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19/04/2019

Belgique : la N-VA désire obtenir le poste de Premier ministre.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA, arrivé premier lors des législatives de 2014, n’avait pas occupé le poste de Premier ministre et l’avait laissé au parti libéral francophone MR. Cette fois, la N-VA estime que si elle est une nouvelle fois le premier parti du pays, elle devra diriger le gouvernement. L’ancien vice-Premi r ministre N-VA Jan Jambon est candidat à cette fonction :

« En 2014, vu notre image du côté francophone, il était impensable que la N-VA dirige le gouvernement. La situation a profondément changé. Les gens en Wallonie comprennent qui nous sommes. Ils savent que la N-VA est un parti responsable et capable de gérer le pays. Par conséquent, nous pouvons désormais nous en tenir à cette position : si la N-VA reste le plus grand parti après les élections, elle doit obtenir le poste de Premier ministre. Nous ne voulons plus commettre la même erreur qu’en 2014. »

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Jan Jambon

"Siri et Raggi, les enquêtes qui font trembler le gouvernement"

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Italie. Revue de presse.

Les tensions entre le M5S et la Ligue suite à l’enquête pour corruption visant le secrétaire d'Etat aux Transports Armando Siri (Ligue) font les gros titres des médias transalpins : « Le gouvernement vacille sous les enquêtes » (Corriere della Sera), « Pots-de-vin et coup bas » (La Repubblica), « Siri sous enquête pour corruption, le M5S demande sa démission, la Ligue prête aux élections anticipées » (La Stampa), « Les affaires Siri et Raggi secouent le gouvernement » (Sole 24 Ore), « Siri sous enquête, le gouvernement en morceaux » (Il Messaggero), « Siri et Raggi, les enquêtes qui font trembler le gouvernement » (Il Mattino), « Rome et majorité hors contrôle » (Avvenire), « Salvini, Siri et les acolytes en Sicile » (Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur l’enquête pour corruption visant le secrétaire d’Etat aux Transports A. Siri (Ligue) et sur l’adoption du décret de loi devant débloquer les grands chantiers.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des frictions entre les deux partis de majorité après l’enquête pour corruption visant le secrétaire d’Etat aux Transports A. Siri (Ligue) et les écoutes téléphoniques visant la maire (M5S) de Rome.

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, M. Lillo « Le tweet et le pressing pour la nomination. Le cas Siri et le cas Salvini » : « L’enquête pour corruption du Secrétaire d’Etat Armando Siri implique la responsabilité politique de Matteo Salvini. Siri est accusé d’avoir mis à disposition de son ami, Paolo Arata, sa fonction politique de sénateur et de Secrétaire d’Etat chargé des infrastructures en échange d’une promesse ou d’un don. Salvini pouvait ignorer le présumé pot-de-vin, mais il devait connaître l’activité entrepreneuriale de l’homme à qui il avait confié la rédaction du programme de la Ligue sur le plan énergétique. Trois tweets du vice-Président du Conseil ont lancé cette polémique qui risque de coûter cher à Salvini, même si la situation reste viable pour le ministre de l’Intérieur. Après l’arrestation de Nicastri, Paolo Arata a changé de registre et désormais lui aussi s’indigne. Pour les enquêteurs, il a trouvé des interlocuteurs à l’étranger. Et d’après eux, Arata serait allé demander aux régions d’intercéder en sa faveur.  Apparemment, Siri ne se présentait pas comme un membre de la Ligue, mais comme un ancien homme politique de Forza Italia, intéressé par les affaires de développement énergétique en Sicile. Voici pourquoi l’affaire Siri est cruciale pour Salvini : cela révèle ce qu’il se passe en coulisses au gouvernement. Si on peut observer les changements et les différences entre Milan et la Sicile, entre la Ligue et Forza Italia entre les années 1994 et 2019, les choses restent toujours les mêmes. Armando Siri est accusé d’avoir abusé de son pouvoir pour faire passer des nouvelles règles, lui permettant de s’enrichir.  Le véritable problème, n’est pas cette somme d’argent de 30 000 euros. Le véritable problème est que la Ligue de Salvini est une véritable passoire dans laquelle, les intérêts privés s’engouffrent et passent avant les intérêts publics. Ce n’est pas à Siri à répondre de cela, mais au ministre de l’intérieur : Matteo Salvini »

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo « Nous avons des preuves contre le sous-secrétaire. La Ligue :  je vote "près" » : « Dans ce spectacle quotidien d’affrontements et d’injures, la coalition jaune-verte s’est détériorée de manière définitive. Alors que la fin de l’expérience de coalition entre les Cinq Etoiles et la Ligue approche, Luigi di Maio affirme avoir des preuves contre le leader de la Ligue. Il est prêt à aller les exposer devant les magistrats et au Président du Conseil. En effet, Siri aurait profité de son influence pour faire passer l’amendement auquel Paolo Arata tenait. Ce dernier est un ex-député de Forza Italia impliqué dans l’enquête. Le sous-secrétaire aurait essayé de faire adopter cet amendement par tous les moyens. Cet amendement serait arrivé au ministère du Développement économique grâce aux signatures de quelques sénateurs de la Ligue, et parmi eux le chef de groupe, Salvatore Romeo mais pas Siri. Finalement, c’est Vito Cozzoli, le chef de cabinet qui aurait reçu l’amendement. Puis, le sous-secrétaire chargé de la délégation sur l’énergie, David Crispa aurait pris le relais. Et c’est là que l’amendement aurait été rejeté. Si Di Maio confirme que les « Cinq Etoiles » ont donné un avis négatif sur cet amendement, ils rappellent l’activisme de Siri, des autres, et des multiples amendements que la Ligue aurait encouragés afin d’obtenir une règle qui leur été favorable. Ainsi, ce processus un peu forcé, aurait bloqué l’intervention de Riccardo Fraccaro, ministre Cinq Etoile des Rapports, et celle du parlement. Le gouvernement suffoque dans tous ces conflits. Quant à Salvini, lui, il est davantage préoccupé par « faire démissionner Raggi, qui laisse Rome devenir une porcherie. »

