Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/07/2020

"Le procès reconduira Salvini au milieu de la scène."

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

L’autorisation donnée par le Sénat, hier, pour le renvoi devant la justice (149 voix pour, 141 contre) de Matteo Salvini dans l’affaire « Open Arms » est reprise par tous les médias : « Feu vert au procès Salvini » (Corriere), « Le procès et le défi » (Repubblica) , « Salvini en justice, Renzi ne l’aide pas » (Stampa), « Open Arms, oui au procès à Salvini : ‘’ J’ai défendu les Italiens. Je le ferais à nouveau ‘’ » (Messaggero), « Salvini, procès au boxeur sonné » (Fatto Quotidiano). La hausse des contagions de Covid est également dans les Unes de la presse italienne : « Le virus augmente, ouvertures reportées » - « L’urgence n’est pas passée, 450 nouvelles contagions en 24 heures - « Recrudescence des contagions, nouveau foyer en Vénétie dans un centre pour migrants » (Messaggero, Fatto Quotidiano, Corriere).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, “Un vote politique sur fond de contagion entre les migrants” : « Le doute que le ‘’oui’’ décidé hier au Sénat pour le procès contre Matteo Salvini soit le fruit de la rupture décrétée il y a un an entre le M5S et la Ligue semble difficile à dissiper. Cependant, au-delà des gestes flagrants accomplis par Matteo Salvini contre les migrants lorsqu’il était au Viminal, l’idée qu’il ait agi tout seul, séquestrant pendant des jours le bateau Open Arms, reste très controversée. Les partis de droite ont affirmé que la décision de permettre le procès est la preuve de la subordination évidente de la politique à la magistrature. Mais la vérité est probablement une autre, même plus désagréable : que la justice ait été utilisée pour un règlement de compte entre les anciens alliés, M5S et Ligue, du premier gouvernement populiste, guidé par Giuseppe Conte jusqu’en août 2019. La décision du Sénat est considérée par Salvini comme l’occasion parfaite pour assumer le rôle de victime des magistrats et relancer sa stratégie. Soutenir, comme il a fait hier au Palais Madama, que le seul tribunal légitime pour le juger serait le peuple, représente cependant un discours forcé, apte à légitimer la prétention d’impunité de la politique, même quand elle viole la loi ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « Cet appel dangereux au peuple » : « ‘’Le seul tribunal qui compte est celui du peuple ‘’. Dans cette phrase prononcée hier par Matteo Salvini au Sénat, il y a quelque chose de plus qu'une tentative de se défendre. Il y a une conception de la politique et de la démocratie. Il y a une atteinte aux relations institutionnelles. Chaque formule utilisée hier par le leader de la Ligue répond à la nécessité de sortir de l'ombre, son leadership présente depuis des mois sa faiblesse et les sondages le pénalisent. Salvini suit exactement la même recette que le président américain Trump, celle ‘’ de la Loi et de l’Ordre ‘’ ; il tente de cacher le Covid ainsi que les 209 milliards qui arriveront de Bruxelles et a besoin d'évoquer le seul ingrédient qui lui avait permis de surfer sur la vague de la popularité : l'urgence migratoire.  C’est le terrain le plus simple et c’est la seule arme dialectique dont il dispose en ce moment. Tout est manipulé mais rien ne change dans le scénario de Salvini. Mais quelqu'un qui a été vice-président du Conseil et ministre de l'Intérieur doit savoir que le pays, dans un État de droit, se défend en respectant les lois et non en invoquant une prétendue volonté populaire ».

COMMENTAIRE, Il Sole 24 Ore, L. Palmerini, “Le procès reconduira Salvini au milieu de la scène” : “Si jusqu’à maintenant la présence de Matteo Salvini semblait avoir été obscurcie par l’émergence du Coronavirus et le rôle central du gouvernement, le feu vert du Sénat au procès sur l’affaire Open Arms le repositionne au milieu de la scène avec son cheval de bataille : l’immigration. A la lumière de cette décision, Salvini a déjà étudié son plan d’action, qui se basera sur un double jeu de victime et de combattant. Une stratégie qui semble rappeler le mode d’action de Berlusconi, qui a montré, immédiatement après la décision, son soutien à Matteo Salvini, s’attaquant à une magistrature désormais politisée. »

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Le médiocre boucan du Capitaine » : « Ceux qui cherchaient un exemple de la façon dont on peut gâcher une opportunité politique importante l'ont trouvé hier au Sénat, qui a envoyé Salvini en justice pour l'affaire Open Arms. Le leader de la Ligue, appelé à être son propre avocat, au moment même où le gouvernement est en difficulté pour la reprise des débarquements, a été le protagoniste d’une médiocre querelle. Salvini, en difficulté depuis des mois après les élections européennes, en baisse dans les sondages et isolé au sein du centre droit, a laissé libre cours à ses émotions au lieu d'utiliser sa tête.  Il s'en est pris à tout le monde, et surtout à Renzi, qui ne l'a pas aidé, mais il a eu l'occasion inattendue de se mettre au centre de la scène et sur le sujet même sur lequel il avait construit toute son ascension politique : la question des migrants. Salvini a démontré toute son incapacité à être un homme des institutions mais, au-delà de la preuve d'immaturité donnée par le leader de la Ligue, la séance du Sénat d’hier a confirmé l’état d’impuissance de la politique italienne dans ce grave moment ».

 ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, “Sénat, oui au procès à Salvini. Et il y a l’entente sur les décrets Sécurité » : « Le Sénat a approuvé hier avec 149 votes favorables et 141 contraires l’autorisation de procéder au procès aux dépens de l’ancien ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, pour le cas du bateau Open Arms. La majorité s’est montrée compacte dans cette décision. Le fil rouge du débat a été une seule et éternelle question : s’il est légitime et opportun d’utiliser la magistrature pour défaire un adversaire. C’est une thématique qui suscite en particulier la sensibilité de Silvio Berlusconi, convaincu encore une fois que l’utilisation politique de la justice est l’arme utilisée par la gauche pour se débarrasser de ses adversaires. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, E. Buzzi, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères, “Il faut mettre les bateaux hors service. C’est une émergence nationale » : « ‘’La question des débarquements de migrants, liée au risque sanitaire représentée par la pandémie, est un sujet de sécurité nationale. Ce qui s’est passé à Caltanissetta et à Porto Empedocle doit faire réfléchir. Les citoyens demandent à raison des réponses que l’Etat devrait leur fournir. Le moment est très délicat. La Tunisie vit une phase d’instabilité politique qui est en train d’alimenter les voyages vers l’Italie. Nous ne devons pas penser à comment arrêter les débarquements mais plutôt à comment bloquer les départs. Je me suis réuni avec le gouvernement pour développer un plan articulé ; en premier lieu, je voudrais poursuivre les négociations pour un nouvel accord en matière migratoire. Je me rendrai bientôt à Tunis pour discuter de ce thème et trouver une entente avec les autorités tunisiennes, pour qu’elles réquisitionnent les bateaux in loco, avant leur départ. Il faut donc travailler sur plusieurs fronts : en matière de coopération bilatérale, valorisant les investissements pour la coopération au développement et renforçant les institutions locales. Nous demandons à l’Union européenne un rôle proactif en termes de réadmission et de réduction des départs irréguliers et, pour cela, nous voulons élargir les discussions aux commissaires européens aussi’’. »

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Migrants, Lamorgese sous pression » : « Une autre journée d’urgence ordinaire en ce qui concerne les débarquements en Sicile, Sardaigne et Calabre. Tous les migrants sont arrivés par leurs propres moyens, sans navires ONG. 200 migrants, partis de la Turquie, ont débarqués en Calabre et sont maintenant au centre d’accueil de Crotone, et puis il y a les nombreuses fuites des centres d’accueil. Le ministère de l’Intérieur est en train de forcer la main pour obliger à la quarantaine ceux qui arrivent de la mer et la ministre Luciana Lamorgese est sous pression puisqu’elle est consciente que la situation est très délicate et peut devenir incontrôlable à tout moment. Elle a souligné que le danger est un court-circuit entre la peur du Covid-19 et celle des étrangers qui débarquent. Si le ministère de l’Intérieur ne veut pas succomber au chaos des débarquements, aux protestations et aux difficultés diverses, il doit chercher des alliés. Et ainsi, Luciana Lamorgese espère beaucoup lors de la rencontre d'aujourd'hui avec son collègue français Gerald Darmanin : les deux pays pourraient faire pression ensemble sur la Tunisie et se battre ensemble pour réviser la Convention de Dublin, celle qui nous fait devenir inexorablement le camp des réfugiés d’Europe ».

 ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello, « Accord sur le décret Sécurité. Stop aux amendes contre les navires des ONG » : « Cinq rencontres ont été nécessaires pour que la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese et les représentants de la majorité trouvent une entente sur le nouveau texte pour dépasser les décrets Sécurité introduits par Matteo Salvini. Le texte sera soumis à présent à l’attention des autonomies locales, et renvoyé au Conseil des ministres pour approbation au mois de septembre. Parmi les nouveautés, il est possible de relever la suppression des amendes d’un million d’euros contre les navires des ONG, l’élargissement des possibilités d’accès à la protection humanitaire, la révision du système d’accueil Siproimi, limité par Salvini aux seuls réfugiés et prévoyant maintenant deux niveaux d’action, à la fois pour l’accueil et pour la réinsertion des migrants. D’autres mesures concerneront également l’ouverture de structures gérées par les municipalités et ouvertes aux demandeurs d’asile, la convertibilité des permis de séjour en permis de travail, et la ‘’ténuité du fait’’ requise par le président Sergio Mattarella concernant les suspicions d’outrage à agent. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban reçoit le dirigeant du PVV Geert Wilders.

