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31/01/2019

Le gouvernement norvégien s'élargit et devient majoritaire au Parlement.

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Norvège. Le gouvernement norvégien s‘élargit et comprend désormais quatre partis. En effet, ce 22 janvier 2019, le Premier ministre conservateur Madame Erna Solberg a fait entrer dans son gouvernement le Parti démocrate-chrétien.

Le gouvernement norvégien est, en conséquence, désormais constitué des conservateurs, des libéraux, des patriotes du Parti du Progrès et des démocrates-chrétiens. Chacun des quatre partis est dirigé par une femme. Le gouvernement dispose désormais d’une majorité au Parlement, alors qu’auparavant il était minoritaire, soutenu de l’extérieur d’abord par les libéraux et les démocrates-chrétiens, puis - après l’entrée au sein du gouvernement des libéraux – par les démocrates-chrétiens.

 

Les partis du gouvernement ont :

Conservateurs : 45 députés

Patriotes : 27 députés

Libéraux : 8 députés

Démocrates-chrétiens : 8 députés

Soit 88 sur 169.

 

Les ministres du Parti du Progrès sont :

Siv Jensen : Finances

Jon Georg Dale : Transports

Åse Michaelsen : Séniors et Santé

Tor Mikkel Wara : Justice et immigration

Harald Tom Nesvik : Pêche

Kjell-Børge Freiberg : Pétrole et énergie

Ingvil Smines Tybring-Gjedde : Mesures de protection sociale

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Ingvil Smines Tybring-Gjedde du Parti du Progrès

Volya et ses alliés espèrent avoir des élus à l’issue des élections européennes de 2019.

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Bulgarie. Volya et ses alliés espèrent avoir des élus à l’issue des élections européennes de 2019 :

https://www.euractiv.fr/section/elections/news/bulgarian-...

Le Parti du Peuple danois obtient (fictivement) de piètres résultats chez les jeunes de 14 à 17 ans.

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Danemark. Les élections scolaires (fictives) ont eu lieu ce jeudi 31 août 2019 auprès de 80.000 jeunes âgés de 14 à 17 ans.  Les partis de droite obtiennent 51,2 % et les partis de gauche 48,8 %. Le Parti du Peuple danois [classé parmi les partis de droite] reçoit 8,4 % des voix.

[Dans les sondages auprès des électeurs adultes, le Parti du Peuple danois est donné en ce début 2019 à entre 16,6 et 18,2 %. L’ensemble des partis de droite est donné à entre 46,1 % et 49,2 %.]

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L'AfD donnée à 14 %.

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Allemagne. Un sondage YouGov pour des élections législatives donne l'AfD à 14 %.

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CDU :  démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"L’Italie en récession, des coupes inévitables."

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Italie. Revue de presse.

Unes : « Conte alerte sur la récession : économie en recul » - ‘’Les entreprises demandent la réouverture des chantiers’’ (Corriere della Sera), « Conte anticipe la récession : ‘’encore une contraction du PIB’’ » (La Repubblica), « Conte voit la récession, colère des industriels » (La Stampa), « Conte : le PIB en recul » (Sole 24 Ore), « L’Italie en récession, des coupes inévitables » - ‘’Le déficit augmentera de 4 mlds. Tria écarte l’hypothèse de correction budgétaire’’ (Il Messaggero), « L’Italie s’arrête, le Sud paie le prix fort » (Il Mattino),« C’est nous qui coulons » - ‘’Conte avoue la récession’’ (Il Giornale).

ARTICLE Corriere della Sera « Conte : ‘’Coup de frein pour le PIB, puis le sursaut’’ » : « Une journée toute milanaise pour G. Conte, hier. D’abord la Bourse de Milan, Piazza Affari, puis une visite chez le Président de la Chambre de commerce, ensuite la rencontre avec le numéro 1 de la banque Intesa Sanpaolo, Carlo Messina. Face aux industriels du Nord, Conte admet ‘’une contraction du PIB probablement au 4e trimestre’’ mais, selon lui, il ne faut pas dramatiser. Au contraire, il est nécessaire de construire un climat de collaboration et de confiance entre le gouvernement et les entreprises, qui jusque-là n’a pas tout à fait commencé. Pendant que le Président du Conseil parlait, le bureau parlementaire pour le budget soulignait ‘’des risques et des incertitudes pour les objectifs de finances publiques au vu du cadre macroéconomique’’ et le fait que pour 2020-2021 ‘’atteindre le rapport déficit/PIB sera entièrement confié aux clauses de sauvegarde sur la TVA et les taxes’’ ou bien que ‘’les dépenses sur la Santé publique feront l’objet de réductions importantes’’. Ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’issue sans douleur : augmentation de la TVA ou coupes dans la dépense sanitaire ».