COMMENTAIRE La Repubblica M. Giannini « Les rois sont nus, tout comme l’Italie » : « Le problème est avant tout politique. Depuis des semaines, Salvini et Di Maio ne dirigent pas deux partis unis dans une coalition mais deux factions en bataille permanente. L’exécutif tourne en rond. Le pays est bloqué et tout retombe rapidement sur l’économie. Les deux leaders crucifient le ministre de l’Economie pour ne pas voir, ni dire la vérité à leur ‘’public’’, à un mois des élections européennes. En pleine campagne électorale, la simple « opération vérité » de Tria (Indépendant) devient un scandale, une insubordination, un sabotage. Ils n’ont pas le courage de dire aux Italiens qu’il n’y a plus un euro à dépenser ; qu’en automne, il faudra bien que quelqu’un paie l’énorme facture, que jusqu’aux élections européennes, tout sera bloqué. Mais la vraie question est la suivante : l’Italie peut-elle se permettre d’attendre l’échéance du 26 mai dans ce climat de fin de règne ? ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini et Di Maio proches du point de non-retour » : « Les deux leaders n’avaient jamais été aussi proches du point de rupture. Le terrain de l’affrontement est celui des enquêtes judiciaires : un aspect sur lequel les 5 Etoiles ne peuvent pas se permettre de rétropédaler, surtout en campagne électorale. C’est un jeu au massacre et personne ne sait qui restera debout après cette série de coups. C’est un dilemme qui touche surtout Salvini. L’histoire nous dit qu’il est difficile de garder un consensus. Le leader de la Ligue a bénéficié d’une vague miraculeuse avec l’affaiblissement du M5S, le déclin de Berlusconi et l’absence, pendant un an, du PD. Jusque-là, il a pratiquement marqué sans gardien de but, parlant de migration comme problème principal des Italiens. Mais cela va-t-il durer longtemps ? Avec l’affaire Siri, la tentation de provoquer une crise gouvernementale est forte. Selon le calendrier, cela permettrait d’aller aux élections anticipées fin juin. Attendre les élections européennes serait trop difficile, car on irait après l’été, en pleine présentation de la loi de finances ».

COULISSES Il Messaggero A. Gentili « Salvini : ils veulent la crise, mais j’attends les Européennes » - « Giorgetti (Ligue) aurait appelé Berlusconi : ‘’nous sommes à un pas, tout s’écroule’’ – La stratégie de Di Maio : rompre pour éviter le flop électoral » : « Salvini reste calme ‘’car on n’ouvre pas une crise sur une affaire judiciaire dans laquelle est impliquée l’un des nôtres’’. Stratégie et prudence donc. Ce qui n’est pas le cas de Giorgetti qui aurait bien volontiers évité le mariage avec le M5S. S’il a appelé Berlusconi pour l’avertir de l’imminence de la crise, deux obstacles se dressent : Salvini ne veut pas d’un gouvernement avec lui ; Ligue, Forza Italia, Frères d'Italie ne suffisent pas. Il faudrait un bon peloton de transfuges du M5S pour un nouvel exécutif. Le soupçon est fort au sein de la Ligue : c’est Di Maio qui cherche la crise, avant les Européennes parce que ‘’s’il reste avec la Ligue, il perd des voix’’, alors que s’il se présente en tant qu’adversaire il pourrait résoudre les problèmes du M5S qui a hissé les drapeaux de la gauche sur tous les thèmes depuis quelques semaines ».

RETROSCENA La Repubblica C. Tito « Salvini, furieux, affronte Conte ‘’vous voulez tout faire sauter’’ » : « Au conseil des ministres ‘’itinérant’’ de Reggio Calabria, Salvini s’adresse à Conte d’un ton froid, le visage noir : ‘’Sachez que Siri ne démissionnera pas.’’. Conte réagit ‘’Attention, nous sommes en train de parler de corruption, comment peux-tu croire qu’il n’y aura pas de conséquences ?’’. Le ministre le bloque ‘’Mais de quoi on parle ? Avec cette attitude on bloque le pays uniquement pour des élections européennes. Dites-le si vous voulez tout faire sauter, avouez-le’’. C’est une journée à très haute tension pour le gouvernement jaune-vert, avec une dispute presque publique, une scène semblable à un couple de séparés sous le même toit, à un pas du divorce mais apeurés à l’idée d’assumer les responsabilités. Le Secrétaire d’Etat Giorgetti le dit à Conte ‘’Sans la compétence de Siri, on risque quelques soucis pour le dossier Alitalia’’. Le soir, Salvini relance un vieux cheval de bataille du centre-droit : la réforme de la justice. Un peu comme un avertissement, un peu comme une menace, face à ce qu’il considère une offensive des magistrats. Dans cette longue journée, le contrat de gouvernement ressemble à une feuille froissée, sans valeur. Parmi les bancs du Sénat et de la Chambre, plus personne ne veut parier sur la longévité du gouvernement ».

ENTRETIEN, Armando Siri, secrétaire d’Etat aux Infrastructures, « J’apprends à mes dépens ce qu’est la politique. Toninelli (M5S) a cassé un rapport humain » (Il Messaggero): « Le théoricien de la flat tax de la Ligue, le conseiller économique le plus écouté de Salvini, en grande tension avec Toninelli, ne s’attendait pas à finir dans la tempête judiciaire. ‘’Je suis halluciné et amer mais j’ai aussi confiance dans le fait de pouvoir démontrer mon innocence ».

ARTICLE La Repubblica F. Salvatore et M. E. Vincenzi « Raggi hors de contrôle » : « Dans les écoutes remises aux magistrats par l’ancien chef de l’AMA, l’entreprise à participation publique gérant les déchets romains, il est possible d’entendre les pressions de la maire Virginia Raggi. Des pressions fortes et continues, mais qui nous parlent aussi d’une Maire aux prises avec une ville qu’elle reconnait être ‘’hors de contrôle’’. Des problèmes qui ne sont pas affrontés, reportés voire oubliés. Raggi demande à l’AD d’AMA de ne pas compter les 18 millions de crédits que l’entreprise a à l’égard de la commune : ‘’je ne peux pas demander aux Romains de payer plus de taxes sur les déchets avec ce spectacle dégoûtant dans les rues. Sinon ils mettront la ville à feu et à sang, ce sera pire que les gilets jaunes’’ ».

