21/08/2009
Élections en Haute-Autriche : le BZÖ pense entrer au Parlement du Land.
Ursula Haubner, la sœur de Joerg Haider, ancien ministre national et tête de liste du BZÖ pour les élections du Parlement de Haute-Autriche, le 27 septembre 2009, pense que son parti entrera au Parlement du Land.
Pour cela, le BZÖ doit, soit passer la barre des 4% dans l’ensemble du Land, soit obtenir un mandat direct dans une des cinq circonscriptions.
Le BZÖ a des représentants au sein de divers conseils municipaux du Land.
Au total, 56 députés siègent au sein du Parlement du Land de Haute-Autriche. Chacune des cinq circonscriptions en élit entre 9 et 12. Les mandats restant sont distribués suivant la méthode d'Hondt. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_D'Hondt )
En 2003, les résultats étaient les suivants :
Parti conservateur (ÖVP) : 25
Parti social-démocrate (SPÖ) : 22
Les Verts : 5
FPÖ : 4.
Á l’époque, la scission entre le FPÖ et le BZÖ n’avait pas encore eu lieu. Le FPÖ exerçait le pouvoir au niveau national depuis le début de l’année 2000 avec les conservateurs et en subissait les conséquences négatives d’un point de vue électoral.
13:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : pro Köln exclu des débats.
12:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2009
Italie : reconnaître les dialectes.
Entretien avec Roberto Calderoli, ministre pour la Simplification (Ligue du Nord), dans La Stampa – « Changeons la Constitution pour reconnaître les dialectes » : « Il ne s’agit pas de provocation de la part de la Ligue : nous souhaitons que l’italien soit inséré dans la Constitution comme langue officielle, chose qui n’a jamais été faite, et qu’elle soit protégée contre les termes anglais et de dialecte romain qui la dénaturent. En même temps, il faut prendre en charge ce qui est nommé ‘dialectes’ de manière inexacte : le manque de liberté et de non reconnaissance des traditions du peuple sont les véritables facteurs qui mettent en danger l’unité d’un pays. »
12:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2009
Suisse : l'UDC aura-t-elle un deuxième ministre?
Le comité du groupe parlementaire de l'UDC Suisse a procédé aujourd'hui à une analyse complète des conditions politiques entourant les élections au Conseil fédéral du 16 septembre 2009. Il condamne la politique manipulatrice et cachottière que le PDC mène pour s'allier les sympathies de la gauche. Cette coalition a déjà éliminé Christoph Blocher du Conseil fédéral et elle a failli empêcher l'élection d'Ueli Maurer. Les radicaux et les libéraux de Suisse romande étaient de la partie à l'époque. Le risque est donc grand que le PDC reçoive aujourd'hui un cadeau politique de la gauche en récompense de son aide à la non-élection de Christoph Blocher.
L'UDC s'engage en faveur de la concordance et elle constitue aujourd'hui de loin le parti politique le plus puissant de Suisse avec 28,9% des suffrages. Elle a donc droit à deux sièges au Conseil fédéral. Même si le PLR est moins fort avec 17,7% des suffrages, il dépasse tout de même nettement le PDC qui a obtenu 14,5% lors des dernières élections fédérales. Selon les règles de la concordance, les trois partis totalisant le plus de suffrages, soit l'UDC, le PDC et le PLR, ont donc chacun droit à deux sièges et le PDC à un siège au Conseil fédéral. Il y aujourd'hui une vacance au Conseil fédéral et, en vertu des règles de la concordance, deux partis peuvent revendiquer le siège libre: l'UDC et le PLR, le droit de la première étant toutefois beaucoup plus nettement établi que celui du second.
Deux courants d'opinion se sont manifestés au sein du comité du groupe. Une partie du comité souhaite soutenir une candidature radicale-libérale au cas où ce parti nomme une personne à laquelle l'UDC peut apporter son soutien.
