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13/12/2022

"Meloni annonce la ligne dure sur les ONG."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre très largement sur le « Qatargate », l’enquête pour corruption présumée par le Qatar impliquant représentants du Parlement Européen : « Tout l’argent de l’affaire du Qatar » - La police a effectué des perquisitions dans les bureaux du Parlement et saisi 750 000€ chez la députée grecque. Le réseau de Panzeri est dévoilé (Corriere della Sera), « Qatargate, un premier aveu dans l’enquête » - Révélations au Parquet et auto-suspensions, les perquisitions et les scellés au parlement européen (La Repubblica), « Metsola : la démocratie européenne est attaquée » - La présidente du Parlement Européen exprime son irritation contre la corruption. Les enquêteurs ont trouvé de l’argent dans les maisons de Kaili et de Panzeri (La Stampa), « Le Parlement Européen perquisitionné, c’est le « sauve qui peut » chez les politiciens » (Fatto Quotidiano). L’exécution d’un jeune manifestant en Iran est également citée en Une avec couverture photographique : « Iran, l’horreur sans fin : Majid, 23 ans, pendu dans la rue » (Corriere), « Iran, la loi du bourreau » (Repubblica). La finalisation de la loi de finances est elle aussi mentionnée « Le fonds pour la rénovation des bâtiments (super-bonus) a été prolongé jusqu’en janvier » (Il Messaggero), « L’entente a été trouvée sur le super-bonus » (Sole 24 Ore

Les JT couvrent essentiellement le « Qatargate », avec les déclarations de la Présidente du Parlement Européen Roberta Metsola, la réunion du G7 d’hier, l’ouverture à Paris de la Conférence internationale de soutien à l’Ukraine et l’enquête en cours, à la suite de la fusillade meurtrière d’hier à Rome.

EDITORIAL, La Repubblica, S. Folli « La présidente du Conseil face à un carrefour institutionnel » -  « Selon un sondage Tecné-Dire réalisé ces dernières heures, la confiance dans le gouvernement de droite se situe à 53,8 %, donc stable et en ligne avec la tendance récente. Idem pour les intentions de vote : 30,5 Fratelli d'Italia ; 8,7 la Ligue ; 7,3 Forza Italia. L'écart avec les partis d'opposition reste important : le M5S serait à 17,3, le Pd à 16,4 » : « Calenda-Renzi 7,6. Ces chiffres ne sont pas surprenants et correspondent à la perception générale : dans l'ensemble, la majorité est solide et le leadership de FdI tient. Les oppositions doivent donc se préparer pour un travail à moyen, voire à long terme. Pour la droite, des doutes se font tout de même jour.  Hormis quelques thèmes (la flat tax, le paiement en cash, une certaine sévérité à l'égard des migrants et des rave parties, un revenu de citoyenneté revu à la baisse, etc.), le programme est surtout placé sous le signe du pragmatisme. La ligne atlantique est très ferme en matière de politique étrangère, et les impulsions pro-Poutine de Salvini et Berlusconi ont été calmées. Pour le reste, sur la justice, la vision innovante de Nordio pourrait ouvrir à gauche, mais c’est à vérifier. Par ailleurs, la guerre induit la peur et ceux qui gouvernent, s'ils ne font pas d'erreurs majeures, sont plus rassurants que l'opposition qui semble aujourd'hui perdue. À cela s'ajoute le facteur-nouveauté : l'opération sympathie, que Giorgia Meloni a jusqu'à présent gérée avec sens politique, ne pourra plus être répétée au fil du temps. Dans les prochains mois, la dirigeante de droite devra réussir à apparaître de plus en plus institutionnelle et crédible à l'étranger - comme elle a voulu le faire les premières semaines - sans pour autant perdre le contact avec son électorat traditionnel, encore attaché aux vieux schémas : contre les pouvoirs forts et les élites financières, nationalistes, plus orienté vers Orbán que Macron. Les questions à résoudre sont nombreuses, notamment sur le sujet le plus important : le Pnrr. La répartition des fonds doit être partiellement repensée à la lumière du conflit en cours et de l'inflation menaçante. Mais cela demande une habileté particulière dans les relations avec l'Union. L'ancienne relation avec le Hongrois Orbán est désormais un poids, tandis qu'il devient crucial de jongler avec la logique de la Commission, qui reflète à son tour les intérêts de l'Allemagne et de la France. La soirée du 7 décembre à la Scala a été, d'un certain point de vue, l'instantané d'une transition en cours et pas encore achevée : Mattarella au centre de la scène, à sa droite la présidente Von der Leyen, interlocutrice de l’Italie dans cette transition. De l'autre côté de la scène, le président du Sénat La Russa et la présidente du Conseil Meloni. Elle a laissé le champ libre au chef de l'État, comme pour dire qu'elle reconnaît son rôle dans le processus politique en cours, notamment en ce qui concerne l'UE. Elle a remporté les élections, mais est loin d'être pleinement acceptée par l'establishment européen et sait qu'elle doit surmonter divers obstacles. Elle se sent donc presque rassurée par l'activisme de Mattarella. Un intérêt spécifique prévaut à ce stade : ne pas se laisser submerger par les retards du plan de relance et sortir indemne des problèmes du fonds de sauvetage, le Mes. Si tels sont ses objectifs, il est sans aucun doute contre-productif de pointer un doigt accusateur sur le gouvernement précédent. S'en tenir à la ligne de Draghi est la meilleure chose que la présidente du Conseil puisse faire lorsqu'elle négocie avec l'Europe. » 

COULISSES, M. Cremonesi, Corriere, « Fracture avec la Ligue, qui envoie un signal à Tajani (Forza italia), en toile de fond » : « Le refus de Licia Ronzulli de permettre la réintégration des médecins anti-vaccins a suscité la ‘’grande surprise’’ de la Ligue, même s’il s’agit d’une ‘’opinion personnelle’’ de celle qui est la présidente du groupe Forza Italia au Sénat. C’est aussi la position de Silvio Berlusconi et c’est la dernière d’une série de tensions entre la Ligue et Forza Italia. La dernière, même si les choses semblent s’être calmées, porte sur l’Autonomie. Dimanche, à la table de Berlusconi, les dirigeants des partis ont soulevé le thème, comme Casellati ou Tajani. Berlusconi a ensuite fait savoir : ‘’nous étudions avec prudence la proposition d’autonomie différenciée qui ne doit ne aucun cas pénaliser les régions du sud et devrait être reliée à une réforme institutionnelle’’. La Ligue est furieuse et hier le vice-secrétaire Andrea Crippa s’en est pris au Ministre Tajani - sur un thème différent mais le message est clair – en disant que ‘’l’homme d’affaires Andrea Costantino est bloqué à Abou Dhabi’’ et que le gouvernement étant ‘’en place depuis deux mois, une intervention du ministre est nécessaire’’. Un appel entre Berlusconi et Calderoli, ministre pour l’Autonomie, règle les choses et à l’issue, Silvio Berlusconi écrit sur les réseaux que ‘’FI a toujours été favorable à l’autonomie’’. Quant à la loi de finances, les dissensions portent sur les retraites. Berlusconi devrait en parler samedi à Milan, à un événement Forza Italia, puis il doit intervenir aux 10 ans de Fratelli d’Italia. » 

ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere, « Meloni dans sa deuxième vidéo : il serait anticonstitutionnel de supprimer la commission prévue pour les paiements par carte » : « Meloni se présente ‘chargée de bonnes nouvelles’’ face aux caméras de facebook.  Elle se dit satisfaite du travail fait sur la loi de finances - et défend les normes sur les paiements en liquide, sur les 300 millions débloqués par l’UE pour la construction d’un nouveau gazoduc entre l’Italie et la Tunisie et sur l’autorisation, toujours côté UE, de prolonger toute l’année 2023 la ‘’baisse de la contribution du sud’’ – ‘’une mesure fondamentale’’.  Après quelques jours de grippe, la voici de nouveau au travail sur plusieurs fronts. Entre autres, le Conseil européen qui débute jeudi avec, demain soir, le dîner Asea, un double rendez-vous sur lequel elle s’exprimera, aujourd’hui et demain, au Parlement – sur le prix du gaz les distances avec l’Allemagne demeurent. Elle a participé au G7 en vidéo, à la veille de la conférence pour l’Ukraine – où sera présent le ministre Tajani. Sur le bonus culture, elle a précisé ne pas souhaiter ‘’l’abolir mais le donner aux revenus les plus bas’’. Sur le thème des migrants, elle indique que d’autres mesures seront annoncées la semaine prochaine : ‘’en Italie on entre uniquement de manière légale. Nous voulons faire cesser la traite des êtres humains, les entrées illégales, les morts en mer’’. Meloni est attentive à ce qui se passe à Bruxelles : ‘’beaucoup doit être fait au niveau européen’’ : ‘’nous avons toujours demandé à ce que l’Europe s’occupe plus du front méditerranéen, d’une mission européenne pour bloquer les départs’’. Et elle revendique des avancées : ‘’grâce à la position du gouvernement italien, il y a des réunions et des documents où l’on dit que la route de la Méditerranée centrale est une priorité’’. » 

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti et I. Lombardo « La main de fer sur les migrants » - La réouverture des ports de Salerne et de Bari n’est qu’un vieux souvenir, Meloni annonce la ligne dure sur les ONG : « Giorgia Meloni l’a annoncé clairement ‘’le gouvernement n’a aucune intention de changer sa position’’ à l’occasion de sa rubrique hebdomadaire sur les réseaux sociaux. La Présidente du Conseil a ainsi démenti toute sorte de marche arrière sur les migrants. Ainsi G. Meloni enlève la veste d'une présidente ouverte au dialogue pour mettre celle qui rappelle plutôt la posture de Salvini, l’auteur des décrets sécurité adoptés pendant le gouvernement Ligue-M5S. Il y aura donc le retour des interdictions, des sanctions et des saisies de bateaux. Selon Meloni ‘’l’implication de l’Europe est fondamentale’’ mais en absence d’une solution, l’Italie, prévient la Présidente du Conseil, est prête à faire seule avec des lois ‘’au niveau national’’ qui seront prêtes ‘’dès la semaine prochaine’’. L’objectif est d’arriver en janvier avec un paquet d’initiatives qui entameront une nouvelle campagne contre les ONG. Sur ce point, le ministre de l’Intérieur Piantedosi peut compter sur un plein soutien politique, car Meloni, dans sa vidéo, défend la posture de toujours. D’après Meloni, quelque chose a bougé en Europe. Après un raidissement sur les navires ONG et les querelles avec les Français, ‘’des réunions se tiennent et des documents attestant que la route de la Méditerranée est prioritaire commencent à sortir’’. En réalité, ce n’est pas la première fois. Par ailleurs, Meloni oublie d’ajouter que lors d’une récente réunion à Bruxelles des Pays du Nord de l’Europe, à laquelle participait aussi la France, l’Italie a été fortement critiquée pour sa gestion des migrants. Meloni s’attend à plus d’Europe. Le ministre des Affaires étrangères Tajani écrit sur les réseaux sociaux ‘’l’Italie est engagée sur une nouvelle stratégie politique, au cœur de laquelle se trouve un Plan européen pour l’Afrique, avec de grands investissements pour favoriser la croissance et pour freiner les phénomènes migratoires’’. Mais peut-être que cela est trop peu. Raison pour laquelle le gouvernement italien sortira sa proposition. Ce sera le retour des interdictions pour les navires humanitaires d’entrer dans les eaux territoriales, des sanctions et des saisies de bateaux. Et si les débarquements de migrants via les navires des associations sont désormais un phénomène marginal, les ONG demeurent la bête noire de la droite. »

ARTICLE, Corriere della Sera, « Biden et Zelensky parlent de trêve. L'Ouest se penche sur la question de la Crimée.  Aujourd'hui, la conférence de Paris » par Giuseppe Sarcina : « Scholz parle d’un plan Marshall pour l'Ukraine, tandis que les occidentaux examinent quelles sont les possibilités de négociations pour au moins parvenir à une trêve avec la Russie. Joe Biden l'a fait savoir à Volodymyr Zelensky –et comme le dit aussi le communiqué du G7- : c’est au président ukrainien qu’il revient de décider comment et quand ouvrir le dialogue avec Vladimir Poutine, "sur la base des principes énoncés dans la Charte des Nations unies". C'est-à-dire à condition que Kiev retrouve la pleine souveraineté sur son territoire. La question reste de savoir si cela inclut forcément la Crimée. Si Zelensky considère qu’elle est indispensable, des doutes se font jour à Paris et Berlin. Les Américains précisent que les contacts avec Moscou ne concernent pas le conflit. Mais même en supposant que ce soit le cas, d'autres parlent certainement à Poutine, comme le président turc Erdogan. Le Français Emmanuel Macron tente également de renouer le dialogue avec le numéro un du Kremlin. En outre, le gouvernement américain intensifie la pression pour pousser la Chine à freiner Poutine. Wendy Sherman, la numéro deux du département d'État, s'en occupe, et elle en a également discuté avec le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Dans le même temps, le G7 propose d'établir "une plate-forme pour la coordination de l'assistance financière à l'Ukraine". Cette question sera débattue aujourd'hui à Paris lors de la "conférence internationale" à laquelle participent 47 pays. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Veronese« G7 : systèmes de défense aérienne et soutien total à l’Ukraine » - « Pour les 7 ‘’la rhétorique nucléaire de Moscou est inacceptable et irresponsable’’ – « Le Conseil de l’UE ne trouve pas d’accord sur les sanctions à l’encontre de Moscou » : « Les leaders du G7 ont réitéré hier leur intention de travailler ensemble pour renforcer la capacité militaire de l’Ukraine. Avec le Président Zelensky en vidéo, ils ont réaffirmé leur ‘’solidarité et soutien à l’Ukraine’’. Dans la déclaration du G7, l’aide à la population civile en vue de l’hiver a été soulignée également. Poutine a renoncé, pour la première fois, à sa conférence de presse de fin d’année mais en attendant l’offensive de Moscou contre les villes et les infrastructures d’énergie et eau ukrainiennes se poursuit. La Russie a rejeté hier la proposition du Cardinal Parolin d’accueillir les discussions entre Moscou et Kiev au Vatican. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères estimant qu’il n’y avait ‘’pas eu d’excuses de la part du Vatican’’ et les ‘’frères tchétchènes et bouriates, au-delà de nous, n’apprécieraient pas’’ – sans doute suite aux accusations de cruauté du Pape François. »

