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02/05/2024

Miloš Vučević du SNS devient Premier ministre.

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Serbie. Miloš Vučević du SNS devient Premier ministre.

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La publicité électorale d'Ewa Zajączkowska-Hernik.

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Pologne. La publicité électorale d'Ewa Zajączkowska-Hernik du parti nationaliste polonais Konfederacja.

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Beatrix von Storch de l'AfD a porté plainte contre Rüdiger Schuch.

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Allemagne. Beatrix von Storch de l'AfD a porté plainte contre Rüdiger Schuch, le président du service social de l’Église protestante Diakonie.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/30/le-...)

La co-présidente du SPD déclare que l'AfD est un "parti nazi".

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Allemagne. La co-présidente du parti social-démocrate allemand SPD Saskia Esken a déclaré à la télévision autrichienne que le parti patriotique allemand AfD est, selon elle, un parti « nazi ». Elle désire tarir les flux financiers de l’AfD.

La liste à laquelle prend part Italexit est refusée, ainsi que celle des radicaux de Forza Nuova.

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Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, Messaggero, « Elections européennes 2024, les partis ont déposé leur liste de candidats » : « Les listes électorales déposées auprès de la Cour d'appel de Rome pour les élections européennes des 8 et 9 juin sont au nombre de 18, comme en 2019. Trois listes avaient alors été rejetées. La dernière liste présentée hier soir avant l'heure limite de 20h était celle de Marco Rizzo, "Democrazia Sovrana e Popolare" : elle a été déposée sans avoir atteint le nombre de signatures requis et un recours avait déjà été annoncé. La liste "Alternativa popolare" du maire de Terni, Stefano Bandecchi, a été présentée et rejetée. Le même sort a été réservé à Forza Nuova, aux « Pirati » et au Parti animaliste-‘’Italexit’’. A Rome, des vérifications sont en cours sur les signatures présentées par Michele Santoro et la liste "Paix, Terre, Dignité" de Vauro : le résultat est attendu pour le 2 mai, probablement dans la matinée. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien pour l’Environnement -« ‘’Je dis à l'UE : la voiture électrique est l'avenir, mais n'arrêtez pas les moteurs à combustion" »  

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Chiesa,  « Environnement : le pacte du G7 triple les énergies renouvelables - La Coalition pour l'eau démarre. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/05/2024

Le BSW a pris part à Hambourg à la manifestation du 1 mai de la Confédération des syndicats allemands.

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW a pris part à Hambourg à la manifestation du 1 mai de la Confédération des syndicats allemands.

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"Pour la paix dans le monde : arrêter le spirale de la violence !"

Thuringe : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration du BSW à 16 %.

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Allemagne. Thuringe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 30 % et la gauche anti-immigration du BSW à 16 % pour les élections du 1 septembre 2024 pour le Parlement de Thuringe. (Seuil à 5 %)

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DIe Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

30/04/2024

Le président du service social de l’Église protestante Diakonie déclare : " Quiconque vote pour l'AfD par conviction ne peut pas travailler pour la Diakonie."

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Allemagne. Le président du service social de l’Église protestante Diakonie, un des plus importants employeurs d’Allemagne, Rüdiger Schuch déclare : « Quiconque vote pour l'AfD par conviction ne peut pas travailler pour la Diakonie. »

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Rüdiger Schuch

"La colère des défavorisés d’Europe, une voix sur trois serait captée par les souverainistes."

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Italie. Revue de presse. 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Giorgia tête de liste mais à Bruxelles il n’y pas que les voix qui comptent » : « La campagne pour les élections européennes se concentre sur les noms des candidats. On se demande si l’idée d’écrire « Giorgia » sur le bulletin de vote serait un bon coup de campagne ou plutôt un escamotage pour personnifier la campagne et faire oublier les problèmes liés à la tenue des comptes publics. La présidente du Conseil italienne est donc candidate, reste à voir quel pourcentage elle obtiendra à Bruxelles afin de peser sur les négociations politiques et financières en vue de la prochaine loi de finances. Entre temps, le nouveau Pacte de Stabilité entre en vigueur et l’Italie figure parmi les 11 pays ayant un déficit excessif. Au-delà du nombre de voix que Fratelli d’Italia peut obtenir, ce qui compte aussi est ce que l’Italie mettra sur la table des négociations. Tout d’abord, l’Italie bloque toujours l’adoption du nouveau MES par l’ensemble des partenaires européens, l’ambiguïté demeure sur le Pacte de Stabilité (l’Italie avait d’abord voté pour fin 2023, puis contre il y a une semaine et enfin pour, hier, lors du Conseil des ministres de l’Agriculture qui a donné le feu vert formel). Outre ces tergiversations, il faut aussi évoquer le retard dans la mise en oeuvre du PNRR (avéré par la proposition de Giorgetti de reporter les échéances), les chiffres concernant les fonds européens pour 2021-2027 pour lesquels la dépense de l’Italie, ces trois dernières années, ne dépasse pas les 1%, sans compter le report de l’application de directives européennes, par exemple concernant les concessions balnéaires et les vendeurs ambulants. Il est par conséquent légitime de se demander si un consensus électoral, même important, permettrait de dissiper les ambiguïtés et les retards, et suffirait à renforcer une position de négociation pour laquelle les résultats concrets comptent aussi. Maintenant, le gouvernement tente une accélération sur le PNRR et les fonds de cohésion (le décret devrait être adopté aujourd’hui en conseil des ministres) mais là aussi une question se pose : la Présidence du Conseil concentre le pouvoir alors que le Parlement s’apprête à voter pour l’autonomie régionale différenciée. »