L'autre partie du comité du groupe préfère présenter une candidature UDC. Dans la perspective actuelle, le choix se porterait sans doute sur le conseiller national Jean-François Rime, un chef d'entreprise fribourgeois estimé et connu. Propriétaire de deux entreprises, Jean-François Rime apporterait au gouvernement les compétences techniques et économiques ainsi que l'esprit d'entreprise dont le Conseil fédéral a grand besoin.
Le comité demandera à son groupe de ne pas décider avant le 8 septembre 2009 s'il présente lui-même un candidat ou s'il soutient une autre candidature lors des élections gouvernementales du 16 septembre 2009.
20:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : Geert Wilders sélectionne les scrutins auxquels le PVV participera.
Pays-Bas. Suite à l’énorme succès remporté lors des élections européennes de 2009, le PVV de Geert Wilders veut participer aux élections provinciales de 2011, aux élections pour la Première chambre, ainsi qu’au scrutin municipal à La Haye et Almere.
Malgré le fait que le PVV de Geert Wilders est sorti deuxième parti du pays et premier dans 92 municipalités lors du scrutin européen de juin 2009, le PVV ne se présente aux élections municipales que là où il trouve de bons candidats.
Mais que faire des centaines de milliers d’électeurs à Edam-Volendam, Lelystad, Rotterdam, Gouda, Rucphen, Capelle aan den IJssel et Venlo (la ville dont Geert Wilders est originaire), où le 18 novembre 2009, des élections municipales doivent avoir lieu ? Le PVV ne participera pas au scrutin.
Geert Wilders préfère se concentrer sur certaines élections. Il ne veut pas voir son parti grandir trop vite et subir un risque d'implosion, des dissensions internes, des scissions, etc… Il tient compte de ce qui s’est passé à l’époque de Pim Fortuyn.
Il espère que les électeurs comprendront.
14:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
« Salaires différenciés et dialectes – Bossi lance l’offensive »
« Salaires différenciés et dialectes – Bossi lance l’offensive » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Le 15 août est prévu le meeting habituel auquel Umberto Bossi annonce les campagnes d’automne, à affiner ensuite courant septembre. Les deux premiers points à l’ordre du jour ont été mis en lumière par l’actualité récente : la Ligue entend appuyer sur l’accélérateur pour introduire des règles sur l’étude des dialectes dans les écoles et surtout sur les ‘grilles salariales’ – même si la consigne est d’éviter de recourir à un terme daté, l’idée reste celle de salaires différenciés sur une base régionale, en commençant par les emplois publics. Pour la Ligue, l’année 2009 a été très favorable : succès aux européennes et aux élections locales, approbation du fédéralisme fiscal et du paquet sécurité. A partir de septembre, les choses pourraient se compliquer : les nombreuses promesses du gouvernement subiront l’épreuve des faits, tandis que l’alliance avec le PdL sera soumise aux tensions liées aux prochaines élections régionales, en vue desquelles la Ligue revendique presque toutes les présidences du Nord. En Vénétie, la tension est déjà forte : Giancarlo Galan, PdL, n’a pas l’intention de lâcher prise. A l’invitation lancée par l’UdC d’une coalition entre PdL, UdC et centristes du PD, le chef de file régional de la Ligue a répondu : ‘nous n’avons jamais autant été en harmonie avec le PdL ; il suffit d’écouter ce que Berlusconi dit sur le fédéralisme fiscal, la territorialisation des conventions collectives, la sécurité et l’immigration. »
