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16/02/2023

"Le revenu de citoyenneté et les allocations familiales discriminent les étrangers : procédure d’infraction de l’UE contre l’Italie."

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Italie. Revue de presse.

L’acquittement de Silvio Berlusconi dans le procès relatif à l’affaire ‘’Ruby ter’’ et les réactions de ce dernier, qui a dénoncé un acharnement de la justice à son égard font la une de la presse italienne. «Ruby ter, Berlusconi acquitté. ‘’11 ans de calomnie’’ dénonce le leader, Forza Italia demande la création d’une commission d’enquête, Fratelli d’Italia tente de tempérer » (Corriere della Sera), « Berlusconi, maintenant c’est aux juges de se présenter à la barre. Le chef de Forza Italia exulte suite à son acquittement et son parti demande une commission d’enquête sur ‘’l’utilisation politique de la magistrature’’. Fratelli d’Italia tempère : ‘’les priorités en matière de justice sont autres’’ » (La Repubblica), « Berlusconi dénonce ‘’Onze années de calomnie’’ à son égard » (La Stampa), « Nouvel acquittement pour Silvio Berlusconi » (Il Messaggero), « Ruby ter, Berlusconi acquitté, les témoignages sont inexploitables » (Sole 24 Ore). La démission de la première ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon est largement citée. « Ecosse, la décision de Sturgeon ‘’j’arrête, la politique est brutale’’ » (Corriere della Sera), « Douche écossaise, Sturgeon démissionne, ‘’la politique est trop brutale’’ » (La Repubblica), « En Ecosse, Sturgeon démissionne ‘’la politique est trop brutale’’ » (La Stampa). De même que la future direction du Salon du livre de Turin pour laquelle l’écrivain Paolo Giordano retire sa candidature et qui dénonce l’ingérence de la majorité sur cette nomination. “Salon de Turin, Giordano retire sa candidature pour la direction” (Corriere della Sera), “Giordano renonce à la direction du Salon du Livre de Turin, ‘’, « Salon du livre, Giordano accuse ‘’la droite a tenté de m’influencer’’ » (La Stampa). Le quotidien économique Sole 24 ore cite également en une les « Exportations record en 2022 pour le Made in Italy, 625 milliards d’euros, l’Italie fait mieux que la France et l’Allemagne ».

Les JT couvrent essentiellement l’acquittement de Silvio Berlusconi dans le procès relatif à l’affaire ‘’Ruby ter’’, l’intensification de l’offensive russe dans le Donetsk, les nouvelles secousses en Turquie et Syrie, la sècheresse dans le nord de l’Italie et enfin le décès de l’actrice Rachel Welch.

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Silvio Berlusconi (Forza Italia)