ARTICLE, La Stampa, M. B. « Le Jour-J de l’Europe. Metsola s’adresse au Parlement Européen : la démocratie est attaquée » : « Roberta Metsola est ‘’très fâchée’’ voire ‘’très en colère’’ car hier elle a assisté au ‘’Jour-J de [sa] carrière’’. Le Parlement Européen, la maison de la démocratie européenne, fait face à une corrosion à l’intérieur de ses murs et doit affronter ses propres faiblesses. Antonio Tajani a tenu à souligner que ‘’les responsabilités sont individuelles et la faute ne pèse pas sur l’institution’’. Raison pour laquelle Metsola a ouvert la séance de Strasbourg en mesurant ses mots, aussi parce que parmi les personnes suspectées figure l’une de ses 14 collaborateurs, la Grecque Eva Kaili. Le scandale met un coup de projecteur sur au moins trois des problèmes que le Parlement européen devra dénouer. L’intégrité de ses membres, les ingérences étrangères et une meilleure réglementation des activités de lobbying. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/12/2022

"Meloni a la grippe."

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Italie. Revue de presse.

Tous les quotidiens titrent ce matin sur l’assassinat de trois femmes suite à une réunion de copropriété houleuse à Rome.

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Le Premier ministre Giorgia Meloni a annoncé sur les réseaux sociaux qu'une des victimes est une de ses amies.

Tous titrent également sur le « Qatargate » : « Qatar : faveurs et perquisitions  - Kaili et Panzeri : oui à leur arrestation » (Corriere), « Pots de vins à Bruxelles : un autre député européen, Marc Tarabella, mis en cause » (Messaggero), « L’Italian connection à Bruxelles » (Repubblica).

Au-delà de ces nouvelles, la Repubblica s’intéresse au plan de relance et au souhait du gouvernement Meloni de fermer certaines unités de mission créées pour le recovery fund et estimées peu performantes » – « Pnrr, le couperet de Meloni » (Repubblica).

Les JT ouvrent sur la tuerie à Rome lors d’une réunion de copropriété ; l’enquête sur les faits de corruption au Parlement européen en lien avec le Qatar ; les condamnations à mort des manifestants arrêtés en Iran.

ENTRETIEN, Corriere, de Carlo Nordio, ministre de la Justice, « Les personnes condamnées en première instance doivent pouvoir se présenter aux élections » : « Le scandale en cours à Bruxelles est inquiétant. Sur les écoutes, au-delà de celles relatives aux délits de mafia et de terrorisme, qui doivent perdurer, la norme doit être modifiée : le problème est la rupture du secret, et il est aussi lié au coût, trop d’argent est dépensé, des millions qui pourraient être utilisés autrement. La corruption est partout, mais en Italie elle est plus diffuse car le pouvoir l’est aussi. A Bruxelles, grâce aux écoutes il s’est passé ce qu’il s’est passé chez nous pour le Mose de Venise, mais la preuve a été l’argent trouvé chez les accusés. La norme sur les écoutes doit être revue en Italie pour concilier le droit à l’information et celui à la vie privée. La loi sur l’interdiction de se présenter aux élections ne doit pas valoir pour les condamnés en première instance, mais pour ceux en appel. Il faut un débat sur ce sujet. La séparation des carrières n’est pas urgente, c’est un objectif futur. J’ai rencontré l’association nationale des magistrats {critique à son égard}. Ces réformes avaient déjà été annoncées. La partie de mon intervention sur l’efficacité de la justice a été mise de côté. Il faut par ailleurs une intervention sur les prisons : j’essaie de mettre des fonds pour le soutien de la police pénitentiaire et les détenus».

ENTRETIEN, La Stampa, Stefano Bonaccini, président de la région Emilie Romagne et candidat à la direction du PD, « Il faut une nouvelle classe dirigeante pour le PD, le gouvernement va en arrière sur les droits et les libertés » : « Les courants ne produisent plus de pensées, l’esprit de synthèse, une classe dirigeante, du mérite. Un grand parti doit être pluriel et ouvert. Il faut changer vraiment l’orientation du parti. J’ai un projet très différent de celui de Renzi, il est sorti du PD et à présent il voudrait récupérer nos voix. Je ne suis jamais parti du PD, pour ma part. Je m’étonne qu’on m’accuse de vouloir défendre l’existant, je ne mène pas des combats contre des personnes. Mais un nouveau parcours pour le PD suppose aussi de nouveaux dirigeants. Combattre les inégalités veut dire promouvoir l’emploi de qualité et les entreprises sérieuses qui créent de l’emploi et des investissements et paient un salaire décent. Ce gouvernement parle de protéger les plus fragiles mais ils annulent le revenu de citoyenneté, n’ont pas une vision égalitaire de la santé ou de l’école, sont opposés à un salaire minimum décent et ont une vision régressive des droits civils et libertés. Il faut une loi pour le salaire minium, alors que la droite s’occupe de ceux qui gagnent 85 000 euros, sans égard pour les indépendants qui ne gagnent pas la moitié ».

Immigration – sondage LaPolis – Université d’Urbino/Repubblica : le climat a changé, les immigrés ne font plus peur – Seulement 7% des italiens estime que l’immigration est une priorité, d’autres craintes ont pris le dessus : Covid et emploi précaire » : « Sur l’immigration, le climat est en train d’évoluer. La relation entre insécurité, migration et communication a fonctionné jusqu’à la fin de la dernière décennie, quand migrants et migrations influençait la politique et l’opinion publique. Le pic émotionnel et de présence médiatique se situait entre 2017 et 2018. Dans sa campagne électorale, Giorgia Meloni a privilégié les messages rassurants, faisant appel aux traditions et aux racines chrétiennes plus que des messages de peur. Les immigrés sont restés en marge de la campagne. A leur égard, c’est un sens d’habitude qui prévaut : c’est un phénomène qui doit être affronté sans idéologie, surtout dans un pays où l’économie a besoin d’une main d’œuvre, de plus en plus fournie par les migrants, comme l’a dit Coldiretti. Ils arrivent par ailleurs de pays de plus en plus proches, en fuite de guerres qui nous inquiètent ».

ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere de samedi, Tajani (Forza Italia) tente de recoller les morceaux avec Paris – Meloni a la grippe et le vice-président du Conseil calme le jeu, mais les frictions avec la France demeurent » : « Dans les salles du palais des congrès d'Alicante, face à la mer, Antonio Tajani est arrivé pour représenter l'Italie, en remplacement de Giorgia Meloni, souffrante. Faisant son entrée avec un léger retard, il a dû présider un Conseil des ministres avant de partir, la chaise vide de Meloni ayant provoqué une pointe d'ironie dans les délégations présentes, surtout la délégation française. Personne ne dit que Meloni a une ‘’indisposition diplomatique’’, mais son absence au sommet Euromed est notable car elle intervient quelques heures après l’énième malentendu entre l'Elysée et le Palais Chigi. Toujours sur les migrants, toujours sur la relation entre notre Présidente du Conseil et le président de la République française, des frictions naissent après que des sources gouvernementales françaises font des déclarations reprises par les agences de presse et finissant par provoquer des tensions. La dernière en date, il y a deux soirs, portait sur l'organisation laborieuse d'une prétendue visite de Meloni à Paris, mais c'est Tajani lui-même qui a répété ‘’qu'il n'y a pas de visite prévue’’, tandis que dans un moment de pause dans les débats, il a clairement dit à Macron qu'il y a un problème avec la bureaucratie présidentielle française, qui ne fait pas toujours preuve de la finesse diplomatique nécessaire envers les institutions italiennes. C'est un bref échange avec Macron, mais c'est le seul moment où l'Italie exprime une pointe d'irritation sur la manière et la méthode de communication venant de l'Élysée et sortant dans les médias. Pour le reste, soulignent nos sources gouvernementales, à l'heure actuelle, ‘’il n'y a pas de possibilité de bilatérale entre Macron et Meloni  parce qu'il n'y a rien à offrir au public comme entente’’. Sur les migrants, les positions restent éloignées, la Commission fait des tentatives de médiation, mais pour un sommet, un accord est nécessaire, et pour l'instant, il n'y a rien à offrir aux caméras. Toutefois, le ministre des affaires étrangères et vice-premier ministre Antonio Tajani est venu jeter de l'eau sur le feu : ‘’Il n'a pas été question de divisions entre l'Italie et la France. J'ai salué Macron, que je connais depuis des années, mais je ne pense pas que nous devons insister sur les divisions. Il peut y avoir des opinions divergentes, mais nous devons trouver des solutions. Nous représentons ici 46% de la population européenne et 41,5% du PIB de l'UE. C'est pourquoi les pays du sud de l'Europe doivent avoir une stratégie commune sur le front économique, énergétique et migratoire. Et la migration est un problème mondial, ce n'est pas une question entre l'Italie et la France, elle ne peut être résolue qu'au niveau européen ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thuringe : les nationalistes de l'AfD donnés à 30 % et les post-communistes de Die Linke à 27 %.

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Allemagne. Thuringe.

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux 

Andere : autres

Allemagne : l'AfD est donnée à 28 % dans l'Est.

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Allemagne. L'AfD est donnée à 11,5 % dans l'Ouest de l'Allemagne et à 28,5 % dans l'Est de l'Allemagne.

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Ouest / Est

 

SPD : sociaux-démocrates

CDU / CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux 

AfD : patriotes/nationalistes

die Linke : post-communistes

Weitere : autres

11/12/2022

Belgique : le PS francophone fait pression sur la N-VA pour qu'elle ne s'associe pas avec le Vlaams Belang.

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Belgique. Le président du parti socialiste francophone Paul Magnette ne discutera pas avec le parti nationaliste flamand N-VA, à l’issue des élections législatives de 2024, d’une éventuelle coalition au niveau fédéral, si la N-VA s’associe, à quelque niveau de pouvoir que ce soit, avec le parti nationaliste flamand Vlaams Belang.

10/12/2022

Harald Vilimsky dénonce le fait qu'Alexander Van der Bellen regrette la décision du gouvernent de bloquer l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen.

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Autriche, Roumanie, Bulgarie, UE. Le député européen autrichien du FPÖ Harald Vilimsky dénonce le fait que le président du pays Alexander Van der Bellen, issu du parti écologiste, regrette la décision du gouvernent réunissant les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes de bloquer l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie dans l’espace Schengen. La dirigeante du parti social-démocrate SPÖ Pamela Rendi-Wagner est également opposée à cette entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen :

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/espac...

09/12/2022

Les attributions des deux ministres UDC.

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Suisse. Les attributions des deux ministres UDC sont :

Guy Parmelin reste à la tête du Département fédéral de l’Économie, de la Formation et de la Recherche (DEFR)

Albert Rösti reprendra le département fédéral de l'Environnement, des Transports, de l'Énergie et de la Communication (DETEC)

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Guy Parmelin et Albert Rösti

(https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communi...)

Olaf Scholz réfléchit ouvertement à se retirer de Twitter.

Allemagne. Le chancelier social-démocrate Olfa Scholz réfléchit ouvertement à se retirer de Twitter, à la suite de la prise de contrôle de ce dernier par Elon Musk.

Frères d'Italie fêtera ses 10 ans à Rome.

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Italie. Frères d'Italie fête ses 10 ans, du 15 au 17 décembre 2022, à Rome.

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"10 années d'amour pour l'Italie. Dix années après la naissance, construisons l'Italie du futur."

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Pays-Bas.

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État de Salzbourg : les sociaux-démocrates, qui adoptent une politique restrictive en matière migratoire, n’excluent pas de gouverner avec les patriotes du FPÖ.

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Autriche. État de Salzbourg. Les sociaux-démocrates du SPÖ, qui adoptent une politique restrictive en matière migratoire, n’excluent pas de gouverner l’État de Salzbourg avec les patriotes du FPÖ.

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Autriche : deux sondages donnent les patriotes du FPÖ premier parti du pays à 29 % !

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Autriche. Deux sondages donnent les patriotes du FPÖ premier parti du pays à 29 % !

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ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

écologistes

NEOS : libéraux

Bier (Bière) : satirique

Autres

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"La lutte permanente entre Rome et Paris sur le thème des migrants."

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Italie. Revue de presse.

Alors qu’hier la plupart des journaux titraient sur la première de la Scala et « l’ovation de Milan au Président Mattarella », les médias parlent tous ce matin de la « pendaison, en Iran, du premier manifestant condamné à mort » - « Iran, faisons cesser l’horreur » (Stampa), « Etudiant pendu et on tire sur les femmes : l’Iran hors de contrôle » (Messaggero). Les journaux ce matin titrent aussi sur ce qu’ils perçoivent comme une reprise des tensions entre France et Italie dans la perspective du Med9 qui se tient aujourd’hui à Alicante : « La lutte permanente entre Rome et Paris » sur le thème des migrants (Repubblica)« L’Italie prête à ré-accueillir les migrants qui ont fui au-delà des frontières » - « Macron refuse la rencontre avec Meloni » (Stampa).