ARTICLE, C. Mangani, Messaggero, « Tripoli rompt avec la France. Conte : ‘’risque humanitaire’’- “ déjà 18 mille personnes déplacées’’ – Salvini : les terroristes sont prêts à venir ici. Sarraj : ‘’Paris soutient Haftar’’ »: « La controffensive de Sarraj est diplomatique et militaire. Il attaque sur plusieurs fronts l’avancée d’Haftar. Hier, pour la première fois, il envoyé à la France un message très dur : ‘’toute relation avec la partie française’ dans le domaine de la sécurité sera rompue’’ a annoncé le ministre de l’Intérieur libyen, accusant la France de fomenter la guerre. En France, la décision d’interrompre entraînements et échanges d’informations a déplu. Des sources de l’Elysée ont rappelé que ‘’en diverses occasions le soutien a été exprimé au gouvernement légitime de Sarraj et à la médiation de l’ONU pour une solution politique inclusive’’. Isoler Haftar est cependant difficile étant donné ses soutiens (la Russie par exemple). »

ARTICLE Sole 24 Ore G. Trovati « La Ligue et le M5S disent oui au DEF, stop à la TVA » : « L’avis favorable du gouvernement à la résolution de la majorité marque l’accord de la Ligue et du M5S qui reporte de fait le « derby » entre la hausse de la TVA et les ‘’mesures alternatives’’ au moment de l’adoption de la loi de finances. Le premier engagement du gouvernement est le ‘’verrouillage’’ des comptes publics demandé par le ministre de l’Economie G. Tria. A la Chambre des Députés, le titulaire du Trésor encaisse ainsi le bon résultat. Une autre nouvelle réconforte Tria : les prévisions de croissance de la Banque d’Italie qui table sur un petit sursaut à hauteur de 0,1% pour le T1 de 2019 ».

ENTRETIEN de Frans Timmermanns, candidat du Parti Socialiste Européen « Plus de salaire et taxes pour les multinationales » (La Repubblica): « ‘’Quand je vois Salvini avec un T-shirt de Poutine, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête. Il fait de la propagande pour quelqu’un qui veut une Europe faible. Il parle de défense de souveraineté, mais de cette manière, il la lui offre ! Il est inadmissible que les hommes politiques italiens cachent les efforts que nous avons faits pour la flexibilité des comptes publics. Je proposerai un fonds social européen pouvant permettre aux gouvernements de pays en crise d’éviter l’austérité. Je crois que les pays du Nord ont fini par comprendre que le partage des risques est un parapluie pour tous, car si un pays est visé par les marchés, tous les citoyens européens y perdent’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Armando Siri (Ligue)

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Virginia Raggi (M5S)

18/04/2019

3 voitures de promotion de l’AfD brûlées.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Essen. 3 voitures de promotion de l’AfD ont été brûlées dans la nuit du 17 au 18 avril 2019.

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Le Parti du Peuple danois souhaite de bonnes Pâques.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois souhaite de bonnes Pâques.

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Le 18 mai 2019, grand meeting de la Ligue à Milan.

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Italie. Une semaine avant les élections européennes, la Ligue de Matteo Salvini organise un meeting à Milan en présence de dirigeants d'autres partis patriotiques d'Europe.

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"Les Italiens d'abord. Le bon sens en Europe. Milan. Place de la Cathédrale. Le samedi 18 mai à 16h30."

Tajana et Johann Gudenus attendent un fils.

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Autriche. Le président exécutif du groupe des élus du FPÖ au sein de la Chambre des députés Johann Gudenus sera bientôt le père d’un troisième enfant, qui sera le deuxième avec sa femme Tajana (née Tajcic). Ce sera un fils. Avec Tajana, il a déjà une fille dénommée Anastasia.

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Tajana et Johann Gudenus

Nigel Farage : "Il est temps de se battre à nouveau."

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Royaume-Uni. Nigel Farage :

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"Je ne me suis pas battu durant toute ma carrière pour abandonner maintenant. Il est temps de se battre à nouveau. Changer la politique pour de bon."

"Le gouvernement vers des augmentations sélectives."

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Italie. Revue de presse.

Les questions économiques font les gros titres des médias transalpins : « Querelle sur la hausse de la TVA » - ‘’Tria (Indépendant) : nécessaire en absence d’autres mesures’’ (Corriere della Sera), « Ligue et M5S contre Tria : nous empêcherons la hausse de la TVA » (La Repubblica), « L’augmentation de la TVA secoue le gouvernement » (Sole 24 Ore), « Augmentation de la TVA, défi au sein du gouvernement » (Il Messaggero), « Tria confirme l’augmentation de la TVA, révolte au sein du gouvernement » (Avvenire).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur la Libye et sur la probable hausse de la TVA.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de l’enquête pour corruption visant le secrétaire d’Etat aux Transports A. Siri (Ligue).

ARTICLE Corriere della Sera F. Fubini « Pour le Trésor il ne s’agit que de campagne électorale, les décisions seront prises après les élections européennes » : « Dans le document économique et financier (Def), à la page 104, on peut lire les évaluations des conséquences d’une augmentation des impôts indirects, soit la TVA et les accises. C’est comme si le ministre de l’Economie avait illuminé l’horizon, alors que la politique est dominée par les polémiques au jour le jour et par la perspective des élections européennes qui se tiendront dans un mois. Dans le Def, il y a l’hypothèse d’un déplafonnement de la dette, en absence de hausse de la TVA, à des niveaux insoutenables. En coulisses, le ministre n’hésite pas à reconnaitre que, pendant tout ce mois, une discussion réelle sur le prochain budget sera impossible ‘’on ne pourra en parler qu’après les élections européennes’’, observe-t-il avec un calme apparent ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. Barbera : « Le gouvernement vers des augmentations sélectives. La crainte du ministère de l’Economie pour la notation des agences » : « L’hypothèse d’une possible hausse de la TVA a été évoquée par le ministre de l’Economie Giovanni Tria afin d’éviter un endettement public trop élevé et une procédure d’infraction de la part de la Commission européenne. Aujourd’hui, le DEF sera présenté à la Chambre et ce document soulignera le défi au sein du gouvernement qui, d’un côté, voudrait ne pas adopter cette augmentation mais, de l’autre, il devra considérer les comptes publics et, en l’absence d’autres mesures, la confirmer comme nécessaire ».