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ARTICLE, La Repubblica, de L. Fraioli, « Le G7 climat ‘’ferme’’ les centrales à charbon, l’arrêt est prévu pour 2035 » : « Une sortie du charbon d’ici la moitié de la prochaine décennie. A l’issue de la première journée de travail du G7 Climat, énergie et environnement, le ministre italien Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia) se garde bien de donner confirmation : ‘’il y a un accord technique, nous travaillons maintenant à un accord politique’’ dit-il, souhaitant ‘’attendre le document final pour faire des commentaires’’. C’est le ministre britannique qui a révélé quelques heures plus tôt l’accord sur l’arrêt des centrales à charbon d’ici 2035, évoquant ‘’un accord historique’’, ‘’un signal incroyable renvoyé au monde par les pays du G7 sur le fait que les économies les plus avancées sont prêtes à abandonner le charbon’’. Ceci dit, toutes les économies du G7 hormis le Japon ont déjà entamé le processus pour s’affranchir de l’énergie fossile la plus polluante. Le ministre italien Pichetto a déclaré qu’en Italie c’était une question de mois, ou ‘’en tous cas d’ici un an pour les centrales de Brindisi et Civitavecchia’’ alors qu’il vise 2027 pour la Sardaigne. ‘’Nous étions prêts dès septembre 2023 mais j’ai eu un doute, craignant un événement sur le plan géopolitique ; il y a ensuite eu le 7 octobre et la crise dans le Détroit d’Hormuz’’ a expliqué le ministre italien. Il y aurait également eu des avancées sur la réduction du plastique, ‘’le G7 reconnait pour la première fois que le niveau de pollution plastique est insoutenable’’ a déclaré la délégation française en marge des réunions. Le document final devrait également revenir sur la question de la finance climatique et sur le fait que l’aide aux pays en voie de développement devrait se compter non pas en milliards mais en milliers de milliards de dollars. Autre thème cher au gouvernement italien, la reconnaissance du gaz naturel comme ‘’combustible de transition’’, surtout en cas de crise géopolitique. Sans oublier le retour du nucléaire, sur lequel l’Italie bénéficie de l’appui des membres du G7 qui ont recours à cette énergie : Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, France et Japon. Le passage en question devrait être dédié plutôt à la fusion, jugée plus prometteuse, qu’à la classique fission. L’Italie est en revanche plus isolée sur la question des biocombustibles, afin de faire perdurer les véhicules à moteurs thermiques après 2035, mais les Sept miseraient plutôt sur l’électrique. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’A. Tajani, « Forza Italia est une maison pour les électeurs modérés, nous sommes loyaux envers la Présidente du Conseil mais nous sommes différents » : « Fratelli d’Italia et Forza Italia sont des partis différents, qui s’adressent à des électorats différents, c’est une des forces de la coalition au gouvernement. Le rôle de Forza Italia est de recueillir une large tranche de voix qui se situent entre Giorgia Meloni et Elly Schlein (PD), ces nombreux citoyens modérés qui se reconnaissent dans les valeurs chrétiennes, libérales, attachés à la Constitution, et pro-européens. A travers Forza Italia, je suis en train de créer une ‘’maison’’ dédiée aux Italiens qui croient en tout cela. Les résultats sont là, un document de soutien à Forza Italia a été signé lundi par de nombreux maires de toute l’Italie. Afin de porter ce projet, j’ai décidé de me présenter personnellement aux Européennes. Nous sommes loyaux, nous nous exprimons ouvertement, nous ne renonçons pas à notre identité, nous ne manigançons rien contre nos alliés. D’après le Traité du l’Union européenne, le prochain président de la Commission européenne devra être désigné par le PPE, qui sera sans aucun doute la première force politique à Bruxelles. Concernant le profil de technicien de Mario Draghi, je crois qu’il se prête mal à la direction des instructions européennes. En effet je crois en la primauté politique, en la force de la démocratie, la légitimité électorale est un élément fondamental d’un leadership efficace, reconnu par les citoyens. L’opposition nous accuse d’être déconnectés des problèmes des Italiens, mais c’est faux : le gouvernement a approuvé des mesures pour réduire les temps d’attente dans le système sanitaire, le ministre Zangrillo travaille depuis des mois à un allègement des procédures administratives, nous travaillons pour alléger les charges fiscales, la réforme de la justice est pour nous une priorité, la séparation des carrières pour les magistrats sera bientôt approuvée. En tant que présidente du G7, l’Italie a pour objectif stratégique la paix, une paix juste en Ukraine avec le retrait des troupes russes des territoires occupés, et un accord à Gaza permettant d’enclencher le processus vers la solution des ‘’deux Etats pour deux Peuples’’. L’objectif de Forza Italia pour les Européennes est d’atteindre au moins les 10% de voix, puis 20% aux prochaines élections législatives en Italie. Je me trouve actuellement en Arabie Saoudite, un pays central dans le Golfe, au Moyen-Orient et en Afrique, et donc un interlocuteur fondamental pour construire un projet de paix dans l’une des régions les plus difficiles du monde. Ces rencontres entre ministres européens et de la région peuvent être décisifs dans les négociations. Nous sommes dans une phase de pression sur les parties afin qu’un accord soit trouvé, beaucoup disent que ces négociations indirectes entre Israël et le Hamas pourraient être un tournant. Suite à la prise de contrôle de la filiale russe de l’entreprise italienne Ariston, décision que nous jugeons inacceptable, l’Ambassadeur russe en Italie a été convoqué par le secrétaire général du ministère. La Russie doit comprendre que de cette façon elle porte préjudice à elle-même et à sa crédibilité dans le monde. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Charles Michel, Président du Conseil Européen « Arrêtons la droite qui menace les idéaux de l’UE. Il faut une défense commune contre Poutine » : « ‘’Il faut nous concentrer sur la solidité économique, sur la création de nouveaux emplois en investissant pour la compétitivité et le marché unique des capitaux, comme nous l’indiquent Mario Draghi et Enrico Letta. Si l'UE était encore composée de 15 membres, nous serions plus vulnérables, plus faibles. Pensez à la confrontation avec la Chine ou la Russie. C’est pour cela que parmi les objectifs du prochain quinquennat figure la défense des valeurs de liberté et de démocratie qui caractérisent les Traités européens. Après la guerre en Ukraine, l'élargissement est une exigence qui s'est renforcée. Nous sommes politiquement déterminés. Nous devons être prêts pour 2030. Et puis il y a un autre pilier fondamental pour dire oui à un nouvel élargissement de l'UE, c'est la défense. La Russie s'en prend à notre liberté et à notre démocratie. Elle a mis le doigt sur un problème : Défense et sécurité. Toutefois, la montée du populisme lors des prochaines élections européennes pourrait mettre un terme à ce processus. Nous devons convaincre les citoyens du bien-fondé du projet européen, de sa nécessité. C'est une bataille politique à laquelle nous devrons faire face. Notre projet est un projet démocratique. La vision de Macron n'est pas pessimiste. Nous avons les outils pour grandir. Nous devons ouvrir les yeux et mener toutes les réformes nécessaires. Nous avons besoin d'une véritable souveraineté européenne, certainement pas de souverainisme.’’ » 

RAPPORT, La Repubblica, de L. De Cicco, « La colère des défavorisés d’Europe, une voix sur trois serait captée par les souverainistes » : « Un électeur sur trois au sein de l’UE se présentera aux urnes avec ‘’un profond sentiment de mal-être’’. Plus de 120 millions d’électeurs potentiels malmenés par les crises, les salaires qui reculent, le niveau de vie qui se détériore, une défiance croissante vis-à-vis de l’Europe qu’il est facile de caricaturer en marâtre. Un mélange de frustration et d’insatisfaction qui gonfle les voiles des partis populistes qui prolifèrent surtout à droite, offrant des recettes simples, des messages empathiques, des slogans ‘’pas nécessairement fondés sur des bases rationnelles mais proches sur le plan émotif des classes populaires et des travailleurs, qui se sentent de plus en plus menacés’’ observent le Censis dans son rapport sur l’Etat de l’Union. Il s’agit avant tout des personnes ayant ‘’subi un déclassement social’’ et pour qui la ‘’promesse d’amélioration des conditions de vie’’ a été ‘’trahie’’, alors que 34% des électeurs européens vivent dans des zones où les revenus ont diminué. Depuis 2008, le revenu disponible net par habitant a certes légèrement augmenté (+3,1%) mais il s’agit d’une moyenne qui dissimule des écarts macroscopiques. Sur les 233 territoires analysés par le Censis, 75 n’ont pas retrouvé le niveau d’avant crise et leur niveau de vie a même reculé de 8,1%, principalement en Grèce, en Italie et en Espagne, mais aussi en France, en Autriche, en Hongrie, et en partie en Belgique, en Allemagne et au Portugal. Parmi les 20 territoires les plus touchés, 7 se trouvent en Italie : il s’agit du Latium où les revenus par habitant ont reculé de 16%, de la Ombrie, de la Province de Trente, de Toscane. Sur l’ensemble des citoyens européens ayant souffert de ce déclassement près de 40% sont italiens. Les 6 régions du Sud (Calabre, Sicile, Campanie, Pouilles, Molise, Sardaigne) ont un PIB par habitant inférieur à 75% du PIB moyen de l’UE. Le poids démographique de l’UE recule également, les habitants des 27 représentaient 6,5% de la population mondiale il y a 15 ans, contre 5,6% aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant que moins de la moitié des européens aient confiance en les institutions de l’UE. Les Italiens sont dans la moyenne avec 49 et 46% de confiance respectivement pour le Parlement et la Commission européenne. Au point que ‘’pour la première fois aux prochaines élections européennes, moins d’un électeur sur deux pourraient voter en Italie’’ indique le directeur du Censis, ‘’une tendance insidieuse pour les démocraties libérales’’. Cette tendance profiterait surtout aux ‘’formations politiques qui se veulent rassurantes face aux spectres qu’ils agitent dans l’inconscient collectif européen’’, soit les populistes de droite comme de gauche. ‘’Giorgia Meloni est parvenue jusqu’à présent à se mouvoir selon deux axes, rassurante en Europe et auprès de l’OTAN, populiste-émotive pour l’électorat italien, mais si l’on n’affronte pas les problèmes structurels d’un pays on ne va pas loin’’ observe-t-il. » 