PVV.jpg

Hongrie et Pays-Bas. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban reçoit le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas).

PVV 1.jpg

Geert Wilders et Viktor Orban à Budapest

30/07/2020

La direction de l'AfD rejette les critiques à l'encontre du tribunal fédéral d’arbitrage du parti.

AfD.jpg

Allemagne. L’ensemble de la direction fédérale de l’AfD a signé une lettre adressée aux membres du parti par les deux co-présidents Jörg Meuthen et Tino Chrupalla rejetant les critiques [formulées par la co-président du groupe des élus à la Chambre des députés Alexander Gauland] à l’encontre du tribunal fédéral d’arbitrage du parti.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/27/ale...)

Levée de l'immunité parlementaire de Matteo Salvini.

Ligue.jpg

Italie. Le chef de la Ligue Matteo Salvini doit être jugé prochainement pour séquestration de migrants quand il occupait le poste de ministre de l'Intérieur :

https://www.lepoint.fr/monde/italie-l-immunite-de-matteo-...

Meuthen attaque Höcke.

AfD.jpg

Allemagne. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen reproche, au sein d’une interview accordée à un organe de presse, au chef de file de l’aile nationaliste du parti Björn Höcke sa lâcheté. Meuthen estime que Höcke doit être candidat à la présidence du parti et ainsi affronter Meuthen, ce que Höcke n’a jamais fait bien que Meuthen l’ait incité plusieurs fois, selon lui, à le faire. Il déclare que Björn Höcke n’ose pas sortir de Thuringe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/27/meu...)

Frères d’Italie votera contre l'autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni estime que poursuivre le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini pour avoir défendu les frontières italiennes contre l'immigration illégale est scandaleux. Frères d’Italie votera contre l'autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

"Conte adopte le dépassement structurel de 25 milliards.  Première ouverture sur le MES."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets sont abordés par les médias, qui font état de « fortes tensions » notamment autour du prolongement de l’état d’urgence et du dépassement structurel adopté hier au Sénat. L’enquête touchant le président de la Lombardie est très suivie aussi : « Haute tension aux Chambres. Chaos sur les Commissions » (Corriere), « Conte adopte le dépassement structurel de 25 milliards.  Première ouverture sur le MES. Majorité battue au Sénat » (Repubblica), « Affrontement sur l’état d’urgence et sur les Commissions » (Stampa), « Feu vert au dépassement structurel et ouverture au MES » (Messaggero), « Tous les mensonges de Fontana » (Repubblica).

Sur Twitter le hashtag #OpenArms, lié au vote au Sénat sur un éventuel procès à Matteo Salvini, domine.

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Dépassement structurel, gouvernement plus fort. Le premier oui au MES trouble le M5S » : « Le Sénat a donné le feu vert au dépassement structurel de 25 milliards, en attendant la pluie d'euros qui va arriver de Bruxelles. La mesure a été adoptée avec 170 voix, dix voix de plus que nécessaire et l’opposition de centre droit s'est abstenue en bloc, suivant les directives de Silvio Berlusconi. Cette fois-ci, Salvini et Meloni se sont adaptés ‘’ au sens des responsabilités ‘’ et, à l’improviste, un premier et indirect oui au MES est également arrivé au Parlement, par la résolution de la majorité sur le Plan national des réformes qui contient un passage sur l'engagement du gouvernement à « utiliser les instruments déjà mis à disposition par l'UE » pour faire face à l'urgence sanitaire et socio-économique. Un rappel donc au Recovery Fund   mais aussi aux ressources de la BEI, du Fonds SURE et du MES ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Deux majorités différentes sur Budget et Commissions » : « Il y aura sans doute une raison pour laquelle la majorité parvient à atteindre 170 voix sur le dépassement structurel de 25 milliards et se divise ensuite dans le vote pour le renouvellement des présidents des Commissions. Au scrutin secret, les jaune-rouges révèlent toute leur fragilité et confirment l'idée que ce qui fait vivre le gouvernement, c'est la peur des élections. C'est le fruit empoisonné non seulement de la coexistence entre les trois principaux partis de la coalition mais surtout des divisions au sein des mêmes forces politiques déchirées par beaucoup de positions différentes et de calculs.  Dans ces conditions, il est difficile d'aller vers une ligne programmatique claire, surtout aujourd'hui où il y a certaines exigences fixées par le Recovery Plan, puisque chaque choix demande beaucoup de temps pour les médiations. Il s'agit d'une situation dans laquelle il y a le risque que la majorité perde tout contrôle, surtout dans les prochains mois où il n'y aura pas de marge pour retarder les choix, notamment celui sur le MES, sur lequel la majorité et l’opposition ont trouvé hier une certaine unité, en laissant une porte ouverte. Le ciment qui maintient le gouvernement en vie est donc précisément la peur des élections, une guérilla jouée avec des voix secrètes, alors que la méfiance grandit au sein du PD et du M5S et entre eux et le parti de Renzi ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Débarquements, l’alerte du Viminal. Et aujourd’hui Salvini risque le procès sur Open Arms » : « Le ministère de l’Intérieur déclare que le moment est difficile et les débarquements continus, dans un contexte sans précédent également dû à la crise Covid ainsi qu’à la situation économique, sont en train de faire effondrer Lampedusa. Le flux exceptionnel de migrants économiques est hors de contrôle et souvent les autorités siciliennes, qui se plaignent d’avoir été laissées seules, assistent impuissantes à la fuite des migrants des centres d’accueil. Le Viminal est en difficulté, les préfets n’arrivent pas à trouver des structures adéquates, pour la quarantaine des migrants qui arrivent, compte tenu également de l'augmentation de la courbe de contagion en Italie. Et c'est dans ce climat que le Sénat votera aujourd'hui sur la demande du Tribunal de Palerme de juger Salvini pour l'affaire du navire Open Arms, où l’ancien ministre de l’Intérieur avait bloqué 150 migrants pendant 20 jours ».

