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08/04/2019

Les électeurs du VVD partagés sur la question climatique.

Pays-Bas. Selon un sondage EenVandaag, la moitié des personnes qui ont voté lors des élections provinciales pour le parti libéral de droite VVD désirent que leur parti travaille avec le Forum voor Démocratie sur la question du climat plutôt qu’avec les écologistes, alors que 40 % préfèrent une collaboration avec les écologistes sur cette question.

Caio Giulio Cesare Mussolini, candidat aux élections européennes.

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Italie. Caio Giulio Cesare Mussolini, arrière-petit-fils de Benito Mussolini, figure sur les listes de Frères d’Italie pour les élections européennes dans la circonscription sud. Une vidéo le montrant aux côtés de la dirigeante du parti Giorgia Meloni devant le Palais de la civilisation italienne a été présentée. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_la_civilisation_i...)

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"En Europe pour tout changer"

07/04/2019

Estonie : accord conclu entre trois partis, dont l'EKRE, en vue de former un gouvernement.

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Estonie. Le Premier ministre a annoncé que son parti de centre-gauche a conclu un accord avec les conservateurs ainsi que les nationalistes de l’EKRE en vue de gouverner le pays :

https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1RJ09F/eston...

L'UKIP obtient 8,6 % lors de la législative partielle à Newport West.

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Royaume-Uni. Lors de l’élection législative partielle à Newport West, ce 4 avril 2019, au Pays de Galles, l’UKIP arrive troisième avec 8,6 % (soit + 6,1 points). Democrats & Veterans obtient 0,8 % et For Britain 0,7 %.

(https://www.bbc.com/news/uk-wales-politics-47786885)

Le Forum voor Democratie donné à 28 sièges.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet est donné, au sein d'un sondage Maurice de Hond, à 28 sièges sur 150 (contre 2 lors des législatives de 2017). Le PVV de Geert Wilders est donné à 8 sièges sur 150 (contre 20 en 2017).

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Forum voor Democratie : patriotes

VVD : Parti libéral [de droite]

Groenlinks : écologistes

CDA : Parti démocrate-chrétien

PvdA : Parti travailliste

D66 : Parti libéral [de gauche]

PVV : parti patriotique

SP : gauche de la gauche

Partij voor de Dieren : parti des animaux

Christen Unie : parti religieux

Denk : travaillistes immigrationnistes

50plus : parti des plus de 50 ans

SGP : Parti chrétien protestant

Autres partis

La Ligue donnée à 36 % pour les européennes.

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Italie. Un sondage Ipsos en vue des élections européennes donne la Ligue à 36 %, le M5S à 23 % et Frères d’Italie à 4 %. Le Parti Démocrate [centre-gauche] est donné à 19 % et Forza Italia à 10 %.

06/04/2019

HC Strache a 800.000 fans sur Facebook.

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Autriche. Le vice-chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache a, désormais, 800.000 fans sur Facebook.

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"Merci pour les 800.000 likes."

Meeting de Vox à Leganés.

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Espagne. Vox a réuni, ce 6 avril 2019, plusieurs milliers de personnes à Leganés, une ville située dans la Communauté de Madrid.

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Santiago Abascal, le dirigeant du parti

L'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne. Un sondage Forsa donne l'AfD à 12 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

05/04/2019

L'hebdomadaire der Spiegel prétend que l'AfD est la marionette de la Russie.

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Allemagne. L'hebdomadaire der Spiegel prétend que l'AfD est la marionette de la Russie.

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"AfD. Marionettes de Poutine. Comment le Kremlin utilise le parti d'[extrême] droite pour sa cause."

Nigel Farage conduira le parti du Brexit lors des élections européennes.

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Royaume-Uni et Union Européenne. Le dirigeant de l’UKIP Nigel Farage conduira le parti du Brexit lors des élections européennes :

« Je conduirai le parti du Brexit aux élections européennes, car il semble maintenant certain qu'elles auront lieu.

Suis-je heureux à ce sujet ? Non, pas du tout - en fait, j'ai beaucoup d'autres choses dans ma vie que j'aimerais faire, je pensais que nous avions gagné la bataille du Brexit, mais je ne vais pas, après 25 ans d'efforts, regarder les politiciens britanniques nous rouler dessus.

C'est la contre-attaque et ils vont être très surpris de ce qui va se passer. »

Le co-chef de file du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Bavière désire rejoindre la CSU.

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Allemagne. Le co-chef de file du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Bavière Markus Plenk désire passer à la CSU. Il estime que l’AfD est trop radicale. Ce 5 avril 2019, Markus Plenk a quitté le groupe des élus de l’AfD et a annoncé quitter l'AfD.

Matteo Salvini rencontre Marine Le Pen à Paris.

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Italie et France. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini a rencontré ce 5 avril 2019 au matin à Paris la présidente du Rassemblement National Marine Le Pen.

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Matteo Salvini et Marine Le Pen

"Di Maio attaque : "La Ligue, éblouie par le pouvoir, veut tout prendre.""

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Italie. Revue de presse.