Le Corriere évoque « la proposition européenne sur une limite pour le paiement en espèces de 10.000 euros » tandis que le Messaggero publie un entretien du ministre Lollobrigida (Frères d'Italie) sur le « Plan de relance : des modifications sont possibles sur l’énergie et les infrastructures » et le Sole annonce : « appels d’offres, 7,2 milliards en octobre – Pnrr : ‘’entonnoir’’ de 20 milliards en fin d’année ».

ENTRETIEN, il Messaggero, de Francesco Lollobrigida, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, « Sur l’énergie et les infrastructures, le PNRR peut être modifié » : {L'ouverture de von der Leyen à une modification du PNRR] est une victoire pour l'Italie. Ou en tout cas une défaite pour ceux qui invoquaient l'intangibilité d'un plan difficile à mettre en œuvre et qui, dans ce cas, aurait entraîné la perte de certains "fonds non utilisés". On pourra revoir par exemple les fonds mis sur les tracteurs électriques, qui sont ensuite introuvables sur le marché, aux projets sur l'énergie, les infrastructures et plus encore. Au niveau européen, je suis heureux que notre gouvernement ait été un protagoniste pour convaincre l'UE d'éliminer la viande et le vin des produits classés comme nocifs pour la santé. Entre-temps, il faut dire qu'en seulement 30 jours depuis l'entrée en fonction du gouvernement, nous avons lancé une loi de finances qui lance des signaux forts : éviter la désertification du secteur industriel, un soutien sur le coût de l'énergie, un modèle de bien-être destiné aux plus faibles, un engagement à créer de nouveaux emplois en luttant également contre des formes de privilèges qui n'ont pas grand-chose à voir avec les politiques actives. Dans le même temps,  le spread, n'a pas augmenté ici ; les réactions européennes, qui me semblent bonnes ; les opinions favorables sur le gouvernement ou des forces politiques qui l'expriment, qui selon les sondages est en progression. Sur le plafond au paiement en liquide, il n'a de sens qu'au niveau européen, et on ne peut pas dire qu'un plafond plus élevé facilite l'évasion. Sous le gouvernement Monti, par exemple, le plafond était plus bas mais l'évasion était plus élevée. Sans compter que dans d'autres pays, je pense à l'Allemagne, il n’y a pas de plafond. Nous nous sommes donné une perspective et une vision, sur la base du programme présenté. Le gouvernement va durer cinq ans, nous ne voulons pas faire comme d'autres forces politiques qui ont cherché à obtenir de la popularité facilement à court terme avec des mesures ponctuelles. Des primes exceptionnelles au revenu de citoyenneté, bien sûr. Pour redistribuer la richesse, il faut d'abord la créer.  Une immigration légale et ordonnée est nécessaire, mais le décret sur les flux doit être pris au début de l'année 2023 et non à la fin comme c'est le cas actuellement. Nous ne voulons pas créer de nouveaux esclaves, mais des travailleurs bénéficiant d'un traitement décent et également d'une formation adéquate. C'est pourquoi nous en parlons également avec plusieurs États africains. Il faut d'abord déterminer quels sont les besoins réels une fois que la demande intérieure de main-d'œuvre a été épuisée, puis calculer le nombre d'immigrants que nous pouvons accueillir. Il en va bien sûr autrement des réfugiés, qui doivent toujours et dans tous les cas être "accueillis" ».

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Francesco Lollobrigida

INTERVENTION, Gian Carlo Casellimagistrat, Stampa, «Les écoutes téléphoniques sont indispensables contre la mafia» : « Elles sont très utiles pour capter les voix des chefs et de leurs complices. Les écoutes ne peuvent se résumer à des abus. Carlo Nordio, nouveau ministre de la Justice, a parlé de la crise de la justice pénale devant les Commissions justice de la Chambre et du Sénat. Fort de ses 40 ans d’expérience dans la magistrature, il l’a fait sur un ton péremptoire, comme s’il voulait indiquer le doigt levé la route à prendre (la sienne) que seuls les aveugles ne peuvent voir. Il suggère un recours aux écoutes préventives, mais elles ne sont pas utilisables lors des procès. Sur la séparation des carrières, elle ne convient à personne. Il faudrait se concentrer sur les normes de sécurité sur le lieu de travail : il faut créer un parquet spécifique comme le demande Guariniello. »

ARTICLE, Repubblica, E. Lauria/A. Ziniti, « Migrants, nouvel affrontement Rome-Paris. L’Elysée : ‘’les problèmes demeurent’’ - “Aujourd’hui à Alicante la présidente du Conseil comptait rencontrer Macron pour calmer les choses, mais un ‘’non’’ est arrivé : ‘’pas de rencontre bilatérale, nous attendons [la présidente du Conseil] en France’’. Le Palais Chigi : ‘’nous n’avons pas reçu d’invitation’’ » : « Les tensions demeurent entre la France et l’Italie. Le Conseil affaires intérieures à Bruxelles, que le ministre Piantedosi a défini comme ‘’décevant’’ suite au refus de faire entrer la Bulgarie et de la Roumanie de l’espace Schengen, n’est pas allé au-delà d’un soutien politique générique au Plan d’action pour la Méditerranée. En mer, trois bateaux humanitaires avec plus de 500 migrants à bord demandent un port sûr et risquent d’être les détonateurs d’une nouvelle crise européenne sur la gestion des flux migratoires. L’Italie n’a aucunement l’intention de changer de ligne sur les Ong qui font ce que le Viminal appelle des ‘’secours systématiques’’ : elle proposera un accueil uniquement pour les personnes fragiles. Une précision rude de l’Elysée arrive et fait monter la tension : ‘’Selon nos informations, Madame Meloni continue à chercher une date dans son agenda pour sa visite à Paris’’, ce à quoi le palais Chigi répond par un sec démenti : ‘’aucune invitation n’est arrivée, et nous supposons que de telles invitations ne se font pas à travers la presse’’. Nouvel incident diplomatique donc à quelques heures du MED9. Et pourtant, il y a seulement trois jours à Tirana, Meloni avait dit qu’il n’y avait ‘’aucun problème avec la France’’»