CONVERSATION, La Stampa, avec Salvatore Vella, procureur adjoint d’Agrigento, « Pêcheurs-passeurs de clandestins en provenance de la Tunisie. Nous réquisitionnons désormais 30 bateaux par jour » :« ‘’L’opération conduite mardi soir par la Brigade des finances et les garde-côtes de Lampedusa, nous a ouvert un monde : elle a conduit à l’arrestation de 23 ressortissants tunisiens accusés de complicité à l’immigration clandestine, et à la réquisition du bateau ‘’Hadj Mhamed’, transportant un équipage régulier de 12 pêcheurs, 11 personnes qui travaillaient à bord en échange d’un passage de la Tunisie à l’Italie, et 5 migrants qui avaient payé pour effectuer la traversée. C’est comme si on avait fait retour à il y a dix ans. Mais maintenant les pêcheurs font aussi les passeurs de clandestins. C’est probablement la nouvelle stratégie des trafiquants, sur laquelle nous devrons concentrer nos enquêtes’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/07/2020

Filip Dewinter et son chien portent le masque.

VB.jpg

Belgique. Anvers (Antwerpen). Filip Dewinter et son chien portent le masque aux couleurs de la Flandre.

FdW 1.jpg

"État d’urgence, on continue."

M5S.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

L’annonce du prolongement de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre domine, ainsi que les polémiques et les tensions en termes de politique intérieure qu’elle engendre : « Etat d’urgence, on continue » (Corriere), « Gouvernement d’urgence » (Repubblica), « Affrontement sur l’état d’urgence » (Stampa), « Réformes, le plan d’ici octobre. Prolongation de l’état d’urgence » (Messaggero), « Urgence jusqu’au 15 octobre. Salvini &C toujours battus » (Fatto Quotidiano) « Etat d’urgence jusqu’au 15 octobre, feu vert du Sénat » (Sole 24 Ore).

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « ’’Etat d’urgence légitime’’. Mais sur Conte c’est la polémique » : « Le Sénat a donné le feu vert pour la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre. Aujourd’hui le président du Conseil soumettra également à la Chambre la proposition de prorogation, qui devra être décidée définitivement par le Conseil des ministres. Pour Conte, la prolongation de l’état d’urgence est une mesure légitime et inévitable puisque le virus est encore en circulation. Sans ce décret, en effet, 38 règlements cesseraient d’exister, ainsi que l’assistance aux patients positifs au virus ou le volontariat. Mais les oppositions sont sur le pied de guerre, au point que Matteo Salvini, représentant de la Ligue, a appelé le président de la République Sergio Mattarella pour exprimer sa perplexité face à cette décision, en mesure de créer une situation d’urgence qui n’existe pas dans la réalité. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Une décision qui prolonge l’état d’urgence et le gouvernement » : « L’insistance avec laquelle Giuseppe Conte a souligné hier le caractère ‘’technique’’ de la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre s’est révélée très défensive et a montré l’importance politique de cette décision pour le gouvernement. La prorogation semble en effet un antidote contre une possible crise gouvernementale pendant la période estivale et maintenant elle pourrait l’aider également à surmonter sans conséquences le vote du nouveau dépassement structurel. Cependant, la perspective de garder le pays dans un état d’urgence pose la question des délais pour un futur retour à la normale, soulevant les critiques de l’opposition. Mais les tensions restent au sein de la majorité à propos du renvoi du MES et de la question migratoire, négligée à l’apparence par les discours du gouvernement ».

