06/08/2009
Rejoignez la résistance britannique.
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Italie : baisse de la criminalité : -40% à la gare de Milan.
« Barbara Berlusconi : ‘pour un homme politique, sphère publique et sphère privée ne sont pas vraiment distinctes’ » (Tiziana Migliati, Il Sole 24 Ore) : « Barbara Berlusconi, aînée des trois enfants du mariage de Silvio Berlusconi et Veronica Lario, a accordé une longue interview à l’hebdomadaire Vanity Fair, en kiosque aujourd’hui. Elle y commente le divorce de ses parents et les scandales auxquels le président du Conseil se trouve confronté : ‘Je ne crois pas qu’un homme politique puisse se permettre la distinction entre vie publique et vie privée. Je pense qu’une société exprime une morale commune. Les hommes politiques qui sont appelés à bien gouverner, sont aussi tenus à sauvegarder ces valeurs, et si possible à les rehausser’. B. Berlusconi a également donné son avis sur la fréquentation de mineures par son père : ‘J’ai eu une enfance sereine et normale, je n’ai jamais fréquenté d’hommes âgés. Je n’ai aucune expérience de ce type de rapports psychologiques’. Plus tard dans la soirée, elle a exprimé le souhait qu’on n’instrumentalise pas ses réponses : ‘J’ai de l’affection et de l’estime envers mon père, aussi bien en tant qu’homme qu’en tant qu’homme politique’. »
« Dans le Sud, la vie est moins chère de 16% – Calderoli, de la Ligue : ‘il faut ajuster les salaires selon la région’ » (Roberto Giovannini, La Stampa) : « Les économistes de la Banque d’Italie confirment ce que tout le monde pressentait : le coût de la vie dans le Mezzogiorno est environ 16 à 17% moins élevé que dans le reste du pays. Des prix plus bas essentiellement liés à des loyers moindres, d’où un pouvoir d’achat supérieur à salaire égal. Réaction du ministre ‘léghiste’ Calderoli : ‘à la lumière de la volonté exprimée par le gouvernement d’aborder une fois pour toutes la question méridionale, (…) il faudra à l’évidence prêter attention à nos propositions tendant à paramétrer les salaires en fonction du coût de la vie réel dans les différentes régions du pays’. Calderoli a ainsi remis sur la table la problématique question des ‘grilles salariales’, provoquant le tollé habituel. L’épicentre en est le centre-droit, pour lequel la question Nord/Sud est devenue un sujet assez polémique : ‘c’est au zoo que les grilles ont leur place ; s’il faut réduire, réduisons tout, même les impôts’ a déclaré G. Miccichè, sous-secrétaire – sicilien – à la présidence du Conseil. »
Entretien avec Raffaele Bonanni, secrétaire de la CISL, dans Il Messaggero - « ‘Mais dans le Sud les rémunérations sont d’ores et déjà plus basses’ » : « Les grilles salariales n’ont aucun sens. J’ai l’impression que ceux qui en parlent le font par parti pris sans connaître la réalité des choses. C’est plus une posture qu’une position de fond. Aujourd’hui, les salaires moyens du Sud sont déjà plus bas que ceux du Nord. Depuis des années, des accords ont été signés avec les entreprises en tenant compte des conditions territoriales. Nous avons des instruments plus adaptés que les grilles salariales, comme les contrats de second niveau qui répondent très bien tant aux conditions de productivité de chaque entreprise qu’aux exigences territoriales. Nous venons tout juste de réformer le modèle conventionnel. J’ai la certitude que le Sud a besoin d’un remède de cheval tant la situation économique dans cette région est dégradée. Il y faiudra à la fois de l’unité et de la transparence, en privilégiant deux secteurs-clés : les infrastructures et l’énergie. »
« Les rondes ‘façon Vérone’ (Dino Martirano, Corriere della Sera) : « C’est le ‘modèle de Vérone’ qui est à l’origine du projet de la Ligue d’étendre les ‘rondes’ à toute l’Italie. Le 8 août, le ministre Roberto Maroni approuvera le règlement pour des rondes copiant le projet déjà expérimenté dans la ville de Roméo et Juliette où près de 200 volontaires civils sont impliqués, sous la coordination d’un haut fonctionnaire de police. »
Entretien avec Ignazio La Russa ; Ministre de la Défense, dans Il Giornale – « D’autres militaires en ville et patrouille de citoyens : c’est ainsi que baisseront les délits » : « La baisse de 8% du nombre de délits est une bonne moyenne ; pour la gare centrale de Milan, la baisse est même de 40%. Nous allons chercher à améliorer les chiffres d’ici l’an prochain. Nous ne devons baisser la garde ni contre les délits quotidiens ni contre le crime organisé. Nous allons envoyer 300 hommes en Campanie contre la Camorra. Les seuls qui aient à avoir peur des militaires sont les délinquants. Les rondes sont une initiative du gouvernement et non de la Ligue. Elles seront placées sous l’autorité des préfets, non des maires, afin d’éviter toute politisation. Composées de volontaires non armés, elles ne pourront intervenir directement, mais seulement appeler les forces de l’ordre. Il n’y a aucune obligation d’en organiser. »
(Traductions : ambassade de France à Rome).
