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03/09/2009

Berlusconi et la presse.

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« Berlusconi : ‘je n’ai jamais payé une femme ni fréquenté de mineures’. Attaque contre La Repubblica : ‘ce quotidien a un éditeur suisse et son directeur fraude le fisc’ » (Ugo Magri, La Stampa) : « Durant la cérémonie de commémoration de la seconde guerre mondiale, à Gdansk, Donald Tusk a demandé au Cavaliere si ce qu’écrivaient les journaux sur ses prouesses de latin lover était vrai. Berlusconi lui a répondu sur un ton léger, avant d’ attaquer de nouveau les médias. ‘Je n’ai jamais fréquenté de mineures, ni payé une femme et je n’ai jamais participé à des fêtes douteuses. Si les questions avaient été posées par un autre journal que La Repubblica, journal-parti dont l’éditeur est suisse et le directeur fraude le fisc, j’aurais répondu. Les derniers sondages donnent l’indice de satisfaction de l’opinion vis-à-vis de notre gouvernement à 68,5%. Les journaux qui nous font une mauvaise publicité à l’étranger perdent des lecteurs et de leur crédibilité. Il suffit de voir ce que j’ai fait en 15 mois pour voir que non seulement je ne suis pas malade, mais que je suis un superman’. Il précise que ses propos sont à prendre avec le sens de l’humour. Le matin, à son arrivée, il avait souligné ‘le dialogue quasi quotidien avec le Vatican’ : ‘il n’y a aucune tension entre nous’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Le FPÖ félicite pro Köln.

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Au sein d'une lettre de congratulation à pro Köln et à pro NRW, le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache exprime sa joie à propos des résultats obtenus par pro Köln et pro NRW lors des élections municipales du 30 août 2009 en Rhénanie du Nord-Westphalie.

 

Pour Heinz-Christian Strache, c’est la preuve qu’un parti patriotique peut obtenir des résultats lors d’élections dans l’Ouest de l’Allemagne.

 

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02/09/2009

« La Ligue a toujours été bienvenue au Vatican »

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Entretien avec Roberto Calderoli, ministre pour la Simplification des lois, dans Il Giornale – « La Ligue a toujours été bienvenue au Vatican » : « Il n’y a pas de tension entre la Ligue et le Vatican, avec lequel nous avons toujours maintenu des rapports cordiaux. Nous avons été les seuls à défendre les racines chrétiennes de l’Europe. Avec U. Bossi, la visite que nous effectuerons prochainement au Vatican ne sera ni la première ni la dernière. Les critiques sur l’immigration viennent de prélats isolés qui ne sont pas représentatifs du Vatican. »

 « Europe, si tu es là, frappe un coup » (Antonio Golini, Il Messaggero) : « ‘L’immigration ne peut résoudre toutes les misères du monde’, cette phrase de François Mitterrand, alors président de la République française, est d’une extraordinaire actualité. La communauté internationale, l’ONU, le Haut commissariat aux réfugiés, l’UE, du G8 au G20, doivent accorder à l’Afrique une attention et une priorité absolues. La virulente diatribe italienne de ces derniers jours – pour ou contre les immigrés – n’a fait que créer de la confusion, occultant ainsi le fond du problème. Il est intolérable que des bateaux des pays membres de l’UE ne portent pas secours aux immigrés en détresse. Malte ne peut continuer d’accueillir des flux intenses d’immigrés, la France et l’Italie ne peuvent que difficilement en accueillir plus. Une intervention juste et efficace de l’Union européenne est devenue indispensable. »

« Berlusconi en mission à Tripoli : ‘L’Italie n’est pas ouverte à tous venants’ » (Lorenzo Fuccaro, Corriere della Sera) : « A l’occasion de la ‘journée de l’amitié italo-libyenne’, célébrée dimanche à Tripoli pour fêter le 1er anniversaire de la signature du Traité, S. Berlusconi a posé la première pierre, en présence de M. Kadhafi, d’une autoroute devant longer les côtes libyennes, cela afin de solder le passé colonial de l’Italie. En contrepartie, Tripoli s’engage à limiter l’immigration clandestine depuis ses côtes en acceptant notamment de reprendre les clandestins venus de Libye. En vertu de cet accord, les autorités italiennes ont ainsi refoulé vers les côtes libyennes 75 immigrés clandestins. ‘Nous voulons mener une vraie politique d’intégration. Nous appliquons les lois et nous devons être rigoureux pour ne pas ouvrir l’Italie à n’importe qui’, a déclaré S. Berlusconi. »

