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26/10/2023

La Slovaquie arrête la livraison d'armes à l'Ukraine.

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Slovaquie. Le nouveau gouvernement réunissant deux partis sociaux-démocrates et le parti nationaliste SNS a décidé d'arrêter les livraisons d'armes à l'Ukraine. La Slovaquie se concentrera sur l'apport d'une aide humanitaire et civile. Le Premier ministre social-démocrate Robert Fico déclare : « L'arrêt immédiat des opérations militaires est la meilleure solution pour l'Ukraine. »

Giorgia Meloni : "Je gouverne depuis un an, je vais continuer pendant encore quatre ans."

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Italie. Revue de presse. 

Les nouveautés fiscales prévues par la loi de finances sont citées : « Retraites, des coupes à hauteur de 4% en cas de départ anticipé à 63 ans » (Sole 24 Ore), « Les contribuables retardataires se verront prélever de l’argent directement sur leur compte courant » (Stampa). 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « De l’affection pour son entourage et un ton dur pour les autres, ‘’la majorité est unie’’ dit Giorgia Meloni » : « Le matin, Giorgia Meloni remercie les sénateurs de ne pas avoir envenimé le débat et, le soir, après un passage par la Présidence de la République, elle hausse le ton et s’en prend aux partis d’opposition sur la question des migrants, des aides de l’Etat pour la rénovation énergétique, et du salaire minimum. ‘’Je gouverne depuis un an, je vais continuer pendant encore quatre ans et à la fin de mon mandat nous demanderons aux Italiens ce qu’ils en pensent. Cela ne plait peut-être pas à certains mais c’est comme ça que la démocratie fonctionne’’ tonne-t-elle devant le Parlement, où l’allocution face aux Chambres de la Présidente du Conseil se fait plus compliquée et tendue. Meloni s’est donc exprimée en vue du Conseil européen d’aujourd’hui et demain ‘’qui ne sera ni simple ni anodin’’. C’est sa première intervention publique depuis la séparation et les révélations sur le journaliste de Mediaset et ex-compagnon de Meloni, Andrea Giambruno, qui ont risqué de déstabiliser profondément le gouvernement. Giorgia Meloni tente de contenir son irritation et de rétablir les liens avec Forza Italia, le parti de la famille Berlusconi [qui détient également Mediaset]. Elle revendique une crédibilité qu’elle est convaincue d’avoir conquis également à l’internationale, et l’appui des électeurs italiens. Le ministre léghiste Giancarlo Giorgetti, qui occupe la place de Salvini absent, hoche de la tête et Tajani applaudit. Giorgia Meloni exprime sa ‘’solidarité envers les victimes et les otages’’ du Hamas et condamne ‘’sans ambiguïté’’ ses crimes et toute forme d’antisémitisme. Elle appelle à ‘’ne pas tomber dans le piège d’un affrontement entre civilisations qui aurait des conséquences inimaginables’’. L’Italie travaille pour une désescalade et une paix basée sur le principe de ‘’deux peuples, deux Etats’’. Israël a le droit de se défendre mais sa réaction ‘’ne peut pas être guidée par un désir de vengeance’’. Les civils palestiniens sont eux aussi ‘’de victimes du Hamas’’. Des propos contenus de la motion approuvée à la majorité aussi bien au Sénat qu’à la Chambre y compris, sur certains points, par le Parti démocrate, Italia Viva et Azione. Le conflit au Proche-Orient a contraint l’Italie à réhausser son niveau de sécurité. Pour Giorgia Meloni, il est urgent d’endiguer les flux migratoires clandestins, invoquant le risque des ‘’loups solitaires’’ : ‘’il y a un lien entre terrorisme et immigration, qui est la conséquence entre autres des politiques migratoires passées’’ dit-elle alors que la gauche conteste ce lien. S’ensuit le vif échange avec les démocrates sur l’immigration et les 5 Etoiles sur le salaire minimum et le bonus écologique, dont la Présidente du Conseil et ses ministres sortent toutefois satisfaits. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/10/2023

Krzysztof Bosak et Slawomir Mentzen ont été reçus par le président Andrzej Duda.