« Alfano défie l’Europe sur les conditions de détention en Italie : ‘30% des détenus sont étrangers, l’UE doit nous aider’ » (Mauro Favale, La Repubblica) : « Alfano met l’Europe au pied du mur : ‘Ou elle fait appliquer les traités pour le rapatriement des détenus ou elle doit nous donner des fonds pour réaliser de nouvelles prisons’. Conscient du niveau record de détenus dans les prisons et des risques que cela comporte, le ministre de la Justice a fait appel directement à l’Europe, en présence du Ministre Maroni et de Silvio Berlusconi, lors d’une conférence de presse au ministère de l’Intérieur. La ligne est claire : prisons italiennes pour détenus italiens. Le ministre, faisant allusion à la condamnation de l’Italie pour dommages moraux envers un détenu bosniaque, a déclaré : ‘l’Union européenne ne peut pas d’un côté condamner l’Italie parce que les prisons sont surchargées et de l’autre fermer les yeux sur le fait qu’entre 30 et 40% des détenus sont étrangers’. Berlusconi a annoncé un plan à long terme pour combattre la criminalité, mafia comprise. »
« Etats-Unis : l’Italie et ENI sont trop proches de la Russie » (Maurizio Molinari, La Stampa) : « Les choix politiques de Silvio Berlusconi et d’ENI inquiètent Obama. Le raid du président du Conseil italien en Turquie pour sceller un pacte entre Erdogan et Poutine sur le gazoduc South Stream a irrité l’administration américaine. L’alternative d’Obama serait que l’UE se fournisse en méthane également en Iraq pour soutenir un pays allié. La réponse de Scaroni, directeur d’ENI, est qu’une continuité existe entre le gouvernement actuel et celui de Prodi et que l’Italie a besoin de ce gaz. Moscou fournira 60% de gaz à l’Allemagne et au moins 20% à l’Italie, ce qui consentira à Gazprom de contrôler 33% du marché européen en 2015. Mais tout pourrait changer si l’Iran revenait à des relations normales avec les Etats-Unis. »
.
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
11:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : les Republikaner préparent les élections législatives.
00:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2009
Hongrie. Le président du Jobbik au festival Magyar Sziget.
Hongrie. Gabor Vona, le président du Jobbik qui dispose de trois députés européens, s’est rendu au festival Magyar Sziget, organisé par le HVIM. Ce rassemblement annuel s’est tenu du 4 au 11 août 2009 dans une petite ville de Hongrie. Des représentants d'autres pays européens étaient présents.
13:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Heinz-Christian Strache est célibataire.
Heinz-Christian Strache est en vacances à Ibiza avec ses deux enfants et les Députés du FPÖ Johannes Hübner et Harald Stefan.
12:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour les prochaines élections au Vorarlberg, le BZÖ utilise des affiches concernant la Carinthie.
Le BZÖ de Carinthie a prêté des panneaux d’affichage au BZÖ du Vorarlberg, en vue des élections pour le Parlement du Land qui ont lieu le 20 septembre 2009.
Les panneaux ont été déposés aux endroits stratégiques. Surprise : les affiches sont celles utilisées pour les élections de Carinthie. Le slogan est « Nous prenons garde à ta Carinthie. Garanti. ». Le slogan fait référence à Joerg Haider.
Ce n’est pas une erreur du BZÖ. Il y a au Vorarlberg 20.000 personnes qui sont originaires de Carinthie. De plus, dans deux ou trois jours, le BZÖ du Vorarlberg va faire appliquer une nouvelle affiche sur les panneaux. Cette nouvelle affiche concerne les élections au Vorarlberg.
Le BZÖ représenté au Parlement national, n’a pas de député européen. Il en aura un si le traité de Lisbonne entre en vigueur. Le BZÖ dispose d'élus au Parlement de Carinthie, mais n’est pas représenté dans les autres parlements de Land. Il veut y faire son entrée et ses moyens financiers sont limités.
12:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2009
Le FPÖ du Vorarlberg veut briser la majorité absolue des conservateurs.
Le FPÖ du Vorarlberg veut briser la majorité absolue des conservateurs lors des prochaines élections pour le Parlement du Land.
Lors des élections pour le Parlement du Vorarlberg, le 20 septembre 2009, le FPÖ veut briser la majorité absolue des conservateurs de l’ÖVP et devenir le deuxième parti politique du Land de Vorarlberg. Le FPÖ a été le deuxième parti du Vorarlberg entre 1994 et 2004. Le thème principal est patrie, famille et sécurité.