 « Immigrés : l’UE demande des explications » (Francesco Viviano, La Repubblica) : « Les ‘refoulements’ sans discrimination de Somaliens, d’Erythréens, de Nigérians récupérés en mer et réexpédiés en Libye alors que certains d’entre eux étaient en droit de demander l’asile politique ou le statut de réfugié a provoqué l’intervention de l’Union européenne qui a envoyé une lettre aux gouvernements italien et maltais afin d’obtenir des éclaircissements sur les procédures de refoulement. Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur a déclaré que les refoulements se poursuivraient. Un bras de fer politique s’est donc engagé non seulement entre l’UE et l’Italie et Malte mais aussi entre les gouvernements italien et maltais, rivaux dans le refus d’accueillir sur leurs côtes les extra-communautaires fuyant leur pays. Laura Boldrini, porte-parole du HCR, n’a pas ménagé ses accusations, évoquant une violation de la Convention de Genève, surtout par l’Italie. Selon Mgr Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, ‘la situation dans les centres de regroupement des immigrés en Libye est vraiment préoccupante, c’est une tragédie. »

Entretien avec Antonio Tajani, commissaire européen, dans Il Messaggero : « 614 M€ sont budgétés pour les réfugiés, mais chaque pays doit collaborer » : « L’UE a seulement émis une demande d’information sur le refoulement des Somaliens et des Erythréens. Il s’agit de vérifier s’il s’agissait de réfugiés politiques ou non. Dix pays européens participent au programme quinquennal 2008-2013 de répartition des réfugiés pour un budget de 614 M€. Il faut distinguer entre réfugiés et clandestins. Ces derniers doivent être refoulés. Le prochain conseil des ministres de l’Intérieur et de la Justice étudiera en octobre une proposition, venant de moi et approuvée par le commissaire Barrot, de consacrer une section de l’agence Frontex à la Méditerranée pour les refoulement ou la reconduite dans les pays d’origine en y consacrant plus d’argent et plus de moyens. »

(traduction : Ambassade de France à Rome).

Le FPÖ forme la jeunesse.

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L’institut de formation du FPÖ a fait tirer à 150.000 exemplaires le « programme 2009 de formation de la jeunesse ». Il est envoyé aux jeunes autrichiens de 16 à 25 ans. Les personnes concernées peuvent ensuite recevoir une formation gratuite dispensée par l’Institut de formation du FPÖ.

En Autriche, la participation aux élections est possible dés 16 ans.

La bande dessinée publiée par le FPÖ a été un succès. Elle a été distribuée à 500.000 exemplaires. Cette bande dessinée a également été consultée 550.000 fois sur Internet.

Voir la bande dessinée : http://www.fpoe.at/fileadmin/Contentpool/Portal/PDFs/EUWa...

01/09/2009

Haute-Autriche : la campagne électorale a débuté officiellement pour le FPÖ.

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Le FPÖ a lancé officiellement sa campagne en vue des élections du 27 septembre 2009 pour le parlement de Haute-Autriche . Sous un chapiteau, 2000 personnes ont entendu les discours du candidat de tête, Manfred Haimbuchner, du président du FPÖ de Haute-Autriche, Lutz Weinzinger, et du président national du FPÖ, Heinz-Christian Strache.

 

Les discours ont porté sur l’immigration et la sécurité.

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Manfred Haimbuchner et Heinz-Christian Strache.

Le parti d'Oskar Lafontaine bouscule le SPD.