L’adoption en Conseil des ministres du décret ‘’Croissance’’ fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite souligne notamment le report du décret en faveur des victimes des banques en faillite (cheval de bataille du M5S) après un bras-de-fer entre le leader 5 Etoiles L. Di Maio et le ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant), ce dernier insistant sur le respect des règles communautaires : « Remboursements, querelle au sein du gouvernement » - ‘’Tension entre Conte et Tria, le décret banques reporté’’ (Corriere della Sera), « Banques, Tria s’impose sur Di Maio » - ‘’Le décret pour les remboursements reporté’’ (La Stampa), « Feu vert au décret pour la croissance, report pour celui des banques » (Sole 24 Ore), « Banques, l’imbroglio des remboursements, bras-de-fer Ligue-Di Maio » - ‘’Feu vert au décret pour la croissance, allégements fiscaux pour les entreprises’’ (Il Messaggero), « Di Maio : ‘’La Ligue veut tout prendre’’ » - ‘’Selon Di Maio, la Ligue voudrait se débarrasser de Tria’’ (La Repubblica).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de la sanction de l’autorité pour les données contre la plateforme Rousseau du M5S pour non-respect de la protection des données personnelles et pour le manque de transparence lors des consultations en ligne.

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Conte présente la ligne des Cinq Etoiles et le ministre ne donne pas son aval. Tensions entre les deux professeurs » : « Le décret pour la croissance a été adopté hier, lors du Conseil des ministres mais, après un bras-de-fer entre le leader 5 Etoiles L. Di Maio et le ministre de l’Economie G. Tria, le décret en faveur des victimes des banques en faillite (cheval de bataille du M5S) a été reporté. Giuseppe Conte s’était engagé personnellement à faire passer cette mesure en soulignant qu’il s’agissait d’une norme très importante en termes électoraux et déjà promise dans le programme du gouvernement, mais le ministre Tria n’a pas voulu donner le feu vert à une mesure qui doit absolument avoir une double voie de remboursement. Giancarlo Giorgetti a tenté de trouver une synthèse technique entre les deux positions, mais à la fin le décret a été reporté. Donc, un énième problème pour Giuseppe Conte, qui verra les victimes des instituts bancaire en faillite lundi prochain et qui devra ensuite décider rapidement de quel côté se positionner ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Sensini : « Décret croissance et prêt-pont pour Alitalia ‘’ » : « L’ensemble de mesures pour relancer l’économie, par lequel le gouvernement tente de freiner la récession, a du mal à décoller. Même le décret pour la croissance a été adopté hier, lors du Conseil des ministres, mais avec la clause ‘’ sous réserve d’accords ‘’. Il y a des positions différentes, au sein du gouvernement, sur la voie à suivre pour relancer l’économie. Giovanni Tria insiste sur le respect des règles communautaires, surtout au sujet du décret en faveur des victimes des banques en faillite. Les mesures adoptées par l’exécutif se basent sur la relance des investissements publics et privés, des allégements fiscaux aux entreprises et la protection du Made in Italy. Dans le décret il y a aussi une norme qui permettra au ministère de l’Economie de transformer une partie du prêt accordé à Alitalia en actions, pour pouvoir entrer dans la nouvelle compagnie ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Di Maio attaque : ‘’ La Ligue, éblouie par le pouvoir, veut tout prendre ‘’ » : « A la fin d’un après-midi passé à tenter de trouver une solution en faveur des victimes des banques en faillite, Luigi Di Maio a réagi durement en déclarant aux siens que le problème n’est pas le ministre de l’Economie Tria mais la Ligue, qui veut tout prendre. Il a affirmé que c’est la Ligue qui veut renvoyer Tria pour une question de pouvoir. Di Maio s’est rendu compte, lors du Conseil des ministres d’hier, que le M5S était seul et n’avait pas le soutien du président du Conseil Conte ni du leader de la Ligue Matteo Salvini. Le leader des Cinq Etoiles ne veut pas être considéré comme celui qui voulait renvoyer le ministre choisi par le Quirinal et il a souligné que Tria devait continuer de travailler. Le moment est délicat et il ne faut pas prendre des mesures hâtives ».

ARTICLE, La Stampa, P. Baroni « Le gouvernement prend en charge les maxi-dettes de Rome et sauve la maire V. Raggi » : « Un accord inédit a été conclu entre le gouvernement italien et la capitale de Rome. Il s’agit d’un tournant pour simplifier, encourager et galvaniser l’économie. C’est un véritable « cadeau » fait à la ville de Rome : l’accord est un moyen d’éviter l’énorme crise de liquidé qui va toucher la ville d’ici 2022, notamment avec la fermeture de la compagnie aérienne Alitalia. En effet, la compagnie est encore redevable de quelques 12 milliards d’euros à la ville de Rome. L’Etat soutient Rome en contribuant à cette dette historique à hauteur de 300millions par an. Cette somme revient au commissaire, et 200 millions sont alloués à la ville. »

ARTICLE La Repubblica A. Ginori « Salvini cherche la paix avec la France mais Paris prend ses distances ‘’obligés à collaborer’’ » : « Matteo Salvini a changé de ton et exhibe son sourire avant la visite à Paris. Arrivé à Paris, il envoie des messages de paix qui n’arrivent qu’en partie à baisser les tensions. Les efforts pour archiver la crise diplomatique sont évidents ‘’collaboration optimale, harmonie absolue’’ dit-il, satisfait, au sujet des discussions sur la lutte contre l’immigration illégale. Il va trop loin en disant que son homologue Castaner soutient sa bataille contre les ONG. Il est immédiatement corrigé par l’entourage du ministre français ‘’on a discuté uniquement de la collusion avec les passeurs de certaines ONG, pas de toutes, bien entendu’’. Et quand Salvini parle du navire Sea-Eye ‘’chez nous il ne peut pas débarquer, il y a un port confortable à Hambourg’’, là aussi Castaner est contraint de préciser que ‘’nous restons en désaccord’’, le gouvernement de Paris répète que Rome doit respecter le principe du débarquement ‘’dans le port le plus proche et le plus sûr’’. Aussi sur la question des ‘’terroristes en vacances à Paris’’, Castaner a déjà fait savoir ne pas être compétent, laissant les négociations en cours entre les ministres de Justice Belloubet et Bonafede. Quand Salvini annonce une rencontre avec Marine Le Pen, principale adversaire politique du Président, cela ne peut qu’irriter un macronien de fer comme Castaner ‘’Nous sommes obligés de travailler ensemble’’ dit le ministre français après un tête-à-tête avec son homologue italien ».

