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05/09/2024

Thuringe : la Commission parlementaire chargée de contrôler les services secrets devrait rester sans membre.

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Allemagne. Les nationalistes de l’AfD disposant d’une minorité de blocage au sein du Parlement de Thuringe alors que les autres partis refusent toute collaboration avec l’AfD, la Commission parlementaire chargée de contrôler l’Office de Thuringe de protection de la Constitution qui persécute l’AfD n’aura plus de membres et ne sera donc plus en mesure de contrôler cette instance.

L'Office fédéral de protection de la Constitution dirigé par un démocrate-chrétien de la CDU a menacé l’Office de Thuringe de protection de la Constitution d'être exclu de l'Office fédéral pour la protection de la Constitution si l'AfD était membre de la commission de contrôle en Thuringe.

La Thuringe deviendra probablement le premier État fédéré à autoriser ses services de renseignement à opérer de manière incontrôlée.

Le président de l’Office de protection de la Constitution de Thuringe est le seul dirigeant d’un Office de protection de la Constitution qui ne remplit pas les conditions légales requises en matière de qualification pour exercer les fonctions de juge. Le gouvernement de gauche rouge-rouge-vert [post-communistes de Die Linke, sociaux-démocrates du SPD et écologistes de Bündnis 90/Die Grünen] l'avait néanmoins nommé à ce poste.

Les écologistes demandent la création d’une task force contre la désinformation afin de "protéger la démocratie".

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Allemagne. À la suite du succès remporté par le parti nationaliste AfD lors des élections en Saxe et en Thuringe, les écologistes de Bündnis 90/Die Grünen demandent la création d’une task force contre la désinformation afin de « protéger la démocratie ». Cette instance devrait être composée de représentants du gouvernement fédéral et des gouvernements des États et être dirigée par le chancelier.

04/09/2024

Thuringe : Die Linke propose une coalition rouge-rouge-rouge minoritaire.

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Allemagne. Thuringe. Les post-communistes de Die Linke proposent une coalition rouge-rouge-rouge [post-communistes de Die Linke, sociaux-démocrates du SPD, gauche anti-immigration du BSW] pour former le gouvernement de Thuringe. Cet attelage ne disposant pas d’une majorité au sein du Parlement devait être toléré par les démocrates-chrétiens de la CDU.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/02/le-...)

"L’affaire Sangiuliano est devenue un problème international."

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Italie. Revue de presse.

En unes, les frappes russes sur la ville ukrainienne de Poltava « Frappes russes, des dizaines de victimes » (Corriere della Sera), « Le massacre à l’hôpital, la dernière horreur de Poutine » (Stampa) ; l’affaire de l’emploi fictif présumé d’une assistante du ministre de la culture G. Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) « Sangiuliano résiste et ne démissionne pas » (Giornale, Avvenire), « Sangiuliano auditionné pendant deux heures par Meloni » (Fatto Quotidiano) ; enfin les tractations pour les nominations des commissaires européens « Von der Leyen, désaccord avec Macron et Scholz sur la nomination de Raffaele Fitto » (Repubblica).

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Gennaro Sangiuliano

Sur X les hashtags #Sangiuliano et #Boccia, concernant l’affaire de l’emploi fictif présumé d’une assistante au ministère de la Culture, dominent.

PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Foschini, « Sangiuliano, l’inquiétude des pays du G7, l’affaire prend une ampleur internationale » : « L’affaire Sangiuliano est devenue un problème international pour le gouvernement italien, alors que deux pays du G7 qui participeront à la ministérielle Culture du G7 prévue dans deux semaines ont demandé des explications et des garanties sur la sécurité et le bon déroulement de l’événement en Italie. Les services de renseignements étrangers s’interrogent sur le rôle de Maria Rosaria Boccia et les informations auxquelles aurait eu accès cette proche (mais pas collaboratrice) du ministre de la Culture Sangiuliano. Des enregistrements audio et vidéo de rencontres au ministère et en-dehors ont en effet été retrouvés dans son téléphone, dont certains réalisés avec une caméra placée dans ses lunettes. Elle assure n’avoir aucune intention de faire du chantage et le ministre de la Culture a juré hier encore à la Présidente du Conseil Giorgia Meloni que M. R. Boccia n’avait eu accès à ‘’rien de sensible’’. D’après les informations de Repubblica et des rapports établis et annotés par les forces de police, elle aurait été présente lors de repérages pour l’organisation du G7 Culture, toutefois aucune des informations partagées ne serait classifiée. Afin d’éviter tout embarras, la séquence prévue à Pompéi (et pour laquelle M. R. Boccia aurait été impliquée) pourrait tout simplement être annulée, dans la tentative de calmer les contrariétés internationales. Un rendez-vous à ce sujet est prévu demain à la Préfecture. L’ampleur prise par cette affaire inquiète toutefois la Présidence du Conseil et Giorgia Meloni a rappelé hier à son ministre ne pas pouvoir se permettre d’autres épisodes de ce genre. Mais si le ministre Sangiuliano assure qu’aucun centime de l’Etat n’a profité à la ‘’non-collaboratrice’’, il n’y a pas que la question financière qui pose problème. On se demande comment cette personne, avec ses maigres qualifications, soit arrivée dans l’entourage très proche du ministre et de dossiers tels que l’organisation d’une ministérielle du G7. Est-ce si facile d’approcher le gouvernement ? Les journalistes continuent à chercher des explications concernant plusieurs mouvements récents dans l’entourage du ministre de la Culture. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Un tête-à-tête de 90 minutes sur les dépenses et l’accès aux dossiers : le ministre [de la Culture] conserve la confiance » : « . Après 90 minutes passées au Palais Chigi, avec le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano, la présidente du Conseil a décidé, contre la volonté des oppositions, de le maintenir en poste. Bien sûr, il ne faudrait pas que des documents indiquant le contraire ne fuitent. Hier par ailleurs le festival « Il Libro Possibile » de Polignano a fait savoir qu’il s’est entièrement chargé des frais de voyage et d’accueil pour la participation publique du ministre Sangiuliano et de son staff, « billets d’avion et trois chambres d’hôtel compris ». Dont une pour Mme Boccia, mais ce qui a d’abord interpellé l’entourage de Giorgia Meloni est la précision des justifications du ministre : « Tout a été fait dans le respect des indications du secrétariat du ministère ». Le ministre a toutefois lui-même reconnu dans la foulée que l’hypothèse d’une nomination pour Boccia était sur la table. La présidente du Conseil a pris sa décision entourée de ses plus proches collaborateurs, mais sans consulter ses alliés, qui lui avaient exprimé leur confiance dans ce cas. Si la confiance au ministre est maintenue, le doute persiste au sein du ministère et certains proches de Meloni se voyaient déjà remplacer Sangiuliano, comme l’ex directeur de la Rai Giampaolo Rossi ou Alessandro Giuli, président du musée Maxxi. »

ARTICLE, Corriere della Sera, de D. Polizzi, « Le forum économique de Cernobbio fête ses 50 ans, Giorgia Meloni et onze ministres s’y rendront » : « La croissance, les grands enjeux économiques, la technologie, l’Intelligence artificielle mais aussi et surtout la paix, thème sur lequel on espère que ‘’le forum de Cernobbio permettra de catalyser une action concrète puisque, sans paix il ne peut y avoir de croissance’’. Le discours d’ouverture sera prononcé vendredi par Valerio De Molli, CEO de The European House Ambrosetti (EHA). De nombreuses figures politiques interviendront : onze ministres dont le vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, le vice-président du Conseil et ministre des Transports Matteo Salvini, la ministre de l’Enseignement supérieur et le ministre de l’Education pour parler d’emploi et de politiques sociales ; la Présidente du Conseil Giorgia Meloni et trois chefs de l’opposition : E. Schlein (PD), C. Calenda (Azione) et G. Conte (M5S). Des économistes, des scientifiques, des entrepreneurs, des représentants des institutions italiennes et internationales échangeront aussi. Une intervention du Président de la République italienne Sergio Mattarella est attendue, ainsi que la venue du Président ukrainien V. Zelensky. Le rôle de l’Italie sur la scène internationale sera au centre de ces trois jours, évoqué notamment par Giorgia Meloni. En toile de fond il y aura les chiffres du EHA qui reflètent le point de vue des entreprises : l’industrie ralentit mais reste dans le vert et la volonté d’investir et d’embaucher se confirme. Un des sujets les plus délicats, l’approvisionnement énergétique à la suite du conflit en Ukraine, sera abordé avec le président azerbaïdjanais I. Aliyev et les lignes directrices du Conseil européen seront débattues lors d’un panel avec V. Orban, le jour où V. Zelensky est attendu (vendredi). Un dialogue entre R. Fitto (Frères d’Italie) et le ministre italien des Entreprise A. Urso (Frères d’Italie) conclura cette 50ème édition. »