ENTRETIEN, La Stampa, Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia (FdI), « Dérive liberticide du gouvernement, les touristes et les investisseurs nous échapperont » : « ‘’ Nous avons rédigé un document avec toutes les propositions du centre droit et le gouvernement doit nous répondre. Jusqu'à présent, personne n'a eu l'intention de nous contacter et je suis très pessimiste. Le ministre de l’Economie Gualtieri a fait des promesses sur le dépassement structurel mais ses affirmations étaient trop fumeuses et nous ne voterons plus rien sans avoir appris les chiffres exacts. Cet exécutif est irresponsable et a dépensé des milliards pour des choses inutiles, comme le bonus pour les trottinettes ou les recrutements pour accélérer la régularisation des migrants. Il n'y a pas de raison de prolonger l'état d'urgence ; en Europe nous sommes les seuls à l'avoir fait et il y a un danger d'une dérive liberticide. Conte fait maintenant l'objet d'un consensus très large, mais c'est un phénomène typique en temps de crise et de difficulté ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Stampa, Michela Murgia : « Si le PD aussi agit comme la Ligue » : « Brève chronique d'une manifestation qui a échoué, il y a quelques jours à Rome, où pas plus de 250 personnes réclamaient la fin des accords avec les criminels libyens et l'ouverture de couloirs humanitaires pour les migrants qui continuent de mourir en Méditerranée. C'est compréhensible, il faisait chaud et beaucoup sont déjà en vacances, mais je me souviens qu'il y a plus d'un an et demi, pour les mêmes raisons, il y avait 5 000 personnes sous la pluie à la Place Montecitorio. Qu'est-ce qui a changé en 18 mois, après la Covid ? La réponse est trop facile : le gouvernement a changé. Il n’y a plus Matteo Salvini en tant que ministre de l’Intérieur, c’est la majorité de centre gauche qui gouverne et la ministre de l'Intérieur est une femme si discrète que souvent ses décisions passent complètement inaperçues. Et pourtant, elles ne sont pas différentes de celles que Salvini prenait, les décrets sécurité sont encore là et les bateaux des ONG sont toujours bloqués dans les ports par des excuses ridicules. Les accords avec les garde-côtes libyens ont été renouvelés sans problèmes, les femmes et les enfants qui arrivent sont abandonnés à eux-mêmes et risquent de mourir en mer.   Face à ces données inaltérées, le fait que la mobilisation civile a diminué suscite un soupçon déconcertant : pour beaucoup, exiger le salut et la dignité des migrants n'étaient qu'une question d'antagonisme politique et non de droit humanitaire. L'antagoniste a disparu, et l'indignation aussi. Dans ce scénario, ce qui pèse le plus, c'est l'hypocrisie du PD et de son secrétaire Zingaretti, qui se félicite pour le renouvellement de l'accord avec les Libyens. L’occasion de se racheter pourrait être demain, lorsque le Sénat votera pour décider l'autorisation de poursuivre Salvini dans l'affaire Open Arms mais rien n'est sûr, car il est désormais clair que sur la question des droits des migrants il n'y a pas de gouvernements amis ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/07/2020

"L’armée pour arrêter les migrants."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La fuite de migrants des centres d’accueil en Sicile et l’envoi de l’armée sont rapportés partout et très suivis par les médias : « Migrants, envoi de militaires » (Corriere), « Migrants, ainsi l’Italie et Malte les abandonnent aux Libyens – Lamorgese envoie l’armée dans les centres en Sicile » (Repubblica), « L’armée pour arrêter les migrants » (Stampa), « Migrants en fuite, l’armée sur le terrain » (Messaggero). L’enquête en Lombardie touchant le président de la Région, A. Fontana, est également citée par tous : « Fontana, la vérité ressortira. Je ne tolérerai aucun doute sur mon intégrité » - « Fontana attaque mais les magistrats suivent la voie suisse » - « Fontana ment, maintenant il doit démissionner », « Sur Fontana deuxième enquête en Suisse ».

Les journaux télévisés ouvrent sur les enquêtes à l’égard du président de la région Lombardie, Attilio Fontana ; sur la visite du ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, en Tunisie et l’envoi de militaires italiens pour contrôler les centres d’accueil en Sicile.