ARTICLE, La Stampa, F. Poletti « Les industriels déçus par le gouvernement : « Les entrepreneurs lombards rencontrent le Premier ministre pour la première fois après 243 jours : « Nous avons besoin d'un projet à long terme. La sécurité doit débloquer les chantiers » » : « Ce que nous vous demandons, c'est de mener le gouvernement non pas sur la voie facile des dividendes électoraux, mais sur celle d'un projet à moyen et long terme. Après ce premier face à face suite à 8 mois d’attente, Giuseppe Conte « ne nous a pas complètement convaincus. Il nous a seulement répété la qualité de la manœuvre économique ». Il ne nous a pas répondu sur la ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin, ni comment relancer les travaux publics ».

COMMENTAIRE La Repubblica M. Ruffolo « Le match avec Bruxelles se jouera en 2020 » : « Deux questions sont désormais inévitables : quel sera l’impact sur les comptes publics ? Le gouvernement sera-t-il contraint à faire une loi de finances rectificative ? L’objectif fixé pour 2019 d’un PIB à 1% ne sera pas atteint. Un 0,6% serait vraisemblable selon des études de recherche. Et encore. Les vrais pépins arriveront avec les engagements qu’il faudra prendre en 2020 et 2021. Dès le mois d’avril, le gouvernement devra dire s’il envisage ou pas d’éviter l’augmentation colossale de la TVA pour couvrir des dépenses déjà prévues. Si la hausse a lieu, le gouvernement se décrédibilisera lui-même. S’il l’évite, le déficit augmentera de 1,2% et de 1,5% ensuite, soit de 3% en deux ans. Et alors, il sera difficile d’éviter de fortes coupes dans la Santé publique ».

ANALYSE La Repubblica F. Manacorda « Les médecins sans remèdes » : « L’Italie n’est pas la seule en Europe à souffrir. Ce qui est frappant, toutefois, c’est l’écart entre les prévisions (ou plutôt les souhaits) du gouvernement italien et l’opinion du reste du monde. Le 1% de croissance sur lequel se base toute la structure du budget représente une cartouche, qui ne pourra pas être utilisée tout le temps, malgré les proclamations d’un Di Maio évoquant il y a juste trois semaine une Italie sur le seuil d’un boom économique. La propagande ne sert pas beaucoup et les conséquences retomberons sur nous tous ».

ARTICLE, Il Mattino, N. Santonastaso « Automobile et mode, le Sud paie le prix fort » : « La récession frapperait-elle le plus le Sud ? Concernant le secteur automobile, il s'agit du secteur dans lequel la crise déjà inquiétante des ventes risque d'être fortement exacerbée par la réduction du PIB, intensifiant un scénario négatif qui s'est manifesté dans le Sud par une baisse des exportations au cours des derniers mois. Pour les produits agroalimentaires, l'effet récessif semble beaucoup plus modeste, tant en terme de demande intérieure qu'en terme de production. La forte exportation enregistrée dans le Sud par les chaînes d'approvisionnement les plus brillantes du Made in Italy suggère une situation au moins stable dans les mois à venir. « L'essentiel du revenu de citoyenneté est concentré dans le Sud. Et le fait que ce Made in Italy soit consolidé à l'étranger est certainement un gage d'un scénario incertain qui, de toute façon, affectera les économies de l'ensemble de l'Europe » selon Giuseppe Di Taranto, économiste de la Luiss. Concernant les produits semi-finis, on en parle peu, mais il s’agit de l'un des secteurs où l'on peut appréhender l'état de santé d'une économie. Dans ce secteur, qui va de l'aluminium à l'emballage alimentaire, dans lequel opèrent des centaines de petites entreprises, la récession risque d'être plus marquée. Pour le secteur du luxe, là aussi, le risque est moindre pour le Nord, qui détient la plus grande part de la richesse et des entreprises engagées dans des secteurs à forte valeur ajoutée tels que la bijouterie, la mode et le design ».