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Adolfo Urso

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Bas. « L’hypothèse d’un commissariat à l’économie et au PNRR pour Fitto » : « Le fait est que le portefeuille de cohésion, dont dépendent les fonds structurels destinés à aider les régions et les autorités locales, intéresse beaucoup de pays membres. Outre l'Italie, la Grèce et la Bulgarie, il y aurait aussi la Roumanie. C'est ainsi que certains à Bruxelles expliquent l'hypothèse parue hier matin dans le journal allemand Die Welt, qui, en dénonçant les faits, écrit que Raffaele Fitto sera "vice-président exécutif de la Commission et responsable de l'économie et de l'aide à la reconstruction de la Covid". Cette solution aurait l'avantage de libérer le volet "Cohésion", que la Présidente von der Leyen pourrait attribuer à une candidature féminine qui se présenterait à elle. Toutes ces spéculations suscitent toutefois un débat. Certains y voient une tentative de sonder les réactions, une sorte de ballon d’essai. Il est clair que le portefeuille « économie » à Fitto surprend, à commencer du fait que l’Italie se verrait alors confier ce volet pour deux mandatures (le poste est actuellement assuré par Gentiloni). Pour que cette hypothèse ne suscite pas trop de mécontentement, il faudra voir comment seront distribués les autres postes en termes géographiques et politiques. Une hypothèse est que les directions générales de l'Italie sont celles qui appartiennent au Next Generation EU (le Recovery Fund et la partie concernée de la DG Ecfin) et que la vice-présidence exécutive est le pôle des portefeuilles économiques. Les vice-présidences exécutives iraient donc non seulement à à la France (Thierry Breton aurait le portefeuille de l'industrie et de l'autonomie stratégique), à l'Espagne (Teresa Ribera celui de la transition écologique) et à la Lettonie (Valdis Dombrovskis celui de l'élargissement et de la reconstruction de l'Ukraine) mais aussi à l'Italie. » 

COMMENTAIRE, Il Foglio, D. Carretta « Super Fitto » : « Si la reconstruction de l’article Dei Welt devait se concrétiser, cela représenterait un grand succès pour Giorgia Meloni. Toutefois, selon certaines sources à Bruxelles, cela serait une sorte de ballon d’essai, une fuite laissée filtrée par l’équipe de von der Leyen pour tester la réaction des capitales et du Parlement Européen avant d’arriver aux décisions définitives. Face aux critiques du gouvernement Meloni à l'égard du nouveau pacte de stabilité et à la dette record de l'Italie, les États membres favorables à la rigueur budgétaire pourraient s'opposer à e que Fitto se voie confier des pouvoirs étendus en matière d'économie. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito « La stratégie de von der Leyen pour aider Meloni » : « En Italie on l’appellerait un « gouvernement technique », car au Palais Berlaymont, l'équipe d'Ursula von der Leyen parle d'une Commission "dépolitisée". Avec pour conséquence le rejet de ce que l'on appelle la "majorité Ursula". Il s'agit en fait d'une « déparlementarisation » de l'exécutif européen. Mais la démarche de M. von der Leyen inquiète au moins trois des groupes parlementaires qui ont voté pour sa réélection il y a 45 jours : les socialistes, les libéraux et les verts. Et surtout les deux chancelleries les plus imposantes : la française et l'allemande. Qui n'acceptent pas, après avoir œuvré pour la reconduction d'Ursula, d'être mis sur le même plan que ceux qui ont voté contre, comme Fratelli d'Italia, le parti de droite de Giorgia Meloni et Fitto lui-même. Le bras de fer a donc déjà commencé et l'issue est encore indéchiffrable. » 

ARTICLE, La Repubblica, F. Santelli « L’Italie et le spectre des droits de douane, une victoire de Trump nous coûterait 6 milliards d’euros » : « Si l’on devait prendre au sérieux la propagande de Donald Trump, notamment ses promesses d’imposer les droits de douane à hauteur de 10% sur toutes les importations vers les Etats-Unis, le coût pour l’Italie serait exorbitant. Le scénario le plus pessimiste pourrait tabler environ 6,5 milliards d’euros, mettant les entreprises face à un carrefour : accepter les conséquences ou risquer de quitter le marché. Mais l'effet d'une guerre tarifaire serait dévastateur : elle coûterait un point de PIB à l'Europe, les grands exportateurs comme l'Italie payant davantage. Un coût que divers membres de la majorité souverainiste italienne, qui soutiennent plus ou moins ouvertement Trump, ne semblent pas considérer. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le dirigeant du BSW du Brandebourg est favorable à une procédure d’interdiction de l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. Le dirigeant du parti de gauche anti-immigration BSW du Brandebourg Robert Crumbach s’est dit favorable à une procédure d’interdiction du parti nationaliste AfD et rejette l’AfD. Les élections pour le Parlement du Brandebourg ont lieu le 22 septembre.

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Des membres de la CDU réclament une résolution d'incompatibilité avec le BSW.

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Allemagne. 40 membres du parti démocrate-chrétien CDU, dont des poids lourds, de divers régions d’Allemagne réclament une résolution d'incompatibilité avec le parti de gauche anti-immigration BSW.

Thuringe : le BSW décide de ne pas collaborer avec l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. La gauche anti-immigration BSW décide de ne pas collaborer avec les nationalistes de l'AfD et se rapproche des autres partis politiques pour des négociations.

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Les autres partis tentent de priver l'AfD du poste de président du Parlement de Thuringe qui lui revient.

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Allemagne. Thuringe. Bien que la tradition veuille que le parti arrivé premier reçoive le poste de président du Parlement, les démocrates-chrétiens de la CDU, la gauche anti-immigration BSW et les sociaux-démocrates du SPD se seraient mis d’accord afin que le SPD obtienne la fonction de président du Parlement alors que ce parti a obtenu 6,1 %.