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « C'est ainsi que l'Italie et Malte ignorent les SOS des migrants et les laissent aux Libyens » : « Depuis des semaines, voici ce qui se passe dans la zone Sar de Malte : des bateaux pleins de migrants laissés en mer pendant des jours, des appels à l’aide non entendus et une surveillance à distance dans l'attente que le garde-côte libyen arrive pour ramener les migrants. Après avoir vidé la Méditerranée des ONG, la stratégie de l’Italie et de Malte, acteurs importants de cette situation parce qu’elles sont immédiatement informées des SOS et par conséquent obligées par les conventions internationales d'intervenir, est celle du secours retardé pour faire rapatrier les migrants dans l’enfer libyen, avec le reste de l’UE en tant que spectateur intéressé.  L'inactivité et les retards dans les sauvetages sont injustifiables et les Etats doivent respecter leurs obligations morales et sauver immédiatement les vies en danger : c'est l'appel sévère de Federico Soda, chef de mission de l'agence des Nations unies pour les migrations en Libye. Flavio di Giacomo, porte-parole de l’OIM, précise que depuis des semaines les migrants sont enfermés dans des centres de détention non officiels et, même s’ils sont contrôlés par le gouvernement libyen, il n'y a aucun moyen d'y accéder. C’est ainsi que l’Italie et Malte adoptent leur stratégie silencieuse pour réduire les flux migratoires en provenance de la Libye : officiellement, elles signent des accords avec les gouvernements libyen et tunisien pour les aider mais après, officieusement, elles oublient les conventions internationales qui exigent le sauvetage immédiat des personnes en danger en mer ».

ENTRETIEN, La Repubblica, F. Bei, d’Attilio Fontana (Ligue), président de la Région Lombardie : « " Je ne démissionne pas, j’ai agi dans l’urgence et la Région n’a pas payé " » : «" Je vois, en ce moment, une tentative de recentraliser les compétences de l'État et ce serait une grave erreur. Mes parents ont toujours payé tous leurs impôts. Je n’ai aucune intention de démissionner, j’ai agi dans l’urgence et la Région Lombardie n’a rien payé, la vérité ressortira ’’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/07/2020

Meuthen fait pression pour que Kalbitz ne reste pas dans le groupe des élus de l'AfD du Brandebourg.

AfD.jpg

Allemagne. Alors que le tribunal d’arbitrage de l’AfD a décidé d’exclure Andreas Kalbitz du parti, Kalbitz désire continuer à diriger le groupe des élus de l’AfD du Brandebourg. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen communique vouloir éviter que Kalbitz reste membre, et à fortiori président, du groupe des élus de l’AfD du Brandebourg.

Kalbitz désire poursuivre la procédure juridique en vue de voir son exclusion être annulée, tout en restant chef du groupe des élus de l’AfD du Brandebourg. [Le groupe des élus de l’AfD du Brandebourg avait modifié l’ordre du jour pour que Kalbitz puisse rester membre du groupe en tant que sans parti.]

Meuthen Kalbitz.jpg

Jörg Meuthen et Andreas Kalbitz autrefois

Alexander Gauland attaque le tribunal d’arbitrage de l’AfD.

AfD.jpg

Allemagne. Le co-chef de file des élus de l’AfD à la Chambre des députés et président du parti Alexander Gauland attaque le tribunal d’arbitrage de l’AfD qui a permis l’exclusion du numéro 2 de l’aile nationaliste du parti Andreas Kalbitz et déclare qu’il ne se fiera qu’aux décisions des instances juridiques.

Gauland.jpg

Alexander Gauland

Interview du contre-amiral Nicola De Felice par Lionel Baland sur la gestion des flux de migrants illégaux.

Breizh-info.png

Italie. Interview du contre-amiral Nicola De Felice :

https://www.breizh-info.com/2020/07/27/148010/contre-amir...

"L’effet smart working : les consommations s’effondrent. 250 millions par mois brûlés."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Le plan de l’Italie pour l’utilisation du Recovery Fund reste au centre de l’attention des quotidiens : « La ligne de Conte : immédiatement les projets et des dépenses responsables » (Corriere), «’’ Réformes et Sud, maintenant le tournant’’ : entretien de F. Panetta (BCE) » (Repubblica) , « Conte, l’urgence au Parlement mais la task force au gouvernement » (Fatto Quotidiano). L’enquête en Lombardie touchant le président de la Région, A. Fontana (Ligue), est également citée par l’ensemble des médias : « Fontana, soupçons sur l’héritage. 27 enquêtes sur la Lombardie » - « Enquête sur les origines du patrimoine conservé à l’étranger par le gouverneur » - « Les parquets enquêtent sur les appels d’offres, les gaspillages et les décès suspects dans les Rsa (ndr : Ehpad) ».

La Stampa titre sur « L’effet smart working : les consommations s’effondrent. 250 millions par mois brûlés ».

Les journaux télévisés ouvrent sur les enquêtes à l’égard du président de la région Lombardie, Attilio Fontana (Ligue), sur le débat politique en cours à propos des fonds européens et sur la reprise de contrôles stricts contre le COVID-19 dans la Péninsule.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/07/2020

Giorgia Meloni dénonce le fait que la gauche et les médias du système tentent d’utiliser la croissance de son parti pour diviser le centre-droit.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni dénonce le fait que la gauche et les médias du système tentent d’utiliser la croissance de son parti pour diviser le centre-droit (Ligue, Frères d’Italie, Forza Italia, …). Elle déclare que bientôt l’Italie disposera d’un gouvernement fort et uni qui respecte les intérêts des Italiens.