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Pologne. Les co-présidents du parti nationaliste Confédération Krzysztof Bosak et Slawomir Mentzen ont été reçus par le président conservateur (Indépendant, autrefois PiS) de la République Andrzej Duda.

Devant le président de la République, la Confédération a maintenu sa position selon laquelle elle n'a pas l'intention de participer à la formation d'un gouvernement formé par le conservateur Mateusz Morawiecki ou le libéral Donald Tusk.

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L'UDC obtient 5 sénateurs au premier tour.

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Suisse. Lors du premier tour de l’élection du Sénat ce 22 octobre 2023, l’UDC a obtenu 5 sièges sur les 33 attribués. 13 sièges doivent encore l'être au second tour.

Le gouvernement slovaque regroupant deux partis sociaux-démocrates et les nationalistes du SNS entre en fonction.

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Slovaquie. Le social-démocrate patriote Robert Fico a été nommé Premier ministre. La coalition gouvernementale comprend deux partis sociaux-démocrates et le parti nationaliste SNS.

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Robert Fico

Les ministres du parti nationaliste SNS sont Martina Šimkovičová pour la Culture et Tomáš Taraba pour l’Environnement. Le troisième ministre SNS sera celui des Sports et du Tourisme, à partir du 1 janvier 2024.

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Martina Šimkovičová

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Tomáš Taraba

Le candidat initial du SNS au ministère de l'Environnement, le climatosceptique Rudolf Huliak, a été refusé par la présidente de la République.

"Budget, des retraites plus basses et plus d’impôts."

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Italie. Revue de presse. 

La nouvelle loi de Finances fait la une de la presse « Loyers, retraites : les nouveautés » (Corriere della Sera), « Budget, des retraites plus basses et plus d’impôts » (La Stampa, Repubblica), « Le tour de vis sur l’âge de départ à la retraite » (Il Messaggero), « Réduction des charges salariales pour 9,9 milliards d’euros » (Sole 24 Ore). 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro, “Logement, retraites et TVA, la nouvelle Loi de Finances » : « Le texte de la Loi de Finances en circulation depuis hier devrait être, à peu de chose près, définitif et être présenté au Sénat d’ici la fin de la semaine, soit avec environ deux semaines de retard par rapport à l’approbation en Conseil des ministres. En effet il n’a pas été facile de développer les différents chapitres annoncés, aussi bien pour des raisons techniques qu’à cause des tensions au sein de la majorité, notamment entre la Ligue et Fratelli d’Italia, par exemple sur la question des retraites. Sur ce chapitre, plusieurs restrictions ont été introduites, contrairement à ce que souhaitait la Ligue, en particulier sur les critères pour la retraite anticipée, la question des femmes et de l’âge du départ à la retraite en général. Forza Italia aussi aurait souhaité des mesures plus généreuses, notamment sur le montant des pensions minimum. Mais la Présidence du Conseil a été très stricte et s’est accaparé la rédaction de la Loi de Finances, y compris sur les retraites pour lesquelles le ministre de l’Economie, Giancarlo Giorgetti (Ligue) a soutenu les restrictions afin d’émettre un signal de rigueur à la Commission européenne et aux marchés, agences de notation comprises. De petits ajustements sont encore possibles et l’on attend encore le rapport du gouvernement sur toutes les entrées qui lui permettront de financer les mesures annoncées, notamment la réduction des charges salariales. Une précédente version du texte de la Loi de Finances avait revu cette coupe à la baisse, tenant compte des bénéfices engendrés par la réforme de l’impôt sur la fortune, pour un coût de plus 9,6 milliards sur 2024. La Présidence du Conseil a finalement imposé un retour à la promesse initiale, qui implique une dépense de 2 à 2,5 milliards d’euros supplémentaires. Le Parlement examinera donc bientôt ce budget à hauteur de 24 milliards et la Présidente du Conseil et le ministre de l’Economie ont la ferme intention de bloquer tout amendement éventuel dans le sens des dépenses. L’opposition se prépare quant à elle à mener la bataille, sur les retraites, sur la santé mais aussi sur le logement et les locations brèves et sur la hausse de la TVA sur les produits de la petite enfance. Les syndicats de travailleur CGIL et UIL sont sur le pied de guerre et tentent de rallier à leur cause le troisième syndicat, CISL, avant d’annoncer une éventuelle grève générale. Francesco Boccia du Parti démocrate critique le gouvernement pour des mesures anecdotiques et non structurelles, comme la réduction des charges salariales qui ne vaudrait que pour 2024. Giuseppe Conte, leader du Mouvement 5 Etoiles, dénonce quant à lui des mesures favorisant ‘’l’évasion fiscale et la corruption’’. »