ANALYSE Il Messaggero P. Balduzzi « Voie obligée, ils font juste semblant de se disputer » : « C’était la stratégie de Quinto Fabio Massimo : temporiser, attendre que l’ennemi s’use. Salvini et Di Maio l’ont compris, mais au lieu de prendre un ennemi extérieur commun, ils se cherchent mutuellement, bloquant la propagande de l’allié par des vétos. Evidemment, c’est le pays qui est la victime de cette attente infinie. Dernier exemple : sur la TVA, qui devrait augmenter, à moins que, dit Tria, on ne trouve une alternative. Laquelle ? Et l’on voit à quel point l’indécision de ceux qui temporisent bloque le pays : où en sont les décrets ‘’croissance’’ et ceux sensés débloquer les chantiers ? La lutte contre l’évasion fiscale serait importante mais cela signifie remettre en cause des intérêts importants, au Nord et au Sud. Une stratégie qui demande force et décision, impossible pour ceux qui temporisent en attendant de nouvelles élections ou des boucs émissaires sur qui rejeter ses propres échecs ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « La tentation des élections anticipées » : « Théoriquement, ils ont raison : ils pourraient trouver ces 23 milliards sans augmenter la TVA par le biais de mesures alternatives, soit l’augmentation du déficit. Puis, si l’on introduit aussi le thème de la ‘’flat tax’’, le déficit s’envolera à des niveaux incompatibles avec n’importe quelle règle européenne. Du coup, si l’Europe reste celle d’aujourd’hui, avec les mêmes équilibres, il n’y a pas moyen de concilier le réalisme (dont Tria est le représentant) avec la rhétorique électorale de Salvini et Di Maio. Si par le passé, les deux ont toujours trouvé une façon de se réconcilier sur des points qui les divisaient, cette fois-ci c’est différent. Salvini est de plus en plus intransigeant sur la question des ports fermés et Di Maio n’a aucun intérêt à apparaître faible. Et la querelle entre Salvini et la ministre de la Défense Trenta est réelle et révèle une fracture croissance avec les 5 Etoiles, notamment sur la gestion des réfugiés. Certes, l’Europe peut changer après le 26 mai, mais il est fortement improbable que cela se fasse en harmonie avec les souhaits de Salvini. Même s’il remporte un bon score aux élections du 26 mai, il ne sera toujours pas influent. En revanche, il devra transférer les voix électorales du Parlement européen au Parlement national. Pour sortir de cette situation, il n’y a que deux solutions : d’un côté un remaniement gouvernemental d’envergure. De l’autre, plus logiquement, les élections anticipées ».

COULISSES Il Messaggero M. Conti « Majorité en crise, Conte irrité avec Salvini » - « Salvini déserte la réunion sur la justice. Conte essaie de renouer » - « Les deux partis se disputent de plus en plus.  Le décret croissance risque de nouveau d’être incapable de produire dans les délais requis les décrets promis et de faire une réunion sur la justice au palais Chigi : la majorité M5S et Ligue n’existe simplement plus. Mort présumée en attendant le 26 mai. La tension monte pour le manque de mesures sur le tourisme demandées par la Ligue. En effet, hier Salvini a déserté la réunion sur la justice et a été ‘’remercié’’ par le stop subi par le ministre Centinaio sur un paquet de mesures liées au tourisme. »

ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Haftar bombarde Tripoli. Conte à Trump : ‘’interviens’’ » : « L’entretien entre Conte et Trump pourrait aussi représenter un test de fidélité envers notre gouvernement, un peu en froid avec Washington à cause des accords avec la Chine. La possibilité serait qu’en échange d’une aide en Libye, l’Italie envoie des soldats en Syrie, pour remplacer les 2.000 (environ) hommes américains. En attendant que les ‘’puissants’’ ne trouvent un accord, à Tripoli et dans ses environs, les morts s’accumulent : le nombre est monté à environ 200 victimes et 816 blessés ».

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo, F. Paci : « Libye, Conte demande de l’aide à Trump. ‘’ Mais l’Italie doit reconnaître Guaidò » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte a appelé le président américain pour demander de l’aide sur la question de la crise libyenne et Trump a répondu en le rassurant mais en demandant à l’Italie de reconnaître la légitimité de Guaidò. En effet, la Maison Blanche n’avait pas du tout apprécié la position du gouvernement Ligue-M5S, qui n’avait pas accepté, contrairement à l’UE et à l’OTAN, de soutenir Guaidò et elle a donc saisi l’occasion de souligner à Conte que le fait d’être ‘’ alliés ‘’ sur la Libye impliquait aussi des choix consensuels sur le Venezuela. Voilà l’accord potentiel entre le Palais Chigi et la Maison Blanche, par une triangulation singulière entre Rome, Tripoli et Washington, un échange dans lequel un fort soutien américain dans le bras de fer libyen entre les gouvernements italien et français pourrait être le résultat d’un détachement décisif italien de Maduro. L’équipe de Conte a raconté une conversation sincère dans laquelle l’ami américain aurait affirmé que la ligne italienne est la ligne américaine et qu’il aurait étudié l’initiative italienne dans le but d’une rencontre, dans une semaine, pour établir une feuille de route commune. En réalité, même maintenant, le fait que Washington n’est pas revenu sur sa décision de retirer ses troupes, évoque l’intention de Trump de garder ses distances d’un problème qu’il considère comme uniquement européen ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La querelle Salvini-Trenta et l’attention du Quirinal » : « Mattarella serait en train de suivre attentivement l’affaire entre Salvini et l’Etat-major de la Défense. Il aura sans doute été averti de la note et de son contenu. C’est la partie ‘’les forces armées sont un instrument technique opérationnel au service du pays et dont toute activité est par conséquent accomplie en suivant les indications politiques et selon la ligne hiérarchique prévue’’ qui est en cause. Surtout parce que cette note donne des ‘’ordres’’ sur le cas spécifique du navire ONG « Mare Jonio », ce qui suppose un rapport hiérarchique qui n’est pas avec l’Intérieur. Par ailleurs la ministre de la Défense Trenta (M5S) a démenti tout éclaircissement avec Salvini. Les attaques de ce dernier contre la ville de Rome et la maire V. Raggi sont perçues comme des signaux d’intolérance qui ne sont pas liés uniquement à la campagne électorale européenne. Les tensions au sein de la droite, notamment de Forza Italia apportent un énième indice du comte au rebours sur le gouvernement. »

ARTICLE, La Repubblica C. Vecchio « Salvini, blitz à Pérouse entre selfies et protestations » : « Face à quelques 500 personnes, Matteo Salvini présente sa candidate, la sénatrice Donatella Tesei. Après 24h de la démission de la présidente de la région C. Marini à la suite de l’enquête sur les faux concours régionaux pour la Santé publique en Ombrie, le leader de la Ligue suit son instinct de prédateur. Pourtant, on dirait qu’il n’a pas faim. La scène durera dix minutes, les photos avec le public quarante. Ensuite, des jeunes d’un centre social l’appellent ‘’Salvini, on t’attend au tribunal’’. Les partisans de la ligue s’énervent et attaquent à leur tour ‘’communistes bâtards’’. Les jeunes chantent alors ‘’nous sommes tous des clandestins’’. Salvini rétorque à chaque accusation ‘’toi, tu mérites le service militaire obligatoire. Si tu aimes les immigrés, tu les paies de ta poche. Vous avez le portefeuille plein, si les partisans étaient encore en vie ils vous hueraient’’. Les gens semblent un peu déçus par le climat qu’est en train de prendre le comice. Les contestateurs n’en démordent pas. Salvini perd sa patience ‘’Vous m’avez agacé, je resterai ici tant que je n’ai pas fini les dernières photos’’. Il finira le meeting hué ».