La chef de file du BSW en Thuringe Katja Wolf a déclaré qu’elle ne voterait pas pour un candidat AfD à la présidence du Parlement. Le ministre-président sortant Bodo Ramelow des post-commuistes de Die Linke a également appelé à ne pas voter pour un candidat AfD à la présidence du Parlement.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/02/le-...)

03/09/2024

Thuringe : la CDU veut négocier avec le BSW et le SPD.

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Allemagne. Thuringe. Les démocrates-chrétiens de la CDU ont décidé d'entamer des conversations avec le parti de gauche anti-immigration BSW et le parti social-démocrate SPD.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/02/le-...)

Christian Lindner estime que si le politique migratoire ne change pas dans un sens plus restrictif, la population se tournera vers un autre système.

Allemagne. Le dirigeant du parti libéral FDP Christian Lindner estime que, si le politique migratoire ne change pas dans un sens plus restrictif, la population se tournera vers un autre système.

Björn Höcke est réélu en tant que dirigeant du groupe des élus de l'AfD au Parlement de Thuringe.

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Allemagne. Thuringe. Le groupe des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe s’est constitué aujourd’hui. Björn Höcke a été réélu en tant que dirigeant du groupe. Ses adjoints sont Wiebke Muhsal, Daniel Haseloff et Jörg Prophet.

Giorgia Meloni : "Les retraites minimales seront augmentées."

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Italie. Revue de presse.

En unes, les tensions au Proche-Orient « Haute tension entre les Etats-Unis et Israël » (Corriere della Sera), « Netanyahou encerclé » (Avvenire, Messaggero) ; l’entretien de la dirigeante de l’AfD Alice Weidel « « Nous sommes prêts à sortir de l’UE » » (La Repubblica) ; la politique migratoire du gouvernement « Les dépenses folles du centre de détention et de rapatriement en Albanie »; et enfin les propos de Giorgia Meloni lors de son entretien télévisé sur la chaîne Rete4 ce lundi soir « « Les retraites minimales seront augmentées » » (Messaggero).

Sur X, le hashtag #Sangiuliano fait tendance, en référence à l’affaire de l’emploi fictif présumé d’une assistante du ministre de la Culture G. Sangiulia.

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro « Meloni : « économiquement, l’Italie fait mieux que d’autres pays, maintenant nous donnerons la priorité à la sécurité et aux retraites minimales » » : « Nous avons assisté à un entretien ou plutôt à une conversation entre amis ("Comme vous êtes élégante, jolie robe") entre le journaliste Paolo Del Debbio et Giorgia Meloni, d'où ressortent néanmoins quelques points fermes de ce que sera l'engagement du gouvernement dans les mois à venir. La présidente du Conseil affirme que la "sécurité" sera la priorité après la loi de finances, avec la lutte contre l'immigration clandestine, et bien sûr l'amélioration des conditions de vie des Italiens, qui sont déjà - selon les données de l'Istat - en hausse. Ainsi que les aides aux familles, la réduction des charges salariales, les aides aux entreprises qui embauchent des jeunes. Et aussi l'indexation des pensions minimales, qui est "l’une de nos priorités", assure-t-elle : "Au cours de ces deux années, nous avons travaillé à la revalorisation complète des retraites jusqu'à 2.270 euros et à la revalorisation de 120% des retraites minimales", en faisant en sorte que "les retraites très élevées augmentent moins", une "opération juste que nous continuerons à mettre en œuvre". La dirigeante de Frères d’Italie ne donne pas de détails, mais revendique les mérites de son gouvernement : "La loi de finances sera inspirée par le bon sens et le sérieux. La saison de l'argent jeté par la fenêtre et des bonus est terminée". Et donc "toutes les ressources disponibles doivent être concentrées sur le soutien aux entreprises qui embauchent et créent des emplois et sur le renforcement du pouvoir d'achat des familles et des travailleurs". Sur l’économie, elle souligne ‘’ l’'Italie, qui a toujours été la lanterne rouge de l'Europe, connaît aujourd'hui une croissance supérieure à la moyenne de la zone euro, supérieure à celle de la France et de l'Allemagne, le taux d'emploi est le plus élevé depuis l'époque de Garibaldi, le taux de chômage est le plus bas". Du côté des migrations, Mme Meloni assure que les arrivées sont en baisse "de 64 % par rapport à l'année dernière" en raison de la nouvelle approche que l'Italie adopte également à l'égard de l'Europe. Et elle réaffirme que la loi en vigueur dite « Bossi-Fini » sera modifiée parce que trop d'étrangers sont admis "par les mafias" en profitant des décrets sur les flux et ne sont ensuite pas embauchés : ‘’c'est une escroquerie’’, selon Meloni. »