L’instrument le plus important de la campagne électorale du FPÖ est l’organisation de soirées « sofa ». Au cours de ces réunions, les dirigeants locaux du parti peuvent rencontrer des citoyens lors de réunions privées et exposer le programme du parti. Lors d’une réunion, 10 à 15 personnes sont présentes.
Dieter Egger déclare que le FPÖ n’a pas de problèmes avec les étrangers qui s’intègrent. Les étrangers doivent respecter les règles. Il veut éviter une coalition réunissant les conservateurs et les verts.
14:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Claudia Haider ne veut pas être candidate à la Présidence d’Autriche.
Claudia Haider, la veuve de Joerg Haider, ne veut pas être candidate à la Présidence d’Autriche. Le président du BZÖ, le parti de Joerg Haider, Josef Bucher, avait proposé la candidature de Claudia à ce poste.
Claudia Haider ne veut pas, pour le moment, faire de la politique. Elle est occupée dans le domaine caritatif, gère la propriété forestière familiale de la Vallée des Ours et s’occupe de la tombe de son mari.
12:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cologne : vidéos et photos de la manifestation du 14 août 2009.
Pour voir les vidéos et les photos de la manifestation du 14 août 2009 devant la cathédrale de Cologne, cliquez sur le lien : http://www.pro-koeln-online.de/artikel09/150809_videos.htm
Les contre-manifestants ont lancé des oeufs et ensuite bloqué un quai à la gare centrale de Cologne.
12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/08/2009
Cologne : la revanche de pro Köln.
21:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2009
Italie : la ville de Rome approuve les rondes mais les interdit la nuit.
« La ville de Rome approuve les rondes mais les interdit la nuit » (Maria Elena Vincenzi, La Repubblica) : « Le maire de Rome, Gianni Alemanno, approuve les rondes, puisque la loi les impose, mais à sa manière : les patrouilles auront lieu uniquement dans la journée. Les ‘volontaires pour la sécurité de Rome’ devront être liés à des comités de quartiers. Le général Mario Mori, chef du bureau pour la Sécurité de la mairie, estime que ‘le terme ronde a une signification bien précise et celles que nous organiserons n’auront rien à voir avec ça’. Elles devraient entrer en vigueur en octobre. »
(Traduction : Ambassade de France à Rome.)
16:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cologne : l'heure de la revanche a sonné.
12:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les patriotes jouent le rôle de la majorité et de l'opposition.
« Les deux rôles du centre droit : le gouvernement, mais aussi l’opposition » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « La discussion sur le Sud ou sur les ‘grilles salariales’ a mis en lumière un point crucial, une anomalie en train de se créer : la dialectique qui se joue, en général, entre majorité et opposition, se déroule presque intégralement au sein de la coalition gouvernementale. Le parti du Sud, qui n’existe que comme groupe de pression, et le parti du Nord, la Ligue et certaines sphères PdL se disputent, s’affrontent, font la paix, le tout dans le périmètre de la majorité. Le parti démocrate, principal parti d’opposition, est de fait exclu du débat, replié qu’il est sur ses dissensions internes en vue du Congrès d’octobre. Quoi qu’il en soit, le centre droit se suffit à lui-même, jouant les deux rôles de la comédie : le gouvernement et l’opposition. Bossi soutient Berlusconi tout en veillant à marquer en permanence son identité particulière – il pense aux élections régionales de l’an prochain et au bras de fer prévisible sur les candidatures. Quant aux sudistes, Lombardo et Micciché, ils ont appris les méthodes léghistes quoique sans disposer ni de la force ni de l’enracinement territorial de Bossi ; mais eux aussi, de temps à autre, s’opposent au gouvernement, pour ensuite signer l’armistice. Le conflit Nord-Sud est donc interne à la coalition de gouvernement. Bersani (Parti Démocrate = gauche) n’a nul motif de se réjouir des ‘premières failles’ qu’il entrevoit au sein de la majorité : le centre gauche ne dispose pour l’instant d’aucun levier auquel s’accrocher pour revenir dans le jeu. Certes, le conflit Nord-Sud peut être à la longue destructeur, mais seulement si Berlusconi ne parvient pas à le gérer avec la capacité de synthèse appropriée. »
