21/05/2025
L'AfD et le BSW massivement discriminés par la télévision publique.
Allemagne. Le parti patriotique AfD et la gauche anti-immigration BSW sont massivement discriminés par la télévision publique. Entre les élections de février et le 15 mai, l'AfD, arrivée deuxième lors du scrutin, n'est passée qu'une fois dans une émission-débat et le BSW deux fois.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
BSW : gauche anti-immigration
FDP : libéraux
18:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD privée de la présidence de la Commission du Budget.
Allemagne. Alors que la présidence de la Commission du Budget revient traditionnellement au premier parti d'opposition, Ulrike Schielke-Ziesing de l’AfD n’a pas été élue car les autres partis ont décidé d’écarter les élus de l’AfD des présidences et des vice-présidences des commissions.
Ulrike Schielke-Ziesing
17:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel : "Depuis sept ans, la vice-présidence de la Chambre des députés auquel l’AfD a droit lui est refusée."
Allemagne. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel : « Depuis sept ans, la vice-présidence de la Chambre des députés auquel l’AfD a droit lui est refusée. »
17:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sommet sur l'Ukraine, Meloni parle au Pape."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les négociations de paix « Trêve, Poutine résiste à Trump » (Corriere della sera), « Sommet sur l'Ukraine, Meloni parle au Pape » (Repubblica), « Paix en Ukraine, le plan Meloni » (Stampa), « Kiev, Meloni parle au Pape » (Messaggero), « « Une paix juste pour Kiev », le Pape confirme sa disponibilité pour accueillir les colloques de paix » (Avvenire) et les faits divers.
Ukraine. Corriere della Sera : « « La Présidente du Conseil a également eu des contacts téléphoniques directs avec chacun des principaux acteurs impliqués dans les échanges diplomatiques de ces dernières heures : elle s'est entretenue avec Macron, Merz, le Finlandais Stubb, le Premier ministre britannique Starmer et la présidente de la Commission européenne von der Leyen. « Il a été convenu de maintenir une coordination étroite en vue d'un nouveau cycle de négociations pour un cessez-le-feu et un accord de paix en Ukraine », fait savoir le Palais Chigi par le biais d’un communiqué. Maintenant, Meloni est à nouveau au cœur d’un réseau complexe d’efforts diplomatiques. Le Palais Chigi ne cache pas avoir exercé une « moral suasion » sur la Maison Blanche afin d’inclure les sommets de l’UE dans les consultations concernant l’Ukraine ». La Stampa : « Selon notre quotidien, au cours de cet entretien téléphonique [avec Trump], l'Italie, avec le soutien de l'Allemagne, aurait avancé l'idée de créer « une sorte de collège arbitral ». Un organisme chargé d'analyser, sans préjugés idéologiques, le « mémorandum de paix » que Moscou entend mettre sur la table pour relancer le dialogue. L'objectif est toutefois d'examiner les conditions avant qu'elles ne soient soumises à Kiev. Il s'agit d'évaluer au préalable leur acceptabilité et, si nécessaire, de les rejeter, afin d'éviter qu'un éventuel refus ukrainien ne soit mal interprété. En d'autres termes, il faut éviter que Trump y voie la véritable cause de la prolongation du conflit. En somme, il faut un juge. Une figure qui puisse en quelque sorte se dire tierce, capable non seulement de neutraliser les mouvements du Kremlin, mais aussi d'adoucir ou de désamorcer les réactions imprévisibles du magnat américain, qui inquiètent beaucoup la Présidente du Conseil et les autres dirigeants réunis lundi. Mais il est évident que, pour parvenir à un compromis, il faut d'abord réparer la fracture entre Meloni et Macron, qui s'est rouverte avec les accusations de « personnalisation », dans la direction des « Volontaires » adressées au Français, et avec la tentative menée par l'Italienne de délégitimer les actions de la coalition. ». Messaggero : « La Présidente du Conseil accélère maintenant : l’objectif est d’organiser un sommet sur la reconstruction, avec des négociations déjà en cours ». « Après quelques couacs ces dernières semaines dont ont profité les oppositions, Giorgia Meloni est de retour dans le jeu grâce à la main tendue de Donald Trump. La Présidente du Conseil italienne se place désormais fermement à la tête du processus pour la paix, profitant notamment du rôle du Saint-Siège, possible théâtre des négociations entre Moscou et Kiev. Meloni, après avoir encaissé le croche-pied d’Emmanuel Macron - avec une bataille à travers la presse – revendique maintenant le rôle de protagoniste. Et ce rôle d’intermédiaire entre les États-Unis et l’UE sur lequel elle travaille depuis avant même que Trump ne reconquière la Maison Blanche, lorsque la victoire du républicain était déjà dans l’air. Malgré tout, la