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco/A. Ginori, « ONG, Meloni maintient le blocus. De représailles en soupçons, la paix avec Macron est reportée » : « Ils n’arrivent même pas à organiser un face à face. Question de forme, et problème abyssal de fond. Giorgia Meloni aurait sûrement volontiers accepté une bilatérale à Alicante, mais Macron verra uniquement Sanchez. Distance politique, fossés personnels, représailles masquées sous des prétextes de protocole. Pas de paix entre les leaders, surtout sur le thème des migrants. Et les divergences sont profondes car le positionnement politique du gouvernement italien est un soufflet infligé aux demandes françaises : où est-il écrit que nous sommes le seul port d’Europe qui doive accepter les débarquements ? La loi du premier port d’arrivée devrait toucher particulièrement Malte et l’Italie – la ‘’zone Sar’’. C’est ce que soutient Paris et que répètent les sherpas de Macron : ‘’il est important que tous les pays européens assument cette responsabilité’’. Mais ce n’est certainement pas la philosophie qui guide Meloni. Depuis Paris, on dit cependant qu’un face à face informel pourrait avoir lieu – au sujet duquel le Palais Chigi ne sait rien. Le soupçon est que Macron ait dans le collimateur le gouvernement de droite pour des raisons de politique intérieure. Il faut dire qu’il existe un autre moment pour se parler : le 13 décembre à Paris lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine, mais pour le moment c’est le Ministre Tajani qui devrait représenter l’Italie ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, de Stefano Montefiori « ‘’Meloni sera à Paris’’, ‘’pas d’engagement ni d’invitation’’ : nouvelles tensions entre les deux gouvernements » : « L’image d’Emmanuel Macron et de Giorgia Meloni à Tirana, cordiale, laissait supposer la fin des difficultés entre la France et l’Italie. Mais il y a apparemment encore du chemin à faire. Hier, une source de l’Elysée a indiqué que ‘’Madame Meloni continue à chercher une date pour sa visite à Paris, comme elle s’y était engagée le mois dernier par rapport à l’Ocean Viking’’. Le Palais Chigi a démenti. Nous sommes donc face à un malentendu important, une incompréhension sur une question formelle qui confirme cependant une difficulté à se comprendre de manière plus générale. Meloni et Macron se verront aujourd’hui à Alicante, ‘’à une table en format plus restreint, puisqu’il y a neuf Etats’’ a souligné l’Elysée ».

ARTICLE, Stampa, I. Lombardo/F. Olivo, « Macron refuse la rencontre avec Meloni » : « Les Français admettent que sur l’immigration, des dissensions demeurent. La présidente du Conseil, fait-on savoir à Chigi, n’a pris aucun engagement pour une visite à Paris. Et aucune invitation n’est parvenue de Paris. « Une invitation qu’on ne fait pas normalement par voie de presse ». La France, comme dans beaucoup de pays occidentaux, fait des briefing avant des sommets internationaux majeurs, pour informer les journalistes sur l’agenda du sommet et les bilatérales prévues. Le gouvernement italien ne le fait pas et souvent subit les informations qui arrivent. C’est ainsi qu’hier, durant le briefing classique, en répondant à une question d’un journaliste, l’Elysée a expliqué qu’aucune bilatérale n’était prévue à l’agenda. Même si ‘à l’évidence, ils se croiseront’. Même discours pour la visite à Paris, qui est normalement l’une des premières étapes avec Berlin pour les présidents du Conseil italiens après leur entrée en fonction ». L’évocation dans le brief d’une recherche de date par Meloni a rendu furieux le palais Chigi, alors qu’il y a un mois, c’est un communiqué italien remerciant la France pour l’accueil du bateau Ocean Viking qui avait rendu Paris furieux. Engagement qui n’aviat jamais été vérifié au niveau diplomatique avec les Français, et que Chigi avait déduit par une dépêche citant une source anonyme du ministère de l’intérieur français. Meloni continue sur la même route et répond, piquée au vif, confirmant une distance avec Macron qu’elle ne cherche à dissimuler que quand elle est en public. A ce stade, il semble donc improbable qu’elle se rende à Paris pour la conférence du 13. Aussi car elle veut savoir d’abord s’il y aura des leaders de poids comme Biden et Scholz. La même distance demeure avec l’Espagne de Sanchez. Il y a un vide, en effet, dans le calendrier du MED9 : la question migratoire fera partie uniquement à la limite du chapitre ‘’divers’’. Le gouvernement espagnol ne veut pas introduire des thèmes sur lesquels les invités sont en désaccord et ne souhaite pas s’immiscer dans la polémique entre l’Italie et la France qui a débuté le mois dernier. »

ARTICLE, Messaggero, « Meloni, plan sur les migrants : les rapatriements doivent être gérés par l'UE. Tensions avec la France » de Alberto Gentili, « Surmonter le mécanisme de redistribution des migrants qui "ne fonctionne pas et n'a jamais fonctionné". Lancer un système de retours dans les pays d’origine géré directement par l'Union européenne. Lancer un grand plan pour le développement de l'Afrique. Et faire de la Méditerranée, grâce à ses gazoducs, "le grand centre d'approvisionnement énergétique de l'Union". Ce sont les points que Giorgia Meloni, aujourd'hui à Alicante, mettra sur la table du sommet EuroMed-9 auquel participent, outre l'Italie, l'Espagne, la France, le Portugal, la Grèce, Malte, Chypre, la Slovénie et la Croatie. D’après l'Élysée, le positionnement qu’elle prendra sur ces sujets sera proche de celui d'Emmanuel Macron. Mais une rencontre bilatérale entre les deux dirigeants est exclue. Et si Paris fait savoir qu'on "continue à travailler sur les migrants avec l'Italie", indiquant un objectif commun ("tous les États européens doivent se sentir responsables et s'engager de manière constructive"), la tension entre l'Élysée et Rome reste vive. Selon des sources proches de Macron, il subsiste entre les deux pays "des divisions sur la question de la responsabilité des sauvetages en mer : les problèmes n’ont pas été résolus" après l'affaire Ocean Viking. Et ils ajoutent qu'ils "attendent toujours l'indication d'une date" pour une visite officielle de Meloni à l'Elysée. Le Palazzo Chigi a répondu sèchement : "Nous n'avons pas connaissance d'un quelconque engagement pour une visite à Paris. La présidente du Conseil n'a pas non plus reçu d'invitation officielle, et nous supposons que certaines invitations ne se font pas par voie de presse". Commentaire lapidaire d'un ministre proche du dossier : " Paris nous provoque ". Au-delà des escarmouches avec la France, Meloni veut affirmer la "responsabilité" des migrants au niveau européen. La question de la redistribution de ceux qui débarquent sur les côtes italiennes et européennes reste à démêler. Meloni, a-t-on dit, veut le mettre de côté. Car, expliquent-ils au Palazzo Chigi, "nous ne pouvons pas accepter l'idée que l'Italie laisse entrer tout le monde et demande ensuite à l'Europe de les redistribuer". Ça n'a pas marché et ça ne marchera pas...".

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2022

Le Forum voor Democratie organise un marché de Noël.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie organise un marché de Noël.

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(https://fvd.nl/events/kerstmarkt)

Le nouveau tract électoral du PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas.

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"Votez pour le Parti de la Liberté."

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"Les Pays-Bas sont pleins. En conséquence, le PVV désire : une arrête complet de l'asile, l'expulsion de notre pays des migrants délinquants et illégaux, la désislamisation des Pays-Bas et le maintien de notre culture."

Le président du Sénat Ignazio La Russa et son sapin de Noël.

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Italie. Le président du Sénat Ignazio La Russa et son sapin de Noël.

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Giorgia Meloni et sa fille montent leur sapin de Noël.

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Italie.

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Giorgia Meloni a assisté à l’ouverture de la saison à la Scala de Milan.

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Italie. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a assisté hier soir à l’ouverture de la saison à la Scala de Milan.

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Le Parti du Peuple danois défend la possibilité de continuer à payer en argent liquide.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois défend la possibilité de continuer à payer en argent liquide, notamment avec des pièces ornées du portrait de la Reine.