ARTICLE Corriere della Sera M. Cremonesi « Salvini : avec Castaner une rencontre historique’’ mais Castaner garde ses distances » : « Pour Matteo Salvini la réunion d’hier a été, selon ses mots, une ‘’réunion historique’’ et une ‘’bonne journée de travail’’. Du côté du ministre de l’Intérieur français Castaner, le mot le plus utilisé dans sa déclaration a été ‘’différences’’, et il a souligné que ‘’les questions liées à la lutte contre le terrorisme et à l’immigration clandestine ne doivent pas nous opposer’’. Bref ‘’nous avons l’obligation de travailler ensemble’’. Les communications des deux ministres se font rigoureusement séparées. Salvini s’attribue le résultat du fait que ‘’l’immigration a été le premier point de discussion’’. Pour Castaner, c’est l’inverse : il faut collaborer mais sans donner trop de grains à moudre à la ligne du collègue italien (très lié à la grande ennemie Le Pen) pour lequel au contraire il est disposé de mettre fin aux ‘’discussions et questions’’ des mois précédents, ‘’les allers-retours des ambassadeurs’’, les tensions à Clavière et Bardonecchia. Quant aux déclarations de Salvini sur les ONG dans la Méditerranée, elles ne sont absolument superposables à celles du collègue français qui dit ‘’nous sommes tous mobilisés contre ces réseaux de passeurs’’ sans inclure les ONG. Bref, Castaner explique ‘’nous avons aussi certains désaccords, notamment sur le débarquement des navires qui portent secours dans le port le plus sûr’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/04/2019

Élections pour la Chambre des travailleurs au sein de quatre États autrichiens.

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Autriche. Lors des élections pour la Chambre des travailleurs au sein de 4 États, qui ont eu lieu en mars-avril 2019, les résultats sont les suivants pour les patriotes des Freiheitliche Arbeitnehmer (FA), proches du FPÖ.

Vienne : le FA-FPÖ obtient 9 % (contre 9,03 % en 2014)

(https://wien.arbeiterkammer.at/ueberuns/wahl/wahlergebnis...)

Basse-Autriche  : le  FA-FPÖ obtient 10,3 % (contre 9,2 % en 2014)

(https://noe.arbeiterkammer.at/ueberuns/Das_vorlaeufige_En...)

Haute-Autriche :  le FA obtient 10,2 % (contre 10,04 % en 2014)

(https://ooe.arbeiterkammer.at/service/presse/AK-Wahl_2019...)

Carinthie : le FA-FPÖ obtient 13,1 % (contre 8,5 % en 2014)

(https://www.ots.at/presseaussendung/OTS_20190318_OTS0089/...)

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"La préférence pour les travailleurs du cru [autochtones]"

L'AfD est toujours privée d'un poste de vice-président du Parlement de Hesse.

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Allemagne. Hesse. Le candidat de l’AfD au poste de vice-président du Parlement de Hesse Karl-Hermann Bolldorf n’a pas été élu, à l’issue de trois tours de scrutin secrets.

Après ce scrutin, il a déclaré éprouver, à divers niveaux, le comportement antidémocratique des autres partis.

[Le candidat précédent de l’AfD à ce poste Bernd-Erich Vohl avait échoué à plusieurs reprises.]

Depuis 2018, l’AfD est privée, par des députés au Parlement de Hesse appartenant à d'autres partis, du poste de vice-président du Parlement de Hesse auquel elle a droit.

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Karl-Hermann Bolldorf

L'AfD est une nouvelle fois victime du comportement antidémocratique des autres partis.

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Allemagne. La candidate de l’AfD au poste de vice-président de la Chambre des députés Mariana Harder-Kühnel n’a pas été élue à ce poste. Elle a obtenu les résultats suivants : 199 « Oui », 423 « Non », 43 abstentions. Lors de cette troisième tentative, elle avait seulement besoin de plus de « Oui » que de « Non ».

Depuis les élections législatives de 2017, l’AfD n’a toujours pas le poste de vice-président auquel elle a droit.

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Mariana Harder-Kühnel

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/21/l-a...)

"Le plan du M5S : le Trésor à la Ligue pour se débarrasser de Tria."

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Italie. Revue de presse.

La finalisation du décret « croissance » fait les gros titres des médias transalpins : « Banques, un accord sur les remboursements » - ‘’Affaire Tria, Conte exclut toute démission. La tension demeure’’ (Corriere della Sera), « Tria reste sur ses positions » - ‘’Le règlement des comptes après les élections européennes’’ (La Repubblica), « Di Maio propose le ministère de l’Economie à la Ligue pour l’après-Tria » (La Stampa), « Banques, bras-de-fer pour le fonds pour les titulaires des comptes bancaires » - ‘’Di Maio à Tria : il faut des modifications’’ (Il Mattino, Il Messaggero), « Tria, assiégé, se rend » - ‘’Paix armée sur les banques’’ (Il Giornale).  

