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18/12/2009

Le Berlusconi qui sort de l’hôpital est un autre homme.

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« Berlusconi réitère son appel au PD et à l’UdC » (Ugo Magri, La Stampa) : « ‘Si le dialogue démarre, ma douleur n’aura pas été inutile’. Le Berlusconi qui sort de l’hôpital est un autre homme, que son agression a fait réfléchir et qui envoie un message à son peuple où pour la première fois il évite d’attaquer ses adversaires, les traitant même avec déférence. Evoquant ceux qu’il a ‘sentis proches’, Bersani et Casini, il en profite pour leur faire une offre : ‘s’ils arrivent à prendre leurs distances par rapport à quelques-uns qui fomentent la violence, alors pourra finalement s’ouvrir une nouvelle ère de dialogue’. Qu’ils me débarrassent de Di Pietro et me protègent des magistrats et je les récompense en faisant de grandes réformes avec eux… Mais entre les mots et les actes, il y a les régionales dans trois mois et il n’y a pas pire moment pour tenter un ‘deal’ avec l’opposition. D’autant que Berlusconi veut toujours transformer les régionales en référendum sur lui-même. ‘Il se contenterait, dit-on, de 5-6 régions, sans humilier le PD’, avant de reprendre aussitôt le dialogue avec Bersani, qui lui est sympathique. C’est bien entendu sur la question de la justice que tout va se jouer. Gasparri est réaliste : ‘nous en sommes aux discours généraux ; avant de dialoguer, il faut mieux définir nos propositions ; et n’oublions pas deux rendez-vous : le 12 janvier, le ‘procès court’ arrive au Sénat et le 25 à la Chambre l’‘empêchement légitime’ ; on verra bien ce qu’il en est.’ »

 

« Bossi choisit Zaia mais ne veut pas renoncer pas à son ministère » (Giovanni Cerruti, La Stampa) : « GC Galan s’en va, L. Zaia arrive, selon une décision de Berlusconi et Bossi, ou plutôt une demande de Bossi que Berlusconi n’avait pu lui refuser. Mais Bossi gagne du temps, car Zaia est ministre de l’Agriculture : si Bossi annonçait tout de suite sa candidature, on ferait la queue pour son portefeuille. Bondi, La Russa et Verdini, les triumvirs du PdL, appuyés par Fini, ont déjà annoncé que si Zaia s’en allait, son ministère devrait revenir au PdL. Or la Ligue n’entend céder l’Agriculture qu’en cas de victoire couplée, en Vénétie et dans le Piémont – région plus difficile. Pour avoir le ministère de l’Agriculture, le PdL devra aider la Ligue à conquérir le Piémont. Galan, lui, ne veut pas s’en aller. Quand Berlusconi l’a appelé pour lui annoncer la décision, Galan aurait violemment raccroché et disparu pour ruminer sa déception. Quant à Zaia, il se tait : ‘c’est à Bossi de parler’. Mais Bossi a déjà parlé : ou un doublé Zaia-Cota ou je ne lâche pas le ministère de l’Agriculture. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

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