ARTICLE, Repubblica, C. Vecchio : « Mattarella alerte sur l’abstentionnisme. Sur le PNRR : "Il est plus important encore que le Plan Marshall" » : « Au lendemain de l'élection d'Adriano Galliani (19% des voix) (Forza Italia) au Sénat avec une décourageante participation électorale, Sergio Mattarella alerte sur ‘’la tendance inquiétante du désengagement électoral‘’. Un désintérêt qui atteint aujourd'hui des proportions inquiétantes. Les électeurs ne vont plus voter. Le chef de l'État s'est exprimé hier soir à Gênes, devant trois mille maires venus de toute l'Italie pour la conférence annuelle de l’Association Nationale des Communes Italiennes. "Il faut poursuivre avec obstination l’objectif d’une implication croissante des citoyens, en lien direct avec la question de la légitimité des élus". Mattarella fait référence au débat parlementaire en cours sur la possibilité pour les maires d'effectuer un troisième mandat (soit douze ans au lieu de huit actuellement), la suppression du deuxième tour dans les grandes villes et l'abaissement du seuil d'éligibilité à 40%. En mars, la droite avait tenté de réformer ces règles et cette volonté reste intacte. En soulignant le rôle fondamental des maires et des communes, Mattarella a également insisté sur la prise en compte de leurs revendications dans les choix faits en lien avec le PNRR. Mattarella décrit le Plan national de Relance comme une "occasion historique pour le pays, avec la mobilisation de sommes énormes, encore plus importantes que celles du Plan Marshall". » 

ENTRETIEN, La Nazione, de Carlo Bonomi, président du principal syndicat patronal italien Confindustria, « La réduction des charges salariales est une bonne chose mais j’espérais que ce soit une mesure structurelle ; il faut davantage d’investissements. »  

ARTICLE, La Stampa, de M. Bresolin, « La double alerte lancée par les dirigeants européens : l’Italie bloque le Pacte de Stabilité et le MES » : « Lundi, lors d’une visioconférence, une double alerte a été lancée pour l’économie européenne. D’abord, l’année 2023 risque de se terminer sans un accord sur la réforme du Pacte de Stabilité, un sujet très sensible pour le gouvernement italien. Ensuite, on craint de plus en plus l’échec de la ratification du mécanisme de stabilité européen (MES), qui priverait les banques de la zone euro d’une protection à hauteur de 68 milliards d’euros. Ces deux préoccupations seront évoquées vendredi à Bruxelles lors du Conseil Européen. La Présidente du Conseil devra expliquer à ses partenaires comment elle entend procéder dans les prochaines semaines pour que sa majorité respecte un engagement auquel elle ne peut déroger. Ces deux sujets ont été évoqués lundi par Charles Michel, Ursula von der Leyen, Christine Lagarde et Paschal Donohoe. Des sources européennes confirment que le Président de l’Eurogroupe C. Michel entend soulever la question du MES vendredi. Les tentatives du ministre Giorgetti d’obtenir des garanties lors des réunions des ministres européens de l’Economie ont échoué. Dans le projet de résolution du Conseil Européen on peut lire que Bruxelles et les principales chancelleries européennes estiment fondamental de pouvoir disposer du MES dès 2024. Mme Lagarde a pour sa part mis en avant la nécessité de conclure l’accord sur la réforme du Pacte de Stabilité d’ici la fin de 2023. Madrid est en train de travailler à un compromis en vue du prochain Ecofin de novembre, après que l’Allemagne et les Pays-Bas ont rappelé la nécessité de fixer des objectifs plancher pour la réduction de la dette et rejeté la proposition italienne de ne pas inclure les investissements dans le calcul des dépenses. » 