Les manifestations violentes des mouvements d’extrême droite contre la population Rom dans la banlieue de Rome sont aussi largement reprises avec une large couverture photographique : « Notre haine métropolitaine » - ‘’Bombes artisanales, saluts fascistes et insultes’’ (La Repubblica), « La banlieue contre Raggi (M5S) : stop aux Roms » - ‘’Révolte à Torre Maura, enquête pour haine raciale’’ (Il Messaggero), « CasaPound attise la banlieue contre des femmes et des enfants roms » (Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur la finalisation du ‘’décret croissance’’ avec les tensions sur le ministre de l’Économie G. Tria, sur le Brexit et sur les manifestations d’extrême droite dans une banlieue romaine contre la population rom.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des protestations de l’extrême droite dans une banlieue de Rome (Torre Maura) contre la population Rom. Sur Twitter, les hashtag les plus utilisés sont #TorreMaura et #FacciamoRete (contre la ‘’Route du Caviar, soit contre la politique pro-russe de la Ligue).

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Le plan du M5S : le Trésor à la Ligue pour se débarrasser de Tria (Indépendant) » : « Le M5S a mis sur la veste de Tria une date d’échéance : le 26 mai 2019. C’est le jour des élections européennes, le jour où tout pourrait changer : les rapports de force, le leadership, les priorités, les hommes. Di Maio est en train de réfléchir depuis quelque temps à un scénario : l’effondrement des 5 Etoiles et l’exploit de la Ligue. Par ailleurs, Di Maio a dit clairement à ses collaborateurs et au Président du Conseil G. Conte : ‘’De cette manière, Tria nous fait aller droit dans le mur ». Il ne s’agit plus, désormais, de ‘’coulisses’’ des quotidiens. La querelle quotidienne est évidente pour tous. L’entourage de Di Maio raconte des choses bien plus violentes que les déclarations rassurantes du leader 5 Etoiles : ‘‘Le jour après les élections, si Salvini le souhaite, il peut s’emparer du Trésor. Qu’il décide. Au moins, nous nous débarrasserons de Tria’’. Même le poste à la Santé publique (Giulia Grillo) pourrait passer à la Ligue, tout comme celui de la culture, actuellement dirigé par Bonisoli. Quant à la disponibilité de sacrifier le Trésor, cela aiderait à protéger les infrastructures, actuellement dans les mains du ministre D. Toninelli, depuis toujours en danger. Ce dernier pourrait être remplacé par un autre du M5S, car les infrastructures ne seront jamais données à l’allié léguiste. Quant à Salvini, il sait qu’il y a un autre protagoniste dans ces équilibres : Sergio Mattarella. Ce dernier, à ce stade, ne voit pas d’alternatives à Tria. Par ailleurs, celui qui sera à la tête du Trésor après les élections européennes devra éviter la hausse de la TVA et trouver 23 milliards en accord avec Di Maio et Salvini. Si ces derniers sont encore alliés ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’agenda électoral et le coup de frein sur Tria » : « Le coup de frein, c’est-à-dire les propos rassurants sur le sort du ministre de l’Economie Tria, sont inévitables : pendant une campagne électorale, un adieu du ministre aurait non seulement un impact sur les marchés mais aurait aussi des répercussions négatives sur l’électorat qui s’apprête à s’exprimer aux élections européennes. Bref, ce serait comme marquer contre son propre camp car cela donnerait un signal d’instabilité du gouvernement. Ce serait comme mettre les lumières sur la véritable fragilité de l’alliance M5S-Ligue. La cible demeure la même (le ministre de l’Economie) mais les temps ne sont pas mûrs. Surtout pour Salvini qui veut dépasser la barre des 30% aux élections européennes ».

ARTICLE, Corriere della Sera, « Buffagni, l’homme fort du M5S entre les fauteuils et le poison du ministère » : « Après 10 minutes de réunion, il dit les choses ainsi : « Le Ministre Tria n’est pas ouvert à la discussion … pour le moment ». Il a 35 ans, il s’appelle Stefano Buffagni et il est l’homme le plus puissant du Palais Chigi [siège du Premier ministre]. D’après la légende, il ne se sépare jamais de son cartable rouge, dans lequel il aurait les dossiers les plus délicats du pays. Dernièrement le ministre Tria a avoué à Federico Fubini du Corriere : « J’ai subi une attaque, avec des injures sur le registre personnel ». Ce sont ces dossiers que Buffagni possède. Buffagni est sorti de sa cellule monacale pour lancer deux attaques terribles.  La première visait la Ligue, pour sa participation au Forum de la famille à Vérone, la seconde visait le ministre Giovanni Tria. Le ministre Tria affirme que ces menaces et tentatives d’intimidation ne passeraient pas. D’après Buffagni « nous ne pouvons plus supporter qu’il travaille pour ses intérêts personnels avant de penser à ceux du pays ». Il ajoute également « Pour le moment Tria à la confiance du Parlement. Et évidemment, je respecte la volonté du Parlement, de même que la volonté du Chef de l’Etat ».  On a l’impression que Buffagni est sûr de sa victoire contre Tria. Pour le moment, Buffagni est l’homme du Mouvement qui décide et qui sait. On lui trouve des airs de Berlusconi au temps de sa jeunesse. »