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ARTICLE, Il fatto quotidiano, L. De Carolis et P. Zanca « Virginia Raggi : « Salvini et les pouvoirs des préfets ? C’est seulement écrit en principe » : « La dernière rencontre entre la maire de Rome et le ministre de l’Intérieur fait avancer les choses et a le goût d’une télénovela. Hier, Batman et Wonder Woman se sont rencontrés sur le thème de la sécurité urbaine en discutant le fait que les préfets pourraient se substituer aux « maires distraits ». La maire répond aussi à nos questions sur notre forum. Lorsqu’on lui demande pourquoi Salvini s’attaque à Rome à longueur de journée, Raggi répond que depuis toujours, lors des campagnes électorales, Rome devient le terrain d’affrontement mais pour elle, « transformer sa ville en un champ de bataille est une perspective peu intéressante ».  Lorsqu’on lui demande son avis sur le fait de donner plus de pouvoir aux préfets, elle affirme qu’elle-même « s’est beaucoup appuyée sur le préfet, Basilone et a beaucoup travaillé avec lui, comme si cela était un modèle de gestion. » Elle n’est pas inquiète mais confiante quant à la venue d’un nouveau préfet, puis qu’elle « croit au dialogue et à la collaboration ».  D’après Raggi, « les préfets pouvaient déjà agir et intervenir dans certaines situations face au maire ». Ainsi, pour elle, pour améliorer la sécurité urbaine, il faut avant tout « financer davantage » les infrastructures de sécurité et « ouvrir de nouveaux commissariats ». Elle rappelle que les Romains préfèrent avoir « plus d’agents de police présent que de la paperasse en plus. »  Si on demande à Raggi s’il ne faut pas plus écouter les romains directement et les faire parler plus, elle répond que sur Facebook, les autorités municipales racontent simplement, directement et franchement leurs actions. Lors de cet entretien, les liens entre Atac et la commune ont été mentionnés, ainsi que les problèmes bloquant actuellement plusieurs arrêts du centre historique. La maire de Rome a également évoqué ses rapports avec les Cinq Etoiles, à l’échelle nationale, dans le cadre des élections européennes. En effet, en vue des élections européennes, le parti a viré à gauche, après s’être fait écraser par la Ligue au sujet de l’immigration. Raggi rappelle que le mouvement peut évoluer, en fonction de l’actualité et n’a pas d’avis figé. De plus, l’immigration « monopolisait l’actualité à ce moment ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage Infratest donne l'AfD à 13 % en vue d'elections législatives.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Meeting de Vox à Grenade.

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Espagne. Andalousie. Grenade. Meeting de Vox ce 17 avril 2019 :

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Le dirigeant de Vox Santiago Abascal

17/04/2019

Un million de Hongrois ethniques ont récupéré la nationalité.

Hongrie et Serbie (Voïvodine). Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (Fidesz) a rendu visite en Voïvodine au un millionième citoyen qui a obtenu la nationalité hongroise parmi les Hongrois vivant dans des pays situés à côté de la Hongrie et à la famille de celui-ci.

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Estonie : feu vert du Parlement pour un gouvernement avec les nationalistes.

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Estonie. Le Premier ministre sortant du parti de centre-gauche dénommé Parti du centre Jüri Ratas a obtenu ce 17 avril 2019 le feu vert du Parlement, avec 55 voix sur 99, afin de former un gouvernement avec les conservateurs d’Isamaa et les nationalistes de l’EKRE. Les 3 partis disposent ensemble de 56 voix sur 101.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/07/est...)

" Di Maio derrière la colère des généraux : cette fois Matteo (Salvini) doit être freiné"

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Italie. Revue de presse.

L’appel du Président Mattarella pour relancer la croissance et débloquer les grands chantiers est largement repris : « Mattarella, l’avertissement sur la croissance » - ‘’Le Quirinal convoque Conte : débloquez les décrets pour la croissance et les chantiers’’ (La Stampa), « Tête à tête Mattarella-Conte » (Sole 24 Ore), « Chaos décrets, l’avertissement du Quirinal » - ‘’Mattarella déplore trop de modifications aux décrets et demande une relecture en Conseil des ministres’’ (Il Messaggero), « Chantiers et croissance, l’avertissement du Quirinal » (Il Mattino).

ARTICLE, Corriere della Sera F. Sarzanini « L’Etat-Major ‘’des ingérences inacceptables, nous ne prenons pas d’ordres du ministère de l’Intérieur’’ » : « La directive de Matteo Salvini pour empêcher les navires avec les migrants à bord, d’entrer dans les eaux nationales a été adressée aussi à l’Etat-Major de la Défense, à la Marine et aux Garde-côtes. Cela a suffi pour déclencher la colère des généraux qui évoquent ‘’une ingérence sans précédent’’, un acte ‘’gravissime’’, une ‘’intimidation’’ car ‘’nous ne dépendons pas de l’Intérieur’’. C’est une prise de position qui trouve le soutien du Palais Chigi. Conte lui-même serait gêné par les actions répétées de Salvini. De véritable ‘’déchirures’’ fait-on remarquer, alors que ‘’quand il s’agit de résoudre les problèmes et de demander à l’Europe de prendre en charge les réfugiés, c’est nous qui devons le faire’’. Déjà en juin dernier, l’Amiral Giovanni Pettorino, commandant de la Garde-côtière, avait répondu à Salvini ‘’nous avons toujours répondu aux appels au secours, nous le faisons toujours et le ferons toujours. C’est une obligation juridique, mais aussi morale. Nous n’avons jamais laissé quelqu’un en mer’’ ».

