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02/09/2009

« La Ligue a toujours été bienvenue au Vatican »

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Entretien avec Roberto Calderoli, ministre pour la Simplification des lois, dans Il Giornale – « La Ligue a toujours été bienvenue au Vatican » : « Il n’y a pas de tension entre la Ligue et le Vatican, avec lequel nous avons toujours maintenu des rapports cordiaux. Nous avons été les seuls à défendre les racines chrétiennes de l’Europe. Avec U. Bossi, la visite que nous effectuerons prochainement au Vatican ne sera ni la première ni la dernière. Les critiques sur l’immigration viennent de prélats isolés qui ne sont pas représentatifs du Vatican. »

 « Europe, si tu es là, frappe un coup » (Antonio Golini, Il Messaggero) : « ‘L’immigration ne peut résoudre toutes les misères du monde’, cette phrase de François Mitterrand, alors président de la République française, est d’une extraordinaire actualité. La communauté internationale, l’ONU, le Haut commissariat aux réfugiés, l’UE, du G8 au G20, doivent accorder à l’Afrique une attention et une priorité absolues. La virulente diatribe italienne de ces derniers jours – pour ou contre les immigrés – n’a fait que créer de la confusion, occultant ainsi le fond du problème. Il est intolérable que des bateaux des pays membres de l’UE ne portent pas secours aux immigrés en détresse. Malte ne peut continuer d’accueillir des flux intenses d’immigrés, la France et l’Italie ne peuvent que difficilement en accueillir plus. Une intervention juste et efficace de l’Union européenne est devenue indispensable. »

« Berlusconi en mission à Tripoli : ‘L’Italie n’est pas ouverte à tous venants’ » (Lorenzo Fuccaro, Corriere della Sera) : « A l’occasion de la ‘journée de l’amitié italo-libyenne’, célébrée dimanche à Tripoli pour fêter le 1er anniversaire de la signature du Traité, S. Berlusconi a posé la première pierre, en présence de M. Kadhafi, d’une autoroute devant longer les côtes libyennes, cela afin de solder le passé colonial de l’Italie. En contrepartie, Tripoli s’engage à limiter l’immigration clandestine depuis ses côtes en acceptant notamment de reprendre les clandestins venus de Libye. En vertu de cet accord, les autorités italiennes ont ainsi refoulé vers les côtes libyennes 75 immigrés clandestins. ‘Nous voulons mener une vraie politique d’intégration. Nous appliquons les lois et nous devons être rigoureux pour ne pas ouvrir l’Italie à n’importe qui’, a déclaré S. Berlusconi. »

 « Immigrés : l’UE demande des explications » (Francesco Viviano, La Repubblica) : « Les ‘refoulements’ sans discrimination de Somaliens, d’Erythréens, de Nigérians récupérés en mer et réexpédiés en Libye alors que certains d’entre eux étaient en droit de demander l’asile politique ou le statut de réfugié a provoqué l’intervention de l’Union européenne qui a envoyé une lettre aux gouvernements italien et maltais afin d’obtenir des éclaircissements sur les procédures de refoulement. Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur a déclaré que les refoulements se poursuivraient. Un bras de fer politique s’est donc engagé non seulement entre l’UE et l’Italie et Malte mais aussi entre les gouvernements italien et maltais, rivaux dans le refus d’accueillir sur leurs côtes les extra-communautaires fuyant leur pays. Laura Boldrini, porte-parole du HCR, n’a pas ménagé ses accusations, évoquant une violation de la Convention de Genève, surtout par l’Italie. Selon Mgr Martinelli, vicaire apostolique de Tripoli, ‘la situation dans les centres de regroupement des immigrés en Libye est vraiment préoccupante, c’est une tragédie. »

Entretien avec Antonio Tajani, commissaire européen, dans Il Messaggero : « 614 M€ sont budgétés pour les réfugiés, mais chaque pays doit collaborer » : « L’UE a seulement émis une demande d’information sur le refoulement des Somaliens et des Erythréens. Il s’agit de vérifier s’il s’agissait de réfugiés politiques ou non. Dix pays européens participent au programme quinquennal 2008-2013 de répartition des réfugiés pour un budget de 614 M€. Il faut distinguer entre réfugiés et clandestins. Ces derniers doivent être refoulés. Le prochain conseil des ministres de l’Intérieur et de la Justice étudiera en octobre une proposition, venant de moi et approuvée par le commissaire Barrot, de consacrer une section de l’agence Frontex à la Méditerranée pour les refoulement ou la reconduite dans les pays d’origine en y consacrant plus d’argent et plus de moyens. »

(traduction : Ambassade de France à Rome).

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