ARTICLE, Corriere della Sera, T. LABATE « Le sens des 5 Etoiles pour les « dossiers ». Giorgetti : ils n’ont pas tout » Des tensions dans le gouvernement : la stratégie du M5S vise le secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil des ministres de la Ligue. » « Ils ont un dossier sur tout, et aussi sur nous… » Voici ce qui agite l’exécutif en ce moment. Cela pourrait finir par une dénonciation publique. En effet, hier, dans une réunion avec le Corriere, le ministre Giovanni Tria dit avoir été choqué par ces « jets d’ordures » sur sa « vie privée ». L’auteur de la confidence avoue aussi qu’il est lui-même concerné par ces dénonciations. Celui qui depuis des semaines fait des va et vient dans les couloirs du Palazzo Chigi, avec un dossier sous le bras, s’appelle Giancarlo Giorgetti. Il n’a pas l’air d’être un suspect effrayé d’être dénoncé. Giorgetti connaît le Palais Chigi depuis l’époque du leader de la Ligue, Umberto Bossi, et en a vu de toutes les couleurs. Ce vétéran ne s’étonne plus de rien. Le secrétaire d’Etat se devait d’être surpris dans les premiers moments du Conseil des ministres qui a commencé en février, marquant le renouvellement de Luigi Federico Signorini à la vice-direction générale de la Banque d’Italie. C’est à cette occasion que tous les membres du gouvernement se sont présentés au rendez-vous, munis du fameux « dossier » sur celui était qui depuis toujours à la Banque d’Italie. Finalement, le renouvellement n’a pas eu lieu. Et la dénonciation de Giovanni Tria a réveillé un monstre jamais calmé. Aujourd’hui, la plupart des gens ont l’impression que le sens de la politique a changé ».

REPORTAGE La Stampa F. Amabile « Torre Maura, la poudrière qui se rebelle aux Roms » : « Les tensions demeurent dans la banlieue Sud-Est de la Capitale. Une banlieue née de manière improvisée. La commune finit par céder aux pressions des habitants, galvanisés par le mouvement d’extrême droite CasaPound, et décide de transférer les étrangers dans d’autres centres. Les habitants sont exaspérés par des habitations délabrées et sans services et s’en prennent à la décision de la commune de transférer des nomades roms dans des ‘’structures neuves, eux qui roulent en Mercedes !’’. Plus personne ne se rappelle que ce quartier avait voté en masse pour V. Raggi (M5S) en juin 2016 et que maintenant il descend dans la rue contre la maire de Rome. Quant à la Mairie, on se garde bien de dire que tout cela fait partie du ‘’Plan Rom’’ voté par le Conseil municipal et salué comme ‘’un chef-d’œuvre’’ par Beppe Grillo. Un nombre de nomades auraient dû être transférés à Torre Maura dans un centre, un site élevé à structure d’accueil après l’adjudication d’un avis de concours européen. Un habitant se plaint ‘’c’était jadis notre hôpital, on s’y soignait et maintenant on y envoie les migrants et les Roms’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, L. D’Albergo et L. Monaco : « La capitulation de Raggi sur les Roms, emportés devant des saluts fascistes » : « Des manifestations violentes ont été organisées par les mouvements d’extrême droite (CasaPound et Forza Nuova) contre un camp de Roms à Torre Maura, dans la banlieue de Rome. La maire Raggi a choisi d’éloigner les familles et a lancé une enquête interne au Capitole pour la gestion des déplacements qui a été inqualifiable. Le Parquet de Rome est en train d’enquêter pour haine raciale ».

EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « Salvini, la droite et l’extrême-droite » : « Ceux qui cherchent le prochain tremblement de terre doivent aller en bas à droite. C’est la zone politique la plus fréquentée par l’esprit rebelle et féroce des temps actuels. Mais, puisque la rébellion n’est pas gouvernable et ne respecte pas la tradition, ce vent impétueux bouleverse et déplace les mêmes équilibres de la droite, en reconfigurant le système et en créant une nouvelle droite. Comme un typhon, tout est parti de Grande-Bretagne avec le Brexit, pour arriver aux Etats-Unis avec l’élection de Trump, en Europe avec le groupe de Visegrad et puis à Vienne. Il a touché l’Allemagne et enfin il a frappé la Méditerranée, en faisant de l’Italie le laboratoire le plus avancé du nouveau monde, sous le signe du couple révolution-restauration. La plus grande nouveauté n’était pas la demande d’une nouvelle représentation mais carrément d’un renversement politique, qui traduisait la volonté de voir la fin d’une époque, fondée sur un programme de rejet et de rébellion, pour pouvoir apercevoir l’aube d’un nouveau monde. Les Cinq Etoiles voulaient le renversement de l’ordre politique, le procès sommaire de toute la période républicaine, une nouvelle ère : ‘’ l’année zéro ‘’. Et là, il y avait Salvini qui les attendait. Conscient de diriger le parti le plus vieux de tous les partis politiques italiens, ‘’partenaire junior du césarisme berlusconien‘’, il avait besoin de rompre avec la tradition. Donc, voilà la métamorphose : du sécessionnisme au nationalisme, de Berlusconi au radicalisme. Les deux forces, après quelques pas des Cinq Etoiles vers la gauche, se sont alliées au nom du politiquement incorrect, de l’intolérance pour l’Union européenne, du mépris pour l’euro, de la haine pour l’élite et pour le savoir. La disparition des cultures politiques, qui ont construit 70 ans de liberté dans l’histoire italienne, a fait sauter les digues et tout est devenu possible, surtout transformer une victoire électorale en une révolution d’un système qu’ils veulent commander plutôt que gouverner. Cela pouvait être une de nombreuses convulsions de l’histoire italienne et il n’est pas certain qu’à la fin cela ne le soit pas. Mais si on regarde le monde, on découvre que la rébellion antisystème de l’alliance Ligue-M5S, qui unit les deux radicalismes du populisme et du nationalisme, trouve aujourd’hui un cadre international qui la légitime. L’instinct politique nationaliste-souverainiste, aux teintes racistes et fascistes, grandit partout dans le nouveau climat social ».