Entretien avec Silvio Berlusconi, président du Conseil, dans Il Giornale – « Les grilles salariales ? Une polémique absurde » : « En vacances dans sa résidence sarde de Villa Certosa, Silvio Berlusconi dément être irrité : ‘allons donc… quand je dis que je ne me mets presque jamais en colère, je suis sincère’. ‘La vie privée n’existe plus, pour personne ; en ce qui me concerne, j’ai tant fait et je continue à travailler dans l’intérêt du pays ; sincèrement, je mérite d’être laissé un peu en paix ; qu’on cesse de violer la vie privée’. ‘Le 15 août, je serai à Rome pour parler de sécurité avec les ministres Maroni et Alfano ; l’après-midi, j’irai à L’Aquila, pour vérifier l’état d’avancement des travaux, qui se poursuivent à toute allure’. ‘Mon régime m’a déjà fait perdre cinq kilos’. Quant aux ‘grilles salariales’, ‘c’est l’histoire habituelle : on monte une polémique absurde sur rien du tout et je sais que maintenant, ils vont dire que j’ai fait marche arrière, que je suis contredit, ou Dieu sait quoi ; la vérité est différente : à propos de la question du lien entre rémunérations et territoires, je n’ai jamais parlé de grilles salariales, mais seulement de ce qui existe déjà – des négociations conventionnelles décentralisées, déjà approuvées par tous les syndicats, hormis la CGIL’. »
(Traduction : Ambassade de France à Rome).
00:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Histoire belge.
00:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2009
Royaume-Uni : BNP : 10ème fête "Rouge, blanc, bleu".
09:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2009
Suisse : droit pénal des mineurs: c'est la volonté politique qui fait défaut.
Voici un communiqué de Martin Baltisser, secrétaire général UDC Suisse (premer parti de Suisse, 29% des voix.)
Une fois de plus des cris d'indignation résonnent dans tout le pays: des mois durant une bande de jeunes a commis des délits à Winterthour; ces individus ont volé, exercé des contraintes, tabassé. Leur attitude criminelle ne leur vaudra même pas des peines sévères, car notre droit pénal s'y oppose. L'affaire de Winterthur entre dans une longue série de délits graves du même genre. Les délinquants sont de plus en plus souvent des jeunes, fréquemment issus des milieux de l'immigration. Au lieu de se lamenter devant ce développement, il vaudrait mieux agir. Les propositions politiques pour durcir le droit pénal sont depuis longtemps sur la table. Le problème, c'est que la volonté politique de les réaliser rapidement et rigoureusement fait défaut.
La statistique est claire: le nombre de délits graves commis par des mineurs a triplé depuis le milieu des années nonante. Cette progression concerne surtout les actes violents. Plus de 50% des malfaiteurs sont issus des milieux de l'immigration. Faudra-t-il attendre que des crimes encore plus graves soient commis pour que la politique se décide enfin à agir?
La politique fait obstacle
Nonobstant cette détérioration de la situation, le Conseil fédéral ne voit aucune raison d'agir. Il a fallu que l'UDC le contraigne par le biais d'une session parlementaire spéciale en juin 2009 pour qu'il consente enfin à aborder cette question. Ce débat a aussi révélé le manque d'intérêt des partis du centre-gauche à trouver une solution durable au niveau du droit pénal. La pression politique de l'UDC a certes eu un succès partiel. Par exemple, les propositions UDC visant à durcir les peines sanctionnant les lésions corporelles et les viols, à supprimer le travail d'intérêt général avec sursis ou encore à réintroduire les peines privatives de liberté de moins de six mois ont été acceptées contre l'opposition des socialistes et des Verts. Dans des questions centrales, cependant, comme l'abaissement de la limite d'âge dans le droit pénal des mineurs, l'UDC s'est retrouvée seule face à une majorité parlementaire composée de représentants de tous les autres partis. En avril 2009, cette même majorité a enterré une motion du conseiller national UDC Peter Föhn qui voulait contraindre les autorités à informer les enseignants et maîtres d'apprentissage sur les délits commis par les écoliers et apprentis ainsi que sur les poursuites pénales engagées contre ces jeunes. Cela s'est passé deux mois avant l'affaire de Munich où des jeunes voyous en course d'école ont presque tabassé à mort un passant.