ARTICLE, Avvenire, F. Fulvi, « Migrants, un message d’ouverture : plus de fonds pour les mineurs » : « En 2024, le fonds d’accueil des migrants sera augmenté : 200 millions d'euros supplémentaires seront destinés aux communes impliquées dans le plan de répartition et d'accueil des réfugiés et des mineurs non accompagnés. C'est ce que prévoit le projet de Loi de finances ; en 2025, la dotation passera à 300 millions tandis que pour l'année suivante, le fonds repassera à 200 millions. Après la ‘’politique de répression’‘ des Centres pour le rapatriement, le gouvernement a finalement décidé de soutenir les autorités locales qui avaient dénoncé à plusieurs reprises des difficultés à mettre en place des structures et des services face à l'augmentation constante des flux migratoires. La pression exercée par les maires sur les préfectures et le ministère de l'Intérieur a eu des effets concrets. La loi de finances prévoit également une contribution d'1 million d'euros, à partir de 2024, au Fonds national de santé pour renforcer la prévention et les soins aux migrants en situation de vulnérabilité sociale et économique. Au 23 octobre, selon les données du Viminale, 15.005 mineurs étrangers non accompagnés avaient débarqué en Italie depuis le début de l'année, sur un total de 141.519 arrivées clandestines. Selon les données annoncées par la Garante de l’enfance Carla Garavatti, l’âge moyen des mineurs migrants est d'environ 17 ans, "mais il est en train de reculer à 15-16 ans". Ils viennent principalement d'Egypte et sont presque tous de sexe masculin. La Garante a insisté sur la création de "structures de premier accueil également réparties sur le territoire national" ainsi que sur un premier entretien "dont les règles doivent être fixées par un décret". Il s'agit en effet d'un "moment important pour comprendre si le mineur veut rester en Italie ou non". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le gouvernement suédois met en place cinq centres de retour.

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Suède. Le gouvernement de centre droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois met actuellement en place cinq centres de retour pour les demandeurs d'asile déboutés et les étrangers expulsés ou extradés vers un autre pays :  « Le centre de retour de l'Office suédois des migrations n'est pas seulement un lieu de vie, mais une activité où les personnes reçoivent des conseils, une orientation et un soutien pratique pour rentrer. »

"L'argent liquide doit rester !"

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Autriche.

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"L'argent liquide doit rester !"

George Simion et sa femme Ilinca ont un enfant.

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Roumanie. Le président de l'AUR George Simion et sa femme ont fait baptiser leur premier enfant, Ana.

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24/10/2023

L'AfD donnée à 33 % en Saxe-Anhalt !

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 33 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen-anhalt...)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

Die Linke : post-commuynistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Les résultats de Mass-voll! lors des élections législatives.

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Suisse. Les résultats de Mass-voll! pour la Chambre des députés lors des élections législatives du 22 octobre 2023 :

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(https://www.breizh-info.com/2023/09/30/224903/nicolas-rim...)

Dóra Dúró a reçu Roman Fritz.

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Hongrie et Pologne. La vice-présidente de Mi Hazánk et du Parlement hongrois Dóra Dúró a reçu le député polonais de la Confédération Roman Fritz.

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 Roman Fritz et Dóra Dúró

"L'Allemagne a besoin d'une vraie politique de remigration !"

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Allemagne.

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Alice Weidel, co-présidente de l'AfD : "L'Allemagne a besoin d'une vraie politique de remigration !"

Foggia : défaite du centre droit lors des municipales.

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Italie. Lors des élections municipales à Foggia, la candidate du centre gauche à la mairie l’a emporté avec 52,78 %. Le candidat du centre droit a obtenu 24,76 %.

Le centre droit obtient 8 sièges au sein du Conseil municipal.

Le M5S, qui se présentait au sein du centre gauche, a décroché 12,32 %.

