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02/02/2015

Silvio Berlusconi revient sur ses propos : ‘’le pacte reste valable’’.

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Italie. Revue de presse. 

UNES : « Réformes, la ligne du Quirinal » (Corriere della Sera, il Messaggero, il Sole 24 Ore), « Mattarella : je travaillerai pour réduire les déchirures du pays. Berlusconi revient sur ses propos : ‘’le pacte reste valable’’ » (La Repubblica), « Règlement de comptes au sein du centre droit » (La Stampa).

ÉDITORIAUX

La Stampa de dimanche, M. Calabresi « Le retour essentiel à la normalité » : « Le choix de Sergio Mattarella marque un retour fondamental à la normalité. Le large succès de samedi (ndr : quorum : 505 voix, total des voix pour Mattarella : 665) met fin à une saison de tensions et réhabilite un parlement qui n’avait pas réussi à élire son président, poussant Napolitano à  entamer un second mandat ».

Corriere della Sera de dimanche  L. Fontana « Le Président ne doit remercier personne » : « Il s’agit d’une page positive pour les institutions et certainement d’une victoire pour M. Renzi.  Mattarella est un homme cultivé, austère, peu interventionniste. Il sera le garant de l’unité nationale et de l’intérêt général du pays. En fin de compte, Mattarella ne doit remercier personne ».

Il Messaggero de dimanche V. Cusenza , « Le Président et la scène vide de l’opposition » : « Malgré un caractère timide et réservé, il est improbable que la présidence de S. Mattarella  soit une gestion en demi-teinte où il aurait un simple rôle d’arbitre. En revanche, avec ses 100 bulletins blancs, Berlusconi a montré la marginalité de son parti : à peine 10% des grands électeurs. Et la constatation qu’aujourd’hui en Italie une opposition digne de ce nom, pouvant représenter une alternative énergique pour contrebalancer le Gouvernement et en préparer l’alternative, n’existe pas ».

CONVERSATION avec Matteo Renzi, président du Conseil italien, « Vous avez pu voir ce qu’était réellement le pacte du Nazareno »  (La Stampa de dimanche) : « Les émissions télévisées n’ont raconté que des mensonges sur l’accord avec Berlusconi. Quant au Quirinal, Silvio a été mal conseillé et a subi trop de pression de la part des siens. Si Forza italia fait marche arrière sur les réformes, nous nous irons de l’avant. Que Berlusconi nous fasse savoir ce qu’il veut faire. Alfano ? Nous ne nous sommes pas disputés. Certes, au sein du Nuovo Centro destra il y a eu un peu de confusion. Puisqu’ils font partie de la majorité, quel intérêt y avait-il de faire des consultations avec l’opposition ? ».

ENTRETIEN Graziano Delrio, secrétaire d’Etat auprès de la présidence du Conseil « Il n’y a aucune méthode ‘’Quirinal’’ : sur la loi électorale et les réformes rien ne changera » (La Repubblica) : « Il serait erroné de penser que le succès de l’élection de Mattarella puisse servir à autre chose. Que ce soit clair, ce n’était pas une épreuve générale pour d’autres opérations politiques  [notamment entente avec le parti de gauche SeL, ndt]».

ANALYSE, La Repubblica S. Folli « Les va-et-vient entre Matteo et Silvio mènent Alfano vers un cul-de-sac » : « Il y a des fois où l’on perd de toute manière. Un homme politique prudent agit de manière à en sortir toujours gagnant. Le Nuovo Centro Destra [Nouveau centre droit, qui fait partie de la majorité, ndt.]  a fait l’opposé en changeant deux fois d’avis sur le candidat indiqué par le Parti démocrate. Mais il est vrai qu’en continuant à s’opposer à Mattarella ils auraient tout perdu, y compris les charges ministérielles (Intérieur, Transports, Santé), importantes pour leur poids politique. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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