Italie/migrants Enquête sur M. Salvini Unes « Le navire, à Catane, risque d’être placé sous séquestre » (Corriere della Sera), « Le débarquement-piège » - ‘’Le Sea Watch ‘’détourné’’, le parquet de Catane prêt à séquestrer le navire’’ (Avvenire), « Le M5S orienté à ne pas autoriser l’enquête sur Salvini »  - ‘’Mais la base se déchire’’ (Il Messaggero), « Procès Diciotti, Salvini a peur, le M5S vacille » (Il Fatto Quotidiano).

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’analyse coûts-bénéfices qui freine le ‘’oui’’ à l’autorisation pour l’enquête sur Salvini » : « Le contrat de gouvernement vient-il avant ou après celui avec les électeurs du Mouvement 5 Etoiles ? L’affaire Diciotti et l’enquête sur Salvini propose un dilemme à Di Maio. Si Salvini a pris quels risques, le coût politique retombe entièrement sur le groupe 5 Etoiles où les fibrillations et les divisions s’amplifient. Le grand examen de Di Maio sera de garder unis les siens en faisant une autre analyse coûts-bénéfices, non pas celle sur la ligne Lyon-Turin mais sur une politique où faire confluer les thématiques telles que l’immigration et les raisons identitaires ».

ARTICLE Fatto quotidiano L. De Carolis « Affaire Diciotti, Di Maio maintenant vacille : Conte veut le ‘’non’’, le mur des groupes » : « Di Maio est tenté de rejeter la demande de procès contre Salvini pour séquestre de migrants, comme suggéré par le président du Conseil mais au sein du M5S souffle le vent de la révolte : ‘’Ainsi on risque la mort’’ ».

COULISSES Messaggero S. Canettieri « Di Maio et les craintes sur le groupe : ‘’dans l’hémicycle nous jouons le tout pour le tout’’ » : « Le M5S ne peut pas se permettre de se déchirer. Le ministre Fraccaro confie au Messaggero ce que tous constatent : ‘’Si j’ai peur pour le M5S ? Non, mais c’est un passage délicat’’. L’ordre des 5 étoiles en général est celui de ‘’faire mijoter Matteo Salvini à petit feu’’ : c’est-à-dire de ne pas le rassurer et de ne pas sortir publiquement une position pro-Salvini. Parce que c’est une épreuve de maturité pour le jeune Di Maio : sauver le mouvement et garder le groupe uni, un défi ‘’le plus important’’, l’a-t-on entendu dire, ‘’depuis que je suis à la tête du M5S’’ ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien président du Conseil » (La Repubblica: « Les 5 Etoiles sont inadéquats. Nous sommes prêts à entrer dans le gouvernement avec la Ligue et les transfuges du Mouvement » : « Salvini a raison d’arrêter un trafic honteux d’êtres humains. J’éviterais toutefois de créer des cas humanitaires avec des souffrances inutiles. Notre gouvernement obtiendrait les mêmes résultats sans des gestes aussi controversés. L’autorisation pour l’enquête sur Salvini ? Je ne crois pas que Matteo pourrait rester au gouvernement avec qui ne soutient pas son action. Plusieurs affirment qu’au Parlement, si ce gouvernement devait tomber, il y aurait une majorité différente, en mesure de soutenir un gouvernement de centre droit sans passer par de nouvelles élections. Nous verrons bien. Forza Italia est un parti du centre ».

ENTRETIEN de Doriana Sarli, députée du M5S « Je ne trahirai pas mes principes uniquement parce que nous gouvernons avec la Ligue » (La Repubblica):« Le M5S a toujours été du côté de la magistrature et je crois que même en cette occasion, il le sera. Personnellement, je ne crois pas que le Mouvement donnera d’instruction pour ne pas voter l’autorisation d'enquêter sur Salvini. Une responsabilité partagée ? Je suis vétérinaire : si je me trompe de médicament, c’est moi qui paie, pas la structure sanitaire où je travaille. Il n’est pas possible de laisser seules des personnes sur un navire. Nous ne pouvons pas non plus séparer les familles’’ ».