ARTICLE, La Repubblica, P. Mastrolilli « Musk remettra un prix à Meloni à l’occasion de son déplacement à New York, un pont vers Trump » C'est Elon Musk qui remettra à Giorgia Meloni le Global Citizen Award décerné par l'Atlantic Council le 23 septembre. Un grand honneur et une opportunité politique utile pour la présidente du Conseil, si Donald Trump remporte l'élection présidentielle américaine le 5 novembre, mais aussi un sérieux risque d'embarras si Kamala Harris devait accèder à la Maison Blanche « Le problème, c'est que ce prix sera remis à Meloni par le fondateur de Tesla, qui est désormais considéré comme un militant de la campagne présidentielle de Trump, qu'il a ouvertement soutenue, et dont il a reçu une invitation à jouer un rôle important dans son éventuelle seconde administration. Si le candidat républicain l'emporte le 5 novembre, ce lien avec Musk aidera Meloni à construire rapidement une relation solide avec la Maison Blanche. En général, la présidente du Conseil italienne a plus d'affinités électives avec Trump, mais après l'amitié établie avec Biden, elle aurait un certain repositionnement à faire, également en ce qui concerne le soutien fort offert à l'Ukraine. Meloni entretient une solide relation avec Musk, qu'elle a reçu en juin dernier au Palais Chigi, puis accueilli en décembre au meeting annuel de Frères d’Italie, « Atreju. Le problème se pose toutefois si Harris l'emporte plutôt le 5 novembre. Le cas échéant, Meloni pourrait revendiquer les bonnes relations établies avec Biden, les bons choix sur l’Ukraine et sur la Route de la Soie et l’intérêt réciproque entre Washington et Rome à préserver une alliance étroite. Toutefois, le rapprochement avec Musk à un mois des élections pourrait se transformer en un problème non nécessaire. »

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « Les noms pour Ursula : le nombre de femmes augmente, Fitto (Frères d’Italie) en lice pour une vice-présidence » - Mais il faudra convaincre Paris et Berlin : «  Hier, la Belgique a enfin indiqué son candidat, c’est sa ministre des affaires étrangères Hadja Lahbib, suivant ainsi les souhaits de la présidente Ursula d’un nom féminin dans le but de rééquilibrer les genres dans l’exécutif européen. La Roumanie a changé son candidat pour nommer la députée européenne Negrescu. A ce stade, il y a 10 femmes sur 27. Toutefois, la composante féminine pourrait augmenter à en croire aux entretiens accordés par von der Leyen et après les auditions au Parlement européen. Selon certaines sources européennes, les délégations envisagées par Mme von der Leyen pour Raffaele Fitto seraient la politique de cohésion, avec les deux directions générales « Regio » et « Reform », ainsi que la supervision du PNR avec l’équipe Recover, dirigée par Céline Gauer, et la partie de la DG Ecfin qui suit le Next Generation EU. Une vice-présidence exécutive serait également proposée à l'Italie, mais Mme von der Leyen devra convaincre la France et l'Allemagne, étant donné que la présidente du Conseil Meloni a voté contre la reconduction de la dirigeante allemande et qu'elle est l'expression d'un groupe - les conservateurs de l'Ecr - qui ne fait pas partie de la "majorité d'Ursula". Les autres vice-présidents exécutifs devraient être le Français Thierry Breton (Paris pourrait être intéressé par la DG Concurrence pour réécrire les règles de concurrence après les frictions avec Vestager, mais aussi par l'industrie et le numérique), l'Espagnole Teresa Ribera (Madrid veut diriger la politique climatique), le Letton Valdis Dombrovskis qui a également le même titre dans cette législature et le Slovaque Maros Šefcovic. L’autre vice-présidente, comme d'habitude, sera l'Estonienne Kaja Kallas, la Haute représentante de l'UE. Dans la nouvelle Commission, les simples vice-présidences disparaîtront, il n'y aura que des vice-présidences exécutives et elles seront toutes combinées avec une direction générale. »

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ENTRETIEN, Repubblica, d’Alice Weidel, dirigeante d’AfD « Si elle nous ignore la CDU finira comme la DC : L’Europe doit nous écouter ou nous engagerons le Dexit » : « Le fait de maintenir la « Bandmauer » (« cordon sanitaire ») est profondément anti démocratique. [Sur une possible radicalisation du parti] L’AfD n’est ni radicale ni extrémiste. L’AfD est devenu le parti préféré des travailleurs, et le SPD s’est pris la gifle qu’il méritait. Sur le fait de rejoindre le groupe des Patriotes au PE, la question ne se pose pas : nous avons créé notre propre groupe, et nous continuons à penser qu’une Europe libre doit passer par une union libre de peuples égaux. Je suis désolée si certains sont déçus que l’Allemagne « payeuse » retrouve un peu de sa souveraineté. Le Dexit est pour nous une ultime solution. Nous ne voulons pas détruire mais réformer, seulement cela ne peut se faire que si nos partenaires européens comprennent que nous devons défendre nos intérêts les plus vitaux. L’Allemagne n’a pas besoin de l’UE pour survivre, mais l’UE a besoin de l’Allemagne, et celle-ci devrait se comporter en conséquence. Dans ces conditions seulement, un Dexit ne sera pas nécessaire. »