ARTICLE, Repubblica, E. Lauria et D. Raineri « ‘’C’est un secret’’ : le silence de l’Italie sur les missiles offensifs destinés à l’Ukraine » : « ‘’Les missiles Storm Shadow sont une arme extraordinaire. Le Royaume-Uni, la France et l’Italie fournissent ces armes pour qu’elles soient utilisées’’ dans la guerre en Ukraine ‘’notamment en Crimée. Ce sont des missiles qui sont vraiment en train de faire la différence’’. Ce sont les mots prononcés par Grant Shapps, le ministre de la défense britannique, qui a peut-être révélé, sans le vouloir, ce que l’Italie n’a pas avoué pour l’instant : l’envoi d’armes offensives à Kiev pour sa controffensive contre les troupes russes. Ce sont des missiles pouvant parcourir une distance de 250 km. Un porte-parole de la défense britannique a révélé à notre quotidien ‘’l’Italie et l’un de nos partenaires de défense les plus étroits et nous promouvons ensemble la sécurité européenne et nous collaborons dans des projets tels que le Gicap’’ [le nouvel avion de chasse Tempest]. En Italie personne, dans l’entourage du gouvernement Meloni, ne confirme (ni ne peut confirmer) la contribution italienne dans la fourniture des Storm Shadow à l’Ukraine. La liste des armements italiens livrés à l’Ukraine demeure toujours confidentielle et couverte par le secret d’Etat. Toutefois, les déclarations de Shapps ne prennent pas de court les hautes sphères de l’exécutif. Ce genre de missiles, du moins par le passé, aurait fait partie de la liste d’armes assurées par l’Italie. L’Armée a en dotation les Storm Shadow, même si, fait-on savoir, ils sont un peu obsolètes. Dans la guerre de résilience des Ukrainiens, toute arme en plus de la part des alliés occidentaux a son importance. »  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Leipzig : la CDU utilise des affiches en arabe et en turc.

Allemagne. Saxe. Les démocrates-chrétiens de la CDU ont accroché, dans le quartier central de Leipzig, 400 panneaux portant des affiches électorales en arabe et en turc. Durant la nuit, des inconnus les ont démolis et enlevés.

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29/04/2024

"Meloni se porte candidate : "Votez pour Giorgia.""

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Italie. Revue de presse.  

La presse titre largement sur l’annonce officielle de Giorgia Meloni de se présenter en tête de liste de son parti aux élections européennes : « Meloni se porte candidate : « votez pour Giorgia » » (Corriere della Sera), « Duel pour l’Europe » (Repubblica), « « Ecrivez « Giorgia » sur le bulletin de vote » » (Stampa), « Meloni et le défi en Europe » (Messaggero), « Meloni : « nous changerons également l’Europe » » (Giornale), « Meloni veut faire des élections européennes un référendum sur elle » (Domani). La visite du Pape François à Venise est aussi citée par certains quotidiens : « Le Pape : « Venise peut disparaitre, il faut la protéger »» (Repubblica), « Le Pape s’adresse aux jeunes : « Réveillez-vous, la vie est devant vous » » (Corriere della Sera).  

Sur X le hashtag #Vannacci, en référence aux propos du candidat de la Ligue pour les élections européennes, le général Roberto Vannacci, sur sa proposition de rétablir la séparation de classes pour les élèves handicapés. 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Bechis, « ‘’Changeons l’Europe, sur votre bulletin écrivez ‘Giorgia’’’ appelle Giorgia Meloni » : « Giorgia Meloni a annoncé sa candidature aux élections européennes lors d’un meeting à Pescara ce dimanche : ‘’j’ai décidé de me lancer pour les européennes et de me présenter dans toutes les circonscriptions’’. L’annonce était très attendue et elle a reçu une véritable standing ovation de la salle comble. Giorgia Meloni fait des élections européennes un referendum pour ou contre son gouvernement en demandant ‘’aux Italiens s’ils sont satisfaits du travail que nous sommes en train de faire. Si vous croyez encore en moi, je veux que vous écriviez ‘’Giorgia’’ sur le bulletin’’. C’est donc à Pescara, fief historique de la droite, que la leader trouve ce regain de popularité, ‘’le pouvoir ne me domptera pas et ne m’isolera pas’’ assure-t-elle à la foule en délire. Elle affirme qu’elle fera ‘’enfin passer la gauche à l’opposition en Europe’’. Dans la salle comble, la photo de groupe serait au complet, avec AntonioTajani (Forza Italia) et Maurizio Lupi (Noi con l'Italia) présents, s’il ne manquait pas Matteo Salvini qui se connecte brièvement à distance. Les deux alliés plaisantent alors que le leader de la Ligue s’affiche avec sa fille affirmant ‘’profiter d’un dernier week-end en famille avant la campagne’’. Giorgia Meloni annonce aussi qu’elle se porte candidate partout mais prévoit une campagne ‘’light’’ : elle ne prévoit pas de tournée ni de meetings à travers la Péninsule pour continuer à se consacrer pleinement au gouvernement sans soustraire une minute à ses activités - mais beaucoup d’interventions à la télévision et de déplacements de ministres. L’appel à voter en écrivant son seul prénom fait beaucoup d’effet et avait été étudié de longue date, comme un slogan, avec son entourage le plus proche dont fait partie sa sœur Arianna. Son discours est empreint d’un ton guerrier et identitaire. Meloni cite le MSI, le Mouvement social identitaire italien qui ‘’avait voté en faveur des Traités de Rome en 1957’’, et le général De Gaulle. Reprenant les thèmes de prédilection du gouvernement, elle évoque le Plan Mattei et le soutien à l’Ukraine, et s’en prend au superbonus pour la rénovation énergétique des bâtiments instaurer par le gouvernement 5 Etoiles de Giuseppe Conte. Elle promet qu’elle ‘’ne cèdera rien aux Socialistes’’ et s’en prend au Pacte Vert ‘’conçu par des bureaucrates dans un palais de verre’’. Elle qualifie enfin de débat ‘’surréaliste’’ l’hypothèse de sa candidature à la tête de la Commission européenne avant d’avoir ‘’écouter les résultats électoraux’’. » 