Giorgia Meloni.jpg

Giorgia Meloni

25/07/2020

Andreas Kalbitz reste exclu de l'AfD.

AfD.jpg

Allemagne. Le tribunal fédéral d’arbitrage de l’AfD a rejeté, ce samedi 25 juillet 2020, le recours du numéro 2 de l’aile nationaliste du parti Andreas Kalbitz contre son exclusion par la direction fédérale du parti.

[Kalbitz se voit reprocher de ne pas avoir déclaré, lors de son adhésion à l’AfD, son appartenance autrefois au mouvement Heimattreue Deutschen Jugend. Kalbitz nie avoir été membre de cette organisation. La demande d’adhésion à l’AfD de Kalbitz a disparu.]

[Le tribunal de l'Etat de Berlin avait en référé [urgence] estimé que l'exclusion de Kalbitz n'était pas valable car celle-ci doit être décidée par le tribunal fédéral d'arbitrage de l'AfD et pas, comme cela avait été le cas, par la présidence du parti. Kalbitz avait ainsi récupéré son statut de membre jusqu'à la décision du tribunal fédéral d’arbitrage de l'AfD.]

Kalbitz.jpg

Andreas Kalbitz

Le procureur recourt contre l’acquittement d’Yvan Perrin.

UDC.jpg

Suisse. Le Ministère public n'est pas satisfait de l’acquittement d’Yvan Perrin :

https://www.20min.ch/fr/story/le-ministere-public-pas-sat...

Fête des patriotes de Frères d'Italie.

FI-AN.jpg

Italie. Ce 24 juillet 2020, Frères d'Italie a tenu une fête des patriotes à Cretone près de Rome.

Meloni 1.jpg

FdI 1.jpg

Giorgia Meloni

FdI 2.jpg

FdI 3.jpg

La candidature de Heinz-Christian Strache aux élections municipales à Vienne bat de l’aile.

FPÖ.jpg

Autriche. Vienne. La candidature de Heinz-Christian Strache aux élections municipales à Vienne bas de l’aile sur la question de sa résidence. Au vu d'un mandat de perquisition à son domicile officiel viennois l'été dernier, sa mère, qui vit seule dans son appartement, a déclaré aux fonctionnaires de police que son fils n'habitait plus là depuis plus de 19 ans et que rien ne lui appartenait dans l'appartement. En conséquence, les policiers sont allés perquisitionner son domicile effectif en Basse-Autriche. Stricto sensu, Heinz-Christian Strache n'est ni électeur ni éligible à Vienne.

Autriche : le FPÖ donné à 11 % et la DAÖ/Team Strache à 4 %.

FPÖ.jpg

DAÖ 3.jpg

Team HC Strache.png

Autriche. Un sondage Research Affairs donne les sociaux-chrértiens de l’ÖVP à 42 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 19 %, les patriotes du FPÖ à 11 %, les écologistes à 15 %, les libéraux de NEOS à 8 %, les patriotes de la DAÖ/Team Strache à 4 %.

Frères d'Italie donné à 18 % progresse encore au détriment de la Ligue.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Un sondage Ipsos donne Frères d'Italie à 18 % et la Ligue à 23,1 %.

Italie 1.jpg

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Frères d'Italie : patriotes

24/07/2020

"Le Recovery Fund continue d’être au centre de l’attention de l’ensemble des médias."

M5S.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Le Recovery Fund continue d’être au centre de l’attention de l’ensemble des médias. Les commentateurs évoquent les dynamiques en interne autour d’une « cabine de régie » pour un plan de répartition des fonds consensuel et le débat autour du MES : « Le président du Conseil et Gualtieri pensent à une cabine de régie avec des représentants du gouvernement et de ‘’super techniciens’’ » - « Conte assiégé sur les Fonds UE » - « FI et une partie du PD demandent une bicamérale. Et les 5 étoiles votent ‘’non’’ au MES avec la Ligue » (Corriere), « Conte choisit Amendola pour la gestion des projets communautaires » (Stampa), « Pression de Gualtieri : sans le MES, des tensions financières » (Il Sole 24 Ore). Des indications en provenance de l’Union européenne sont aussi rapportées par les médias, notamment à travers des entretiens : P. Gentiloni à Repubblica : « Après les Fonds UE, maintenant le MES » et d’U. von der Leyen à la Stampa : « L’Italie doit respecter les pactes et bien dépenser les fonds » (La Stampa). Le Messaggero titre : « L’UE à l’Italie : il faut aider le Sud ».

Le scandale de l’arrestation de carabiniers à Plaisance est également très suivi.