07/12/2022

"Achetez local ! Durant les fêtes de fin d'année."

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Belgique. Flandre.

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"Achetez local ! Durant les fêtes de fin d'année."

Albert Rösti, nouveau ministre UDC.

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Suisse. Albert Rösti (UDC) a été élu par l'Assemblée fédérale [organe législatif] pour succéder au conseiller fédéral [ministre] Ueli Maurer (UDC). 

(L'UDC possède toujours 2 sièges de ministre sur les 7 postes de ministre.)

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Basse-Autriche : le FPÖ donné à 17 %.

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Autriche. Basse-Autriche. Un sondage pour les Niederösterreichischen Nachrichten donne le FPÖ à 17 % en vue des élections pour le Parlement de Basse-Autriche du 29 janvier 2023.

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(comparaison avec les élections de 2018)

 

ÖVP : conservateurs / sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

MFG : anti-vaccin

Diverse : autres

L’UE accorde un sursis à la Hongrie sur la suspension des fonds européens.

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Hongrie et UE. L’UE accorde un sursis à la Hongrie sur la suspension des fonds européens :

https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/etat-d...

"Le Troisième Pôle et Fratelli d’Italia scellent une entente sur le terrain de la justice."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la réforme présentée par le nouveau ministre de la Justice, Carlo Nordio (Frères d'Italie), prévoyant notamment une limitation du recours aux écoutes téléphoniques pour les enquêteurs et la séparation des carrières entre procureurs et juges du siège. Cette réforme suscite des critiques de la part d’une partie des syndicats de magistrats : « Ecoutes téléphoniques, Nordio accuse » - Selon le Garde-sceaux, elles seraient surtout utilisées pour discréditer les personnalités politiques visées par des enquêtes. L’Association Nationale des Magistrats s’y oppose, Meloni défend la réforme (Corriere della Sera), « Justice, un défi lancé aux enquêteurs » - Meloni soutient le ministre ; le troisième pôle de Renzi salue la réforme (La Repubblica), « Justice, voici l’agenda de Nordio : moins d’écoutes téléphoniques »  - Le ministre annonce sa réforme, qui prévoit aussi la séparation des carrières entre magistrats du siège et procureurs (La Stampa), « Nordio : on constate des abus sur l’utilisation des écoutes téléphoniques » (Il Messaggero), « Nordio bloque les magistrats de gauche » (Il Giornale). L’appel lancé hier par le Président de la République Sergio Mattarella afin que le gouvernement respecte les engagements pris pour le Plan de Relance national, est aussi cité en Une « Mattarella : il faut honorer les engagements pris sur le PNRR » (Corriere della Sera, Repubblica).

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Carlo Nordio

Les JT couvrent essentiellement le sommet européen sur les Balkans occidentaux, avec les déclarations de la Présidente du Conseil sur le projet de réforme de la justice présenté par le ministre Carlo Nordio, l’appel lancé hier par le Président de la République Sergio Mattarella afin que le gouvernement respecte les engagements pris pour le Plan de Relance national et les élections de mi-mandat en Géorgie, aux Etats-Unis.

ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria et L. Milella « Les limites fixées aux procureurs et les écoutes téléphoniques, le défi de la droite sur la justice » - Le ministre Nordio présente sa réforme au Sénat et critique les juges : « Depuis Tirana, la Présidente du Conseil Giorgia Meloni a voulu immédiatement apporter son soutien au projet de réforme de son ministre de la Justice Carlo Nordio qui a dans son viseur l’action des magistrats : la séparation des carrières, la limitation du recours aux écoutes téléphoniques et le caractère obligatoire de l’action pénale. Ainsi, ‘’le gouvernement partage l’approche expliquée par le ministre’’, affirme Meloni, en ajoutant ‘’il faut surmonter certains points critiques, l’utilisation des écoutes téléphoniques et la façon dont elles sont publiées dans les journaux sont sans doute une thématique sur laquelle réfléchir, comme la séparation des carrières dont on discute depuis des années’’. Dans son allocution de 55 minutes devant le Sénat, Nordio reprend la rhétorique berlusconienne en la matière et tente de relancer les réformes du « Cavaliere » qui avaient échoué. Tout en assurant un certain équilibre avec son prédécesseur, Marta Cartabia, notamment sur la justice réparatrice et sur les mesures alternatives à la prison. Donc, il n’y aurait pas de rupture avec la réforme Cartabia ni d’obstacles sur les projets du PNRR. Les attaques très dures lancées contre les enquêteurs demeurent, toutefois. Ces derniers seraient les protagonistes d’une action pénale devenue ‘’arbitraire voire capricieuse’’, en dépit de la présomption d’innocence, celle-ci aussi chère à Cartabia. Les réformes de Nordio, dont l’institution d’une Haute cour pour sanctionner les magistrats, sont toutes des piques lancées, en clé berlusconienne, à la magistrature. Le Cavaliere avait joué toutes ses cartes, sans gagner. Nordio tente d’y revenir et annonce ‘’une profonde révision’’ des normes sur les écoutes téléphoniques qui, ‘’pour une diffusion arbitraire et inappropriée’’ seraient devenues un instrument de délégitimation politique. » 