ARTICLE, La Stampa, F. Perina « Ce bond supplémentaire vers le parti personnel » : « En 2019, Meloni avait prononcé ces mots ‘’l’Europe est un comité d’affaires, un club de bureaucrates dominé par la France et l’Allemagne, un « super-Etat » qui se met d’accord sur comment piller les autres Etats européens’’. Aujourd’hui, le changement majeur que l’on peut constater est un bond en avant dans ses ambitions. Giorgia Meloni dévoile à ses électeurs son défi ultime, un système pour chambouler les équilibres continentaux et imposer à l’Europe le modèle italien : les Conservateurs, souverainistes et populaires au gouvernement contre tous les autres. Son modèle peut représenter un coup d’arrêt pour l’intégration européenne (qui n’a jamais plu à Meloni) et limiter les compétences de l’Union à un rôle de simple régulateur du commerce. Une défense commune sera éventuellement possible à condition que le reste des compétences aille aux Etats membres. C’est un pas en arrière vers l’ancienne CEE des années Soixante qu’elle évoque lorsqu’elle cite le général De Gaulle ‘’il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des Etats nationaux’’. C’est un objectif qui frôle l’utopie : imaginer que les Populaires européens aillent bras-dessous bras-dessus avec Marine Le Pen ou les néonazis du Afd. Chose improbable au vu des sondages. Mais c’est aussi une façon rusée d’unir les instances souverainistes – auxquelles Meloni ne veut pas renoncer –l’ancien accord du groupe de Visegrad avec le dialogue avec les modérés d’’Ursula von der Leyen (ou celui ou celle qui la remplacera à la tête de la Commission). L’aspect grandiose de son défi plaira aux électeurs de droite. C’est aussi un rehaussement des ambitions personnelles de la présidente du Conseil, qui sort de son rôle de cheffe de parti de majorité relative pour se présenter à l’électorat comme la titulaire d’une nouvelle marque, « votez Giorgia ». Le nom de famille ne sert plus, ce n’est qu’une suprastructure puisqu’il n’existe qu’une seule Giorgia. Cela aussi plaira à la droite. Le discours de Pescara dévoile ainsi la stratégie de Meloni : elle utilisera les élections européennes pour remporter un succès personnel, tout le reste (y compris le destin de ses alliés) est accessoire. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Arachi « Schlein critique Meloni « son discours est totalement coupé de la réalité » » : « Elly Schlein utilise une métaphore ‘’Meloni au pays des merveilles’’ , ‘’coupée de la réalitéentre la Présidence du Conseil et la télé-Meloni’’, car ‘’elle a caché les problèmes sous un fleuve de rhétorique : en une heure de discours, il n’y a eu aucune référence au système sanitaire et aux listes d’attente interminables qui sont de plus en plus longues en raison des coupes budgétaires’’. Dans ce discours, la secrétaire du Parti démocrate déplore le fait qu’il n’y ait ‘’aucune référence aux salaires trop bas, à la sécurité au travail, alors qu’on compte 1 041 morts en 2023 ; Selon Meloni l’Italie a changé, mais en pire’’. Les propos prononcés par Meloni à Pescara ont provoqué la réaction également du dirigeant d’Azione, Carlo Calenda, qui a annoncé hier sa candidature dans toutes les circonscriptions avec Elena Bonetti : ‘’c’est une disciple d’Orban, l’idée d’Europe de Meloni est en fait la fin de l’Europe. L’Italie est un grand pays fondateur de l’Union, certainement pas la Hongrie des amis de Poutine’’. Selon Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva ‘’Meloni est une influenceuse, elle nous demande de voter pour elle en Europe mais elle sait très bien qu’elle n’ira jamais au Parlement Européen’’. Giuseppe Conte (M5S) pour sa part, souligne que ‘’nous avons laissé une Italie qui parvenait à obtenir 209 milliards d’euros du PNRR pour les infrastructures, les investissements et la santé publique ; elle a donné son feu vert à un accord [le Pacte de Stabilité] avec des coupes à hauteur de 13 milliards par an qui pénaliseront les Italiens et leurs finances, tout comme le système sanitaire, les services, les écoles, avec une vague d’austérité’’. Pour Riccardo Magi de +Europa ‘’l’idée d’Europe des nations dont parle Meloni est celle des vétos des petits nationalismes, des chantages entre pays, des suspensions de l’accord de Schengen, des murs et des ports fermés’’. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur, par F. Olivo « Aucune loi spéciale n’est prévue dans les universités ni contre les manifestations ; en matière d’immigration, le modèle [des centres d’accueil en] Albanie sera reproduit » : « Concernant la situation actuelle au sein des universités italiennes, nous sommes plus attentifs qu’inquiets. Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas d’infiltration ou d’instrumentalisation menant à la violence. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Anna Maria Bernini, a proposé des mesures drastiques et je suis d’accord avec elle sur la nécessité de maintenir un climat pacifique au sein des universités. La bataille idéologique contre les collaborations avec les universités israéliennes n’a aucun sens. Au ministère de l’Intérieur, nous n’avons pas l’intention de changer les règles de l’ordre public dans les universités et encore moins de restreindre la liberté de manifester. Le seul point qui sera soumis au Parlement est une hausse des peines pour ceux qui commettent des violences contre les forces de l’ordre, mais cela n’impacte en rien la liberté de manifester. Il n’y a pas de raison d’être alarmiste quant aux défilés, mais chacun doit jouer son rôle. L’ordre public ne s’impose pas mais se maintient, en premier lieu grâce au comportement responsable des manifestants. Les forces de police interviennent sur les campus seulement lorsque c’est nécessaire, lorsqu’elles sont contraintes de s’interposer pour défendre quelqu’un ou quelque chose qui est menacé. [Q : Il existe un risque concret pour les Juifs en Italie ?] Toutes les initiatives possibles en matière de prévention ont été prises. Mais il y a surtout un problème d’ordre culturel, il faut à veiller à ce que personne n’instrumentalise le conflit à Gaza ou les choix du gouvernement israélien pour relancer la vieille polémique antisioniste ou les théories antisémites. Empêcher un journaliste de s’exprimer parce qu’il est Juif est une dérive barbare, cela n’a rien à voir avec le débat sur la crise au Moyen-Orient. Concernant le niveau de l’alerte terroriste, le contexte international génère des tensions, il n’y a toutefois pas d’éléments particuliers sur des actions préparatoires en cours sur notre territoire. L’affaire de la répression de la manifestation étudiante à Pise est un cas isolé. Il y a eu une hausse de 40% des manifestions en Italie mais seulement 2% ont posé problème. On l’a notamment vu le 25 avril [anniversaire de la Libération], date d’une grande valeur symbolique qui célèbre la liberté après la fin du régime, de l’occupation nazi-fasciste et de l’horreur de la guerre. Il ne faut pas tenter de récupérer cette date au profit d’un camp politique plutôt qu’un autre. Le G7 à Venaria près de Turin pourrait être utilisé, comme on le voit avec ce type d’événement, comme une vitrine pour mener des actions violentes, mais tous les moyens nécessaires ont été déployés pour la prévention. En matière de flux migratoire, nous nous attendons à ce que la collaboration croissante avec les pays de départ et de transit amène des résultats de plus en plus significatifs. Dans les prochains jours je recevrai au ministère mes homologues algérien, libyen et tunisien. Les centres d’accueil de migrants en Albanie pourraient donner de très grands résultats et tous nos partenaires européens prêtent attention à ce projet. Un hotspot basé en Tunisie est absolument exclu, il n’y en a pas besoin. Nous travaillons à des projets communs de rapatriements volontaires assistés. Quant aux déclarations de la Garde Côtière italienne, les activités de recherche et de sauvetage menées par les autorités sont indépendantes de quelque indication ou ingérence politique que ce soit. Les rumeurs sur ma candidature à la présidence de la région Campanie sont infondées. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Chiesa « L’Italie dit adieu au charbon et oui au nucléaire. Les altermondialistes protestent au G7 » : « Nous devons sortir du charbon et nous tourner vers le nouveau nucléaire, pour un mix énergétique n'incluant pas seulement les énergies renouvelables afin d’atteindre la décarbonisation. Le ministre de l'environnement et de la sécurité énergétique Gilberto Pichetto Fratin, qui a participé à une série de réunions hier à Turin à la veille de la réunion du G7 sur l'énergie, le climat et l'environnement prévue aujourd'hui et demain à Venaria Reale sous la présidence italienne, s'est exprimé clairement : "L'objectif pour 2050 est la décarbonisation totale, le terme est long, nous devons procéder progressivement. La première étape est le charbon, puis le pétrole et la production d'énergie propre avec les énergies renouvelables et, pour assurer la continuité, également le nouveau nucléaire". Ce dernier point est critiqué par les Verts allemands et, dans une large mesure, par les mouvements écologistes italiens. L'après-midi d'hier a été tendue : des manifestants ont mis le feu à des photographies géantes représentant les visages des dirigeants, dont celui de Giorgia Meloni. En ce qui concerne le charbon, la fermeture définitive des dernières centrales existantes était déjà prévue pour 2025, avant que la crise du gaz avec la Russie n'oblige à en relancer certaines, mais maintenant que le deuxième nouveau regazéificateur de l’entreprise SNAM est également lancé, le ministre a déclaré qu’il serait possible de ne plus recourir à cette source d’énergie polluante "dans les prochains mois, bien qu'avec le scénario géopolitique actuel, il est plus raisonnable de compter un an". Confirmant l'objectif italien, le ministre Pichetto a adressé un message à l'Allemagne, qui a fermé ses derniers réacteurs l'année dernière, mais qui utilise encore du charbon et du lignite. Le gouvernement italien a pris les premières mesures pour introduire l'énergie nucléaire de nouvelle génération : hier, le ministère pour la transition écologique a adhéré à l'Alliance industrielle européenne sur les Smr, les petits réacteurs modulaires. L'Italie ne part pas de zéro "puisque, explique le ministre, nous avons maintenu un niveau élevé de connaissances dans les universités et les centres de recherche". Après avoir créé la plateforme nationale pour un nucléaire durable, M. Pichetto a chargé il y a deux jours le professeur Giovanni Guzzetta de réviser le cadre législatif. "Nous nous appuyons aussi sur la science et pas seulement sur les idéologies". L'Italie et l'Allemagne mises à part, tous les pays du G7 (France, Royaume-Uni, États-Unis, Canada et Japon) disposent non seulement de centrales nucléaires, mais investissent également dans la construction de nouvelles centrales.  Dans la stratégie d'alliances que le ministre construira également par des rencontres bilatérales, Faith Birol, directrice de l'AIE, qui a parlé d'une "erreur" de l'Europe en tournant le dos au nucléaire, lui a donné un coup de pouce. » 

