Attentat sur le chantier de la ligne TGV Lyon-Turin.

La presse italienne rend compte de « l’assaut subi par le chantier de la ligne Lyon-Turin dans la nuit de lundi à mardi à Chiomonte » et rapporte qu’Angelino Alfano (PdL) s’est rendu « à Turin pour une réunion sur la ligne Lyon-Turin du Comité national pour l’ordre et la sécurité publique ».

Le vice-président du Conseil [Angelino Alfano] accorde un entretien à la Stampa, qui consacre une double page à l’attentat : « Ils pouvaient tuer mais nous sommes l’Etat et nous réagirons ».

« Le renvoi de balle de la part de la politique doit cesser » (Luigi La Spina, La Stampa) : « Ce qui s’est passé l’autre nuit en Vallée de Suse n’est pas un acte de protestation ou de guérilla contestataire mais une attaque terroriste qui aurait pu faire des victimes si le destin n’en avait pas décidé autrement. Il s’agit même d’une répétition générale de ce qui pourrait se passer dans les prochains mois, le travail des ouvriers dans les chantiers pouvant devenir le champ d’une bataille absurde. »

(Tarduction : ambassade de France à Rome)