ENTRETIEN, La Repubblica, de Paolo Gentiloni, Commissaire européen pour l’Economie : « " Les fonds arriveront dans la deuxième moitié de 2021. L’Italie doit prendre le MES " » : «" Il y a une grande satisfaction pour l’accord sur le Recovery Fund, après des mois de négociation. Il s’agit d’une décision historique du point de vue économique et je prévois que ce plan aura un grand succès. Le gouvernement a très bien travaillé mais maintenant il doit faire les réformes puisqu'il est désormais interdit de commettre des erreurs. Les fonds de l’UE arriveront dans la deuxième moitié de 2021 et maintenant le défi consiste à combiner les mesures d'urgence avec les stratégies de relance et les mesures de dépenses futures. L'Italie doit prendre ce défi au sérieux et considérer que le MES est un outil déjà disponible dont elle pourrait certainement tirer profit ‘’».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Front transversal pour le Recovery » : « Le thème politique continue d’être la gestion des fonds européens.  L'argent arrivera en plusieurs versements à partir de janvier 2021 et une autre partie au plus tôt à la moitié de 2021 mais cette question conditionne déjà le débat public. Il s’agit d’un chiffre énorme qui alimente maintenant les attentes, les promesses et les espoirs et il n'est pas surprenant que le président du Conseil, considérant le résultat de Bruxelles comme sa victoire personnelle, ait à l'esprit de gérer ces fonds de Palais Chigi. Conte souhaite mettre en place une task force composée d'un groupe de conseillers sur la base d’un avis du Parlement qui doit, d’ailleurs, toujours faire face à la discussion sur le plan national des réformes. L’opposition, afin de ne pas être court-circuitée, a proposé une commission bicamérale pour fixer le cadre stratégique des interventions et cette proposition, même si elle venait du centre droit, a conquis une part importante de la majorité. Comme Matteo Renzi, qui a demandé au président du Conseil de ne pas attendre septembre pour impliquer le Parlement et même une partie du PD est d’accord, afin d'éviter que Conte gère seul ce levier de pouvoir. Mais c'est un indice que le système politique se prépare à faire face à une transition critique sans une réelle cohésion interne. La même insistance sur l'utilisation du MES, par Paolo Gentiloni et le ministre de la Santé Speranza, montre que la période post-Bruxelles ne fait que commencer ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « Pour les fonds, une poussée vers la commission bicamérale. Et de nouvelles tensions sur le MES » : « Les célébrations pour l’obtention du fonds de relance terminées, la question de la gestion des 209 milliards en provenance de l’UE est maintenant dans le vif. L’idée de Giuseppe Conte serait de mettre en place une structure composée de ministres et de fonctionnaires ministériels et supervisée par le même président du Conseil. Soutenu par le M5S, ce projet se heurte cependant aux positions des représentants de Forza Italia et d’une partie du PD, qui ont avancé la proposition d’instaurer un instrument ‘’agile mais représentatif’’, à l’image d’une commission bicamérale pour la reprise économique, qui pourrait impliquer aussi dans son travail des membres de l’opposition. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, leader du parti Fratelli d’Italia (FdI), « Ils veulent notre accord sur la nouvelle manœuvre ? Voici nos conditions » : « Nous demandons des mesures de soutien à l’emploi, le renvoi des échéances fiscales, des fonds pour les pensions d’invalidité. Le gouvernement devra nous donner des réponses concrètes,sinon il devra agir tout seul. Pour la gestion du fonds de relance, FdI acceptera la commission bicamérale seulement si elle est mixte ou présidée par l’opposition. Ce serait alors un signal positif de la part du gouvernement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/07/2020

Matteo Salvini à Lampedusa.

Ligue.jpg

Italie. Ce 23 juillet 2020, Matteo Salvini est à Lampedusa. Il a visité un hot-spot d'accueil de migrants et a rencontré des habitants de l'île.

Hot-spot d'accueil de migrants :

L 1.jpg

L 2.jpg

L 3.jpg

L 4.jpg

Matteo Salvini

Filip Dewinter à la Chambre des députés à Berlin.

AfD.jpg

VB.jpg

Belgique et Allemagne. Filip Dewinter du Vlaams Belang (Belgique) a été reçu à la Chambre des députés à Berlin par l’AfD.

AfD 1.jpg

Steffen Kotré (AfD) et Filip Dewinter

Massimiliano Fedriga : le Frioul-Vénétie julienne refuse d'accueillir des migrants irréguliers supplémentaires.

Ligue.jpg

Italie. Région autonome du Frioul-Vénétie julienne. Le gouverneur Massimiliano Fedriga (Ligue) a déclaré que sa région n’est pas prête à accueillir des migrants irréguliers supplémentaires.

Le Frioul-Vénétie julienne est victime d’un afflux de migrants en provenance d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesch, du Sri Lanka et d’autres États non-Schengen, c’est-à-dire de pays qui subissent fortement l'épidémie de coronavirus, et empruntent la route des Balkans alors que cette région est elle aussi désormais touchée par l’épidémie.