RETROSCENA (coulisses) La Stampa « ‘’Que Rome dise la vérité sur la nécessité de dépenser davantage pour la Défense’’ » : « L’ambassadrice américaine à l’Otan, Kay Bailey Hutchison, exprime ses inquiétudes ‘’L’Italie doit assumer ses responsabilités et dépenser davantage sur la défense.’’ Le poids lourd de l’establishment républicain, qui a été pendant des années l’influente sénatrice du Texas, ajoute ‘’nous espérons que Rome arrivera à augmenter ses dépenses afin d’arriver à hauteur de 2% du PIB’’. D’une part, Washington apprécie et encourage le gouvernement M5S-Ligue sur le plan politique, de l’autre, il ne trouve pas toujours d’accord sur des dossiers pratiques qui comptent. Hutchison explique que l’augmentation des dépenses est nécessaire ‘’face à une Russie agressive’’. L’ambassadrice dément que Washington veuille demander une taxe de 50% aux pays qui hébergent ses troupes, comme l’Italie, mais elle est préoccupée par les accords signés avec Pékin ‘’L’Otan est en train d’évaluer ce que la Chine est en train de faire. Ils sont en train d’acheter les droits d’accès aux ports en Italie et dans d’autres parties du globe. Nous sommes aussi préoccupés par le 5G, qui met en danger la sécurité des systèmes de l’Alliance. Nous sommes en train d’évaluer les risques’’ ».

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, fondatrice et présidente de Fratelli d’Italia « ‘’Nous sommes les vrais souverainistes. En Europe, Salvini n’a pas les idées claires’’ » (La Stampa): « ‘’J’ai renforcé mon amitié avec Kaczynski. La Ligue ? Nous, nous sommes les vrais souverainistes. Eux, ce sont des populistes. Nous voulons construire une nouvelle majorité en Europe allant des populaires aux populistes avec nous, les conservateurs, comme pivot. J’ai l’impression que Salvini ne sait pas encore quoi faire en Europe. Pourquoi Marine le Pen s’oppose aux Polonais ? Mais parce que, pour des raisons historiques, les Polonais sont contre la Russie. Nous, les patriotes, faisons la politique étrangère sur la base de l’intérêt italien. Raison pour laquelle nous nous sommes battus contre les sanctions à la Russie mais nous sommes aussi contre Moscou sur Maduro’’ ».

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Rencontre Meloni (Frères d'Italie) - Kaczynski (PiS) à Varsovie en Pologne

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/04/2019

Gabriele Adinolfi présente son ouvrage sur Matteo Salvini.

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Italie. L'écrivain italien Gabriele Adinolfi présente son ouvrage sur le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.


(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/14/ouv...)

Nicolas Bay soutient les (vrais) Finlandais.

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Finlande et France. Nicolas Bay (Rassemblement National) soutiendra ce 6 avril 2019 le parti les (vrais) Finlandais en vue des élections législatives du 14 avril 2019.

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(L’autre parti patriotique, Réforme bleue [scission des (vrais) Finlandais], constitué des personnes qui ont continué à soutenir la participation des patriotes au gouvernement, prend toujours part au gouvernement, qui est désormais en affaires courantes suite au fait qu'il est tombé.)

Conférence programmatique de Frères d'Italie le 13 et 14 avril 2019.

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Italie. Frères d'Italie tiendra une conférence programmatique le 13 et 14 avril 2019 à Turin.

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"En Europe pour tout changer."

Le gouvernement autrichien attaque les géants du Net.

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Autriche. Le gouvernement rassemblant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ désire imposer aux entreprises géantes du numérique une taxe de 5% sur les revenus publicitaires, mettre fin à l'exemption de TVA dont bénéficient les articles d'une valeur inférieure à 22 euros vendus en ligne et rendre comptable Airbnb des revenus qui n'auraient pas été déclarés par ses clients.

" Salvini lance le manifeste des souverains."

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Italie. Revue de presse.

L’absence de croissance de l’économie italienne et les critiques à l’égard du Ministre G. Tria font les gros titres des médias transalpins : « Tria : ‘’des boules puantes contre moi’’ » (Corriere della Sera), « La cible Tria » - ‘’Di Maio et Salvini le critiquent, le Quirinal le défend’’ (La Repubblica), « Croissance, attaque du M5S contre Tria » - ‘’Affrontement au sein du gouvernement, le décret patine, Di Maio déplore des oublis. Juncker évoque une loi de finances rectificative’’ (Il Messaggero), « Décret croissance, amnistie pour les contraventions et les taxes locales » (Sole 24 Ore, Il Mattino). 

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement d’une manifestation d’extrême droite dans une banlieue de Rome (Torre Maura) contre la population Rom.