Ligne Lyon-Turin (Tav). ARTICLE, La Repubblica D. Longhin « Toninelli empêche Ponti de d’expliquer au Parlement les coûts et les bénéfices » : « L’analyse sur les coûts et les bénéfices sur la ‘’TAV’’ demeure un document ‘’secret’’. Non seulement il ne peut être lu, mais il n’est pas possible d’en parler non plus. Le ministre des Infrastructure Toninelli (M5S) a interdit à M. Ponti, chargé de réaliser l’analyse, d’intervenir en commission des transports à la Chambre pour expliquer le document. Ponti fait pression pour de la ‘’transparence’’ mais obéit. Or, avant de rendre publics les chiffres ‘’il nous faut nous confronter avec nos interlocuteurs internationaux directement intéressés’’, explique Toninelli, qui se cache derrière la confrontation avec la France et Bruxelles. Un moyen pour allonger le temps ‘’il est nécessaire d’attendre ce passage, qui pourrait avoir lieu d’ici la mi-février, ainsi que la réponse de nos interlocuteurs internationaux, avant de donner suite à la requête de la Commission’’. Peu importe, donc, si c’est le Parlement qui le demande. Demain, double rendez-vous au chantier de la TAV : le ministre Salvini se rendra à Chiomonte, dans la Vallée de Suse, la ministre française E Borne à Saint-Martin-La-Porte, de l’autre côté des Alpes ».

Visite en Russie de la Présidente du Sénat M.E. Alberti Casellati. ARTICLE, Corriere della Sera, G-A. Falci « Visite en Russie pour Casellati, première italienne à la chambre haute » : « Une visite de trois jours à Moscou qui marque une première historique, celui de la Présidente du Sénat, Maria Elisabetta Alberti Casellati (Forza Italia), première représentante institutionnelle italienne à prendre la parole en séance plénière au Conseil de la Fédération de Russie et devant la Chambre haute russe. Elle a souligné qu'en Italie, les forces politiques étaient largement favorables « à la nécessité d'une relation plus constructive entre l'Union européenne et l’OTAN, d'une part, et la Fédération de Russie, d'autre part, et au rétablissement des conditions pour surmonter un système de sanctions des deux côtés. Cela nécessite un dialogue et une action constructive de part et d'autre pour réactiver l'esprit de l'accord entre l'OTAN et la Russie conclu en 2002. Nous ne pouvons nier que le contexte international a connu ces dernières années des différences importantes qui ont également affecté nos relations avec la Russie ». L'occasion pourrait être le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin : « Nous devons retrouver ce sentiment de confiance et cette attente optimiste pour un avenir de conciliation et de paix qui ont caractérisé le débat de cette année ».

Elections européennes. COMMENTAIRE La Repubblica D. Bellasio « Le ‘’non’’ de Orban à la pelleteuse de Salvini » : « Depuis la Hongrie, on avait déjà assisté à une déception sur le partage des migrants, sur le front d’une solidarité avec l’Italie populiste. Mais un refus pour un pacte politique, c’est trop ! Pourtant c’est ce qu’a dû encaisser Salvini. Le projet souverainiste de Salvini de modifier l’Europe en s’alliant avec le Hongrois Orban tombe à l’eau. Quant à l’Autriche, le jeune Kurz est en train de s’institutionnaliser. Mieux vaut aussi oublier l’Allemand Seehofer, qui a presque perdu la Bavière, ‘’assiégée’’ par les Verts européens. Orban a compris à quel point on était bien auprès des populaires, si ça se trouve on peut aussi échapper aux sanctions ! Aussi, le ‘’légiste’’ reste-t-il seul. Mais ce n’est pas par de sa faute. C’est une loi de la politique : si tu veux faire tout seul, à la fin tu te retrouves seul. Et il y aura toujours quelqu’un de plus souverainiste ou de plus rusé que toi ».

Venezuela. ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco « Moavero : L’Italie veut des élections présidentielles » (La Repubblica) : « Auditionné au Sénat, le chef de la diplomatie a expliqué la position du gouvernement face à la crise du Venezuela, démentant, sans jamais le citer, le ‘’chavisme’’ d’Alessandro Di Battista (M5S). Il le dit clairement : ‘’L’Italie se reconnaît pleinement dans les déclarations de l’UE de samedi dernier’’. Il n’approuve pas l’ultimatum à Maduro de 8 jours que la France, l’Allemagne et l’Espagne ont demandé, et que la Farnesina juge trop pressant mais va toutefois dans la direction européenne, sans préciser le nombre de jours. Moavero répudie en un coup les résistances des 5 Etoiles. Face à Di Maio, Moavero est toujours plus prudent ‘’je ne considère pas opportun de se précipiter à donner des investitures’’. Face à Conte, il est plus déterminé et souhaite ouvertement les ‘’élections présidentielles’’, celles que Maduro a déjà dit ne pas vouloir ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)