ANALYSE, Corriere della Sera, par M. Franco : « La vague extrémiste et les équilibres de gouvernement » : Il faudrait se demander quand et comment la victoire de l’extrême-droite dans deux régions de l’est de l’Allemagne pourra avoir un impact sur la majorité en Italie. La satisfaction de la Ligue par rapport à l’affirmation de l’AfD, formation néo-nazie [sic !] et ouvertement poutiniste, ne reflète pas seulement la défaite des sociaux-démocrates face aux extrémistes de droite et de gauche, mais entérine la crise d’une coalition européiste et atlantiste. La pression de Salvini sur Meloni pourrait donc augmenter concernant l’Ukraine, plaidant pour un soutien moins affirmé. Frères d’Italie a toutefois réaffirmé son attachement à l’OTAN et à l’UE, mais le simple fait de devoir se prononcer sur ces sujets est significatif. D'autre part, le "non" de Meloni et ses alliés du 17 juillet dernier à la candidature d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne a laissé des traces de méfiance et de mécontentement. La tentative de dissimuler ce "non" répond à la fois aux doutes de la majorité qui a élu la Commission et à la stratégie de Salvini et de ses "patriotes européens" souhaitant affirmer que le passage vers une ligne anti-UE est un glissement obligatoire. Mais le soutien à l’Ukraine reste l’un des piliers de l’Europe. Il clarifie les positions de chacun, notamment par rapport à Poutine. Les extrémistes mais aussi les populistes soi-disant de gauche, dont le M5s est le représentant en Italie, sentent le vent tourner en leur faveur : ce n’est pas un hasard si Wagenknecht, pro-poutine et une des vainqueurs du vote allemand ce dimanche, appartient à la famille « grilliniste » continentale. Ces deux familles politiques font donc le même double pari : celui d’une victoire de Poutine, débouchant sur une paix négociée par la nouvelle administration Trump aux Etats-Unis. Il est difficile de distinguer les véritables sympathies pour Poutine de l’opportunisme de certains. Cela ne facilite dans tous les cas pas les perspectives de gouvernement de Meloni, déjà empêtrées dans l’épineuse question de la réforme des Régions voulue par la Ligue, qui est aujourd’hui combattue à la fois par la gauche, par certains éléments de la majorité et par des responsables catholiques. Les sujets du budget, comme ceux du poste attribué à Fitto, sont aussi des sujets de poids, pris entre les logiques de rapports de forces intérieurs et les alliances à l’international. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Saxe : les nationalistes de l'AfD décrochent 30,6 % et la gauche anti-immigration BSW 11,8 %.

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Allemagne. Saxe. Lors des élections de ce 1 septembre 2024 pour le Parlement de Saxe, les nationalistes de l’AfD obtiennent 30,6 %, les nationalistes plus radicaux de Freie Sachsen 2,2 %, les patriotes conservateurs du Bündnis Deutschland 0,3 %, les conservateurs patriotes de la WerteUnion 0,3 %, la gauche anti-immigration BSW 11,8 %.

(https://www.wahlen.sachsen.de/landtagswahl-2024-wahlergeb...)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

BSW : gauche anti-immigration

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

 

La répartition des 120 sièges après la modification suite à l'erreur de comptage par le logiciel informatique :

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

Électeurs libres [Ils ont obtenu un mandat direct au scrutin majoritaire.]

BSW : gauche anti-immigration

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/02/sax...)

(https://www.wahlen.sachsen.de/landtagswahl-2024-wahlergeb...)

02/09/2024

Thuringe : une élue CDU favorable à des négociations exploratoires avec l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. Le nouveau député démocrate-chrétien (CDU) au Parlement de Thuringe Madame Martina Schweinsburg s'est prononcé en faveur de négociations exploratoires avec le parti nationaliste AfD.

Rolf Weigand de l'AfD est élu maire de Großschirma.

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Allemagne. Saxe. Großschirma. Rolf Weigand de l'AfD, dont l'élection en tant que maire avait été annulée, est une nouvelle fois élu maire de Großschirma. Il obtient 82,1 %, avec un taux de participation de 76,8 %.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/04/12/l-e...)

La rédactrice en chef de la ZDF compare la victoire de l’AfD en Thuringe et le début de la Seconde Guerre mondiale.

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Allemagne. La rédactrice en chef de la télévision publique ZDF compare la victoire de l’AfD en Thuringe le 1 septembre 2024 à l’attaque allemande contre la Pologne le 1 septembre 1939.


Thuringe : l'AfD invite officiellement la CDU et le BSW à des entretiens exploratoires.