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Juncker rencontre Conte : ‘’L’Italie ralentit’’ et traite certains ministres de ‘’menteurs’’ » : « J-C Juncker se présente à 9h du matin au Palais Chigi et se dit ‘’préoccupé du fait que l’économie italienne continue à régresser : je souhaite des efforts supplémentaires pour maintenir en vie l’économie italienne’’. La rencontre avec le Président du Conseil G. Conte a été en tout cas très cordiale. Sur la liaison Lyon-Turin (TAV), le Président de la Commission européenne a invité l’Italie et la France à trouver une solution technique car il s’agit d’un ‘’projet technique, pas idéologique. Il faut une solution’’. Le gouvernement a diffusé ensuite une note ‘’Conte a mis l’accent sur les effets positifs du revenu de citoyenneté et les retraites anticipées qui n’ont pas été pris en considération de manière appropriée par l’OCDE’’ Mais dans une interview pour une radio, Juncker s’est montré beaucoup moins diplomate, rappelant que ces dernières années la Commission avait donné au total ‘’130 milliards à l’Italie mais personne ne le sait car certains ministres, qui sont des menteurs, racontent l’inverse’’ ».

ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Juncker et Gurria : ‘’que l’Italie relance sa croissance’’ » : « Le Président du Conseil Conte accueille J-C Juncker avec un large sourire et une grande cordialité, en l’appelant ‘’my good friend’’, mais Juncker ne tergiverse pas sur ce qu’il a à dire au gouvernement italien. Le président de la Commission européenne ne cache pas ses préoccupations sur l’état de santé de l’économie italienne. Des craintes qui seront également évoquées lors d’une rencontre non formelle d’environ une heure avec le Chef de l’Etat S. Mattarella et avec le Président émérite G. Napolitano. D’autres dossiers épineux ont été évoqués, allant de la liaison Lyon-Turin (TAV) aux migrants en passant par l’accord sur la Route de la Soie ».

COULISSES ll Messaggero M. Conti, « Diktat de l’UE : loi de finances en juin ou l’infraction pour dette part en juin » : « Juncker a répété au palais Chigi et au Quirinal aussi, son analyse sur les ministres Salvini et Di Maio, qualifiés de ‘’menteurs’’, parce qu’ils cachent ce que l’Europe donne à l’Italie. Juncker guidera l’actuelle Commission jusqu’à la fin de l’année quand s’installera la nouvelle. Il sera donc toujours là lors de la loi de finances de fin d’année. Etant donné ses déclarations d’hier, il semble que les positions du nouveau Parlement seront plus souverainistes et moins enclines à aider les pays qui ont une dette élevée : les problèmes pour l’Italie risquent d’augmenter ».

EDITORIAL, A. Polito, Corriere, « La droite et le défi de la crise » : « La nouvelle droite a gagné la ‘’guerre culturelle’’ sur le front des migrations. La majorité des opinions publiques européennes a refusé de partager son système de protection sociale avec les nouveaux arrivants d’Afrique. Les gouvernements, avec des choix de plus en plus nationaux et de moins en moins communautaires, ont fermé leurs ports et leurs frontières extérieures. La gauche sociale-démocrate a payé le prix le plus élevé. Mais une bataille gagnée est une bataille finie. Même si, c’est certain, sur le front interne, la question n’est pas close, avec la présence de nombreux clandestins. Ce n’est cependant plus la priorité dans l’esprit des gens (et un sondage pour l’European council on Foreign relations, publié par la Stampa, le démontre). En Italie, ‘’la crise économique et la guerre commerciale’’, avec le départ des jeunes, sont prioritaires tandis que l’immigration est considérée comme une menace par moins d’un sixième de la population. Et la nouvelle droite n’est pas préparée à faire face à la tempête économique que Tria, l’Union européenne, l’ODCDE, et le Fonds monétaire, prévoient. La rapidité de la baisse de la croissance n’était pas facile à prévoir mais Salvini a commis une grave erreur en suivant le M5S dans l’assistanat, alors que les ressources auraient dû être concentrées sur la stimulation de l’emploi et à la production comme la Ligue l’avait promis pendant la campagne électorale. Plus encore : Salvini a flirté avec l’idée d’une sortie de la zone euro et a perdu. Aujourd’hui, il n’y a pas de proposition sérieuse pour la croissance du parti dominant dans les sondages et on ne sait pas bien qui mène la politique économique. Or, la nouvelle droite devrait reconstruire rapidement une proposition de gouvernement. La peur de l’économique est une bête électorale dangereuse, même pour le plus convaincu des populistes. Demandez à Erdogan ».

ARTICLE La Stampa M. Corbi « Le dernier duel entre Di Maio et Salvini sur les fiancées » : « Les deux vice-Présidents du Conseil trouvent toujours des terrains d’affrontement. Maintenant, ils le font avec les Unes des magazines. On pourrait considérer cela comme une arme de distraction pour détourner l’attention de la fracture croissante entre les deux alliés de gouvernement. Après Francesca Verdini pour M. Salvini, voici Virginia Saba pour L. Di Maio. S’agit-il d’un véritable amour ou d’une stratégie pour récupérer le consensus afin de montrer la normalité ? Par ailleurs, il est aussi indispensable de conquérir les voix des électrices et le fait d’avoir des femmes libres et autonomes à leurs côtés ne nuit pas. La question est ‘’vous préférez un couple où lui à 20 ans de plus qu’elle (Matteo et Francesca) où le couple où c’est elle qui est plus mûre ? (Luigi et Virginia) ? ».

