Silvio Berlusconi sous les feux de la rampe.

« Berlusconi-Merkel, énième friction » (Corriere della Sera)

« L’Europe critique Berlusconi » (La Repubblica)

« L’Allemagne contre Berlusconi » (La Stampa)

« La reprise n’est prévue que pour 2014 » (Il Sole 24 Ore)

« Le réflexe conditionné » (Ernesto Galli della Loggia, Corriere della Sera) : « Silvio Berlusconi s’apprête à une remontée électorale, entreprise sans doute désespérée qu’il mènera cependant par tous les moyens. Il compte sans doute, en son for intérieur, sur une aide qui ne dépend pas de lui mais ne lui a jamais fait défaut : celle de ses adversaires. Cette aide qui consiste à faire de Berlusconi, de manière obsessionnelle, le cœur de la campagne électorale, en transformant les élections en un jugement divin sur le Cavaliere. La plus grande faveur que ses adversaires peuvent donc lui faire est d’opposer à ses promesses, au lieu d’un ‘non’ autonome et raisonné, la litanie de l’Europe et de son ‘ce n’est pas possible’, la sévérité de Barroso, les ‘marchés’, le ‘spread’, ce que dit Bruxelles, et ce que pense Berlin. Ce serait une erreur, la même qu’a commis le gouvernement Monti à plusieurs reprises : le ‘non’ à des promesses ridicules ne doit pas paraître dicté par une obéissance à des entités ou des personnes se situant hors de nos frontières. Comment d’ailleurs le centre gauche, ayant tant d’amitiés à l’étranger, ne trouve-t-il pas le moyen d’avertir le Financial Times, Le Monde et The Economist que toute nouvelle attaque contre Berlusconi risque de le faire apparaître comme le courageux paladin qui s’élève contre l’arrogance étrangère ? Une autre grande faveur, celle-ci venant du Centre, peut aussi lui être faite : lui laisser l’exclusivité de l’opposition à la gauche. Et ce devrait être d’ailleurs évident : si le centre n’est pas contre la gauche, de même que contre la droite, quel genre de centre est-ce donc ? ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)