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05/08/2009
Délits en baisse en Italie.
« Régularisations : la Ligue rejette la ‘proposition Scajola’ » (Gianna Fregonara, Corriere della Sera) : « ‘Je ne crois pas que nous ayons besoin de régulariser d’autres immigrés’, déclare Roberto Calderoli, ministre de la Simplification et porte-parole de la Ligue, en réponse à la proposition du ministre Scajola d’étendre la régularisation des sans-papiers au-delà du personnel de maison. ‘C’est un coup de chaleur du 15 août’ selon Armando Valli, sénateur de la Ligue. Face à la proposition de Scajola, le ‘non’ domine clairement : Maurizio Gasparri, chef de file du Pdl au Sénat, émet un doute sur le fait que le gouvernement puisse présenter une proposition de régularisation : ‘les futures régularisations de sans-papiers ne seront pas approuvées. L’hypothèse de Scajola n’a pas d’avenir, elle n’est que bavardage estival’. Gianfranco Urso, proche de Fini, accuse la Ligue d’avoir une vision ‘idéologique’ et soutient la proposition de Scajola, ‘vision concrète en toute connaissance de cause’. Selon le député PdL Della Vedova, ‘un peu de pragmatisme’ est indispensable pour éviter que les travailleurs sans-papiers ne deviennent des délinquants. »
Entretien avec Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur dans Il Sole 24 Ore - « La priorité est la lutte contre les mafias » : « Délits en baisse : en 2008, le Viminal a enregistré une diminution de 8%, ce qui fait la satisfaction du ministre Maroni qui annonce ‘vouloir consacrer 80% de son temps à lutter contre la mafia’. Selon lui, les bons résultats sont le résultat de ‘trois choix stratégiques : ‘le premier et plus important est la lutte contre la clandestinité ; le second est l’action sur les camps de nomades ; le troisième est le modèle de forces de l’ordre mis en place à Caserte pour combattre la Camorra’. »
« Berlusconi-Tremonti : sommet sur le plan Sud. En septembre la Banque » (Enrico Marro, Corriere della Sera) : « Le sommet d’hier à Arcore entre le président du Conseil et Giulio Tremonti, ministre de l’économie, a servi à trouver le bon cadrage entre d’une part le soi-disant ‘parti du Sud’ qui réclame plus de dépenses publiques pour le Mezzogiorno et d’autre part la Ligue du Nord qui craint de nouveaux gaspillages. Tremonti travaille a éviter toute friction avec la Ligue. Ainsi est-il prêt à renoncer au nom de ‘Caisse pour le Sud’, l’important étant d’avoir un nouvel instrument d’intervention. Maurizio Gasparri, président du groupe PdL au Sénat, a proposé le mot ‘agence’. Avant tout, pour rassurer la Ligue, l’idée de Tremonti, partagée par Berlusconi, est d’éviter une pluie d’interventions et de concentrer les ressources de la nouvelle entité sur les grands projets d’infrastructures. ‘La question méridionale est une question nationale et nous devons l’affronter comme telle’, se plaît à répéter Tremonti. Plus concrètement, il projette de débloquer le projet qui lui est cher d’une Banque pour le Sud, avec son siège dans une ‘région du Mezzorgiorno’ et un capital ‘en majorité privé mais ouvert à un large actionnariat populaire’. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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04/08/2009
Berlusconi, entre le Sud et Bossi.