Exigences partagées par les experts
Devant la multiplication de ces délits, même des spécialistes du droit pénal, qui se montraient plutôt réservés jusqu'ici, demandent un durcissement de la loi. Le professeur de droit pénal Martin Killias a été cité hier comme suit dans un article sur le droit pénal des mineurs: "A mon avis, il faut s'interroger sur les limites d'âge et les sanctions."
Combien de temps voulons-nous encore attendre? L'UDC a présenté en 2007 déjà des mesures efficaces:
appliquer le droit pénal des adultes aux personnes dès l'âge de 16 ans révolus;
renoncer aux procédures de médiation;
supprimer le blâme simple dans le catalogue des sanctions;
abaisser à 14 ans le seuil pour les peines privatives de liberté de 4 ans au maximum;
introduire des mesures pénales d'expulsion pour les étrangers criminels.
Il est grand temps d'agir, notamment au niveau politique. Celles et ceux qui continuent de s'opposer à des mesures sévères dans le droit pénal des mineurs portent une part des responsabilités des prochains actes criminels.
P.S.:
Les politologues confirment dans des études récentes ce que les simples citoyens ont compris depuis longtemps: le Parti socialiste suisse se situe à la gauche des partis socio-démocrates européens. Sa politique est largement identique à celle de la "gauche" (die Linke), donc en fait l'extrême-gauche, que l'on connaît en Allemagne. Contrairement à d'autres partis socio-démocrates européens, les socialistes suisses ne s'intéressent pas aux thèmes du droit et de l'ordre. C'est ce qui explique aussi la perte de sympathies du PSS chez les travailleurs et les personnes à bas revenus.
12:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2009
Bossi - Berlusconi - Fini.
« Le président du Conseil : salaires liés au coût de la vie » (Gabriele Dossena, Corriere della Sera) : « Les ‘grilles salariales’ demeurent au centre du débat politique de l’été : après la Ligue du nord samedi, c’est Silvio Berlusconi qui a évoqué le sujet en toute clarté. Au cours d’un entretien accordé à Il Mattino, il a déclaré que ‘lier les salaires aux différences de coût de la vie entre le Nord et le Sud répond à des critères de rationalité économique et de justice’. Umberto Bossi a accueilli favorablement l’ouverture du président du Conseil : ‘la Ligue met en avant ses idées, Berlusconi son pragmatisme mais il tient toujours ses promesses’. Pour l’opposition, Berlusconi est ‘otage’ de la Ligue du nord. »
« Rappel de Napolitano : ‘les immigrés doivent être intégrés’ » (Maria Grazia Bruzzone, La Stampa de dimanche) : « Alors que les mesures du ‘paquet sécurité’ entrent en vigueur, le Président de la République et Gianfranco Fini commémorent l’anniversaire de la tragédie de Marcinelle (en Belgique) – lors de laquelle, il y a 53 ans, moururent 262 mineurs dont 136 émigrés italiens. L’occasion d’exprimer leurs convictions à propos d’intégration et de sécurité au travail, ‘exigences sociales et droits fondamentaux’ pour le chef de l’Etat, alors que selon Fini ‘les immigrés ne sont pas des invités provisoires’. La polémique éclate inévitablement, Bossi répliquant ainsi à Fini : ‘nous, nous allions travailler et non pas tuer les gens ; l’entrée en vigueur du projet de loi sur la sécurité représente une victoire pour le gouvernement’. »
.
