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02/09/2011

Berlusconi : "l’opposition est contre l’Italie".

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« Berlusconi : ‘l’opposition est contre l’Italie’ » (Carlo Bertini, La Stampa) : « Les coupables de fraude fiscale dépassant les 3M€ risquent la prison, les maires pourront mettre sur Internet les revenus de leurs citoyens et les comptes courants devront figurer sur les déclarations des revenus, afin de faciliter les contrôles croisés : voici les derniers amendements au plan de rigueur – en danger après modifications de ces derniers jours – qui devraient couvrir les 4-5 Md€. Pas d’augmentation de la TVA, qui reste toutefois pour Berlusconi la ‘clause de sauvegarde absolue pour rejoindre l’équilibre budgétaire en 2013’. Il y a aussi la ‘Robin Tax’ : une coupe d’1,8Md€ pour les collectivités locales, la coupe de 50% prévue initialement étant annulée. ‘Malheureusement, en Italie nous avons une opposition et des médias de gauche qui ont une attitude criminelle pouvant influencer négativement les marchés et attiser la spéculation’ a affirmé le Cavaliere après la nouvelle vague de protestations. Les communes et les régions s’insurgent. Même selon Formigoni (PdL), gouverneur de Lombardie, ces coupes mettent en péril le paiement des sociétés de transport public. I. La Russa, ministre de la Défense, résume ainsi les choses : ‘il est difficile d’aller de l’avant, si on continue de cette manière, on finira par couper les services aux citoyens’. Si, concernant les retraites, les syndicats sont soulagés, pour E. Marcegaglia, n°1 du Patronat italien, le plan de rigueur reste ‘faible et inadéquat’. Berlusconi hausse les épaules et dit ‘nous irons de l’avant’. Selon Bersani (PD) ‘ils manigancent une autre amnistie fiscale. Ça suffit, qu’ils commencent à payer eux aussi. Nous voulons éliminer les coupes aux collectivités locales et les remplacer par un impôt de 5% sur les capitaux bénéficiant du bouclier fiscal. Et que la majorité mette aussi un impôt sur les grands patrimoines immobiliers’. Tremonti réplique ‘vous disiez qu’il fallait lutter contre l’évasion fiscale et maintenant vous n’êtes pas contents ?’. Casini (UdC) souligne le caractère aléatoire de cette solution ‘les recettes sont trop incertaines par rapport à ce que nous demande l’UE’. Selon l’IdV, ‘il n’y a pas de collaboration possible’ et son secrétaire, Di Pietro, parle de ‘gouvernement hébété, replié dans son bunker’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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