Voici un article intéressant du journal Le Monde à propos de la percée de la gauche radicale en Sarre (Ouest de l'Allemagne) et de la possibilité pour les postcommunistes d'obtenir un ministre - président en Thuringe (Est de l'Allemagne) :

 

Triomphal Oskar Lafontaine ! Le chef de file de la gauche radicale allemande Die Linke ("La Gauche") et ancien patron des sociaux-démocrates (SPD) avait plus d'une raison de se réjouir, dimanche soir 30 août. En Thuringe et en Saxe, deux Länder de l'ex-RDA, son parti s'est imposé comme deuxième force politique. Derrière la CDU d'Angela Merkel et loin, très loin, devant le SPD.

 

Mais c'est surtout vers la Sarre que M. Lafontaine avait le regard tourné. Dans cette petite région sise à la frontière française où il était lui-même candidat, et qu'il avait présidée entre 1985 et 1998 sous les couleurs du SPD, Die Linke a engrangé 21,3 % des voix. Bien au-delà de ce que prédisaient les sondages. Le résultat est inédit à l'ouest de l'Allemagne : il y a cinq ans, le PDS, ancêtre du Linkspartei, n'avait recueilli que 2,3 %.

 

"Die Linke a le vent en poupe", a proclamé le tribun devant ses troupes, en liesse à l'annonce des résultats. Assurément, la gauche radicale est la grande gagnante de ces scrutins qui ont égratigné aussi bien la CDU que le SPD. "Nous sommes aujourd'hui l'un des trois grands", pavoise Dietmar Bartsch, le secrétaire général du parti.

 

A un mois des élections générales, les scores obtenus par Die Linke ne sont, bien sûr, pas transposables au niveau fédéral. En ex-Allemagne de l'Est, ce parti, qui rassemble les déçus de la social-démocratie et les anciens communistes de RDA, jouit d'un statut particulier. Dans ces régions frappées par un taux de chômage jusqu'à deux fois supérieur à la moyenne de l'Ouest, le vote pour La Gauche est surtout identitaire. Les résultats en Thuringe (27,4 %) et en Saxe (20,6 %) ont de nouveau prouvé son ancrage.

 

En Sarre, la situation est toute autre. Ancien ministre-président et ancien maire de Sarrebruck, Oskar Lafontaine jouit toujours d'un capital de sympathie très élevé dans son Land natal. C'est sa personne - le "Napoléon de la Sarre" - et moins son parti que les électeurs ont plébiscité.

 

Les sondages pour le 27 septembre esquissent d'ailleurs des perspectives très différentes : Die Linke y est crédité de 9 % des voix. Prudent, l'état-major du parti s'est fixé comme objectif "10 % et plus".

 

FRÈRES ENNEMIS

 

Il n'empêche. Un peu plus de deux ans après sa création, Die Linke démontre une nouvelle fois sa capacité à bouleverser le jeu traditionnel des coalitions. Dimanche soir, une grande question préoccupait commentateurs, analystes et personnalités politiques réunis sur les plateaux de télévision : le SPD, en Sarre, va-t-il s'allier aux Verts et surtout à la gauche radicale, une première dans l'ouest de l'Allemagne, pour mettre fin à un gouvernement dominé par les chrétiens-démocrates ? Pour l'heure, le flou demeure et les négociations s'annoncent longues.

 

En Thuringe aussi, Die Linke pose un cas de conscience aux sociaux-démocrates qu'elle dépasse de près de dix points. Ensemble, les deux frères ennemis pourraient renverser le ministre-président sortant, le conservateur Dieter Althaus. Des coalitions dites "rouge-rouge" ne sont pas un tabou dans les Länder de l'ex-RDA. Mais voilà, les Linke exigent de pouvoir nommer eux-mêmes le nouveau chef du gouvernement. Un camouflet pour le SPD.

 

A 66 ans, le charismatique Lafontaine tient sa revanche sur ses anciens camarades : il titille sur sa gauche ce parti devenu trop centriste à son goût. Dimanche, il s'est même offert le luxe d'exclure une coalition avec les sociaux-démocrates au niveau fédéral, arguant des trop grandes différences idéologiques entre les deux partis.

 

Marie de Vergès