COULISSES Il Messaggero, M. Conti, « Di Maio derrière la colère des généraux : cette fois Matteo (Salvini) doit être freiné » - « Le chef M5S depuis Abou Dhabi avertit Trenta : stop aux intrusions. Inquiétude du Quirinal » - « Salvini : je ne suis pas du tout inquiet, c’est la loi qui m’autorise à donner des ordres à la Marine » : « Un véritable affrontement institutionnel s’est ouvert entre l’Intérieur et la Défense. La circulaire de Salvini, où il ‘’intime’’ des directives aux forces de l’ordre, mais aussi aux chefs d’Etat-major de la Défense et de la Marine, où il ordonne de fait de laisser hors des eaux territoriales italiennes, le bateau de l’ONG ‘’Mare Jonio’’. Di Maio exprime l’agacement de la Défense. ‘’Une ligne rouge a été dépassée’’. Ce qui filtre de l’Etat-major de la Défense est que ‘’Salvini a commis une véritable ingérence qui viole tout principe et protocole’’, ‘’nous répondons au ministre de la Défense et au chef de l’Etat’’. Ce thème a été, laisse-t-on filtrer, au centre de la rencontre Conte-Mattarella. L’affrontement est cependant destiné à se poursuivre ».

ARTICLE, La Stampa, U. Magri, « Non aux faux décrets, l’ultimatum de Mattarella » : « La superficialité avec laquelle le gouvernement annonce les décrets sans les promulguer et le fait que la situation soit bloquée depuis des semaines, a fait l’objet d’une clarification entre Mattarella et Conte. Si les deux hommes se sont entretenus, officiellement sur la situation générale et l’actualité de la Lybie, d’autres sources soutiennent que les deux hommes ont échangé sur d’autres sujets. Le chef de l’Etat a soulevé un problème de bienséance institutionnelle. Il a demandé à Giuseppe Conte ce que sont devenues certaines mesures lancées par le Conseil des Ministres et dont on a perdu trace. En particulier, deux mesures : une considérée comme la « fin des chantiers bloqués » et une autre qui devait relancer la « croissance ». La mauvaise habitude de repousser les décrets en prétendant que tout va bien est une vieille habitude. Du temps de Renzi, il était devenu normal de prendre une vie entière pour adopter un décret. Ces lenteurs viennent directement contredire le critère de « nécessité et d’urgence ». De plus, le gouvernement aurait pu faire passer des projets de lois auxquels personne n’aurait pu s’opposer. C’est ce que le Président a fait savoir à Conte, lui signalant ainsi qu’il s’agissait bien d’une déformation de la procédure prévue par la Constitution »

COULISSES, M. Conti, Messaggero, « Mattarella : ‘’trop de modifications’’. Et Conte : je suis sur le dos des vice-présidents mais… » - « Doutes exprimés par le Quirinal sur les délais et les articles insérés peu à peu. Le Président du Conseil est d’accord et ferait tout ce qu’il faut mais Salvini en déjà en train de préparer un « décret-sécurité bis ». Le gouvernement semble avoir perdu et retrouvé les textes tant de fois qu’un nouveau passage en Conseil des ministres est nécessaire pour les décrets (pour débloquer les chantiers, pour la croissance …). Mattarella est totalement déconcerté par ces changements dont il n’a lu que des textes préparatoires. Conte, en le rencontrant hier au Quirinal lui a expliqué qu’il est ‘’sur le dos’’ de Salvini et Di Maio et a promis une solution rapide au moins pour le décret ‘’débloque-chantiers’’. La suspension des travaux au Parlement, en vue des élections européennes, risque de laisser les textes en suspend jusqu’à mi-juin ».

ARTICLE, Il fatto quotidiano, L. De Carolis « Contre Matteo, le bon à rien. La tactique des 5 Etoiles pour les urnes » : « Matteo Salvini fait peu ou rien : « il ne travaille pas ». C’est cette critique qui rythme la campagne des 5 Etoiles, en vue des élections européennes, preuve du corps à corps entre les deux partis et leurs deux leaders. En effet, le Mouvement s’exprime beaucoup sur l’environnement autour des urnes en s’intéressant de près aux députés européens sortant. Désormais Luigi Di Maio, toujours plus autocrate, pense et travaille conjointement avec son cercle restreint. Par exemple, il s’investit pour reprendre du poids et de l’espace à la RAI.  Le véritable objectif que s’est fixé Di Maio est d’obtenir 25% mais il déclare : « l’important sera de dépasser les 20% ». Le Mouvement affirme que « les sondages confirment que cette stratégie fonctionne ».  Mais le véritable leitmotiv est de démontrer que toutes les mesures du gouvernement prises ont été mises en place par les 5 Etoiles. Pendant ce temps, « Salvini fait seulement de la propagande ». Ce n’est pas un hasard que le verbe « travailler » soit au cœur de la campagne de Luigi Di Maio. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Norvège : investissements du fonds souverain.

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Norvège. Le fonds souverain pourra désormais investir dans des fermes éoliennes et des centrales solaires, sans que celles-ci soient cotées en Bourse. Le ministre des Finances du Parti du Progrès Madame Siv Jensen précise que ces investissements « seront soumis aux mêmes exigences de rentabilité et de transparence que les autres ». Les investissements pour l’environnement et le climat ne pourront pas dépasser les 2 % de la valeur totale du fonds.

16/04/2019

Les (vrais) Finlandais sont prêts à participer au futur gouvernement.

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Finlande. Le président des (vrais) Finlandais Jussi Halla-aho déclare que son parti est prêt à entrer dans un gouvernement, mais pas à n’importe quel prix. Lors de la campagne électorale, le parti avait prôné le fait de ramener le nombre de demandeurs d’asile à quasi zéro.

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La secrétaire générale du parti Riikka Slunga-Poutsalo et le président du parti Jussi Halla-aho

Nouvelle enquête contre Matteo Salvini pour séquestration de migrants.

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Italie. Revue de presse.

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur l’incendie de la Cathédrale de Notre-Dame et sur la Libye, notamment les visites à Rome du vice-Président libyen Maitig et de celui qatarien Al Thani.

ENTRETIEN de Fayez Al Sarraj, président du Gouvernement d’accord national de Libye : « ‘’ De la Libye 800 mille réfugiés sur le point de partir pour l’Italie ’’ » (Corriere della Sera).