(Traductions : Ambassade de France à Rome.)
18:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
20 septembre 2009 : élections au Vorarlberg (Autriche).
Le 20 septembre 2009, auront lieu les élections pour le Parlement du Vorarlberg. Le BZÖ veut se présenter. Le BZÖ doit, pour réussir son entrée au Parlement du Land, passer la barre des 5%.
Lorsque la scission a eu lieu entre le FPÖ et le BZÖ, en 2005, la section du FPÖ du Vorarlberg est restée indépendante du BZÖ et du FPÖ au niveau national et a ensuite rejoint le FPÖ. Le FPÖ figure parmi les quatre partis siégeant au Parlement du Vorarlberg. Le BZÖ n’en fait pas partie et n'existait pas lors des précédentes élections en 2004.
Les sujets du BZÖ : famille, sécurité et politique sociale. Le BZÖ s’engage en faveur du salaire maternel et veut poursuivre la politique de proximité avec le citoyen que Joerg Haider a entamée. Le BZÖ se veut un parti d’opposition orienté vers la recherche de solutions.
L’ancien Vice-chancelier d’Autriche Hubert Gorbach n’est pas présent sur les listes du BZÖ. Il s’est retiré de la politique et ne veut pas y revenir.
03:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : la lutte entre le FPÖ et le BZÖ se poursuit.
Les deux partis nationalistes autrichiens poursuivent leur lutte. Á Klagenfurt, capitale de la Carinthie, avait lieu le 3 août 2009 le Beachvolleyball Grand Slam. Le Gouverneur BZÖ de Carinthie Gerhard Dörfler, successeur de Joerg Haider, était présent, ainsi que Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ au niveau national.
Nos deux hommes discutent ensemble avec une troisième personne. Un journaliste vient s’interposer avec micro et caméra. Devant la caméra, les deux dirigeants s’affrontent politiquement. Le débat en vient aux prochaines élections pour le Parlement de Vienne. Le gouverneur de Carinthie déclare qu’il vaut mieux voter pour le maire social-démocrate de Vienne que pour le chef du FPÖ : "Mieux vaut un bon social-démocrate qu’un mauvais Strache, je le dis avec passion à tous les Viennois et à toutes les Viennoises."
Le BZÖ de Vienne a été fortement irrité par la réaction du gouverneur BZÖ de Carinthie et a déclaré que cela résultait d’une méconnaissance totale de la situation politique à Vienne.
03:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/08/2009
Elections dans le Land de Haute-Autriche, le 27 septembre 2009.
Le 27 septembre 2009 ont lieu les élections pour le Parlement du Land de Haute-Autriche.
.
Les écologistes ont exclu toute coalition avec les nationalistes du FPÖ et du BZÖ à l’issue du scrutin. Par contre, les sociaux-démocrates (SPÖ) et les conservateurs (ÖVP) ont laissé la porte ouverte à une alliance avec les nationalistes.
Sondage Sora :
ÖVP (conservateurs) 44% (résultats élections 2003 : 43,4%)
SPÖ (sociaux-démocrates) 30% (2003 : 38,3%)
FPÖ (nationaliste – H-C Strache) 12% (2003 : 8,4%)
Grünen (verts –écologistes) 10% (2003 : 9,1%)
Marge d’erreur : 1,3%.
La liste du BZÖ est emmenée par Ursula Haubner, la sœur de Joerg Haider. Elle décrit le BZÖ comme un parti qui n’est ni de gauche, ni de droite, qui a une conception sociale et un sentiment patriotique. Selon le sondage, le BZÖ n’aurait pas d’élu.
Si le scrutin confirme le sondage, lors des élections du 27 septembre en Haute-Autriche, les sociaux-démocrates vont chuter lourdement et les nationalistes du FPÖ monter fortement. Une tendance qui se généralise, depuis un certain temps, au sein de plusieurs pays d’Europe.
01:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/08/2009
Exposition sur Joerg Haider.
11:47 | Lien permanent | Commentaires (0)