ARTICLE, La Repubblica, P. Mastrolilli « Washington lance l’alerte : la propagande russe soutiendra Salvini » : « On décompte environ une dizaine de sites liés aux services de renseignement russe et que le département du Trésor américain a sanctionné car ils publiaient de la désinformation. Une propagande qui visait tout particulièrement le gouvernement italien et la présidente du Conseil Giorgia Meloni. Peut-être le Kremlin se sent-il trahi par cette dernière, qui a étroitement conservé l’alliance avec les Etats-Unis au lieu de suivre la dérive souverainiste et anti-occidentale à laquelle Moscou se serait attendue de la part d’une coalition incluant la Ligue. Matteo Salvini, lui, est mise en valeur par ces mêmes sites. Cela pourrait avoir des retombées également sur la campagne des élections européennes. Quand on regarde ces sites de plus près, on décèle en effet une attention particulière pour l’Italie. Le 11 mars dernier, le Southfront avait consacré un article au gouvernement italien et à ses critiques vis-à-vis de la volonté de la France et de la Pologne d’envoyer des soldats en Ukraine. Le 23 octobre 2023 ce site avait accusé l’Italie de ‘’trahir la cause palestinienne et sa tradition pro-arabe’’. Le 20 mai, il nous reprochait d’avoir livré à Kiev les « B1 », et le 14 janvier d’avoir ‘’accepté de donner à l’Ukraine le système de défense Samp-T’’ qui est, en réalité, encore en discussion. Le 13 octobre ce site avait critiqué Meloni de se ‘’rendre’’ face au ‘’Grand Remplacement, c’est-à-dire la substitution des Italiens avec les migrants, contrairement à l’eurosceptique Matteo Salvini. Le 16 janvier, le site avait ajouté que ‘’pour prévenir les critiques d’être anti-UE et anti-Otan, Meloni a juré fidélité aux deux, alors que Berlusconi et Salvini avaient fait des déclarations en faveur de la Russie’’. Un autre site, le Strategic Culture avait publié en juin 2023 un article reprochant à Meloni les accords signés avec la Tunisie sur les migrants, car ‘’elle soutenait ainsi l’un des dictateurs les plus brutaux’’. Le 1er avril, il avait accusé Meloni de ‘’jouer la carte du chantage avec l’UE concernant l’immigration africaine’’. En revanche, en avril 2019, il avait fait l’éloge de Salvini, car il avait ‘’osé défier Angela Merkel au Parlement Européen’’. Si le département du Trésor américain a raison, et que ces sites sont liés aux services de renseignements russes pour diffuser de la désinformation, que faut-il en déduire concernant les attaques contre Meloni et l’éloge de Matteo Salvini ? »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Reportage photo à la conférence de l'AUR à Bucarest : "Make Europe great again."

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Roumanie. Lors de la conférence Make Europe great again le 27 et 28 avril 2024 au Parlement à Bucarest, les orateurs des partis autres que ceux de l'AUR ont été :

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Le président du Parti du Peuple danois Morten Messerschmidt

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Le président de la Cour suprême du Likoud Michael Kleiner

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Le président du parti nationaliste slovaque Republika Milan Uhrik 

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Derk Jan Eppink du parti néerlandais des agriculteurs BBB 

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Le président du parti nationaliste tchèque PRO Jindrich Rajchl

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Roberts Ozols du parti nationaliste letton Alliance nationale 

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Janusz Kowalski de Pologne souveraine

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 Filip Dewinter du parti nationaliste flamand Vlaams Belang 

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 Enzo Alias, président des Patriots Network et membre du Rassemblement national

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 Le député européen de la Lega originaire de Sicile Annalisa Tardino 

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Le vice-président du parti nationaliste bulgare Renaissance Petar Petrov 

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Le député européen du parti conservateur polonais Droit et justice (PiS) Kosma Zlotowski

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Nicolas Bay de Reconquête 

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Nikola Zborilova du parti nationaliste tchèque SPD

La photo de groupe :

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/14/con...)

Harald Vilimsky estime que le regroupement familial pour les demandeurs d’asile ne doit être possible que dans le pays d’origine.

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Autriche. La tête de liste du FPÖ pour les élections européennes Harald Vilimsky estime que le regroupement familial pour les demandeurs d’asile ne doit être possible que dans le pays d’origine car, selon lui, l’asile est une protection temporaire.

Le FPÖ donné premier à 29 %.

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Autriche. Un sondage Market donne les patriotes du FPÖ premiers à 29 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 23 %, les sociaux-chrétiens/conservateurs de l’ÖVP à 20 %, les libéraux de NEOS à 10 %, les écologistes à 9 %, le parti satirique BIER à 5 % et les communistes du KPÖ à 3 %.

28/04/2024

André Ventura rencontre le président de la Guinée-Bissau.

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Portugal. Le président de Chega André Ventura a rencontré à Lisbonne le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embaló.

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27/04/2024

Deux autres possibles poursuites à l'encontre de Björn Höcke pour délit d'expression.

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Allemagne. Alors que Björn Höcke, la figure de proue de l’AfD en Thuringe, est poursuivi pour avoir déclaré « Tout pour l’Allemagne » et la fois suivante « Tout pour … », la foule ayant répondu « … l’Allemagne. », le parquet de Gera examine, dans deux autres cas, la possible demande de sa levée d’immunité.

Il lui est reproché d’avoir, le 18 janvier 2024, à Gera, comparé une manifestation anti-AfD à une marche aux flambeaux des nationaux-socialistes en 1933 et d’avoir déclaré que « L’Allemagne en 2024 n’est plus une démocratie qui fonctionne. » L’autre cas porte sur un discours de Björn Höcke à Gera le 3 octobre 2022 à propos de la guerre en Ukraine.

L’ancien collaborateur de Maximilain Krah aurait été un informateur de l’Office saxon de protection de la Constitution.

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Allemagne. L’ancien collaborateur d’origine chinoise de la tête de liste de l’AfD aux élections européennes Maximilain Krah aurait été un informateur de l’Office saxon de protection de la Constitution. Selon le Bild, il aurait été désactivé en tant que source en août 2018.

(https://www.bild.de/politik/inland/exklusiv-die-geheimdie...)

Discours de Geert Wilders à la CPAC à Budapest.

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Pays-Bas et Hongrie. Lors du discours à la CPAC à Budapest, Geert Wilders a évité de ternir des propos pouvant mettre en danger une possible future coalition gouvernementale aux Pays-Bas, tout en dénonçant l’immigration de masse et les actions de l’élite multiculturelle.

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Geert Wilders

"Le Spiegel titre à propos de l’AfD : "Les traîtres au pays.""

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Allemagne. Le Spiegel titre à propos de l’AfD : « Les traîtres au pays. Papiers secrets. Comment l'AfD travaille pour la Chine et la Russie. »

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Le pape François prendra part au G7 en Italie.

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Italie et Vatican. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni annonce que le pape François prendra part au G7 en Italie.

Geert Wilders a été reçu par Viktor Orbán.

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Hongrie et Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a été reçu à Budapest par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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26/04/2024

Santiago Abascal reçu par Viktor Orbán.

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Hongrie et Espagne. Le président de Vox Santiago Abascal a rencontré à Budapest le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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"Meloni et la Libération : "elle a jeté les bases du retour de la démocratie.""

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Italie. Revue de presse. 

La presse titre largement sur les célébrations hier de la fête de la Libération, en mettant en exergue les déclarations du président de la République et de la présidente du Conseil : « Pour Mattarella, nous sommes unis dans l’antifascisme (Corriere), « L’antifascisme est un devoir » (Repubblica), « Fête de la libération : cent mille personnes défilent à Milan » (Nazione). Les heurts entre manifestants pro-Gaza et d’autres membres des cortèges sont aussi cités : « 24 avril, la journée de la haine » (Giornale). La presse titre aussi sur l’annonce par le leader de la Ligue, Matteo Salvini, de la présentation du général Vanacci aux élections européennes : « Le Général Salvini » (Il Foglio).