COMMENTAIRE La Stampa M. Valensise « L’Italie jaune-vert affronte le test de l’Otan » : « Il ne s’agira pas d’une fête dans un climat d’insouciance. Ce sera l’occasion de faire un bilan sur les chiffres et les prévisions financières. Dans la nouvelle doctrine américaine, il y a de moins en moins de complaisance envers les alliés européens qui sont réticents à augmenter leurs contributions pour la défense. L’objectif demeure depuis longtemps celui de porter les ressources à hauteur de 2% du PIB de chaque pays. Un objectif difficile, notamment pour ceux qui n’ont pas des comptes publics en ordre. Le Ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi est à Washington pour une reunion bilatérale, dans le sillage des passages du Secrétaire d’Etat G. Giorgetti (Ligue) et L. Di Maio (M5S) pour rassurer l’administration américaine sur la continuité des lignes de fonds de notre politique étrangère et du respect des engagements atlantiques. L’engagement italien est à un bon niveau, notamment pour les missions de paix, où nous sommes le premier pays européen contributeur en termes d’armée déployée (Liban, Irak, Afghanistan, etc.). Il est juste d’insister sur ce point pour qu’il soit calculé dans les dépenses totales face à l’engagement moins important d’autres pays membres. Notre engagement financier est, lui, moins important. Cela pourrait être une ultérieure stimulation pour assainir les comptes de l’Etat, du point de vue de l’économie mais qui servira également à notre politique étrangère ».

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ARTICLE, La Stampa A. La Mattina « Salvini lance le manifeste des souverains » « Le rêve de l’alliance populaire-populiste a disparu. Salvini devra se contenter de l’accord avec les Conservateurs, guidés par les polonais qui dépendent du PIS (Droit et Justice) et à son puissant président Jaroslaw Kaczynski. Salvini était allé à Varsovie pour convaincre Kaczynski de réunir tous les souverainistes et nationalistes. Il aurait voulu une « ligue des ligues », un front unique. Les polonais se sont organisés au sein du Groupe des Conservateurs, qui fait partie du groupe des conservateurs. Si le ministre de l’intérieur italien cherche encore à former son « Europe des Nations », à travers des alliances avec la française Marine Le Pen et le vice chancelier autrichien Henz-Christian Strache, la grande nouveauté est l’entrée, dans la nouvelle alliance, l’Alternative pour l’Allemagne. Alternative für Deutschland, sera présent dès la conférence de programmation avec Salvini, ce qui ouvre la campagne électorale pour les élections européennes du 26 mai.  Le 8 avril, à l’hôtel Gallia de Milan, deux autres entrées se manifesteront : Le Parti du Peuple Danois et les Vrais Finlandais. Lundi, Salvini lancera un appel à toutes les forces qui veulent retourner l’Europe. Ce manifeste a pour but de rappeler les racines chrétiennes communes, de défendre l’identité nationale et de réaffirmer la primauté de la Constitution italienne sur les lois et les législatives européennes. Dépasser la politique d’austérité : chaque gouvernement doit avoir la possibilité de décider sa propre politique économique, la flexibilité est un principe de base du cycle économique. L’appel du 8 avril devra servir à attirer d’autres partis eurosceptiques. C’est une invitation à tous les mouvements qui adhèrent à un projet souverainiste. »

ARTICLE, La Stampa M. Bresolin « Unis contre les migrants, divisés sur le solde migratoire. Ces alliés qui détestent l’Italie. » « Le vrai problème sera de converger sur les questions économiques. Avec les allemands d’ « Alternative für Deutschland » qui ne veulent pas payer un centime de plus pour la dette italienne. Avec les Vrais Finlandais qui sont très proches de la vieille social-démocratie scandinave et qui considèrent la flat tax comme le mal absolu. Et avec le Parti du Peuple Danois qui tient à sa propre monnaie et ne veut pas se mettre à l’Euro. Pour le reste, ce qui maintiendra ensemble ce nouveau groupe en voie de formation, à la droite du Parlement Européen, est toujours la même chose : les questions de l’immigration et la désintégration d’une politique communautaire pour que la souveraineté retourne dans les capitales. A l’automne, les italiens entameront un nouveau bras de fer avec la Commission européenne et ce sera l’occasion de sentir l’opinion des allemands d’ « Alternative für Deutschland ».  Fin octobre, dans les jours un peu chauds entre Rome et Bruxelles, Alice Weidel avait écrit cette phrase sur Twitter : « Sans perfusion de l’Union Européenne, l’Italie serait en faillite. Mais pourquoi devons-nous payer pour les italiens ? »  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/04/2019

Canton de Bâle-Campagne : l’UDC Thomas Weber est réélu au sein du gouvernement.

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Suisse. Canton de Bâle-Campagne (Basel-Landschaft). Lors des élections pour le gouvernement du Canton de ce 31 mars 2019, l’UDC (SVP en allemand) Thomas Weber, ministre de la santé, est réélu. L’UDC Thomas de Courten, député national, n’est pas élu, malgré le fait qu’il a obtenu la majorité absolue.

(https://www.baselland.ch/politik-und-behorden/besondere-b...)

Recul de l'UDC lors des élections pour le Parlement de Bâle-Campagne.

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Suisse. Canton de Bâle-Campagne (Basel-Landschaft). Lors des élections pour le Parlement du Canton de ce 31 mars 2019, l’UDC (SVP en allemand) recule de 7 sièges par rapport à 2015 et obtient 21 sièges sur 90.

(https://www.baselland.ch/politik-und-behorden/besondere-b...)