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Berlusconi, le déclin et l’enjeu européen » : « Quelles que soient les raisons de l’acquittement de Silvio Berlusconi dans l’énième procès Ruby, on comprend le soulagement de Forza Italia. Les proches et les parlementaires tentent immédiatement de relancer l’idée d’une commission d’enquête sur la magistrature qui serait trop ‘’politisée’’. Mais la polémique ne ferait qu’exacerber les éternelles tensions entre le pouvoir politique et l’ordre juridique et il est probable que cette commission ne voie jamais le jour. La Présidente du Conseil est la première à vouloir éviter un tel scénario, car elle tient à ne pas compromettre la réforme de la justice à laquelle travaille le ministre Carlo Nordio (Frères d'Italie). En réalité, le verdict ne changera pas le scénario politique autour du leader de Forza Italia. Un scénario de décadence, l’ère Berlusconi semble en effet avoir touché à sa fin dans le nouveau contexte italien. Lorsque l’ancien Président du Conseil tente de s’exprimer sur des sujets d’actualité, l’effet relève souvent du tragi-comique, comme on l’a vu avec les récentes déclarations philo-russes sur la guerre en Ukraine. Il joue à chaque fois un pan de sa réputation (et malheureusement de celle de l’Italie aussi, comme certains le soulignent). Les commentaires presque méprisants du PPE marquent un point de non-retour. On voit à l’inverse comment, jour après jour, Giorgia Meloni construit peu à peu sa stratégie pour conquérir le pouvoir politique en Europe dans un futur proche. Elle a déjà su franchir les portes de l’establishment de Bruxelles et les vieilles alliances entre PPE et socio-démocrates sont remises en cause. Macron l’a vite compris et il opère avec une grande détermination afin de maintenir le paysage traditionnel que la France souhaite préserver à travers son leadership et l’apport de nouvelles forces libérales-démocratiques. Mais surtout, en freinant l’ascension du front conservateur dont la leader italienne se propose de prendre la direction. A une autre époque, Bruxelles aurait fermé ses portes face à une ambition aussi effrontée, mais le tandem PPE-socialiste fonctionnait alors bien mieux et certains groupes français, italiens ou de l’Est n’apparaissaient que comme une extrême-droite anti-euro destinée à rester à la marge. Le succès de Giorgia Meloni, qui a l’air de durer, a rebattu les cartes. Elle échouera peut-être mais personne ne peut se permettre de la sous-estimer. En attendant, les rencontres de ces prochains jours à Rome et en Europe pourraient aider à y voir plus clair sur les intentions de la Présidente du Conseil. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Zapperi « ‘’[Les propos du] leader de Forza Italia sur Kiev sont inquiétants’’ le Parti socialiste européen attaque [Berlusconi] et Manfred Weber applaudit » : « Les images en disent long. Hier le chef de groupe du Parti populaire européen, Manfred Weber, a applaudi le vice-président des socialistes Pedro Marques qui s’est élevé contre les propos de Silvio Berlusconi ‘’justifiant Poutine et inculpant l’Ukraine’’ sur la guerre en cours. Cela donne une idée de l’isolement dans lequel se retrouve le leader de Forza Italia suite à ses déclarations sur Zelensky. Le climat est glacial est les pays baltes et de l’Est menaceraient même de ne pas participer au traditionnel sommet annuel des populaires organisé à Naples si Berlusconi y participe. Dans son discours, Manfred Weber n’a pas un mot pour défendre son allié italien et rappelle au contraire le soutien de la première heure du PPE vis-à-vis de l’Ukraine. Le ministre italien des Affaires étrangères et vice-président du PPE vole au secours de Berlusconi. ‘’Il n’a jamais défendu Poutine, c’est un homme de paix qui promeut la voie de la diplomatie’’ affirme Antonio Tajani (Forza italia). L’eurodéputée de Forza Italia, Alessandra Mussolini, répond à l’attaque du vice-président du groupe socialiste ‘’c’est une attaque honteuse contre Berlusconi, du temps perdu plutôt que de parler de l’Ukraine. La gauche cherche à faire diversion suite à l’affaire du Qatargate’’. »

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Alessandra Mussolini est une élue du parti de Silvio Berlusconi

ARTICLE, Repubblica, V. Conte : « Le revenu de citoyenneté et les allocations familiales discriminent les étrangers : procédure d’infraction de l’UE contre l’Italie » : « Une double procédure d’infraction de l’UE contre l’Italie sur le revenu de citoyenneté et les allocations familiales pour les enfants. La Commission demande d’enlever l’indication de l’adresse de résidence pour obtenir ces bénéfices, car elle considère ce critère ‘ discriminatoire ‘ vis-à-vis des citoyens européens et des Italiens. La décision suscite la réaction de Fratelli d’Italia qui parle d’ ‘’un nouvel affront de l’Europe ‘’. Pour obtenir le revenu de citoyenneté, il faut être résident depuis 10 ans en Italie, dont 2 années consécutives, tandis que pour obtenir les allocations familiales la résidence dans le pays depuis 2 ans est suffisante. La Commission UE considère que le revenu de citoyenneté italien ‘’ n’est pas cohérent avec le droit de l’UE en matière de libre circulation des travailleurs et des citoyens ‘’, car elle empêche aux citoyens de l’UE de bénéficier de ces aides. Le critère des 10 ans de résidence dans le pays pénalise aussi les Italiens de retour de l’étranger. En Europe, douze pays prévoient des critères liés aux années de résidence pour obtenir les revenus de soutien : 9 ans au Danemark, 5 ans en Autriche, Bulgarie, Chypre et en France, 1 an en Espagne et au Portugal, et 3 mois en Belgique, Allemagne et Lettonie. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Paolo Giordano, écrivain italien candidat à la direction du Salon du Livre de Turin, « Le grand refus de l’écrivain, ‘’pressions de la droite, je n’étais pas libre’’ » : « Le moment est venu d’expliquer la situation : j’estime que les conditions ne sont plus réunies pour que je maintienne ma candidature pour la direction du Salon du Livre. Je ne suis pas un politique et je ne veux pas le devenir. Je me suis rendu compte et j’ai senti qu’en tant que directeur du Salon, je ne serai pas pleinement libre dans mes choix de gestion. Je me suis interrogé sur la nécessité de créer un poste de vice-direction mais je n’avais rien contre l’idée de travailler avec la vice-directrice pressentie. En revanche, d’autres requêtes se sont ajoutées concernant le comité éditorial, avec des noms bien précis de collaborateurs qui auraient dû être à mes côtés. Des personnes plus politisées et que je n’avais pas choisies, mais qui m’étaient imposées. En l’occurrence, c’était des figures de droite, mais ce n’est pas le problème en soi. L’indépendance de la fonction est pour moi une condition non négociable. Les conditions ne sont donc pas réunies pour une nomination en toute confiance et liberté dont devrait faire l’objet la direction d’une institution culturelle et dont avait bénéficié [mon prédécesseur]. J’estime que le problème devait être soulevé, quitte à faire des vagues. La culture mérite de rester indépendante et de ne pas être accaparée comme tout le reste par les partis politiques. »

COMMENTAIRE, La Stampa, de M. Revelli, « Si la droite veut le salon du livre » : « Ce qui est en train de se produire autour de la direction du Salon du Livre de Turin relève de l’incroyable mais aussi de l’intolérable. La renonciation de Paolo Giordano à cette direction révèle la tentative de la majorité au pouvoir de mettre les mains sur une sphère, celle de la culture, qui par nature doit rester en-dehors de telles velléités et ambitions de prédation et de propriété. On connait les noms de ces fameuses personnes qui auraient été désignées sans aucune consultation ni transparence : Giordano Bruno Guerri, Pietrangelo Buttafuoco et Alessandro Campi. Si cela se confirme, cela constituerait un cas sans précédent d’abus de pouvoir par la sphère politique qui serait disposée à occuper manu militari les rares espaces où la liberté d’expression des idées et des valeurs est encore possible et dont fait partie le salon de Turin. Le Salon du livre est en effet un véritable joyau à cet égard, promouvant le pluralisme et la libre circulation des idées auprès d’un très large public, et nous sommes prêts à le défendre bec et ongles contre les incursions barbares d’un pouvoir si grisé qu’il semble en avoir oublié jusqu’à la pudeur. Les candidats présumés pour cette incursion devraient au moins se retirer pour dissiper cette ombre. Mais si ce n’était pas le cas, nous sommes prêts à mener une fière résistance. »

ENTRETIEN, La Stampa, d’Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre de l’industrie et du Made in Italy « Une approche trop idéologique de l’Europe sur les voitures, nous nous battrons pour modifier le texte » : « ‘’Le stop aux voitures diesel et à essence à partir de 2035 est le fruit d’une vision myope et idéologique qui ne considère pas la réalité. La guerre en Ukraine nous a enseigné que l’on ne peut pas dépendre d’autres pays. Or, on risque de passer d’une dépendance russe sur le gaz à une dépendance chinoise sur la technologie. Le secteur automobile représente environ 20% du PIB italien avec plus de 260 000 employés. La nouvelle de l’adoption de cette loi par le Parlement Européen nous est arrivée alors que nous rencontrions les représentants de Stellantis et des syndicats sur le plan industriel du groupe mais nous ne jetterons pas l’éponge. Nous sommes engagés, chaque jour, à récupérer aux omissions ou aux erreurs et doter le pays des instruments pour relever ce défi décisif. Le gouvernement a alloué 4 milliards pour les aides à l’achat. Nous avons cumulé du retard alors qu’il reste encore 127 millions d’euros inutilisés du fonds d’aides pour l’achat de voitures électriques. Je ne veux pas ouvrir une polémique avec les gouvernements précédents mais il n’y a que 37 000 bornes de recharge en Italie. Nous sommes en train de récupérer du terrain mais il suffit de penser que dans la petite Hollande il y en a déjà 90 000.  La partie la plus significative d’achat est allée aux voitures Stellantis. Or, environ la moitié concernera les modèles produits par ce groupe dans ses usines à l’étranger. En fait, avec l’argent des Italiens, nous avons facilité la production et l’emploi dans d’autres régions de l’Europe. [Pour le plan vert européen] il existe une clause de révision en 2026 et cela devra représenter pour nous un tournant important. Nous aurons une autre Commission avec un nouveau Parlement : nous nous préparons d’ores-et-déjà les bonnes alliances. Nous demandons plus de flexibilité en Europe sur l’utilisation des ressources communes pour concentrer les investissements sur des technologies vertes. S’ils avaient associés les investissements aux slogans, ces dix dernières années, nous ne serions pas en retard. Concernant les camions et les bus, j’en ai déjà parlé à Bruxelles et cela fera l’objet des prochaines rencontres avec Habeck à Berlin et puis avec Le Maire à Rome. Nous devons créer un front commun pour gérer la transition. Sur l’électrique, la France et l’Allemagne nous devancent largement. Il suffit de voir les investissements de Stellantis dans les deux pays, notamment sur les modèles électriques. Nous soutiendrons Stellantis mais le groupe doit d’abord miser dans le pays où elle est née. Concernant le retard italien, les ressources sont là, il faut les utiliser comme il faut. D’autres ressources seront récupérées du Plan national de relance et du RePowerUE, et concentrées sur de grands projets pour entamer un processus d’autonomie stratégique dans des secteurs de l’automobile, en partant par la sidérurgie et les semi-conducteurs. Il faut un esprit d’équipe car il ne s’agit pas d’un enjeu de ce gouvernement mais de tout un pays.’’ » 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Des voitures électriques au Pacte de stabilité, Meloni teste ses alliances européennes en vue de 2024 » : « Les élections européennes de 2024 mettent les partis devant les thématiques soulevées par l’Europe qui détermineront ensuite les alliances à Bruxelles. Si Meloni veut réellement rapprocher les populaires des conservateurs, le banc de preuve se jouera sur les dossiers qui font débat aujourd’hui. Or, c’est un jeu à géométries variables qui ne voit pas forcément les alliés potentiels d’accord sur tous les dossiers. Le gouvernement italien pense alors mettre l’ensemble de ces thématiques sur la même table de négociation : de la voiture électrique au Pacte de Stabilité, en passant par la règle des aides d’Etat pour répondre au plan « IRA » de Biden. C’est dans cette perspective que le ministre de la défense Crosetto conditionne l’augmentation des dépenses jusqu’au 2% du PIB à la révision des règles budgétaires européennes. Il y a ensuite des dossiers moins importants, comme la prorogation des concessions balnéaires, où l’on mesurera la capacité politique de trouver les bons alliés. Si le parti de Meloni a voté avec le PPE contre la loi sur les voitures thermiques, les deux se séparent sur d’autres points, telle la révision des aides d’Etat qui favorise les Allemands et les Français, mais pas les Italiens en raison de marges de manœuvrés budgétaires mineures. Bref, les résultats des négociations en Europe préfigureront la prochaine gouvernance européenne de 2024 et ses alliances potentielles.»

COULISSES, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Meloni participera à la Conférence de Munich. Une bilatérale est prévue avec von der Leyen » : « Après les polémiques qui ont suivi les déclarations de Berlusconi sur la guerre en Ukraine, l’Italie tente de relancer sa position avec la participation, samedi, à la Conférence de Munich sur la sécurité du ministre des Affaires étrangères, Tajani, et de la présidente du Conseil, Meloni. Le programme de Meloni sera très chargé : la bilatérale avec le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, la rencontre avec la vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, le panel avec la Première ministre de la Finlande, Sanna Marin, et la bilatérale avec Ursula Von der Leyen pour faire le bilan du dernier Conseil européen. Cette année, la conférence de Munich sera surtout l’occasion d’une rencontre entre tous les Etats qui soutiennent l’Ukraine. La participation du Chancelier allemand Scholz est confirmée, Emmanuel Macron pourrait également décider de s’y rendre, tandis que Zelensky pourrait envoyer un message vidéo. La présence de Meloni, après les polémiques avec la France suite au diner de l’Elysée du leader ukrainien, apparait comme une tentative de réaffirmer la centralité de notre pays dans la coalition qui défend Kiev. Wang Yi, responsable des affaires étrangères du Parti communiste chinois, sera aussi présent à Munich, à l’occasion de son tour diplomatique en Europe qui touchera Londres, Paris, Rome et Moscou. Il rencontre aujourd’hui à Rome le président Mattarella et le ministre Tajani. Ces rencontres seront aussi l’occasion de revenir sur l’adhésion de l’Italie au projet de la ‘ Route de la Soie ‘ : les diplomates italiens seraient en train de travailler à une renonciation, sans compromettre les relations avec Pékin. Vendredi, la présidente du Parlement UE, Roberta Metsola, sera reçue au Palais Chigi. Metsola et Meloni ont une forte affinité politique. En mars, Meloni se rendra en visite en Inde et aux Emirats Arabes Unis. »

ARTICLE, La Repubblica, G. Modolo « Voie de la Soie, la mission de Pékin pour convaincre le gouvernement italien » : « Le principal dossier qui fera l’objet de l’étape italienne du chef de la diplomatie chinoise Wang Yi est bien celui du mémorandum d’entente que notre pays avait signé en mars 20109 et qui devrait se renouveler en 2024. C’est un dossier stratégique pour la Chine, qui a été mis à mal d’abord par la pandémie, puis par les nouvelles exigences économiques de Pékin. Lors de cette étape, le ministre chinois rencontrera d’abord le Chef de l’Etat S. Mattarella, et puis le ministre des affaires étrangères A. Tajani. Wang sait qu’il pourrait rencontrer une certaine résistance, comme cela fut le cas avec le gouvernement Draghi. Cette visite sera aussi l’occasion pour préparer le voyage de la Présidente du Conseil G. Meloni, après l’invitation du Président Xi lors du G20 de Bali. La guerre en Ukraine et Taïwan seront les autres dossiers évoqués avec Tajani. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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