ARTICLE, Marco Galluzzo, Corriere della Sera, « Meloni et la Libération : « elle a jeté les bases du retour de la démocratie » : « Hier matin, Giorgia Meloni a participé, avec le Président de la République et les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, au dépôt de gerbe à l’autel de la Patrie à Rome en hommage à ceux qui sont tombés contre le fascisme et dans la lutte pour la Libération. Après les polémiques suite à l'affaire Scurati [ndlr : écrivain dont l’intervention à la RAI avait été annulée, au cours de laquelle il avait prévu d’interpeller le gouvernement sur ce thème], elle s’exprime à travers un message court et sec mais ne se déclare pas ouvertement "antifasciste", comme le réclament à cor et à cri ceux qui la critiquent : "En ce jour où l'Italie célèbre la Libération, qui, avec la fin du fascisme, a jeté les bases du retour de la démocratie, nous réaffirmons notre aversion pour tous les régimes totalitaires et autoritaires. Ceux d'hier, qui ont opprimé les peuples d'Europe et du monde, et ceux d'aujourd'hui, auxquels nous sommes déterminés à nous opposer avec engagement et courage. Nous continuerons à travailler pour défendre la démocratie et pour une Italie enfin capable de s'unir sur la valeur de la liberté". Ses proches à Chigi considèrent ce message comme étant sans équivoque. Pour ses détracteurs, elle n’a fait le pas supplémentaire jugé nécessaire. Et ce, bien que Meloni ait déclaré à plusieurs reprises son aversion pour le régime de Mussolini, "qui a détruit les valeurs démocratiques", comparant le type de dictature vécu par l'Italie à d'autres régimes "du passé et du présent" - comme elle l'écrivait dans une lettre adressée à notre journal il y a un an. Les critiques restent multiples, principalement à gauche. Entre autres, le député européen de l'Alliance de gauche et des Verts M. Smeriglio, dans une intervention au journal Il Foglio, estime qu’il suffirait d'enlever la flamme du symbole de Fratelli d’Italia pour que le parti prenne clairement ses distances avec son passé. Francesco Boccia, au PD, juge que Meloni confond les concepts de libération et de liberté. L’équipe de G. Meloni estime que ce sont ‘’des polémiques stériles qui touchent 3% des Italiens et finissent par discréditer un thème aussi sérieux que l'antifascisme". » 

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COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « La zone grise dans les manifestations » : « Ce 25 avril s’est déroulé comme de nombreux autres par le passé, avec toutefois certaines ombres à ne pas sous-estimer. L’appel solennel du Président de la République italienne à se retrouver et à s’unir dans l’antifascisme, dont la Constitution italienne est la synthèse absolue, suscite l’attention et l’approbation générale, bien que la droite préfère parler de ‘’victoire de la liberté’’ en 1945 plutôt que de succès de l’Italie antifasciste. Il y a trente ans, aux débuts de la droite de Berlusconi, les divisions politiques étaient bien plus évidentes. Désormais, ‘’la fin du fascisme a jeté les bases de la démocratie’’ dit Giorgia Meloni. C’est un nouveau pas en avant, même si les critiques concernant les ambiguïtés restantes ne manquent pas. Du reste, les résultats du récent sondage Noto sont rassurants : la droite nostalgique du fascisme est réduite à un pourcentage dérisoire alors que 72% des Italiens, jeunes ou vieux, se disent antifascistes. Parmi les sympathisants et les électeurs déclarés de Fratelli d’Italia, 62% se définissent comme tels. Il existe toutefois des zones grises qu’il serait utile de surveiller, de la censure à une gestion parfois arrogante de l’information. Heureusement, la démocratie italienne est solide. Au point de permettre la candidature présentée par Matteo Salvini du général Vannacci qui déclare n’avoir pour sa part rien à fêter le 25 avril. Toutefois, on y voit plutôt une tentative de se soustraire à la mise à l’écart à laquelle certains semblent relégués. Les affrontements à Milan et à Rome font également partie des ombres qui ont plané sur la journée d’hier, tout comme les tentatives d’agression contre la Brigade Juive par des manifestants pro-Palestine et malheureusement pro-Hamas. Si le drapeau de la Brigade avait presque toujours été honteusement sifflé ces 20 ou 30 dernières années, cette fois cela a été bien plus loin. L’attaque a été sauvage et seule l’intervention des forces de police et des carabiniers a évité des conséquences dramatiques. Cela en fait l’une des pires fêtes de la Libération de l’Italie depuis bien longtemps, marquée par des slogans antisémites et antisionistes explicites. C’est malheureusement aussi les positions que l’on entend dans certaines universités américaines. La secrétaire du Parti démocrate, Elly Schlein, a bien fait de rappeler qu’il n’y a pas de place pour l’antisémitisme au sein de la gauche. Cela implique toutefois de ne laisser aucune marge de manœuvre aux groupes se situant aux extrêmes. Il existe des franges antisémites à gauche comme des groupes intolérants et ‘’fascistoïdes’’ existent à droite. Des groupes limités mais capables de causer des dommages considérables contre le dialogue civique et l’esprit du 25 avril. Aujourd’hui, l’antifascisme ne peut plus se contenter d’évoquer le passé, les autocraties dans le monde sont féroces et sont le nouveau fascisme : de l’Ukraine envahie à l’Iran obscurantiste. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, ministre des Transports, vice-Président du Conseil et leader de la Ligue, « Je suis contre tous les totalitarismes, le 25 avril est aussi pour Israël » : « [Q : Vous considérez-vous antifasciste ? Que signifie être antifasciste en 2024 ?] Je suis contre tous les totalitarismes et toutes les dictatures, contre toute forme de violence et de censure. J’ai participé à Milan à une cérémonie institutionnelle en hommage à toutes les victimes du nazi-fascisme. Il est absurde de penser que le fascisme pourrait revenir en Italie. Certains principes doivent être défendus coûte que coûte : la liberté d’opinion et d’expression, menacée par le politiquement correct qui atteint désormais des niveaux absurdes de censure. Je pense aussi à la liberté d’exister d’Israël, remise en question dans certaines universités italiennes. Naturellement, les civils sans défense [à Gaza] ne doivent pas payer de leur sang les actes dont sont coupables les extrémistes [du Hamas]. Le 25 avril est une date que la gauche tente de s’approprier pour attaquer la droite. Les sifflets contre la Brigade Juive hier sont une honte. Concernant la candidature du Général Vannacci, cela s’appelle la démocratie. Si certains décident de présenter une candidate qui purge une peine de prison à l’étranger alors que des accusations graves pèsent sur elle [Ndlr : référence à Ilaria Salis, détenue en Hongrie et candidate sur la liste Avs aux européennes], pourquoi ne pourrait-on pas présenter un homme qui a servi l’Italie dans le monde, notamment en Irak et en Afghanistan ? Depuis des décennies, la gauche a été habituée à occuper toutes les institutions : les tribunaux, les universités, les rédactions, les salles de spectacle… il est bon pour l’Italie de rétablir un peu d’équilibre et de méritocratie. La simplification administrative et le nouveau code des concours publics, les avancées vers l’autonomie régionale différenciée et l’élection directe du Président du Conseil, la sécurité routière, la baisse des charges salariales et la hausse des salaires sont autant de résultats obtenus au cours des 15 derniers mois, mais nous voulons aussi introduire la flat tax jusqu’à 100 000 euros et réformer le système des retraites d’ici la fin de la législature. Concernant l’autonomie régionale, nous avons trouvé un accord au sein de la coalition, comme toujours et nous avançons rapidement. Le projet de loi sera examiné dès lundi au Parlement. Cette réforme est une bataille historique de la Ligue et nous sommes en train de la réaliser. [Q : Vous dites ‘’En Europe, jamais avec Macron’’ mais pour les élections régionales en Basilicate vous étiez alliés à Italia Viva et Azione, est-ce si différent ?] Bien sûr, car ce sont eux [Matteo Renzi et Carlo Calenda] qui ont rejoint nos positions, pas l’inverse. Cela signifie que la Ligue dirige bien les territoires et qu’elle parvient à convaincre d’autres partis à rejoindre son camp. En Europe, je m’en tiens à l’enseignement de Silvio Berlusconi : ‘’pour gagner, le centre-droit doit être ouvert et inclusif, sans opposer de véto’’. Entre Macron qui parle de guerre et Le Pen qui veut la paix, je n’ai pas de doute sur qui choisir. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Baccaro, « Rai, les journalistes (divisés) en grève, le mouvement est prévu le 6 mai. Le syndicat Usigrai dénonce un ‘’contrôle asphyxiant, nous ne sommes pas les porte-paroles du gouvernement’’. L’Unirai refuse de s’associer au mouvement. » : « A Rome, le 25 avril, le Président de la République Sergio Mattarella a lancé un appel durant son discours à respecter le pluralisme, qualifié de “condition essentielle de liberté ”. A la Rai, la grève a été annoncée par le principal syndicat des journalistes, l’Usigrai, pour le lundi 6 mai. Elle devrait avoir lieu pendant 24 heures, à partir de 5h30. Les journalistes du journal Radio Rai feront en revanche grève demain. Ce mouvement de grève est du, selon le syndicat Usigrai au “contrôle asphyxiant sur le travail des journalistes, avec la tentative de faire de la Rai le porte-parole du gouvernement, l’absence dans le plan de la chaine d’un projet pour l’information de la Rai, le manque de personnel dans toutes les rédactions, le non-remplacement en cas de congés maternité, la suppression des primes au mérite, la difficulté à négocier et la situation des travailleurs précaires”. A l’inverse, l’autre syndicat Unirai déclare qu’il ne s’associera pas au mouvement de « grève politique », mais qu’il lutte pour les moyens des rédactions, contre la précarité et pour la prime de résultat.  Tout ceci se déroule dans un contexte particulier : hier, le monologue censuré de l’écrivain Antonio Scurati a été lu un peu partout dans les rassemblements du 25 avril. ”Vive les livres, vive la culture, vive la liberté d’expression. Un livre n’est jamais une provocation et cela vaut aussi pour Scurati” a déclaré le vice-Président du Conseil Matteo Salvini. Interrogé sur l’annulation de l’intervention de Scurati à la RAI, Salvini répond : ”Posez-la question à ceux qui ne l’ont pas laissé s’exprimer”. Une attaque directe aux dirigeants de la Rai, qui bien qu’une enquête interne soit en cours, ont répété maintes fois qu’il ne s’agissait pas de censure. La Rai a proposé hier une série de programmes entièrement dédiés au 25 Avril. Au sein de la RAI, tout le monde se montre serein mais attend avec impatience le résultat de l’enquête sur l’affaire Scurati, qui ne sera pas connu avant le pont du 1er mai. » 