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(https://www.money.it/elezioni-amministrative-foggia-2023-...)

"Les alliés sont en mauvaise posture mais le parti de Meloni est en excellente santé. Tel pourrait être le résumé du mini-tour électoral qui s'est déroulé dans le Trentin Haut-Adige."

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Italie. Revue de presse.

Les pressions de Washington pour qu’Israël reportent son intervention terrestre dans la Bande de Gaza ainsi que les difficultés internes du Premier ministre B. Netanyahou « Biden s’oppose aux opérations [de terre] à Gaza » (Repubblica), « Israël, la fronde contre Netanyahou » (La Stampa), sont aussi citées.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de P. Valentino, « Entrée de la Suède dans l’OTAN, le feu vert d’Erdogan. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro, « Le gouvernement reporte [le vote du] décret sur l’énergie, les dossiers des retraites et du travail font l’objet de tensions entre la Ligue et Fratelli d’Italia » : « Le Conseil des ministres italien a approuvé deux nouveaux décrets en lien avec la réforme fiscale. En revanche, le décret ‘’énergie’’, prévoyant notamment le prolongement d’un an des aides sur les factures de gaz et d’électricité, ne sera examiné que la semaine prochaine, en théorie. Le décret comprend également des mesures de soutien aux énergies renouvelables et pour les deux unités de regazéification. Un report nécessaire pour mettre au point certains détails techniques mais aussi, comme l’a souligné le ministre de l’Environnement Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), afin de ‘’trouver un point d’équilibre’’ sur les questions les plus délicates tel que le maintien des aides pour les entreprises les plus énergivores ou sur le traitement des déchets nucléaires. Le ‘’point d’équilibre’’ doit aussi être trouvé sur certains chapitres de la Loi de Finances : bien qu’approuvé en Conseil des ministres le 16 octobre, elle n’a pas encore été présentée aux Chambres. Or, avant, il faut mettre fin aux tensions croissantes en la Ligue et la Présidence du Conseil, notamment sur les retraites et la réduction des charges salariales. La Ligue n’a vraiment pas apprécié les changements apportés à sa proposition phare de réforme des retraites (‘’quota 104’’) qui réduisent le montant de la pension nette et écarte la possibilité de partir à la retraite à 64 ans, ni la réduction des charges salariales qui s’annonce moins ambitieuse que prévue. Ces nouveautés ont également mis en colère deux des principaux syndicats de travailleurs, CGIL et UIL, qui appellent à manifester alors que le troisième, la CISL, veut attendre de voir le texte définitif. Le ministre de l’Economie lui-même, pris entre les tensions entre la Ligue et Fratelli d’Italia et la nécessité de maintenir l’équilibre des comptes publics, n’a pas confirmé la révision sur les charges fiscales. La communication du ministère est confuse, les échéances annoncées dans un communiqué ayant été modifiées par deux fois hier. » 