« Berlusconi faut cesser la dissidence : ‘un parti du Sud est inacceptable’ » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « Hier Berlusconi a clos une fois pour toutes la polémique sur un parti du Sud et surtout le dossier sicilien, coûteux pour le gouvernement en termes d’image et d’équilibre politique. Après une entrevue avec la ministre Prestigiacomo, un déjeuner avec les siciliens ‘loyalistes’ et avant un dîner de clarification avec Miccichè, Berlusconi a mis fin aux rêves ou aux velléités de ceux qui imaginaient un parti du Sud fédérateur, proche, différent du PdL actuel : ‘je ne crois pas que ce soit une hypothèse qui puisse avoir un avenir ; j’ai rencontré quelques députés (Miccichè et les siens) qui avaient suggéré cette idée au sein du PdL ou même l’émergence d’une nouvelle formation politique, eh bien je peux dire que c’est exactement le contraire de ce pour quoi j’ai travaillé avec le PdL’ ; voilà pourquoi ‘je ne peux regarder avec sympathie ou même accepter qu’au lieu de renforcer la cohésion du PdL nous allions droit à la division’. Et si le message n’est pas assez clair, Berlusconi explique les conséquences de cet éventuel coup de tête par une citation latine : ‘extra ecclesiam nulla salus’ ; hors de l’Eglise, point de salut, et moins encore en dehors du PdL. »
Entretien avec Claudio Scajola, Ministre du développement économique, dans La Stampa – « Voici le plan pour la Sicile : 500 millions pour les aqueducs, puis les routes, les écoles et les ponts » : « Sous l’impulsion de Berlusconi, nous avons accéléré les projets en faveur du Sud. Depuis quelques mois, nous nous sommes engagés à revoir les projets régionaux présentés avant la crise économique avec de nouvelles exigences, pour nous concentrer sur des projets d’un niveau de compétitivité plus élevé et rapidement exploitables. Le premier acte se jouera en Sicile, avant une extension des Pouilles au Latium, de la Lombardie au Molise. En plus de la révision et du déblocage des projets régionaux, un dialogue sera engagé avec les régions. Le plan pour le Sud aura pour objectif d’associer les fonds régionaux et nationaux au développement d’infrastructures, de réseaux énergétiques, du tourisme, de soutien aux entreprises, de l’emploi et d’une meilleure image pour le Sud. Sans oublier la fiscalité et la sécurité. »
« Un choix obligatoire pour éviter le risque de scission » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Difficile de ne pas percevoir la fébrilité avec laquelle le gouvernement tente de neutraliser les poussées centriguges au sein du PdL sicilien. Les 4 Md€ accordés à la Sicile et une sorte d’excommunication contre le ‘parti du Sud’ ne suffisent pas à dissiper une impression de fragilité. Ces derniers mois, le Palais Chigi semble avoir, par désintérêt ou par négligence, minimisé les protestations qui montaient en Sicile. Le déblocage des fonds décidé hier par Berlusconi devrait toutefois mettre fin à la tentation de diviser le PdL au nom de la ‘sicilianité’. Mais les tensions n’ont pas cessé pour autant, au point qu’hier Berlusconi a été obligé de répéter qu’il n’y a ‘place pour aucun parti du Sud allant contre [son] rêve : il y a déjà le PdL’. La rapidité avec laquelle le président du Conseil a cherché à neutraliser la possible scission du Pdl confirme sa prise de conscience du danger et la difficulté de la direction sicilienne ‘loyaliste’ à l’enrayer. »