ARTICLE, La Stampa, De F. Capurso, « Salvini présente Vannacci sur les listes de la Ligue. Indignations au Nord » : « A Milan, Matteo Salvini a choisi le 25 avril et le moment de la présentation de son livre « Controvento », pour annoncer la candidature du général Roberto Vannacci aux élections européennes : « Je suis heureux qu'un homme de valeur ait décidé de mener ses batailles pour la liberté avec la Ligue au Parlement européen et que dans toutes les circonscriptions, les Italiens puissent trouver le nom de Vannacci sur nos listes ». C’est un grand pari : Vannacci devrait, selon les plans de Salvini, permettre d’aider son parti à enrayer sa chute dans les sondages et à franchir la barre des 8%. Il devrait apporter un vent de fraicheur dans la course européenne de la Ligue car, jusqu’à présent, elle a connu des divisions en son sein. Il y a d’un côté les fervents défenseurs de Salvini, enthousiastes, et de l’autre, les nombreux parlementaires et militants du Nord qui considèrent que l'engagement politique de Vannacci est une erreur. Plus encore, un important député reproche un « manque de respect envers tant de militants qui travaillent dur au quotidien et depuis des années ». Il s’agit presque d’une hérésie. « C'est la décision du secrétaire et c’est très bien comme ça », répond au téléphone le vice-président du Sénat Gian Marco Centinaio, qui s'était fortement opposé à la candidature de Vannacci ces derniers jours. Il poursuit : « Non, je n'ai pas changé d’avis, mais aujourd'hui je suis avec ma famille, il y a peu de place pour la politique. Pas de commentaire ». D’un autre côté, il y a peu de place pour la colère non plus. Tout le monde s’y attendait. La décision, même si elle n’avait pas été partagé avec le parti, avait déjà été prise il y a quelques semaines. La candidature du général est mentionnée par Salvini qui rappelle que « dans son livre « Le monde à l’envers », le général Vannacci, exprimait des opinions qui ne plaisaient pas au conformisme du politiquement correct. Il a été sali, lynché, moqué ». Puis, il ajoute, semblant saluer le mécontentement de certains à la Ligue : « Je ne partage pas toutes les réflexions de Vannacci, mais je défends ardemment le droit d’exprimer des idées. En effet, la bataille commune pour la défense de l’Italie, de la sécurité et de la liberté nous a conduit à partager pour les prochaines années l’engagement de changer cette Europe, ce que nous portons à travers cette candidature sur les listes de la Ligue ». Cependant, la bataille interne au parti n’est pas finie. Ceux qui sont hostiles au général veulent maintenant savoir s’il sera récompensé par une place en tête des liste. Hier, Salvini est resté volontairement vague, se limitant à dire qu'il « se présentera dans toutes les circonscriptions », y compris donc, dans le Nord. Une claque. Mais Vannacci pourrait être placé plutôt en deuxième ou troisième position. D’un autre côté, le général a lui-même indiqué qu’il serait « un candidat indépendant avec sa propre identité ». Et pour le leader, il sera difficile de justifier le choix de positionner en tête de liste un indépendant qui n’a pas l’intention de s’afficher avec les symboles du parti. Vannacci assure uniquement son engagement à « lutter pour affirmer les valeurs de la Patrie, des traditions, de la famille, de la souveraineté et de l’identité », qu’il « partage avec la Ligue ». Dans les étapes de sa prochaine campagne électorale en Vénétie, en Lombardie, au Piémont ou dans le Frioul-Vénétie Julienne, il est peu probable qu'il soit soutenu par les militants de la Ligue. Pour Salvini, qui s'est retiré de la course, Vannacci est la dernière carte qui lui reste, alors que Giorgia Meloni et Antonio Tajani sont déjà en première ligne. Les oppositions commentent : « Une gifle de droite aux valeurs antifascistes », attaque le député Pd Alessandro Zan, « Un crypto-fasciste » selon Alessandro Magi, de Più Europa et une candidature qui marque « un tournant xénophobe pour la Ligue, qui récompense un général qui a été visé par une procédure disciplinaire du ministre de la Défense Crosetto. Une provocation » pour Angelo Bonelli, d’Avs. ». 

ARTICLE, La Repubblica, de D. Castellani Perelli, « Le parlement européen veut mettre un terme aux ingérences russes ; mais Fratelli d’ltalia, la Ligue et le M5S s’abstiennent. » : « Il faut lutter urgemment contre les tentatives d’ingérence russes, en particulier en vue des élections européennes début juin. Le Parlement européen lance l’alerte et appelle les dirigeants des puissances européennes à agir : 429 oui, 27 non, et 48 abstentions. Mais cette fois encore, il manque le feu vert de Fratelli d’Italia et de la Ligue : mercredi ils ont voté non, et hier ils se sont abstenus, de même que le Mouvement 5 Etoiles. FDI et le M5S ne nient pas les ingérences russes, mais ils expliquent leur vote respectivement par “l'instrumentalisation de la gauche” et par leur ”pacifisme”, tandis que la Ligue veut se dissocier des ”calomnies” présentes dans le texte. “L'objectif ultime de l’ingérence russe est de diviser et d'affaiblir l’Europe ainsi que d’amoindrir l’aide à l’Ukraine“. Dans la résolution, on met en garde sur la menace hybride que représente la Russie, il y a un risque de cyberattaques et d’attaques physiques contre les infrastructures électorales, notamment des sabotages. On accuse certains députés européens d’avoir été payés par la Russie pour propager la propagande russe. Des problèmes de ce genre avaient déjà été recensés, mais ils se sont considérablement multipliés récemment: la participation de députés européens au journal pro-Kremlin Voice of Europe, l’accusation d'espionnage pour le compte de la Russie visant l’ex fonctionnaire des services autrichiens Egisto Ott, l'arrestation de deux espions russes en Bavière le 17 Avril, les rapports “crédibles” selon lesquels le dirigeant et député de l'extrême droite Allemande AfD Petr Bystron aurait accepté 25 000 euros pour diffuser la propagande russe… La résolution suggère de renforcer considérablement les procédures de sécurité interne du Parlement Européen. Le Conseil demande l’inclusion dans le prochain paquet de sanctions des médias soutenus par le Kremlin ainsi que les individus responsables des campagnes de désinformation, mais aussi contre l’oligarque ukrainien pro-russe Viktor Medvedchuk et son collaborateur Artem Marchevsky. Le texte souligne le fait que les menaces hybrides que fait peser la Russie ne font qu’encourager l’Europe à aider l’Ukraine. » 