ANALYSE, L. Palmerini, Sole, « Salvini en perte de vitesse au Nord : ‘’nous avons besoin de plus d'autonomie et de moins de ponts’’ » : « Les alliés sont en mauvaise posture mais le parti de Meloni est en excellente santé. Tel pourrait être le résumé du mini-tour électoral qui s'est déroulé dans le Trentin Haut-Adige - et l'élection partielle dans la circonscription sénatoriale qui appartenait à Berlusconi. Le résultat des élections a été amer, surtout pour la Ligue, qui chute de façon assez alarmante, tandis que Fratelli d’Italia dépasse tout le monde, même là où - jusqu'à présent – le parti se trouvait en bas de l'échelle. Il faut dire qu'à Monza et à Brianza, Adriano Galliani (Forza Italia) a gagné, certes, mais avec une participation de moins de 20% des citoyens.  Ces résultats, même s'ils sont le pur produit de dynamiques locales, donnent néanmoins l'image d'une coalition où la présidente du Conseil est totalement aux commandes : elle se confirme, un an après, comme étant à la fois le moteur et l'essence de la victoire. L'opposition reste sur la touche, à l'exception de l'élection du maire de Foggia, obtenue en coalisant toutes les forces de centre-gauche. Et cela aussi est un signe. Pour revenir à la majorité, pour Salvini c’est un avertissement. Jetons un bref coup d'œil sur les résultats. Dans le Trentin, la victoire revient au gouverneur sortant de la Ligue, Fugatti, qui, grâce à sa liste, a drainé des voix et endigué la montée de Frères d'Italie (qui gagne environ 11 points, Forza Italia est autour de 2%) tandis que la Ligue s’est effondrée de près de 14 points. Un effondrement similaire a eu lieu dans le Sud-Tyrol, où la Ligue est passée de 11 à 3 %, perdant environ 24 000 voix, tandis que Forza Italia passait sous la barre des 1 % et que Frères d'Italie devenait le premier parti avec 6 %.  Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ? A y regarder de plus près, la version lepéniste de Salvini semble en phase avec un climat local qui a récompensé la droite et même les no-vax qu’il affectionne. Masi si le Nord lui tourne le dos, c’est peut-être parce que "sa" Ligue ne représente pas ces territoires. En effet, l'autonomie régionale reste au second plan alors que Salvini ne fait que parler du pont sur le détroit de Messine : un changement de priorités qui lui fait tort en ‘’Padanie’’ [région de la plaine du Po, fief historique de la Ligue] et dans l'extrême nord. A tel point que Fugatti a constitué une liste à part, justement pour enraciner son expérience de gouvernement en la dissociant de la ‘’marque’’ Ligue.  Il est certain que dans ces régions, les signes de déconnexion avec la base électorale inquiètent les administrateurs locaux qui voient Frères d'Italie les dépasser et craignent de perdre progressivement leurs fiefs administratifs. Nous verrons si c'est la leçon à tirer de ces élections et si Salvini commencera à parler davantage d'autonomie et moins de pont sur le détroit... » 

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Zappieri « Trente, Fugatti confirmé à la tête de province. La Ligue (re)dépasse Fratelli d’Italia ; FI et M5S en baisse » : « Maurizio Fugatti (Ligue) a été confirmé à la tête de la province autonome de Trente, franchissant le seuil des 50 % (51,82), soit cinq points de plus qu'en 2018, même si cette fois, il était soutenu par une coalition de droite élargie au Parti autonomiste du Trentin-Tyrol (8,8). Le centre-gauche s'est présenté avec une coalition très large, une alliance qui allait du Pd à Italia Viva, d'Azione à Avs jusqu'à la liste ’’Campo base’’ du candidat qui s'opposait à Fugatti, le maire de Rovereto Francesco Valduga, mais qui n'a jamais été dans le jeu. Il peut se consoler avec deux chiffres : le score de 37,5% d'hier représente une belle progression de 12 points par rapport à il y a cinq ans ; le PD, avec 16 % (contre 13,9 précédemment) est le premier parti. Dans la compétition entre les forces politiques, l'élément marquant du vote de dimanche est qu’en deuxième position se trouve la Lega-Fugatti Presidente, qui conquiert 13,07 % (contre 27,09 en 2018) et en troisième position Fratelli d'Italia avec 12,33 % (ce qui marque un bond exponentiel par rapport aux 1,45 % d'il y a cinq ans). C'est précisément ce résultat inattendu qui permet au président sortant et à tout le parti de la Ligue de crier victoire, ou du moins de souffler de soulagement, par rapport à l'effondrement enregistré il y a seulement un an, lorsque Fratelli d'Italia avait obtenu deux fois plus de voix. L'équilibre des forces entre les deux alliés du gouvernement a donc été rétabli. Frères d'Italie confirmera la vice-présidente Francesca Gerosa et un siège supplémentaire au sein du Conseil. Quant à Giorgia Meloni, elle se réjouit que la coalition unie "remporte un autre résultat très positif". Et peu importe qu'un autre parti de la coalition, Forza Italia, se soit perdu en cours de route (seulement 2 %) et n'aura probablement pas de siège au Conseil. Le même sort a été réservé au Mouvement 5 étoiles, réduit à un consensus minimal (1,9). Italia viva (1,46) et Azione (1,42) ont également obtenu des pourcentages minimes. »