crainte que V. Poutine puisse tout envoyer en l’air persiste. Toutefois ‘dire non au Pape n’est pas simple, ce serait très compliqué pour Poutine de se défiler’ estiment des sources diplomatiques. Plus de 3000 participants de plus de 90 pays sont attendus à Rome les 10 et 11 juillet pour la Ukraine Recovery Conference. La conférence sera ouverte par Giorgia Meloni, V. Zelensky et U. von der Leyen et la possibilité que D. Trump participe reste sous-jacente. » Messaggero : « Lors de l’entretien téléphonique ce lundi avec Donald Trump, l’UE fait pression : ‘nous aussi nous devons être à la table des négociations’ » : « Lors de l’appel lundi entre D. Trump, Macron, Merz, Meloni et von der Leyen, certains sont décontenancés par le ton employé, complètement différent de la veille. Trump est optimiste, expliquant que Poutine ‘veut négocier’, que ‘sanctionner le Kremlin n’est pas une bonne idée’, d’après Axios. Les Européens ne se démontent pas et la Présidente du Conseil italien propose un cessez-le-feu ‘d’au moins deux semaines’ comme condition préalable aux négociations. Le chancelier F. Merz émet des doutes et éperonne lui aussi le Président américain. Ce qu’a obtenu Trump par téléphone est en réalité un pas en avant mais ne suffit pas. Le visage de V. Zelesnky est fermé, méfiant. D. Trump, déjà irrité, ne veut pas entendre trop d’histoires. Les leaders européens s’accordent sur un point : le Vatican est le lieu adapté pour le prochain round de négociations de paix. L’Italie fait pression en ce sens et Trump accepte volontiers. Sur le reste le flou demeure, notamment sur le rôle de l’Europe à la table des négociations. Si l’Italie a déjà garanti sa place, Macron, Merz et Starmer revendiquent plus que les autres les énormes efforts financiers de soutien à l’Ukraine depuis trois ans. C’est à nouveau Meloni et Merz qui insistent auprès de Trump sur la participation des Européens. ‘Il faut un juge’ insiste Meloni. ». Domani « La chamaillerie entre la Présidente du Conseil et le Chef de l’Elysée n’est que le dernier épisode d’une histoire qui dure depuis longtemps. Malheureusement, Rome et Paris ne s’entendent pas. Rares ont été les moments heureux de collaboration. C’est une forme de compétition politique et diplomatique qu’il serait temps de surmonter »
Déplacement du Chef de l’Etat S. Mattarella à Bruxelles. Corriere della Sera : « Les « conseils » du Président Mattarella, il est crucial pour l’UE de récupérer le lien euro-atlantique. Le président de la République ne voit aucune alternative au « pacte » qui lie depuis des décennies l'Europe aux États-Unis et encourage le renforcement de cet axe historique, que la bataille sur les droits de douane déclenchée par la Maison Blanche semblait avoir mis en péril. En rencontrant le Président du Conseil Européen Costa, Mattarella a appelé à ouvrir des voies d'immigration régulière et à lutter contre les trafiquants d'êtres humains ».
L’Italie et Israël. La Repubblica : « Pour la première fois, l'UE prend ouvertement position contre le gouvernement israélien et surtout contre les attaques, les bombardements et le blocus de l'aide à Gaza entrepris par Netanyahu. C’est toutefois une décision qui divise l’UE. Neuf pays, dont aussi l’Italie, ont voté contre ».
L’Italie et l’OMS : La Stampa : « L’Italie se défile et ne vote pas le plan de l’OMS avec la Russie et l’Iran. Bien que le plan ait été dilué, excluant l’imposition aux pays adhérant d’un confinement en cas de pandémie, l’Italie a décidé de ne pas le voter. Le ministre de la Santé Orazio Schillaci (indépendant) a expliqué cette décision en évoquant la nécessité que ‘’ L'Italie entend réaffirmer sa position quant à la nécessité de réaffirmer la souveraineté des États dans la gestion des questions de santé publique’’. Le message politique que la majorité de droite italienne laisse passer est qu’elle n’a pas confiance en l’OMS. La Ligue contexte ouvertement son rôle et sa légitimité au point de souhaiter une sortie de l’Italie de l’Organisation. Le soupçon, alimenté depuis longtemps par les secteurs anti-Vax et les milieux souverainistes, est que l’accord puisse représenter un cheval de Troie pour « vendre » la souveraineté nationale au nom d’un « gouvernement sanitaire mondial » ». Il Foglio « la piètre figure de l’Italie avec l’OMS. Une décision difficile à expliquer, mais qui n'est pas tout à fait inattendue. Des doutes sur le traité avaient déjà été soulevés à plusieurs reprises au cours de l'année dernière par le gouvernement Meloni. À cela s'ajoutait la forte pression de la Ligue, qui s'était intensifiée ces derniers mois après la décision du président Trump de retirer les États-Unis de l'OMS. À tel point que le parti de Salvini était allé jusqu'à déposer au Parlement des amendements et des propositions de loi visant à faire sortir l'Italie de l'OMS ».
