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08/05/2013

La fin de l’âge d’or européen en Italie.

 

« Pour les Italiens, l’Europe n’est plus une opportunité » (Tonia Mastrobuoni, La Stampa) : « C’est la fin d’un mythe : celui des Italiens champions d’européisme et d’optimisme. 53% d’entre eux ne considèrent plus l’appartenance à l’UE comme une opportunité mais comme un désavantage. Et un Italien sur deux redoute de ne pas pouvoir s’assurer « de dignes conditions de vie ».

« Si l’Allemagne redevient attractive pour les Italiens » (Paolo Lepri, Il Corriere della Sera) : « C’est surtout Ursula Von der Leyen, ministre du Travail, qui se réjouit de cette nouvelle. La ‘nouvelle qualité’ de l’immigration représente un véritable ‘coup de chance’ pour l’Allemagne qui a beaucoup de postes libres à pourvoir et où le vieillissement de la population représente un vrai problème. Il est probable qu’une personne contrainte de quitter son pays pour trouver de nouvelles opportunités ou pour survivre à un manque total de perspective n’utiliserait pas ces mots si volontiers. Toutefois, la locomotive allemande peut sauver un bon nombre de citoyens dans cette Europe plombée par la crise. Y compris les Italiens. Le rapport diffusé mardi par l’Institut de statistique est clair : environ un million de personnes a décidé d’émigrer en Allemagne en 2012 (+13% par rapport à 2011). Et l’Italie, avec une augmentation de 40%, joue un rôle de premier plan dans cette vague d’émigration. On compte 42 167 Italiens qui ont émigré en Allemagne en 2012, contre 30 154 en 2011. Il s’agit de l’exode le plus important venant des nations de l’Europe de la Méditerranée, frappées par la crise économique (notamment Grèce, Portugal et Espagne). Le flux migratoire qui arrive en Allemagne représente un record de ces dernières 17 années. Selon ce rapport, il y aurait une augmentation de 18% du flux venant de toute l’UE. D’après Ursula Von der Leyen ‘Tout cela aidera notre pays à devenir plus jeune, plus créatif et plus international’. Ceux qui choisissent l’Allemagne sont en effet plus jeunes de dix ans par rapport à la moyenne de la population allemande et sont en possession d’un titre d’étude élevé. Il faudrait espérer que cela puisse favoriser de nouvelles solidarités afin de réaliser l’Europe ‘plus forte’ évoquée à plusieurs reprises par la Chancelière. Et cela dans tous les coins de l’Union. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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