(Traduction : ambassade de France à Rome) 

23/10/2023

Résultats des élections pour le Parlement du Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige (Province de Bozen/Bolzano). Lors des élections de ce 22 octobre pour le Parlement de la province de Bozen/Bolzano, les partis patriotiques suivants obtiennent :

partis germanophones

Südtiroler Freiheit : 4 sièges (soit + 2) 

Die Freiheitlichen : 2 sièges (=)

partis italophones

Fratelli d‘Italia : 2 sièges (soit + 1)

Lega Salvini Alto Adige Südtirol – Uniti per l’Alto Adige : 1 siège (soit – 3)

M5S : 0 siège (soit – 1)

Centro destra : 0 siège

 

En pourcentages, la Ligue, qui participait à l’exécutif, a fortement reculé et Frères d’Italie a progressé.

Parmi les élus figurent Sven Knoll de Südtiroler Freiheit et Ulli Mair de Die Freiheitlichen.

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Sven Knoll

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Ulli Mair

(https://landtagswahlen.provinz.bz.it/de/elected)

(https://elezioniprovinciali.provincia.bz.it/it/elected)

Le nouveau futur parti de gauche populiste et opposé à l'immigration de Sahra Wagenknecht est donné à 12 %.

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Allemagne. Le nouveau parti de gauche populiste et opposé à l'immigration de Sahra Wagenknecht, le BSW, est donné à 12 % et le parti patriotique AfD à 18 %. Le BSW prend 5 points à l'AfD.

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SPD : sociaux-démocrates

Union : CDU : démocrates-chrétiens et CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche patriote

Sonstige : autres

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/23/sah...)

Maurizio Fugatti de la Ligue est élu président de la province autonome de Trente, à la tête du centre droit.

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Italie. Trentin (Province autonome de Trente). Maurizio Fugatti de la Ligue est élu président de la province autonome de Trente, à la tête du centre droit, lors des élections du 22 octobre.

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Au sein du Parlement de la province, les listes du centre droit obtiennent 1 siège pour le président de la province Maurizio Fugatti et pour :

Lega Fugatti Presidente : 5 sièges

Fratelli d'Italia : 5 sièges

Noi Trentino per Fugatti Presidente : 4 sièges

Partito Autonomista Trentino Tirolese – PATT : 3 sièges

La Civica : 2 sièges

Fassa : 1 siège

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Le M5S, qui se présentait seul, n'obtient pas d'élu.

(https://www.elezioni-2023.provincia.tn.it/Risultati/Seggi...)

Adriano Galliani de Forza Italia est élu sénateur, suite au décès de Silvio Berlusconi.

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Italie. Lors de l'élection partielle de ce 22 et 23 octobre pour le Sénat dans la circonscription de Monza, suite au décès de Silvio Berlusconi, Adriano Galliani de Forza Italia est élu pour le centre droit (Frères d'Italie, Ligue, Forza Italia, ...).

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Adriano Galliani

"Fête de Frères d'Italie pour les un an au pouvoir, Meloni s’excuse : "Je reste avec ma fille.""

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Italie. Revue de presse.

La situation au Proche-Orient, et notamment les craintes d’une escalade régionale du conflit israélo-palestinien, fait les unes : « Israël prévient l’Iran » (Corriere della Sera), « La menace de l’Iran » (La Repubblica, La Stampa), « Gaza, la menace de l’Iran » (Messaggero), « A Gaza, une maison sur deux est détruite ; Macron tente d’arrêter Netanyahou » (Fatto Quotidiano). L’absence pour des raisons personnelles de Giorgia Meloni au meeting de Fratelli d’Italia célébrant les un an au pouvoir de la coalition est aussi largement citée « Meloni ne se rend pas à la fête de Fdi : « je suis humaine » » (Corriere, Repubblica), « Fête de FdI pour les un an au pouvoir, Meloni s’excuse : « je reste avec ma fille » » (Messaggero).

ARTICLE, Messaggero, F. Malfetano « