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05/05/2022

Le Danemark va envoyer 300 détenus étrangers au Kosovo.

Danemark et Kosovo. Le gouvernement social-démocrate danois va envoyer 300 détenus étrangers au Kosovo :

https://www.fdesouche.com/2022/05/05/le-danemark-va-de-lo...

"Sans travail manuel, pas d'avenir !"

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

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Ahmet Türe, candidat de l'AfD dans une des circonscriptions de Cologne pour l'élection du Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie : "Sans travail manuel, pas d'avenir !"

"L’adhésion précipitée de l’Ukraine et des ''Balkans occidentaux’’ n’est pas dans l’intérêt des Allemands !"

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Allemagne.

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Alice Weidel, co-dirigeante du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés : "L’adhésion précipitée de l’Ukraine et des ''Balkans occidentaux’’ n’est pas dans l’intérêt des Allemands !"

"La bataille contre les vétos sera difficile."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le 6e paquet de sanctions contre la Russie proposées par la Commission Européenne, mettant en exergue les divisions au sein des pays membres sur le sujet clivant de l’embargo sur le pétrole russe : « L’Europe divisée, les sanctions patinent » - La Hongrie s’oppose au blocus sur le pétrole russe ; la Slovaquie, la République Tchèque et la Bulgarie affichent leurs doutes (Corriere della Sera), « L’Europe divisée sur le pétrole russe » - Le sixième paquet de sanctions prévoyant l’embargo sur le pétrole russe est bloqué par des oppositions croisées (La Repubblica), « Le pétrole du Diable » - L’UE propose de fermer les robinets d’ici six mois mais la Hongrie s’y oppose (La Stampa), « L’Europe se divise sur les sanctions contre Poutine » (Fatto Quotidiano), « Il ne manquait plus que la guerre sainte » - Bruxelles sanctionne le patriarche Kirill, qui attaque le Pape François. Et le Kremlin bloque le dialogue avec le Saint-Siège (Il Giornale). L’assaut russe contre l’aciérie d’Azovstal à Marioupol est aussi largement cité, avec couverture photographique en Une : « Les troupes russes entrent dans l’aciérie Azovstal » (Sole 24 Ore), « L’aciérie résiste toujours » - après les bombes, les Ukrainiens repoussent l’assaut des troupes russes. Des frappes sur Kiev, Odessa et Mykolaev (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement les bombardements et explosions dans plusieurs grandes villes ukrainiennes, les annonces de Moscou se disant prête à un cessez-le-feu à Marioupol, l’opposition de la Hongrie qui renvoie l’approbation du sixième paquet de sanctions européennes contre la Russie, la décision de la banque fédérale américaine de relever les taux d’intérêts, le port du masque qui reste obligatoire en Italie dans les entreprises privées jusqu’au 30 juin et le nombre important de décès au travail en Italie.

Commentaire, Corriere della Sera, de F. Fubini, « A Bruxelles, il est temps de passer à l’étape supérieure » : « Suite aux rumeurs d’un embargo de l’Union Européenne sur le pétrole russe, le prix du baril de Brent a flambé. Pourtant hier, les gouvernements européens n’ont pas réussi à trouver d’accord sur la question. La Hongrie bloque le troisième paquet de sanctions contre Moscou, incluant des mesures auxquelles l’Allemagne s’est opposée silencieusement durant deux mois et vient d’accepter, en retard. Mais en Europe, les vétos des différents pays n’ont pas tous le même poids. Il est donc probable qu’Orban finisse par donner son approbation, en échange de quelques concessions. Un cap sera alors franchi pour toute l’Union : pour nous aussi les sanctions auront un coût à grande échelle. Jusqu’à présent les sanctions prises contre la Russie représentaient un coût dérisoire pour l’Europe mais cela va changer. Les mesures prises sur le pétrole auraient pu être moins traumatiques en introduisant le plafonnement des prix suggéré par les Etats-Unis. Mais il semble inévitable que cette sale guerre économique puisse requérir tôt ou tard des sacrifices également de notre part. Si l’Union Européenne veut garder le soutien de l’opinion publique, elle devra réagir en passant au niveau supérieur sur le plan politique, comme lors de la pandémie. »

Article, Il Foglio « La bataille contre les vétos sera difficile » : « Un des passages les plus applaudis du discours de M. Draghi au Parlement européen portait sur sa proposition d’abolir la règle de l’unanimité (et donc la possibilité de véto) pour la politique extérieure de l’Union européenne. Il a exprimé le souhait d’un passage à la majorité qualifiée, qui permettrait de dépasser la logique intergouvernementale qui prévaut jusqu’à présent pour cette politique. « Une Europe capable de décider en temps voulu est une Europe plus crédible pour ses citoyens et pour le monde ». Le Parlement européen a voté hier une résolution pour demander l’ouverture d’un processus de réforme des traités sur la base des propositions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. La règle de l’unanimité a montré ses limites à l’occasion de la guerre de la Russie en Ukraine, la Hongrie menaçant par exemple de poser son véto contre l’adoption du 6e paquet de sanctions. La majorité des pays semblent s’opposer à la remise en cause de l’unanimité, qui leur ferait perdre la possibilité de bloquer les décisions qui nuisent à leurs intérêts. Charles Michel lui-même soutient l’idée que l’unanimité pousse les Etats à travailler ensemble, et unit les Etats membres. »