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Allemagne. Thuringe. Le parti nationaliste AfD de Thuringe, vainqueur des élections, invite officiellement les démocrates-chrétiens de la CDU et le parti de gauche anti-immigration BSW à des entretiens exploratoires.

Saxe : suite à une "erreur informatique", l'AfD perd un siège et sa minorité de blocage.

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Allemagne. Saxe. Suite à une « erreur de logiciel informatique », le parti nationaliste AfD perd un siège et n'atteint pas, en conséquence, le 1/3 des sièges + 1 nécessaires afin de disposer d'une minorité de blocage. Après correction, l'AfD n'a que 40 sièges sur 120.

La répartition des sièges émanant de la deuxième voix [vote à la proportionnelle] était établie selon la méthode D'Hondt – qui favorise légèrement les grands partis. Le Parlement de Saxe a, en août 2023, modifié la méthode de calcul, qui doit désormais être celle de Sainte-Laguë.

"Le plan de privatisations allant des ports à la Poste, en maintenant toutefois le contrôle de l'État."

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Italie. Revue de presse.

En unes, le triple meurtre commis par un adolescent qui a tué ses parents et son frère, à Milan  - « Il extermine sa famille à 17 ans » (Corriere della SeraMessaggero), « Le massacre d’une famille » (La Stampa); la nouvelle des 6 otages israéliens détenus par le Hamas retrouvés morts « Israël, révolte contre Netanyahou » (Corriere della Sera), « Le Hamas tue 6 otages, la protestation monte en Israël » (La Repubblica); et enfin la montée de l’extrême-droite lors des élections régionales en Allemagne ce week-end, « Allemagne, la vague néo-nazie » [sic !] (La Repubblica).

ARTICLE, Il Messaggero, U. Mancini, F. Bisozzi « Le plan de privatisations allant des ports à la Poste » : « L’objectif, certes ambitieux, est de réaliser en 2025 des recettes à hauteur d’environ 5 voire 6 milliards d’euros avec les privatisations. Voici le parcours conçu afin d’arriver à la réduction de la dette publique. Des cessions en maintenant toutefois le contrôle de l'État, selon la stratégie de l'exécutif. Mais l'objectif de doubler ce chiffre d'ici à la fin de 2024, par exemple en vendant une autre part de la banque BMPS, où l'État contrôle encore 26 %, ou d'Enav (société de gestion du trafic aérien), où le Ministère de l’Economie (Mef) est l'actionnaire majoritaire avec 51 %, n'est pas difficile à dépasser. Une vente éventuelle de 20 % d'Enav rapporterait environ 400 millions d'euros, tandis que pour BMPS, il s'agit de protéger le caractère stratégique de la banque, en évitant qu'elle ne passe dans des mains étrangères. Bref, un partenaire italien serait le bienvenu. Parmi les dossiers à l'étude figure aussi celui des ports maritimes. Plusieurs hypothèses sont sur la table. La première, avancée par des techniciens, envisage de suivre le modèle des aéroports, avec l'ouverture de la gestion des ports à des privés, voire des fonds d'investissement, étant donné que l'activité portuaire et logistique a des tendances de coûts et de revenus assez sûres. Il n'est pas certain, à ce stade, que l'ouverture à de nouveaux partenaires concernera chaque port ou que, comme l'imaginent certains experts du secteur, une « super Autorité portuaire » pourrait voir le jour. Le dossier de la Poste est moins complexe. Pour atteindre le chiffre de six milliards de recettes de privatisation dès cette année, il suffirait de vendre une autre tranche. La vente de 15 % du capital permettrait de maintenir le contrôle public sur l'entreprise et garantirait, selon les analystes, environ 2,5 milliards d'euros de recettes pour les caisses de l'État. Une autre solution possible, mais probablement seulement à partir de 2025, est la vente d'actions de Ferrovie dello Stato (FS) et de Trenitalia. Toujours dans le cadre d'une réorganisation générale du groupe FS, il y aurait l’hypothèse de la création d'une société ad hoc pour l'énergie, capable d'utiliser celle produite dans les zones appartenant à FS (gares et zones industrielles) et qui pourrait, à l'avenir, se retrouver sur le marché. Ce sont là des options à vérifier et sur lesquelles le Mef devra donner son feu vert. »