ARTICLE, La Repubblica, C. Sannino « La pique lancée par le Garde des Sceaux prépare la voie de l’entente avec le Troisième Pôle » : « Les propositions venant du ministère de la Justice coïncident avec les souhaits de Renzi et de Calenda. Le Troisième Pôle et Fratelli d’Italia scellent une entente sur le terrain de la justice, qui pourrait annoncer une sorte de soutien extérieur du parti centriste au gouvernement. Ce n’est pas un hasard si la majorité s’apprête à déposer à la Chambre un projet pour la séparation des carrières des magistrats et qui peut compter sur le soutien de Renzi (Italia Viva) et de Calenda (Azione). Alors que Nordio, au sein de la Commission de la justice, s'en prenait aux procureurs et à leurs prétendus délits " inutiles " - tels que l'abus de pouvoir ou le trafic d'influence, – l’ordre du jour d'Enrico Costa, le délégué du groupe Azione, a été adopté à la Chambre. Cela engage le gouvernement à faire effectuer par l'Inspection générale du ministère de la Justice "un contrôle" des actes motivés par lesquels les procureurs de la République expliquent l'intérêt public et justifient la tenue de conférences de presse et la diffusion de communiqués sur les coups de filet ou les initiatives en cours. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Les raisons de cette accélération sur la justice » : « Que l’on partage ou pas le contenu de l’allocution du ministre de la Justice au Sénat, sa signification politique est très claire. Il s’agit d’une accélération sur le terrain le plus épineux, celui de la réforme de la Justice. Nordio a été explicite, voire méprisant, sur tous les sujets clivants, allant de l’abus dans le recours aux écoutes téléphoniques, des excès des gardes-à-vue ou encore de la séparation des carrières. Certains ont évoqué une sorte de « révolution du garantisme » mais il est certes que Nordio a été cohérent avec sa posture libérale, comme en témoignent tous ses articles et interventions dans le débat public. Cela implique non seulement une modification de la Constitution mais aussi une confrontation politique qui sera très dure, au Parlement comme dans le pays. Et il en sera de même avec certains secteurs de la magistrature. Meloni, qui n’a pas hésité à soutenir immédiatement la ligne de son ministre, avait besoin d’un sujet fort pouvant réunir sa majorité, allant de Berlusconi à Salvini, pour une réforme qui s’annonce longue et pouvant durer plusieurs années. Il fallait par ailleurs sortir de la défensive, à la suite des polémiques sur le paiement en liquide et les critiques de la Banque d’Italie. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M-T. Meli, « Guerini (PD, ancien ministre de la Défense) à la tête du Copasir. Son bras-droit est un fidèle de Meloni : Giovanni Donzelli » : « Les délais de l’élection du président du Copasir n’a pas été dû, comme certains l’ont dit, à un blocage de Giuseppe Conte car ce dernier aurait voulu obtenir au préalable l’assurance d’emporter la direction du comité de surveillance de la Rai pour un membre du M5S (parmi les noms les qui circulent, celui de Ricciardi devrait l’emporter).  Conte avait en fait donné son accord à Guerini il y a une vingtaine de jours. Ce sont les dissensions au sein de la droite qui ont provoqué ce ralentissement : Forza Italia soutenait Licia Ronzulli pour la vice-présidence du Copasir et la Ligue y voulait Claudio Borghi. Deux candidats que Meloni jugeait inadaptés pour le poste, et pas seulement elle à vrai dire. Guerini lui va très bien. D’abord, parce qu’elle a eu l’occasion de le connaître durant la longue phase de transition entre le gouvernement Draghi et le sien ; ensuite, l’ex-ministre de la Défense est une garantie d’atlantisme et de cohérence sur le front du conflit entre Russie et Ukraine ; enfin, Meloni ne voulait pas une élection divisant les oppositions (ce poste va aux minorités en général). Le nom de Guerini rassemble. Même le troisième pôle (Ettore Rosato a été élu secrétaire du Copasir) était d’accord. Conte s’est résolu à accepter Guerini, alors qu’il avait eu un dur face-à-face avec lui vers la fin de son gouvernement. Guerini n’a pas fait de déclarations, par respect pour le rôle qu’il occupera avec la sobriété qui le caractérise ». 

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Eugenia Roccella (Frères d'Italie), ministre pour la Famille « Allocations familiales, un chèque unique pour tous sans distinctions de revenu » : « Le chèque unique a été une innovation positive mais il avait quelques inconvénients, par exemple il pénalisait les foyers nombreux. Nous avons voulu donner un message important dans la loi de finances. Nous avons déjà commencé le travail pour corriger de manière structurelle tout ce qui ne va pas. Aider les familles face à la flambée des prix des factures a été notre priorité. L’ajustement des allocations familiales à l’inflation sera automatique et dispose déjà des ressources nécessaires. Il se fera à chaque mois de mars. L’objectif est de découpler le montant des allocations familiales des revenus des bénéficiaires, afin de rendre cet instrument universel. Il y a un problème de liberté de choix pour les femmes : selon les études, la majorité des femmes veulent deux enfants, mais en ont au plus un, voire aucun. Outre les raisons économiques, il existe des raisons culturelles Q. Vous parlez des mères. Mais comment se fait-il que l'augmentation du congé parental ne concerne pas aussi les pères ? Dans cette loi de finances, les ressources sont limitées, nous sommes donc partis d'un constat : seuls 7 % des pères demandent un congé parental. Il n'y a aucun préjugé idéologique et nous sommes prêts à augmenter les fonds à l'avenir. Q. Le PNRR prévoit des milliards pour les crèches et les maternelles, mais les différents appels d’offre, même si corrigés par la suite, présentent encore des problèmes. On risque que ces fonds aillent là où on en a moins besoin, au détriment des villes du Sud. Selon les derniers chiffres, le Mezzogiorno a reçu jusqu'à présent plus de la moitié des ressources du PNRR pour les écoles maternelles’’. »

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Eugenia Roccella

ARTICLE, M. Galluzzo, Corriere della Sera, « Meloni : les critiques de Bankitalia ne portent pas sur le fond. Sa rencontre avec Scholz » - : « Giorgia Meloni est arrivée à Tirana alors qu’une instruction du ministère de l’Intérieur aux préfets de Trieste, Udine, Gorizia venait de sortir sur les migrations. Durant ce sommet, un plan européen a émergé pour réagir aux flux d’immigrés irréguliers sur la route des Balkans. Dans le même temps, le gouvernement italien s’active aussi, en accord avec les autorités slovènes et autrichiennes, pour plus de fermeté. Les entrées sur cette nouvelle route, à l’intérieur des frontières italiennes, sont en augmentation de 203%. Meloni termine le sommet par une rencontre avec le Chancelier allemand et une autre avec le Serbe Vucic : l’Italie encouragera le processus d’adhésion de la Serbie dans l’UE, sans oublier cependant les différences de position sur les rapports avec Moscou. Lors de sa rencontre avec la presse, Meloni défend la loi de finances et clôt les polémiques, estimant que Bankitalia n’a pas fait ‘’de critiques de fond’’ sur celle-ci et que ‘’ça signifie qu’elle est bien faite, nous avons fait du bon travail dans des délais courts’’. Suite aux déclarations de Mattarella au sujet du Plan de relance, sa réponse semble destinée à calmer les choses : sur l’appel au sens des responsabilités, elle dit ‘’partager les mots du Président : le gouvernement y travaille sans cesse’’. La rencontre avec Scholz portait principalement sur le dossier énergie en vue du Conseil européen. La distance demeure avec Berlin : ‘’actuellement, la proposition de la Commission ne me semble pas suffisante, nous travaillons donc pour l’améliorer’’. Avec Macron, il semble y avoir des signaux de détente : ‘’nous nous sommes vus, le temps était trop court pour une rencontre bilatérale mais l’occasion se présentera bientôt. Les deux gouvernements travaillent ensemble’’, aussi sur le thème des migrants. ‘’La position du gouvernement ne change pas’’ sur les Ong, même si G. Meloni se rend compte que la question ‘’doit être résolue avec une approche qui ne soit pas uniquement italienne’’. »

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Giorgia Meloni et le chancelier social-démocrate allemand Olaf Scholz

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/12/2022

Le Forum voor Democratie lie les incidents avec des supporters marocains au fait que les Néerlandais sont minoritaires dans les grandes villes.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie écrit sur Twitter, à la suite des incidents créés par des Marocains après un match de football de la Coupe du Monde, que, dans les grandes villes des Pays-Bas, les Néerlandais sont une minorité, ce qui a pour conséquence que la police ne peut pas maintenir l’ordre et que, dans le futur, l’ensemble des Pays-Bas peut se retrouver dans la même situation, si l’immigration se poursuit comme aujourd’hui.