Entretien, La Repubblica, d’Enrico Letta, secrétaire du PD, par S. Capellini : « Retirer le droit de véto serait une révolution pour l’Union Européenne. Les cinq leaders des plus grands pays bientôt à Kiev » : « ‘’L’Europe se grippe quand les règles comme celles que nous avons actuellement permettent à chaque pays d’exercer son droit de véto. Je pense que les événements historiques en cours ouvrent sur de grandes possibilités. L’autre jour, après le très beau discours de Mario Draghi à Strasbourg, une réforme de la loi électorale européenne a été votée : pour la première fois, aux élections de 2024, les listes des eurodéputés pourront être élues de manière transnationale. Le 9 mai peut donc commencer la Convention pour la réforme des Traités, avec pour objectif d’éliminer le mécanisme de l’unanimité et du droit de véto sur de nombreux sujets. Je suis très confiant : de cette réforme peut naître une révolution pour une véritable Europe fédérale. J’imagine un parcours à deux voies : la première consiste en la construction d’une Confédération européenne qui comprenne les 27 Etats actuels de l’UE et les 9 pays intéressés à y en entrer (dont l’Ukraine) afin de stabiliser des options communes en termes de politique étrangère ainsi que les principes de l’Etat de droit. La Confédération sera l’antichambre de l’adhésion pleine et entière à l’UE. Il faut l’instaurer dès maintenant, parce qu’on ne peut pas dire aux Ukrainiens d’attendre dix ans pour faire partie de la famille européenne. La seconde voie est ensuite d’intégrer définitivement l’UE dans une logique fédérale avec l’élimination du droit de véto et la création d’un pilier social et d’une Union de la Défense et de la Politique étrangère. Le fait que les Présidents ou les Premiers ministres des cinq principaux pays européens – Italie, Allemagne, France, Espagne et Pologne – réfléchissent à une mission commune à Kiev est un signe de leadership et la démonstration que l’Europe n’est pas subordonnée aux Etats-Unis. Dans aucun des pays qui nous sont comparables, le traitement médiatique de la guerre n’est aussi polémique : personne ne met les deux thèses côte-à-côte, la russe et l’ukrainienne, parce qu’on ne peut pas mettre l’agresseur et l’agressé sur le même plan. Il n’y a que chez nous que l’on accorde à Lavrov le droit de faire sa propagande.’’ »

Article, La Repubblica, S. Folli « La manière dont le M5S se démarque représente un signe de faiblesse » : « Normalement, un parti qui ne partage pas la ligne de la majorité dont elle fait partie ne se borne pas à dire « on veut nous faire sortir de l’exécutif ». Il serait plus cohérent si ce parti et son dirigeant mettaient au clair les conditions pour rester au sein du gouvernement. Quant à leur position sur l’envoi d’armes à l’Ukraine, il n’y a point de stratégie qui tienne : soit il parvient à faire changer d’avis le gouvernement, soit il passe dans l’opposition. Et s’il s’agissait juste d’un moyen d’absorber l’hémorragie électorale, ce serait une stratégie erronée, voire cynique. A ce stade, le Mouvement 5 Etoiles de G. Conte ressemble à un groupuscule d’hommes indécis sur tous les sujets. Et il doit mettre au clair aussi les prises de distance de Luigi Di Maio. Le ministre des affaires étrangères est un fidèle partisan de la ligne atlantique imposée par le Président du Conseil Draghi et s’apprête à engranger le succès de la visite de ce dernier à Washington. La phrase lancée par Conte « je crains que l’on veuille nous chasser du gouvernement » semble plutôt adressée au PD d’Enrico Letta, ce dernier étant soupçonné de se préparer de manière souterraine aux élections anticipées, en raison aussi de la fin de cette relation privilégiée PD-M5S qui était le fruit du passé et de l’urgence pandémique. »

Article, Repubblica « Le paradoxe : l’Italie fait le plein de méthane russe pour remplir ses réserves » : « L’UE a décidé de l’obligation pour chaque pays membre d’avoir d’ici le 30 octobre, des réserves énergétiques à 90%. Raison pour laquelle les opérateurs ont eu intérêt à profiter de la baisse des prix pendant le mois d’avril. Car personne, à ce stade, n’est en mesure d’établir quand l’urgence finira. Les gouvernements européens, y compris celui d’Italie, facilitent les démarches pour remplir les dépôts. C’est de l’argent qui, à la fin, va toujours au Kremlin. Du coup, les flux depuis la Russie ont augmenté : 90 millions de mètres cubes par jour, contre 60 millions la dernière semaine du mois d’avril, et 50 millions des mois précédents. Car en mai, l’approvisionnement fait référence au prix d’avril, qui était nettement inférieur. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Prendre les habitants au sérieux : plus de distance envers l'industrie du vent !"

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Allemagne.

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"Prendre les habitants au sérieux : plus de distance envers l'industrie du vent !"