13/10/2023
"Visite de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni au Mozambique et au Congo pour des accords énergétiques."
Italie. Revue de presse.
La situation de plus en plus difficile dans la bande de Gaza où les civils cherchent à fuir et la diffusion d’images des victimes des kibboutz visés par le Hamas dominent les gros titres « La preuve de l’horreur » (Corriere della Sera), « L’horreur et la colère » (La Stampa), « Otages, des tentatives de négociation » (La Repubblica), « Les civils piégés » (Avvenire) « Gaza, le Hamas bloque ceux qui fuient » (Il Messaggero), « Au nom de la démocratie, ils interdisent de manifester » - France, Etats-Unis et Allemagne empêchent les manifestations pro-Palestine (Fatto Quotidiano). Le débat politique sur le salaire minimum et l’enquête sur des paris sportifs sont également cités.
Les JT couvrent essentiellement la situation en Israël et à Gaza, et notamment l’ordre d’évacuation de civils de la zone Nord de Gaza par Israël, le déplacement en Israël de plusieurs ministres et responsables européens, la visite de la Présidente du Conseil G. Meloni au Mozambique et au Congo pour des accords énergétiques, et enfin le débat politique sur le salaire minimum.
ENTRETIEN, La Stampa, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Le Hamas tue comme les nazis, évitons un embrasement de la Méditerranée. »
ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani, « Alerte aux attentats : vigilance renforcée en Italie. Surveillance renforcée dans les villes et aux frontières, plus de 10 000 cibles potentielles à protéger, et risque de radicalisation » : « Peu après l’agression d’Israël par le Hamas, le Viminal a ordonné le renforcement de la protection – à des niveaux divers- de 10 000 cibles potentielles en Italie. Ces mesures, qui visent à protéger des lieux symbolisant l’État israélien ou lié à la religion juive, mais aussi de ministères et d’ambassades, de sièges d’entreprises italiennes ou étrangères, de gares et d’aéroports ; rappelle les mesures prisés après le 11 septembre. Après sa visite au Ghetto de Rome, la présidente du Conseil Georgia Meloni a parlé du “risque d’embrasement”. Après l’attaque du Hamas, la surveillance des mouvements islamistes radicaux italiens a été renforcée, particulièrement sur les personnes récemment entrées en Italie, les centres d’accueil de migrants, mais aussi les foreign fighters, résidents italiens revenus de zone de guerre (Syrie, Libye, mais aussi Ukraine dans les provinces séparatistes russes). Les services de renseignement se concentrent particulièrement sur la radicalisation dans les prisons après les derniers évènements, et les demandes de manifestation déposées à la préfecture de police seront étudiées avec la plus grande attention. Les contrôles se portent sur la location de véhicules (utilisés dans les derniers attentats en France et en Allemagne), et sur les réservations dans les structures hôtelières, quelles qu’elles soient. L’armée de l’air entend encore renforcer la no-fly zone au-dessus de Rome, mais aussi les systèmes anti-drones ».
ARTICLE, Corriere, L. Sirignano, « Tunisiens ‘’disparus’’ et vidéo - Haute tension sur les migrants. L'avocat : les 4 personnes libérées sont chez des proches. Nordio (Frères d’Italie) : aucune inspection ouverte sur le juge » : « L'avocat jure que les quatre Tunisiens libérés par le juge de Catane sont en Italie chez des proches, mais la Ligue insiste : ils sont introuvables après la décision des magistrats. Selon Emanuela Lo Faro, qui assiste les Tunisiens, "ils sont à Lucques, Padoue et Raguse chez de la famille. J'ai appris par les journaux que la protection internationale leur était refusée. Personne ne m'en a informée. J'imagine que la police est allée notifier la décision de la Commission au Cpr où ils étaient à l’origine, qu'elle ne les y a pas trouvés et qu'elle en a déduit qu'ils étaient introuvables. Ils ont quitté le centre avec un permis de séjour provisoire en attendant de savoir si leur demande d'asile serait acceptée et sont domiciliés à l’adresse de mon bureau". Le chef de groupe de la commission politique européenne de la Ligue, Stefano Candiani, insiste cependant : "Ils ont disparu dans la nature". Manque de communication ? Ce n'est pas le seul aspect à éclaircir dans une affaire devenue rapidement politique. Malgré les demandes de l'opposition sur l'origine des images et une plainte déposée au parquet par les Verts et la gauche, on ne sait toujours pas qui a tourné la vidéo de 2018, diffusée par Salvini, dans laquelle on voit la juge Apostolico participer à une manifestation contre l'interdiction faite par l'ancien ministre de l'Intérieur à 150 réfugiés d’accoster à Catane, ni comment elles sont parvenues à Salvini. Le quartier général de la police de Catane a officiellement nié que la vidéo provenait de ses archives. Et le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, hier, au Sénat, répondant à une question du PD, a nié que la séquence provenait de documents de la préfecture de police de Catane. La seule chose sûre, donc, dans l'affaire Apostolico, ce sont les déclarations du ministre de la Justice, Carlo Nordio, qui a précisé qu'il n'avait pas ordonné d'inspection des bureaux de la magistrate et qu'il n'avait pas engagé de procédure disciplinaire à son encontre. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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