COULISSES Il Messaggero M. Conti « L’affrontement sur les ports plus fort, gouvernement de nouveau sous enquête. Le Quirinal exaspéré : ‘’plus de sérieux’’ » - « Le ministre de l’Intérieur sous enquête avec Conte, Di Maio et Toninelli pour la Sea Watch » - « M5S : accueillir ceux qui échappent à la guerre est un devoir. La Ligue met le holà : ‘’ce ne sont pas des réfugiés’’ » : « L’affrontement au sein de la majorité amplifie les difficultés rencontrées par l’Italie sur l’échiquier international, après avoir fait des erreurs sur les ‘’amitiés’’, les ‘’sponsors’’ et les choix (cf la dernière en date sur le copyright) qui ont isolé le pays. Le film sur le Diciotti pourrait se répéter mais cette fois, le vote au Parlement se passerait après les élections européennes. Les politiques migratoires reviennent donc au centre du débat politique, et se mêlent à la question libyenne et transforment le travail de Moavero et Conte en ‘’mission impossible’’. Une spirale d’improvisation qui ne peut que susciter perplexité au Quirinal et à Sergio Mattarella. »

ARTICLE Il Mattino V. Errante « Les magistrats sur ‘’Sea watch’’ : un grave acte politique. Le Viminal : stop aux ONG dans les eaux italiennes » : « Salvini a annoncé la directive visant à interdire aux navires de s’approcher des rives sur Facebook : ‘’nous travaillons à une directive pour empêcher l’entrée, non seulement dans les ports, mais aussi dans eaux territoriales italiennes’’, ajoutant : ‘’comme au théâtre on va avec un billet, on entre dans un pays si on a le droit de le faire. Je peux être mis 132 fois sous enquête vous ne me ferez pas changer d’avis’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/04/2019

Lancement de la campagne électorale du FPÖ le 26 avril 2019.

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Autriche. Le meeting de lancement de la campagne électorale du FPÖ aura lieu le 26 avril 2019 à Vienne en présence du candidat de tête Harald Vilimsky et du président du parti Heinz-Christian Strache.

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" Salvini-Raggi, affrontement sur Rome"

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Italie. Revue de presse.

Les échanges entre M. Salvini et la maire de Rome V. Raggi (M5S) sur la dégradation de la ville font les gros titres des médias : « Salvini veut Rome » - ‘’Deux jours d’attaques contre la maire Raggi’’ (La Repubblica), « Salvini-Raggi, polémiques sur Rome » (Il Messaggero).

La Libye fait également la Une avec l’entretien de L. Di Maio au Corriere della Sera : « La fermeture des ports ne peut qu’être occasionnelle » - ‘’Baissons de ton, la crise libyenne est une affaire sérieuse’’ (Corriere della Sera).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de la décision du leader de la Ligue M. Salvini de ne pas aller sur les plateaux télévisés du journaliste F. Fazio, considéré comme étant hostile à son parti.

ANALYSE, M. Ajello, Il Messaggero, « Compétition M5S-Ligue sur la dépouille de la Capitale » : « Aucune capitale occidentale ne semble dans l’état de Rome. Et l’incapacité du pouvoir rend le cadre de plus en plus dégradant. Il est inutile de répéter la liste de la dégradation. Pour Matteo Salvini, il est donc facile de dénoncer, indigné, que Rome est invivable et il n’est pas besoin d’être pro-Ligue pour le savoir. Le jugement sur l’administration revient aux citoyens et dès qu’ils en auront l’occasion ils l’exprimeront. En disant « non » à des fonds supplémentaires pour Rome, on dirait qu’une caresse est faite à un certain « Nord » anti-Rome. Mais surtout, ce « non » salviniste entre dans la bataille (également de nature électorale) pour l’autonomie. Refuser de l’argent à Rome est un peu une entrée de ce qu’il pourrait se passer dans un régime d’autonomie spéciale : vider les ressources et les pouvoirs en portant préjudice à la capitale. Salvini frappe le M5S sur son point faible, la Capitale, cherchant à obtenir qu’ils s’adoucissent sur l’autonomie. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. E. Fiaschetti : « Salvini attaque encore Raggi (et Zingaretti) » : « La question romaine fait son entrée dans le programme de Matteo Salvini, à la fin de la première conférence de la Ligue à Rome : une attaque contre la maire de Rome Virginia Raggi ainsi qu’à la dégradation et à la saleté de la Capitale. Salvini a parlé d’une ville dans le chaos et du problème des déchets, en faisant de la polémique avec la maire et en affirmant ‘’ qu’il ne faut pas être savant pour enlever les ordures et vider les poubelles ‘’. Il a attaqué aussi Nicole Zingaretti, président de la Région et secrétaire du PD, en déclarant qu’au cours des huit dernières années 8-9 hôpitaux ont été fermés. Virginia Raggi, énervée, a réagi durement, en répondant à Salvini qu’il veut s’emparer de Rome et donc qu’il parle seulement pour faire campagne ».

ENTRETIEN de Viriginia Raggi, maire de Rome, « Salvini-Raggi, affrontement sur Rome. ‘’Nous n’en pouvons plus de ses déclarations, il fait de la politique sur le dos des Romains’’ » (Il Messaggero- « Il faut des réponses concrètes pour la ville, l’Etat doit être davantage présent, sinon nous nous retrouvons avec Casapound » - « Les points de référence de Salvini dans la capitale sont ceux-là même qui l’ont gouvernée » : « Quand je rencontre le ministre de l’Intérieur ou que je lui parle, il se montre disponible. Coopérer est aussi dans son intérêt. Les escarmouches font partie du jeu politique et médiatique. Je préfère me concentrer sur le travail à faire pour la ville. Je veux penser à la ville et à un dialogue sain avec le ministre de l’Intérieur. Il est frappant de voir que de nombreux contacts locaux de la Ligue aient été par le passé proches du centre droit qui a gouverné la ville avec les résultats qu’on a vu. »

