"Le gouvernement en péril à cause du revenu de citoyenneté."

Italie. Revue de presse.

Gouvernement M5S-Ligue : « Revenu de citoyenneté : maintenant Salvini freine et Di Maio évoque la crise » (La Stampa). « Di Maio : le gouvernement en péril à cause du revenu de citoyenneté. Ligue : retraite à 62 ans » (la Repubblica). « La manœuvre de Salvini : la retraite à 62 ans. Tria : coupes de l’Irpef – impôt sur le revenu des personnes physiques (Il Mattino) ». « Tria : moins d’Irpef. M5S : même ressources pour nous et la Ligue » (Corriere della Sera). « Nouvelles retraites, départ à 62 ans » (Il Messaggero). 

ARTICLE, A. La Mattina-I. Lombardo, Stampa, « Affrontement sur le revenu de citoyenneté : pour Di Maio, il doit être dans la loi de finances, or Salvini freine » : « Le M5S accélère pour obtenir pour début 2019 le revenu de citoyenneté. Le leader M5S menace de ‘’graves conséquences sur le gouvernement’’, déclarant que s’il n’était pas mis en œuvre, c’est « un problème pour le gouvernement. Salvini ne veut pas transformer le budget en terrain de conflits avec le M5S, car il continue de dire qu’il a un excellent rapport de travail avec Di Maio mais il sait aussi que dans la perspective des élections européennes, il ne peut pas laisser un avantage compétitif aux grillinistes ». 

Intervention de V. Orbán au Parlement européen : « Migrants, Orbán défie l’Europe. Je défends les frontières, pas vous » (Stampa). « Orbándivise le PPE et l’Italie » (Corriere della Sera). « Migrants : Orbán défie l’Europe. Le PPE se divise » (Il Messaggero). « Ligue et Forza Italia avec Orbán. Le M5S en faveur de sanctions de la part de l’UE » (Il Sole 24 Ore). 

ARTICLE, T. Ciriaco, Repubblica, « Di Maio dicte la ligne à Conte, l’Italie votera contre la Hongrie » : « A la fin Di Maio s’est convaincu : ‘’nous devons nous distinguer de Salvini, nous n’avons pas le choix, commençons par des sanctions contre Orbán’’. Et il défie la Ligue. Après une rapide consultation avec la Farnesina, Conte promet, en privé, d’apporter son soutien à la ligne M5S. » 

EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Orbán rapproche Matteo et Silvio» : «Il n’est pas surprenant que Forza Italia ait décidé de voter avec la Ligue contre les sanctions européennes à la Hongrie d’Orbán. Le rapprochement entre Berlusconi et Salvini est en cours depuis un moment. La ligne du PPE est ambivalente. D’une part, ses dirigeants craignent le poids croissant du Hongrois, de l’autre ils en tiennent compte, en tant que vecteur utile pour contenir des poussées encore plus à droite. Si au final, avec Berlusconi et Meloni la Ligue réussissait à atteindre la majorité absolue, son alliance avec le M5S n’aurait plus de sens. De ce point de vue, la confrontation sur Orbán aujourd’hui, puis les élections européennes de mai constituent des passages décisifs où le vieil axe franco-allemand de l’Union est et restera le vrai défi ».

ARTICLE, M. Ludovico, Sole, « Les mesures du Viminal : de la violence sexuelle à la résistance à représentant de l’ordre public, la liste s’allonge » : « Salvini allonge la liste des délits pour révoquer ou nier le permis aux réfugiés dans le projet de décret sur l’immigration qui ne devrait pas tarder à arriver, et pourrait être adopter par le palais Chigi dans une dizaine de jours. » 

ARTICLE, G. Vitale, Repubblica, « La menace de Di Maio : ‘’les journaux nous détestent, coupons la publicité – Et Salvini souligne : ‘’la liberté de l’information est quelque chose de très subjectif » : « Di Maio propose d’enlever les contributions publiques indirectes aux journaux, de même que les insertions publicitaires provenant d’entreprises où l’Etat a des parts. ‘’Nous sommes en train de préparer une lettre à cette effet’’, a dit Di Maio ». 

Portrait, F. Merlo, Repubblica, « Conte, la marionnette qui ne parvient pas à devenir Pinocchio » : « Plus que la Repubblica qu’il accuse, ce sont les journaux anglo-saxons qui ont démasqué G. Conte pour son CV et pour son inscription incompatible avec la loi à un concours universitaire. Plus que nous, en effet, ceux-ci croient dans l’excellence académique italienne. Ils la considèrent différente de la leur qui ne se mêle pas de la politique, appréciant sa qualité antique, classique, baroque. Dans Conte, ils ont flairé l’habituelle ruse italienne, car, il faut le dire, il y a de nombreux professeurs du style Conte, mais aucun n’était arrivé à la présidence du Conseil ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)