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09/07/2010

L'UDC revendique le siège devenu vacant au Conseil fédéral.

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Nous avons parlé sur ce blog, à plusieurs reprises, du fait que l’UDC Suisse, qui doit obtenir deux postes de conseiller fédéral (ministre), s’est retrouvé sans conseiller fédéral, puis en a récupéré un et tente depuis lors d’obtenir le deuxième siège de ministre qui lui revient.

 

Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix : 

 

L'UDC a pris acte de la démission annoncée du conseiller fédéral Moritz Leuenberger. Ce départ aurait dû intervenir depuis longtemps. En avril dernier, la direction de l'UDC Suisse avait déjà décidé de faire valoir le droit clairement établi du parti à un deuxième siège au Conseil fédéral, indépendamment du fait que le démissionnaire soit socialiste ou radical. Conformément à la règle de la concordance, l'UDC a droit, plus que tout autre parti politique, à un deuxième siège au gouvernement.

 

L'UDC a toujours respecté la concordance. Ayant recueilli 28,9% des suffrages aux dernières élections au Conseil national, l'UDC est de loin le premier parti de Suisse. Le PS suit avec 19,5%, le PLR avec 17,7% et le PDC avec 14,5%. C'est dire que le droit de l'UDC à deux sièges au Conseil fédéral est mieux établi que celui de tout autre parti. L'UDC est aujourd'hui clairement sous-représentée avec seulement un siège au gouvernement. Par conséquent, elle réclame pour elle le siège devenant vacant à la suite du départ de Moritz Leuenberger. Il appartiendra aux organes compétents du groupe parlementaire et du parti de choisir le candidat de l'UDC.

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