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22/04/2013

"Cette fois, Grillo a perdu."

Le Peuple de la liberté.jpg

Après la réélection de Giorgio Napolitano au Quirinal, les quotidiens se font l’écho de « la volonté du Président de la République de mettre en place au plus vite un gouvernement politique avec de solides capacités techniques », après « une cérémonie très rapide où il prêtera serment devant la Chambre, à 17h, pour son second mandat, avant des consultations accélérées » et « de nommer le président du Conseil et les ministres – même si les partis sont encore divisés » (Stampa). « Veto de Berlusconi [PdL] sur le gouvernement technique » titre la Stampa. A. Alfano [PdL], dans un entretien au Messaggero, déclare « nous avons déjà donné avec les techniciens, maintenant exécutif politique ou élections ». G. Quagliariello estime que « PD et PdL peuvent gouverner ensemble avec des programmes communs » (Stampa). « Et maintenant, pensez aux familles et aux entreprises » demande le Corriere. Les noms de « Enrico Letta ou Amato » reviennent dans les quotidiens pour le futur président du Conseil (Messaggero). Le Sole estime, comme la plupart des quotidiens, que « Giorgio Napolitano a accepté d’être réélu, faisant un sacrifice personnel lourd qui sauve la dignité et la tenue de la démocratie en Italie » (cf. infra). Pour le fondateur de Repubblica, E. Scalfari, c’est « le seul qui puisse réparer le moteur qui s’est emballé ». « La réélection du ‘’Roi Giorgio’’, un pas vers le présidentialisme » estime le Corriere. Le directeur du Messaggero voit dans cette réélection « un sacrifice, Napolitano au chevet des partis » (dimanche), tandis que celui du Sole explique dimanche « le sens d’un sacrifice ». Entretien de J-M. Colombani au Messaggero – « Ne perdez pas encore de temps ».

De nombreux articles rendent compte du « désastre au sein du PD » (Repubblica samedi) après l’échec de Romano Prodi et estiment que « Renzi pourrait en être le nouveau leader » (entretien notamment de P. Fassino, maire de Turin, à la Stampa de ce jour, qui estime que « c’est une option »). Le maire de Florence se met en avant, dans un entretien à Repubblica, parlant de « changer le parti démocrate pour changer l’Italie », se disant pour « un nouveau réformisme », et proposant « un gouvernement d’un an, puis des élections ».

Les quotidiens se font également l’écho de la réaction de B. Grillo, leader du M5S, suite à la réélection de Napolitano, « redimensionnée : d’abord ‘’c’est un coup d’Etat’’, s’insurge-t-il puis ‘’c’est un petit coup d’Etat’’ » (Stampa) et relatent que « la grande manifestation n’a finalement pas eu lieu, Grillo ayant fait une brève apparition » (Messaggero) et qu’il a « convoqué une grande manifestation mais a renoncé au dernier moment » (Stampa dimanche). S. Folli au Sole commente « cette fois, Grillo a perdu », estimant que « en observant les images de la manifestation du M5S à Rome hier et les militants agressifs et désorientés, il est clair que Grillo a fini par perdre une bataille politique qu’il était en train de gagner ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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