« Entre Obama, Ligue et sondages, Berlusconi risque l’ambiguïté » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) : « Pour le gouvernement, le problème afghan a deux versants : la loyauté à l’OTAN et aux Etats-Unis et les sondages – où Bossi a vu la confirmation des réserves d’une bonne moitié du pays (nul n’aime les images de guerre et les soldats tués). La Ligue a parlé de retrait pour aller dans le sens d’une opinion inquiète, poussant Berlusconi et Frattini à rassurer les alliés. On a dit, justement, que certaines sorties électoralistes teintées de provincialisme coûtaient en crédibilité, à Washington, à un gouvernement avide de plaire à Obama. L’affaire semblait close dans le sens d’un attachement responsable à nos alliances. Mais Berlusconi lit aussi les sondages et ils l’ont troublé, au point de ne pas vouloir laisser à Bossi le monopole du ‘pacifisme’. D’où sa phrase surprenante : ‘ce n’est qu’après les élections afghanes que nous pourrons réfléchir à une exit strategy, d’un commun accord avec nos partenaires’. Vu la proximité des élections, cela veut dire que l’Italie se donne moins d’un mois avant de commencer à définir une stratégie de sortie. Bien sûr il n’en sera rien mais l’ambiguïté, voulue ou non, fait mauvaise impression –alors que Zapatero s’apprête à envoyer des renforts, à l’évidence pour complaire aux Américains, et que du reste l’Italie renforce son contingent. Alors quel sens donner à l’exit strategy de Berlusconi ? Comme d’habitude, c’est un geste à usage purement interne, fait pour complaire à la Ligue et garder le contact avec l’électorat inquiet. Implicitement, la mission continue jusqu’à ce que les Occidentaux changent de ligne. Mais cette façon de jouer avec les mots ne fait pas de bien au moral des soldats sur le terrain, qui risquent leur vie et ont le droit d’y voir clair ; ni à la clarté de la relation avec les alliés. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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03/08/2009
Joerg Haider : l'épave du véhicule ne sera pas exposée.
08:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2009
Attaque contre le bureau d’avocat du président de pro Köln.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le bureau d’avocat, situé à Leverkusen, de Markus Beisicht, le président de pro Köln (Pour Cologne) et candidat au poste de maire de Cologne, a été l’objet d’une attaque réalisée à l’aide de produits incendiaires, causant des dégâts matériels importants. Les pompiers ont du intervenir.
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01/08/2009
Pakistan : six chrétiens tués pour avoir “ profané ” le Coran.
Un groupe de musulmans en colère a tué samedi six chrétiens, en a blessé une dizaine d’autres, les accusant d’avoir profané le Coran, et a incendié 40 maisons et une église, dans un village de l’ouest du Pakistan, a-t-on appris de source officielle.
“ Six chrétiens, dont un enfant, ont été tués et plus d’une dizaine ont été blessés dans ce triste incident ”, a déclaré par téléphone à l’AFP le ministre des Minorités Shahbaz Bhatti.
Il a précisé que les victimes avaient été attaquées par “ un groupe de personnes ” dans le village de Gojra (160 km à l’ouest de Lahore).
“ Des individus ont accusé les chrétiens d’avoir profané le Coran ”, a-t-il ajouté, précisant que ces accusations étaient “ sans fondement ”.
Il n’a pas donné de précisions sur ladite profanation.
“ Les morts sont tous des chrétiens. On m’a dit qu’ils avaient été brûlés vifs ”, a poursuivi le ministre.
Un affrontement entre chrétiens et musulmans avait éclaté fin juillet dans le village à propos du Coran, et avait été par la suite résolu, selon la police.
Les tensions ont refait surface samedi, avec l’attaque contre la communauté chrétienne et l’incendie des bâtiments.
“ Selon nos informations […]il s’agit du même différend ”, a déclaré le chef de la police locale, Inkisar Khan.
La télévision pakistanaise a montré la police utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule en colère.
Profaner le Coran est passible de la peine de mort au Pakistan, où l’Islam est la religion dominante.
Les chrétiens, qui représentent moins de 3 % de la population, affirment que les lois anti-blasphème sont utilisées pour exercer des représailles sur leur communauté.
Source : "La Meuse".
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UDC : Suissesses, Suisses, défendez-vous!
Vidéo de Toni Brunner, le président de l'UDC Suisse :
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