elle occupe deux sièges au Conseil fédéral. Toni Brunner, président de l'UDC Suisse: "L'UDC a droit à un deuxième siège et elle décidera, après avoir discuté avec les autres partis, quand elle fera valoir ce droit."

Berne, 12 juin 2009 

11/06/2009

Italie : ménage à trois.

Le Peuple de la liberté.jpg
Ligue du Nord.jpg
La lutte d'influence entre les trois leaders de la majorité (Berlusconi, Fini, Bossi) se poursuit :

« Le président du Conseil (Silvio Berlusconi): ‘je voterai ‘oui’ au référendum, même si je n’y apporte pas mon soutien’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « Même si Silvio Berlusconi et le PdL ne soutiennent pas directement le référendum électoral, cela n’empêchera pas le président du Conseil de voter ‘oui’. Cette affirmation, au cours d’une conversation avec Il Giornale, permet de calmer les tensions au sein du PdL, surtout après les déclarations de Fini qui, à quelques heures de l’accord avec la Ligue, a déclaré qu’il voterait -oui- ‘avec conviction’. L’influence de Bossi sur le gouvernement a toujours déplu au président de la Chambre qui est revenu hier à la charge - et ce n’est pas un hasard - pour rejeter un nouveau thème cher à Bossi : le retour aux ‘cages salariales’. Hier, Fini a fait l’éloge d’Enrico Berlinguer, secrétaire du PCI décédé il y a 25 ans, et il a insisté sur la ‘question morale’ chère à Berlinguer, poursuivant ainsi sa stratégie : s’offrir comme alternative à tous ceux qui, au sein du PdL, ne supportent pas la pression de la Ligue du nord. »

« Le président de la Chambre (Gianfranco Fini) tente de proposer un autre centre droit » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La question que se posent en silence les membres du centre droit est : jusqu’à quand le rôle institutionnel de Fini évitera-t-il un affrontement ouvert avec le reste du PdL ? Les déclarations à répétition du président de la Chambre contre les initiatives du gouvernement ne sont en effet pas sporadiques. C’est un peu comme s’il refusait les développements de la fusion FI-AN : de fait, le PdL est un parti au sein duquel le Cavaliere a un pouvoir plus ou moins absolu. Fini prend ses distances de la Ligue, et Bossi, ne faisant en apparence pas de polémique avec Fini - et ne le citant même pas - lance : ‘nous trouverons toujours un accord avec Berlusconi’ et ‘il n’est pas fou et ne peut accepter le référendum, sinon tout se briserait’. Le fait que la Ligue soit indispensable montre combien la marge de manœuvre de l’ancien chef de file d’AN est étroite. C’est pour cette raison qu’il a choisi de jouer sur un autre terrain, espérant en une érosion du leadership berlusconien et du soutien au Parlement du centre gauche, et se montrant très attentif aux réactions du Quirinal. Fini, au fond, n’a pas vraiment le choix : ou il fait le pari de se poser en alternative ou il devra se résigner à être subalterne d’une alliance subie. »

(Traductions : Ambassade d'Italie à Rome)

Elections administratives: la Ligue du Nord obtient 261 élus.

Ligue du Nord.jpg
Lors des élections administratives du 7 juin 2009 en Italie, la Ligue du Nord a obtenu 261 élus. Le deuxième tour de scrutin aura lieu le 21 juin, afin de départager les candidats en ballotage.

Suède : les Démocrates Suédois au dessus des 3%.

Democrates suédois.jpg

Le Parti des Démocrates Suédois (Sverigedemokraterna) a obtenu 3,27% des voix lors des élections européennes en Suède. Ce score ne lui permet pas de décrocher un mandat de député européen.

Le parti détient 286 mandats municipaux dans 145 municipalités de Suède, mais aucun député national, ni européen.

10/06/2009

Italie : Umberto Bossi, grand vainqueur des différents scrutins, impose ses vues à Berlusconi.

