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12/06/2009

Suisse: l'UDC obtiendra-t-elle un deuxième poste de ministre?

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L'UDC, premier parti de Suisse avec 29% des voix, devrait détenir deux sièges de ministre au sein du gouvernement suisse. Celui-ci compte 7 sièges, qui sont répartis entre les quatre partis les plus importants. Les trois plus grand partis obtenant deux sièges chacun et le quatrième recevant un siège.  

 

Or, l’UDC, suite à des pratiques peu honnêtes des élus de gauche, s'est vu privée de ses deux conseillers fédéraux (ministres). Ensuite, l’UDC a obtenu à nouveau un ministre (Ueli Maurer - patriote). Nous avions suivi toute l’affaire sur ce blog.

 

Un conseiller fédéral vient de présenter sa démission. Il est membre du PRD, le Parti radical-démocratique. L'UDC, ne disposant que d'un siège, va probablement tenter d'obtenir le siège en question. Le PRD a, lui aussi, droit à un deuxième siège mais a obtenu moins de voix que l'UDC lors des élections.

 

Il est à noter que le septième siège est occupé par Madame Evelyne Widmer-Schlumpf, ex-membre de l'UDC, que la gauche a fait élire à la place de Christoph Blocher (l'homme fort de l'UDC - patriote) et qui a été éjectée de l'UDC suite au fait qu'elle a accepté la fonction. 

Voici un communiqué de l'UDC, à propos de la démission de Pascal Couchpin :

Couchepin laisse un beau gâchis derrière lui. 

(UDC) L'UDC prend acte de la démission du conseiller fédéral Pascal Couchepin qui n'est pas une surprise. Pris au piège des combines et incompétences entourant la hausse de la TVA et l'explosion des primes d'assurance-maladie, Pascal Couchpin fuit devant ses responsabilités. Premier parti de Suisse par le nombre de ses suffrages, l'UDC a droit à un deuxième siège au Conseil fédéral. Elle décidera quand elle fera valoir ce droit.

Le conseiller fédéral Pascal Couchepin a déçu les attentes de l'UDC. Tout le secteur des assurances sociales a besoin d'une réforme en profondeur que le chef du DFI n'a jamais réussi à mettre en ouvre. Les coûts échappent au contrôle. Bref, le démissionnaire laisse un beau gâchis derrière lui. Incapable de mettre en place un concept cohérent et politiquement acceptable pour contrer l'explosion des primes d'assurance-maladie, il a revanche participé aux lamentables combines entourant la hausse de la TVA pour financer l'AI. Idem pour l'AVS où le conseiller fédéral n'a pas su trouver une solution valable face au développement démographique. Sa démission d'aujourd'hui équiva ut donc à une fuite devant ses responsabilités. 

Obtenant une part électorale de 29% aux élections fédérales de 2007, l'UDC a confirmé sa position de premier parti politique de Suisse. Pour rétablir la concordance, il est donc indispensable qu'elle occupe deux sièges au Conseil fédéral. Toni Brunner, président de l'UDC Suisse: "L'UDC a droit à un deuxième siège et elle décidera, après avoir discuté avec les autres partis, quand elle fera valoir ce droit."

Berne, 12 juin 2009 

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