ARTICLE, Repubblica, par G. Cerami, « Le chemin de croix du centre-gauche, tensions sur les alliances et la politique extérieure » : La guerre froide se poursuit sur plusieurs points. Le principal, pour Giuseppe Conte, est l'indigeste mais possible accord entre la secrétaire démocrate Elly Schlein et le leader d'Italia viva Matteo Renzi. Au siège du leader du Mouvement 5 étoiles, le raisonnement est toujours le même. Les accords locaux sont une chose, comme en Émilie-Romagne et en Ombrie, régions dans lesquelles les candidats représentent un champ très large qui comprend également Italia viva et Azione ; mais les accords au niveau national en sont une autre, et l'avertissement lancé au PD par l'ancien premier ministre résonne encore fort : « Sachez que Renzi est halogène au champ progressiste ». Mme Schlein salue « l'avancée significative » du M5s, qui a retiré son candidat en Ligurie pour soutenir le démocrate Andrea Orlando. Ce pas en avant est le résultat de contacts continus entre le M5S et le PD à tout niveau, comme Goffredo Bettini et d'autres, et M. Conte lui-même. L'ancien premier ministre a donc été convaincu, après avoir appelé plusieurs fois Schlein, et avoir mis de côté sa réserve, mais le mantra ne change pas et il l'a répété dans tous ses entretiens : « Renzi n'est pas fiable ». Il ne s'agit pas de simples escarmouches, mais d'un malaise plus profond, qui comprend également la politique étrangère, source de discorde autant sur le dossier ukrainien que sur la Moyen-Orient. Ce n'est pas un détail qu’évoque Carlo Calenda, le leader de l'Action, en affirmant que la politique étrangère est « un facteur discriminant » et que M. Schlein s'éloigne du sillon européen. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Où nous conduit le tournant sur Kiev » : « En fin de compte, il a été possible de trouver un sujet sur lequel la droite au gouvernement et le centre-gauche dans l'opposition pensent de la même manière : refuser à l'Ukraine le droit de frapper le territoire russe pour se protéger des bombardements dont l'origine se trouve dans les bases de Poutine de l'autre côté de la frontière. L’UE et l’Otan acceptent désormais cette possibilité comme un fait normal. L’Italie a un avis différent. Le gouvernement envoie des armes à Zelensky, mais à condition qu'elles ne soient utilisées que sur le territoire national, c'est-à-dire lorsque les missiles et les bombes sont déjà arrivés à destination. La brève période pendant laquelle Rome a parlé le langage de la loyauté atlantique et de la solidarité avec l'Ukraine meurtrie semble être révolue. La ferveur pro-Kiev du gouvernement italien a quelque peu diminué et, entre-temps, plusieurs impulsions pro-Poutine ou peut-être simplement pacifistes ont refait surface dans le débat public, peut-être dans l'intention de plaire à la prédication du Pape. Cela concerne pratiquement tout le système politique italien. Seul Calenda, avec son petit parti Azione, s'est prononcé en faveur d'une aide militaire illimitée à l'Ukraine. L'argument qui rassemble tous les autres est le suivant : "nous ne sommes pas en guerre avec la Russie". Ainsi, le jour où l’Allemagne voit sa crise intérieure s’intensifier en raison de la victoire de l’extrême droite aux élections régionales, l’Italie s’inscrit au club des pays qui positionnent l’Ukraine aux marges de l’Europe, ne partageant pas la politique envers l’Ukraine. A ce club figurent aussi la Hongrie et la Slovaquie. Mais il faut être clairs sur un point : tous ne sont pas des partisans conscients des positions russes en Europe de l'Est. Salvini (Ligue) à droite et Conte (M5S) à gauche le sont. Les deux utilisent avec cynisme la politique étrangère comme instrument pour conditionner leurs camps respectifs. »

 ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Lorenzo Fontana (Ligue), président de la Chambre des Députés « Il faut des pas en avant vers la paix. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Lionel Baland dans l'émission Ligne droite sur Radio Courtoisie à propos des résultats des élections en Thuringe et en Saxe.

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Allemagne. Mon passage dans l’émission Ligne droite, la matinale de Radio Courtoisie (Paris) à propos des élections d’hier en Thuringe et en Saxe :


Le parti nationaliste AfD devient le premier en Thuringe et la gauche anti-immigration BSW est troisième.

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Allemagne. Thuringe. Les résultats des élections du 1 septembre 2024 pour le Parlement de Thuringe :

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AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

BSW : gauche anti-immigration

Die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonst. : autres [Le Bündnis Deutschland obtient 0,5 % et la WerteUnion 0,6 %.]

 

Les 88 sièges :

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(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)

01/09/2024

Le président social-démocrate de la République allemande Frank-Walter Steinmeier demande une limitation de l'immigration.

Allemagne. Quelques jours après l'attaque de Solingen et le matin des élections en Thuringe et en Saxe, le président social-démocrate de la République Frank-Walter Steinmeier demande une limitation de l'immigration.

Dans les librairies de Thuringe, de nombreux ouvrages contre le parti patriotique AfD sont disponibles.

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Allemagne. Dans les librairies de Thuringe, de nombreux ouvrages contre le parti patriotique AfD sont disponibles.
 

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Weimar : un musée fait campagne contre l'AfD et le BSW.

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Allemagne. Thuringe. Un musée à Weimar fait campagne contre les nationalistes de l'AfD et la gauche anti-immigration BSW en publiant devant sa façade un sondage et la phrase : « Est-ce que c’est ce que nous voulons ? Nous avons le choix. »

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