Fin de vie. Sole 24 Ore « La Cour Constitutionnelle intervient pour la troisième fois sur le sujet, en remplissant de fait un vide législatif qui demeure depuis désormais 5 ans. Les juges constitutionnels font pression sur le monde politique pour qu’il intervienne, mais la loi est encore au point mort. ‘’ Il n'est pas contraire à la Constitution de subordonner la non-punissabilité de l'aide au suicide à la condition que le patient ait besoin d'un traitement de maintien en vie. Toutefois, la possibilité d'accéder à l'aide à mourir doit être garantie, même au malade qui refuse les traitements de maintien en vie considérés par les médecins comme nécessaires à l'exercice des fonctions vitales’’ fait savoir la Cour Constitutionnelle ».
Corriere della Sera, Guido Crosetto (Frères d’Italie) ministre de la Défense : « Il faut que l’ONU redevienne centrale si l’on veut éviter que le jeu soit uniquement dans les mains de trois superpuissances : les Etats-Unis, la Russie et Chine. Et c'est une réussite que l'Allemagne propose aujourd'hui un plan qui correspond exactement à ce que nous proposons depuis des mois : il faut impliquer l'ONU, grande absente, et lui redonner son rôle de lieu où l'on se parle et où l'on se confronte tous ensemble. Une force de paix de l'ONU impliquerait et rassurerait tout le monde. […] Pour avoir une Europe de la défense intégrée, il faudra peut-être 7 ou 10 ans mais cela est indispensable. Il faut être en mesure d’agir concrètement et pas uniquement avec les déclarations. Une défense européenne que j’imagine continentale et pas uniquement limitée à 27, élargie à d’autres pays comme par exemple le Royaume-Uni, la Norvège, la Turquie et les Pays Balkaniques, qu’il ne faut pas laisser à la Russie. […] Concernant l’Ukraine : il faut agir avec sang-froid dans l'intérêt de la paix, sans qu'il soit nécessaire de faire une compétition entre les dirigeants pour voir qui franchira la ligne d'arrivée en premier. C'est ce que fait, et bien, Giorgia Meloni dans son rôle de médiatrice avec les États-Unis, se montrant la plus sérieuse de tous, à l'égard de l'Europe, et la moins égoïste. Sur l’engagement à l’égard de Kiev, il existe différentes visions. Macron a la sienne, nous avons la nôtre. Nous pensons que toute l'Europe doit être impliquée, et pas seulement certains pays. En effet, Meloni a favorisé le rapprochement entre Trump et von der Leyen, qui représente l'Europe tout entière. C'est un travail précieux. Tous les pays ont pour objectif la paix entre la Russie et l'Ukraine, qui passe par un cessez-le-feu, un processus de paix et la stabilisation de la paix. Mais restons vigilants. Ce n'est pas parce que les armes se tairont que la Russie cessera d'augmenter sa puissance militaire. […] Quand je parle de défense européenne, je ne parle pas de la création d'une armée ad hoc, mais de l'intégration des forces armées nationales déjà existantes, qui opèrent déjà souvent de concert, mais qui devraient être de plus en plus interconnectées et disposer de leur propre commandement, comme c'est déjà le cas au sein de l'OTAN. Mais avant que cela ne devienne une réalité opérationnelle efficace, toutes les forces doivent être mises en place, de l'armement à la cybersécurité, car aujourd'hui, nous dépendons des États-Unis, qui ont des années-lumière d'avance sur nous. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Saxe : l'AfD rejette la demande d’une procédure d’interdiction à l’encontre de Freie Sachsen.
Allemagne. Saxe. Le groupe des élus du parti nationaliste AfD au Parlement de Saxe rejette la demande d’une procédure d’interdiction à l’encontre du parti nationaliste plus radical Freie Sachsen.
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