Ligue du Nord.jpg
Le Peuple de la liberté.jpg

« Le nouveau pacte avec Bossi redessine la géographie de la coalition » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Berlusconi a enfin commenté le double scrutin, 24 heures après le nouvel accord PdL-Ligue conclu avec Bossi. Avant de revendiquer la victoire malgré les ‘calomnies’, il a voulu vérifier avec son allié-concurrent renforcé les nouvelles conditions de leur coopération, en exauçant aussitôt sa demande de non-soutien au référendum du 21 juin. L’appui initial au ‘oui’ était naturel, vu sa coïncidence avec l’intérêt du PdL, et rien n’augurait d’une campagne massive en ce sens – à moins d’un triomphe du PdL aux européennes autour de 45%, auquel cas la tentation aurait été forte ; mais il n’en a rien été. Le référendum pâtit donc de la capacité étonnante qu’a démontrée la Ligue à s’étendre au sud du Pô, vers l’Italie centrale. Le PdL aussi a eu ses succès locaux au centre-nord, comme autour de Naples, mais la Ligue a pris une part cruciale à la victoire ‘nordiste’. Berlusconi a donc plus que jamais besoin de Bossi pour se sentir à nouveau maître de la situation, y compris psychologiquement. Et le ‘oui’ annoncé se mue en appel à l’abstention. L’axe PdL-Ligue renforce la dimension nordiste de la majorité ; or celle-ci ne peut renoncer à ses racines méridionales, si elle veut continuer à s’afficher comme synthèse nationale. Fini, par son cavalier seul (‘je voterai oui avec conviction’), se démarque d’une nouvelle ligne post-électorale risquant de trop favoriser Bossi, dont tout le PdL ne partage pas les vues sur le fédéralisme et les rapports de pouvoir. Sans doute Berlsuconi aura-t-il du mal, cette fois, à présenter la position de Fini comme isolée, a fortiori si le nouveau pacte avec la Ligue porte des fruits controversés. »

Le référendum a pour objet le renforcement des pouvoirs des grands partis. Un "Oui " devrait être favorable au parti de Silvio Berlusconi (Peuple de la Liberté) et défavorable à la Ligue. Bossi impose à Berlusconi de ne pas faire campagne pour le "Oui".

« Fini se démarque : ‘j’irai voter au référendum’. Calderoli : ‘si Berlusconi décide, Fini ne compte pas’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Le président du Conseil n’a pas eu besoin de réunir quelque organe du PdL que ce soit pour décider que le référendum était un thème dépassé. Il l’a décidé avec Bossi et une note du Palais Chigi l’a confirmé : ‘un soutien direct au référendum du 21 juin ne semble pas opportun’. En échange, Bossi soutiendra le PdL tous azimuts lors des seconds tours locaux. Mais le président de la Chambre n’est pas d’accord : ‘J’irai voter, c’est certain et avec conviction. J’espère évidemment que les Italiens feront de même’. Fini a ensuite confié à ses proches qu’il était ‘déconcerté’ par la marche arrière de Berlusconi qui, il y a un mois, avait épousé la cause référendaire. »

(traductions : Ambassade de France à Rome).

Les 9 élus de la Ligue du Nord au Parlement européen.

Ligue du Nord.jpg
Les élus de la Ligue du Nord au Parlement européen :
.
Umberto Bossi, le chef de file du parti a été élu dans plusieurs circonscriptions et est ministre. Il laissera donc ses mandats de député européen aux suppléants. 8 des 9 sièges ont été obtenus dans les deux circonscriptions électorales du Nord de l'Italie. Un des sièges a été emporté en Italie centrale.

BOSSI UMBERTO - SALVINI MATTEO - BORGHEZIO MARIO - PROVERA FIORELLO - SPERONI FRANCESCO

BOSSI UMBERTO - FONTANA LORENZO - SCOTTA  GIANCARLO

BOSSI UMBERTO

Allemagne : petit score pour les Republikaners.

REP.jpg

Les Republikaners ont obtenu 347.897 voix, soit 1,3 % des votes lors des élections européennes de 2009.  Ils avaient obtenu 485.662 voix, soit 1,9 %  des votes, lors du scrutin de 2004.

Uschi Winkelsett, la tête de liste des Republikaners pour les élections européennes explique que le résultat du parti est resté en dessous des attentes. Les Republikaners n’ont pas réussi à atteindre les électeurs qui ne votent pas, car déçus des partis du système.  Á cause de la courte période de temps qui nous sépare de la mise en œuvre d’un nouveau concept médiatique reposant sur les nouveaux médias et sur l’Internet, celui-ci n’a pas pu porter ses fruits et va être poursuivi en vue des élections législatives.

Malgré les faibles moyens dont a disposé le parti, l’objectif minimal a été atteint.

Tyrol du Sud : congrès des Freiheitlichens.

Die Freiheitlichen.jpg

Suite au succès du parti, lors des élections en octobre dernier pour le Parlement de la région, la présidence élargie du Parti des Freiheitlichens a organisé un congrès à Issing près de Pfalzen. Thème de la réunion : les élections municipales de 2010 et l’Etat libre du Tyrol du Sud.

 

Le Tyrol du Sud est une région du Nord de l'Italie, peuplée d'une majorité de Germanophones. Les Freiheitlichens sont soutenus par le FPÖ autrichien de Heinz-Christian Strache. Le FPÖ revendique le rattachement du Tyrol du Sud à l'Autriche.

09/06/2009

Allemagne : le mouvement pro Heilbronn obtient 2 élus lors des élections municipales.

Le mouvement de citoyens pro Heilbronn (Pour Heilbronn) a obtenu, lors des élections municipales de dimanche, 4,8% des voix et 2 sièges au Conseil municipal de Heilbronn. La ville est situé dans le Nord du Bade-Wurtemberg.

Allemagne : le mouvement pro Chemnitz obtient 3 élus lors des élections municipales.

Le mouvement pro Chemnitz (Pour Chemnitz), qui fait partie du mouvement de citoyens pro Deutschland (Pour l'Allemagne), a obtenu, en coalition avec la DSU, trois élus lors des élections municipales de ce dimanche en recueillant 4,6% des voix. Chemnitz, ville située en Saxe, dans l'Est de l'Allemagne, s'appelait du temps du communisme Karl-Marx-Stadt (la ville de Karl Marx).

Le mouvement de citoyens pro Hannover organise le deuxième congrès de la liberté.

pro-Köln.jpg
ScreenShot045.jpg

Le mouvement de citoyens pro Köln (Pour Cologne), qui dispose d’élus au conseil municipal de Cologne, s’est étendu à travers l’Allemagne. La section de Hanovre, intitulée pro Hannover (Pour Hanovre), organise, le 20 juin 2009 à Hanovre, le deuxième congrès de la liberté.

L’invité d’honneur est Judith Wolter, la chef de file de pro Köln au conseil municipal de Cologne. Le thème: « Combat contre l’islamisation et le trop plein d’étrangers - un défi pour la démocratie en Allemagne. »

« La toile léghiste enveloppe la moitié de l’Italie »

Ligue du Nord.jpg
Le Peuple de la liberté.jpg

En Italie, le scrutin était européen, provincial ainsi que, dans certaines municipalités, municipal.

 « La toile léghiste enveloppe la moitié de l’Italie » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Jamais l’analyse du vote local n’a été aussi utile pour compléter celle des élections européennes. Les tendances semblent se confirmer, induisant deux réflexions. D’abord, le centre-droit obtient un ensemble de succès significatifs, sauf dans les régions ‘rouges’ – Toscane surtout et Emilie-Romagne. Il y a recul en Sicile et abstentionnisme ‘punitif’ en Sardaigne (le déménagement du G8). Mais, dans l’ensemble, le centre-droit sort vainqueur des élections locales. C’est une sorte de prix de consolation pour Berlusconi. Seconde réflexion : en examinant le scrutin local, on note que les deux vrais vainqueurs des européennes, la Ligue et Italie des Valeurs, pèsent lourd aussi au niveau local. Le parti de Bossi, notamment, a franchi ses frontières traditionnelles, allant vers l’Italie centrale, avec d’excellents résultats en Emilie-Romagne mais aussi dans les Marches ou le Latium. Bossi et Di Pietro, au fond, se ressemblent plus qu’ils ne le voudraient : tous deux tendent à affaiblir les deux principaux partis de notre bipolarisme, en leur prenant des voix. L’UdC de Casini est le 3ème vainqueur des européennes. Casini et Di Pietro, à ce stade, demeurent inconciliables, et la crédibilité d’un futur système d’alliances devra en tenir compte. Quoi qu’il en soit, choisir l’un ou l’autre suppose que le PD ait au préalable clarifié beaucoup de choses : contenus, programmes, relation avec le pays, leadership. On revient au point de départ, à une sorte d’‘année zéro’, ce que le PD conteste, mais qui est l’issue logique d’élections manquées. »

- Entretien avec Roberto Cota, Chef du groupe Ligue à la Chambre, dans La Stampa – « Une région ? Non, désormais c’est tout le Nord que nous voulons » : « Après cette victoire, nous sommes prêts à gouverner tout le Nord. Les élections locales, mieux encore que les européennes, ont montré que nous sommes en pleine expansion. Nous avons obtenu des résultats extraordinaires dans le Piémont, nous avons récupéré beaucoup de voix à gauche, comme en Vénétie. Ceux qui votent pour la Ligue votent pour un projet politique, nous ne sommes plus le réceptacle de l’irritation des gens. Bossi a raison, la Ligue fait partie intégrante du gouvernement mais notre position est renforcée. Sur le référendum, Berlusconi s’est engagé à ne pas faire campagne, nous attendons qu’il tienne cet engagement. Notre programme est clair : d’abord, la mise œuvre du fédéralisme, puis l’achèvement des politiques de contrôle et de lutte contre l’immigration clandestine. A propos de la réforme de la justice, nous avons approuvé la loi Alfano parce que la réforme parlait des magistrats du Nord. »

- « Bossi, dîner à la résidence de Berlusconi à Arcore avec un nouveau pacte » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Après le bon résultat de la Ligue, Roberto Calderoli (Ligue du nord), ministre pour la Simplification, a tout de suite déclaré : ‘nous demanderons la présidence de deux régions’. Malgré tout, hier soir, le dîner à Arcore, chez le président du Conseil, a été très détendu. Bossi et Berlusconi ont renouvelé le pacte entre Ligue et PdL, en vue des prochaines échéances : Bossi s’engagera à fond lors du second tour bien que sa date coïncide avec le référendum, tandis que Berlusconi a complètement abandonné l’hypothèse de réduire le nombre de parlementaires. Calderoli explique que le président du Conseil ‘est d’accord sur le fait qu’il est nécessaire de mener une réforme complète du bicaméralisme parfait’, avec la naissance d’un Sénat des Régions issu d’un système électoral proportionnel. Le thème des présidences de région pour la Ligue reste cependant ouvert. »

- « Fini inquiet : ‘tous les modérés fuient le PdL’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Son rôle institutionnel ne lui permet pas de faire de déclarations publiques mais, en privé, Fini est très clair, et inquiet : la perte de plus de deux millions de voix par le PdL est due à une ‘hémorragie de l’électorat modéré’ et du Sud. En suivant la Ligue sur son terrain, le PdL est apparu comme ‘une pâle imitation’ de Bossi. »

- « Européennes : le président du Conseil bat tout le monde s’agissant des préférences » (Roberto Zuccolini, Corriere della Sera) : « Berlusconi est le plus choisi des candidats italiens avec 2 700 000 votes préférentiels ; juste derrière lui, son ennemi juré : l’ancien magistrat Luigi De Magistris, qui obtient 415 000 votes, dépassant son chef de file Antonio Di Pietro (396 641 votes). U. Bossi obtient 334 444 votes. Tous les trois, comme Berlusconi, se sont présentés dans toutes les circonscriptions. Il n’y a pas que Debora Serracchiani qui a battu Berlusconi dans le Frioul ; M. Pirillo l’a aussi battu en Calabre et V. Prodi à Bologne. Quant au prince E. Filiberto et à V. Sgarbi, ils ne sont pas passés. »

(traductions : Ambassade de France à Rome).

Geert Wilders a enfin la preuve de son succès.

PVV.jpg
.
Le P.V.V. de Geert Wilders a obtenu 4 sièges au Parlement européen. Son parti détient également 9 sièges au Parlement des Pays-Bas depuis les élections de novembre 2006. 
.
Geert Wilders, le chef de file du P.V.V., pense que les élections législatives auront lieu aux Pays-Bas plus tôt que prévu. Il dit que le gouvernement en place est trop instable que pour résister encore longtemps. Geert Wilders vise, lors de ces élections, le poste de Premier ministre.

BNP : la digue a été rompue.

BNP.jpg
ScreenShot044.jpg
Voici l'image de la victoire du BNP. On y voit les deux députés européens du parti ainsi que le slogan : "le barrage a été brisé".

Belgique : le F.N. éliminé de deux parlements.

Le Front national (belge) détenait 4 sièges au Parlement bruxellois et 4 sièges au Parlement Wallon. Il a perdu ses élus dans les deux assemblées. Les raisons de cette déconfiture sont diverses : le nom Front national est devenu médiatiquement moins porteur, l'absence totale de démocratie dans la partie francophone du pays où les médias sont totalement aux ordres des partis du système, ainsi que des tensions au sein du parti.

Belgique : élections régionales à Bruxelles : les 3 élus du Vlaams Belang.

Vlaams Belang.jpg

 

Au Parlement de la région Bruxelloise, le Vlaams Belang obtient 3 élus : Johan Demol, Greet Van Linter et Dominiek Lootens-Stael. Dans la précédente assemblée, le Vlaams Belang détenait 6 sièges.

 

Le recul du parti au sein de cette assemblée est probablement du à l’absence totale de démocratie dans la partie francophone du pays, où les médias sont sous le contrôle des partis du système et où les partis nationalistes sont boycottés par les médias ou ouvertement insultés et où les enseignants sont tenus de mener une propagande antinationaliste à l'école. Á Bruxelles, une partie des électeurs du Vlaams Belang est francophone.