ARTICLE, La Reppublica, C. Lopapa « Le defi de Rome : le vice-premier ministre, à la conquête de la ville, tente de faire tomber les 5 Etoiles » « C’est seulement le début de cette campagne romaine ouverte dans le cadre de celle européenne. Jusqu’à présent, il n’y a pas de demande de démission officielle. La maire de Rome s’est montrée « dans l’incapacité » de gouverner sa ville, aux yeux des membres de la Ligue, et aux yeux de leur chef. Aussi, nombreux sont ceux qui pensent que « ce serait mieux pour tous les Romains » qu’elle quitte sa fonction. Ce n’est pas une bataille personnelle contre Virginia Raggi, mais plutôt contre les plus faibles élus du mouvement des 5 Etoiles. Evoquer la succession à Rome n’est plus un tabou. La maire de Rome s’est retrouvée très seule face aux scandales qui ont frappé son administration et aucun membre du M5S ne s’est précipité pour la défendre. Pour Salvini, la voie est libre et il compte bien en profiter. Dans la capitale, il devra rivaliser avec Giorgia Meloni, le leader de Fratelli d’Italia. Un gouvernement Ligue-Fratelli d’Italia est envisageable pour mettre définitivement fin à l’alliance « jaune-verte ». Bien sûr, Meloni comme successeur de Raggi ne serait pas l’idéal pour Salvini. Le chef de la Ligue préférerait pouvoir convaincre l’actuelle ministre de la Fonction Publique, Giulia Bongiorno (Ligue), considérée comme la meilleure candidate pour gouverner la commune de Rome. Mais pour l’intéressée, cela « ne rentre pas dans mes projets’’».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso, A. La Mattina « Des tensions entre les membres de la Ligue : l’erreur de Fratelli d’Italia de ne pas s’être allié avec Kaczynski. Et Salvini qui les snobe : « Ils nous utilisent pour dépasser les 4% » » « Matteo Salvini n’a pas l’intention de travailler au-delà de l’actuelle majorité. Il passe déjà ses journées à essayer de gouverner en trouvant un consensus avec le M5S, tout en restant sourd face à leurs demandes.  Aussi, il n’envisage pas une coalition avec Giorgia Meloni, dans le cas d’élections politiques anticipées après les européennes. Le but de cette alliance pour le chef de la Ligue serait de « récupérer seulement quelques voix. » Pour Salvini, c’est avant tout une tactique électorale, et pas des plus sincères. Meloni a avoué avoir déjà rencontré Salvini pour discuter d’une éventuelle alliance. Elle a marqué son territoire pour imaginer de futurs exécutifs pour survivre et dépasser la barre des 4% pour présenter une liste de représentants européens. Salvini et Meloni n’ont pas manqué de se battre sur la question des rapports avec les Polonais de Jaroslaw Kaczynski. Salvini lui-même s’était rendu à Varsovie pour convaincre l’homme fort de la droite ultra-conservatrice de déployer ensemble un mouvement commun, souverainiste et conservateur. Finalement, Kaczynski a refusé. Beaucoup de choses ont irrité Salvini. Mardi dernier, il a eu un discours tranchant et sévère lorsqu’il devait se prononcer sur les Fratelli d’Italia : « Ils cherchent toujours à nous mettre en difficulté ». C’est par-dessus tout, le sujet des migrants qui les divise. Depuis peu, la famille est aussi au cœur des affrontements. »

Entretien de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et leader du Mouvement 5 Etoiles « Fermer les ports n’est qu’une mesure occasionnelle, ne jouons pas les machos sur la Libye » (Corriere della Sera) : « ‘’Il y a une crise en cours. Le gouvernement est en train de la suivre jour après jour, l’objectif étant la sécurité de notre pays, de la région, des entreprises italiennes et de nos soldats. Ce qui est en train de se passer n’est pas un jeu, ce n’est pas un « Risiko » où on s’amuse à jouer au plus fort. Les mots ont un poids. Nous devons faire un travail d’équipe. La Libye ne peut pas être traitée comme un thème de campagne électorale. La Libye est un intérêt stratégique de l’Italie. La France est un pays ami avec qui nous parlons franchement et duquel j’attends de la cohérence et un comportement correct. Je dis non aux ingérences, l’objectif de tous est un processus de réconciliation nationale qui soit avant tout inclusif et fait par les Libyens. Les erreurs du passé ne seront pas répétées. Fermer un port est une mesure occasionnelle. Elle s’est révélée efficace quand nous avons dû secouer l’UE. Cela marche maintenant, mais face à une intensification de la crise, cela ne serait pas suffisant. A mon partenaire Salvini je lui dirais : il serait utile s’il arrivait à convaincre Orban et ses alliés en Europe d’accepter les quotas des migrants qui arrivent en Italie. Car l’Italie est la frontière Sud de l’Europe. Il est facile de jouer les souverainistes avec les frontières de l’Italie’’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les (vrais) Finlandais arrivent deuxième lors des législatives.

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Finlande. Les patriotes du parti les (vrais) Finlandais arrivent deuxième avec 17,5 % (soit - 0,2 % par rapport à 2015), juste derrière les sociaux-démocrates, lors des élections législatives de ce 14 avril 2019. Ils décrochent 39 sièges de député sur 200 (soit + 1 par rapport à 2015). La Réforme bleue obtient 1 %.

[La Réforme bleu est constituée de ceux qui sont restés dans le gouvernement alors que les (vrais) Finlandais l'avaient quitté.]

(https://tulospalvelu.vaalit.fi/EKV-2019/en/tulos_kokomaa....)

14/04/2019

Congrès programmatique de Frères d'Italie à Turin.

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Italie. Frères d’Italie a tenu ce 13 et 14 avril 2019 à Turin un congrès programmatique.

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"En Europe, pour tout changer"

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Giorgia Meloni

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Le président de la Ligurie Giovanni Toti (Forza Italia), la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni et le président de la région des Abruzzes (Frères d'Italie) Marco Marsilio

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/03/con...)

13/04/2019

"Afin que Bruxelles ne devienne pas Babylone !"

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Allemagne. Affiche de l’AfD de Berlin en vue des élections européennes de 2019 :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Afin que Bruxelles ne devienne pas Babylone ! Les Européens votent AfD !"

"Stopper les coupeurs de têtes à la frontière !"

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Allemagne. Affiche de l’AfD de Berlin en vue des élections européennes de 2019 :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Stopper les coupeurs de têtes à la frontière ! Les Européens votent AfD !"

Bus de campagne de Nigel Farage.

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Royaume-Uni. Bus de campagne de Nigel Farage :

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Nigel Farage

Sme Rodina désire se joindre à l'EAPN.

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Slovaquie et Union Européenne. Le parti patriote-conservateur et anti-immigration SME-Rodina désire rejoindre le groupe EAPN proposé ce lundi 8 avril 2019 à Milan par Matteo Salvini.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/08/con...)

"Plutôt le diesel que les déconnades écologistes. Les Européens votent AfD !"

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Allemagne. Affiche de l’AfD de Berlin en vue des élections européennes de 2019 :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Plutôt le diesel que les déconnades écologistes. Les Européens votent AfD !"