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16/10/2023

"La Ligue veut des mesures contraignantes pour les manifestations mais Forza Italia et Fratelli d’Italia sont réticents."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement la situation en Israël, notamment les frappes israéliennes sur Gaza et le Hezbollah et les déplacés gazaouis, mais aussi la réaction de Joe Biden qui déclare que l'occupation de Gaza serait une "erreur"; les mesures en faveur des familles dans la loi de finances du gouvernement italien; la commémoration des 80 ans de la rafle du ghetto de Rome; les élections législatives en Pologne et la fermeture du tunnel du Mont Blanc pour deux mois. 

Sur X, le hashtag #CTCF (du nom de l’émission télé ‘Che tempo che fa’) de Fabio Fazio domine suite au retour de l’émission  sur Discovery après la fin de sa programmation à la Rai, qui avait fait polémique. 

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères « L’Italie est contre le Hamas, pas contre la Palestine. Israël doit se défendre. » 

ARTICLE, La Repubblica, L. De Cicco « La Ligue veut des mesures contraignantes pour les manifestations mais Forza Italia et Fratelli d’Italia sont réticents » : « D’après Luca Toccalini (Ligue), proche de Matteo Salvini, ‘’les manifestations pro-Palestine représentent une instigation au terrorisme, il faudrait les interdire. La Ligue va déposer une question parlementaire ou quelque chose de similaire pour demander au ministère de l’Intérieur des mesures plus contraignantes, aussi pour certaines activités dans les mosquées et en général pour les initiatives clairement pro-Hamas.’’ Il y a dont une partie de la majorité du gouvernement Meloni qui demande de limiter les manifestations comme l’ont fait la France et l’Allemagne. La décision de la Ligue, toutefois, rencontre la résistance de ministres d’envergure. La question est controversée car c’est la liberté même de manifester, garantie par la Constitution, qui est en jeu. Pour le dirigeant de Forza Italia, A. Tajani (Forza Italia) ‘’chaque pays fait ses choix, mais empêcher les manifestations non violentes ne serait pas juste. Tant qu’il n’y a pas d’alerte qu’un cortège puisse dégénérer, en démocratie il est possible de manifester’’. Fratelli d’Italia semble être du même avis, à en croire les déclarations du ministre de la Défense Crosetto (Frères d’Italie). A gauche, Giuseppe Conte (M5S) et Elly Schlein (PD) se sont démarqués des cortèges en faveur du Hamas : c’est un fait ‘’inacceptable’’ selon Schlein et Conte fait savoir que ‘’je ne participerai jamais à de telles manifestations’’. Quoi qu’il en soit, ni le PD ni le M5S ne seraient favorables à resserrer l’étau sur les manifestations. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M.Sensini «Bonus fiscaux, l’hypothèse d'une réduction d'impôts à partir de 80.000 euros de revenus” – « La loi de finances aujourd'hui en Conseil des ministres» : «La réorganisation de plus de 620 déductions, abattements et exonérations fiscales, qui représentent un trésor de 82 milliards d'euros, est trop complexe. Pour donner de la progressivité à l'Irpef 2024 avec trois taux, et pour faire de la trésorerie, le gouvernement semble orienté vers le chemin le plus court : de nouveaux plafonds de dépenses éligibles pour les déductions et une réduction automatique de leur montant, basée sur le revenu des bénéficiaires. Dès 2020, la valeur des déductions passera de 120 000 euros de revenus à 240 000. Selon les rumeurs, ces seuils seraient ramenés à 80 000 et 200 000 euros. L'opération accompagnerait la première forme de la réforme de l'Irpef et la loi de finances 2024, aujourd'hui en Conseil des ministres, avec la réduction des charges pour les salariés dont les revenus sont inférieurs à 35 000 euros, une revalorisation partielle des retraites, un petit ajustement pour les plus basses, la confirmation de la réforme des retraites “quota 103” et de l'Ape sociale, 5 milliards pour les contrats des agents publics et 3 pour les soins de santé, pour un total de 24 milliards. Par ailleurs, des mesures sont prévues pour inciter les entreprises délocalisées à l'étranger à revenir en Italie. Le décret introduisant l'impôt minimum mondial à 15 % pour les multinationales est également attendu en Conseil des ministres. Le gouvernement pourrait également aller jusqu'à activer le "mini IRES" pour les entreprises qui embauchent des femmes, des jeunes, des anciens salariés, ou qui réinvestissent dans l'entreprise les bénéfices réalisés. Le feu vert est également donné au décret de 3,2 milliards pour l'ajustement des retraites de 2023, jusqu'à présent partiel, aux salaires des fonctionnaires et aux dépenses pour couvrir les nouveaux flux migratoires. Le ministre de l'Économie Giancarlo Giorgetti sera à Bruxelles cet après-midi pour une réunion de l'Ecofin importante tant pour la loi de finances que pour la présidence de la BEI, à laquelle Daniele Franco est candidat. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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