ARTICLE, Repubblica, De G. Di Feo , « Le paradoxe italien des armes pour l’Ukraine. Moins d'aides de l’État et plus de ventes privées » : « Le gouvernement Meloni a ralenti sa livraison d’aides militaires à l’Ukraine. A l'inverse de ce qu'ont fait tous les autres pays européens, le soutien concret de l’Italie contre l’agression russe a diminué et nous nous trouvons désormais parmi les derniers donateurs du continent. Nous avons manqué le train pour Kiev dans lequel Draghi pouvait s'asseoir au même titre que Macron et Scholz, car l'engagement de fournitures de guerre a été déterminant, en termes de poids diplomatique et politique, dans les discussions de l'Union sur l'avenir du conflit. Depuis 2023, les équipements fournis ont diminué en quantité, en qualité et en efficacité. Paradoxalement, les ventes d'armement aux forces ukrainiennes par des entreprises italiennes se sont multipliées : plus de 400 millions ont été autorisés l'an dernier. L'Italie est l’unique pays à maintenir le secret sur l'aide militaire qu’elle accorde à l'Ukraine. Une seule estimation circule : la valeur des fournitures données depuis février 2022 s'élèverait à 2 milliards 200 millions d’euros. Au début de la guerre, l’Allemagne fournissait uniquement des casques et des gilets pare-balles. Aujourd’hui, elle est le principal soutien après les États-Unis et a alloué 28 milliards d'euros, dont 6,6 milliards ont déjà été dépensés. Pour sa part, Londres s'est immédiatement rangé du côté de Zelensky en allouant 9,7 milliards d'euros à la fourniture d'armements, dont 4,8 milliards ont déjà été livrés. La France, elle aussi, s'était montrée frileuse, mais actuellement elle en est à 6,9 milliards. Elle est devancée par le Danemark, qui a livré pour 8,4 milliards d’aides, dont 4,5 milliards d'équipements. Les Pays-Bas sont à 4,6 milliards, la Pologne à 4 milliards, la Finlande à 2,3 millards. Parmi les plus grands pays, seule l'Espagne fait moins que nous. Malgré des carences dans les données, l'écart semble s'être creusé principalement au cours de la période récente : Meloni a décidé de 3 aides réparties en 18 mois. Son prédécesseur en avait autorisé 5 sur 8 mois. Le gouvernement actuel a concrétisé certaines des initiatives déjà évoquées par Draghi : la plus importante a été la livraison, conjointement avec la France, d'une batterie de missiles antiaériens Samp-T. Cependant, quand le blocage des fonds américains a poussé les pays européens à se mobiliser, Rome s'est mise à l’écart, faisant d’elle la grande absente de l'opération organisée par les autorités de Prague pour trouver dans les marchés internationaux les munitions indispensables pour faire front. Le Palazzo Chigi rappelle toutefois que nous souscrivons à hauteur de 12% du fonds créé par Bruxelles, avec 124 millions d’euros. Une autre spécificité italienne est de ne donner à l'Ukraine que des armements déjà usés et souvent obsolètes alors que depuis l’automne 2022, les autres gouvernements ont commencé à commander la construction de nouveaux systèmes à donner à Kiev, en particulier des équipements antiaériens, nécessaires pour la protection de la population. Notre gouvernement a préféré puiser dans les excédents de nos stocks, en repêchant les missiles sol-air Aspide mis hors service et destinés à être détruits. D'après la Repubblica, parmi les dernières livraisons figurent un radar Skyguard pour diriger les tirs d'Aspide et quelques missiles Stinger. Des obus de 155 millimètres ont également été retirés des entrepôts. Mais dans les premiers mois de la guerre, même les véhicules anciens étaient bénis par les Ukrainiens et les dizaines de vieux canons M109 étaient très appréciés, puis l'évolution technologique des déploiements a réduit l'efficacité guerrière de ces instruments. Le gouvernement Meloni ne commande pas de nouvelles armes pour l'Ukraine, mais autorise la vente par des entreprises nationales. En 2023, il y aurait eu des contrats pour 417 millions d'euros. Le rapport sur les exportations d'armes présenté par le secrétaire d’Etat Mantovano indique que « ce chiffre met en évidence comment le conflit a impliqué très largement les capacités de production de l'ensemble du système national ». Le document compte 2 032 pages mais reste opaque, n’indiquant pas quels systèmes ont été vendus à quels pays. Le croisement entre les caractéristiques techniques et les informations financières permet de se faire une idée. La commande la plus importante est celle de l'Allemagne pour la construction de deux batteries antiaériennes aux portes de Rome par Rheinmetall Italia, valant plus de 100 millions d’euros. Leonardo fournira les canons pour les navires de guerre ukrainiens et l'équipement électronique pour environ 18 millions. Les usines de munitions dominent le marché, quadruplant le chiffre d'affaires total. L’entreprise MES (Mechanics for Electronics and Servomechanisms) a reçu des commandes pour un montant total de 346 millions d'euros, dont une part importante est destinée à Kiev. Les « Fonderie Patrone » ont vendu des cartouches également pour 128 millions et la Simmel à Colleferro a touché 111 millions. Il y a les légendaires M104 des troupes alpines, des chars Leopard et des VCC2. Autre paradoxe : le gouvernement a déclaré à plusieurs reprises qu’il donnait seulement des armes « défensives », alors que nous sommes en train de vendre des centaines de milliers d'obus d'artillerie à Kiev. 

ane technocratique dans une société démocratique. Macron veut précisément multiplier les objectifs - et donc l'opacité - de la BCE. "Il faut", a-t-il dit, "élever le débat théorique et politique pour savoir comment intégrer dans les objectifs de la Banque centrale européenne, au moins un objectif de croissance, sinon aussi un objectif de décarbonisation". L'Europe que veut Macron est une Europe qui veut un "choc d'investissement commun" et un "grand plan d'investissement public" pour lequel, de toute évidence, le soutien de la Banque centrale (aussi risqué soit-il) est important. L'objectif est de faire de l'Europe un "leader mondial" dans les années 1930 avec des "stratégies d'investissement dédiées" dans cinq domaines : l'intelligence artificielle, l'informatique quantique, l'espace, les biotechnologies et les nouvelles énergies. Il faudra aussi réécrire les règles du commerce international, maintenant que les États-Unis et la Chine ne respectent plus les règles existantes. Le point de contact entre le dossier économique et le dossier militaire est la "préférence européenne" dans les achats. La défense européenne devra s'appuyer sur une "initiative européenne de défense" qui dotera "peut-être" l'Union d'un bouclier antimissile (dont l'absence s'est fait cruellement sentir ces dernières semaines). Il faudra se renforcer, a-t-il ajouté, en matière de cybersécurité et de cyberdéfense. Les réactions du chancelier allemand Olaf Scholz ont été positives, très différentes des réactions froides d'Angela Merkel en 2017. "La France et l'Allemagne veulent ensemble que l'Europe reste forte. Votre discours contient de bonnes idées pour y parvenir", a-t-il écrit sur X. "Ensemble, nous faisons avancer l'UE : politiquement et économiquement. Pour une UE souveraine et innovante ! Vive l'Europe !" ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/04/2024

Flandre : les deux partis nationalistes flamands sont donnés ensemble à 47 %.

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Belgique. Flandre. Les deux partis nationalistes flamands sont donnés ensemble à 47 % en vue des élections nationales et régionales de juin.

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Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

PvdA (=PTB) : gauche de la gauche

CD&V : démocrates-chrétiens

Vooruit : socialistes

Open VlD : libéraux situés à droite

Groen : écologistes

Autres partis

Sahra Wagenknecht lancera un vote sur l'annulation de l'élimination progressive prévue des voitures à moteur à combustion.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht annonce qu’elle lancera un vote à la Chambre des députés sur l'annulation de l'élimination progressive prévue des voitures à moteur à combustion. Elle estime qu’une majorité des députés penchent dans ce sens.