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11/06/2009

Italie : ménage à trois.

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La lutte d'influence entre les trois leaders de la majorité (Berlusconi, Fini, Bossi) se poursuit :

« Le président du Conseil (Silvio Berlusconi): ‘je voterai ‘oui’ au référendum, même si je n’y apporte pas mon soutien’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « Même si Silvio Berlusconi et le PdL ne soutiennent pas directement le référendum électoral, cela n’empêchera pas le président du Conseil de voter ‘oui’. Cette affirmation, au cours d’une conversation avec Il Giornale, permet de calmer les tensions au sein du PdL, surtout après les déclarations de Fini qui, à quelques heures de l’accord avec la Ligue, a déclaré qu’il voterait -oui- ‘avec conviction’. L’influence de Bossi sur le gouvernement a toujours déplu au président de la Chambre qui est revenu hier à la charge - et ce n’est pas un hasard - pour rejeter un nouveau thème cher à Bossi : le retour aux ‘cages salariales’. Hier, Fini a fait l’éloge d’Enrico Berlinguer, secrétaire du PCI décédé il y a 25 ans, et il a insisté sur la ‘question morale’ chère à Berlinguer, poursuivant ainsi sa stratégie : s’offrir comme alternative à tous ceux qui, au sein du PdL, ne supportent pas la pression de la Ligue du nord. »

« Le président de la Chambre (Gianfranco Fini) tente de proposer un autre centre droit » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La question que se posent en silence les membres du centre droit est : jusqu’à quand le rôle institutionnel de Fini évitera-t-il un affrontement ouvert avec le reste du PdL ? Les déclarations à répétition du président de la Chambre contre les initiatives du gouvernement ne sont en effet pas sporadiques. C’est un peu comme s’il refusait les développements de la fusion FI-AN : de fait, le PdL est un parti au sein duquel le Cavaliere a un pouvoir plus ou moins absolu. Fini prend ses distances de la Ligue, et Bossi, ne faisant en apparence pas de polémique avec Fini - et ne le citant même pas - lance : ‘nous trouverons toujours un accord avec Berlusconi’ et ‘il n’est pas fou et ne peut accepter le référendum, sinon tout se briserait’. Le fait que la Ligue soit indispensable montre combien la marge de manœuvre de l’ancien chef de file d’AN est étroite. C’est pour cette raison qu’il a choisi de jouer sur un autre terrain, espérant en une érosion du leadership berlusconien et du soutien au Parlement du centre gauche, et se montrant très attentif aux réactions du Quirinal. Fini, au fond, n’a pas vraiment le choix : ou il fait le pari de se poser en alternative ou il devra se résigner à être subalterne d’une alliance subie. »

(Traductions : Ambassade d'Italie à Rome)

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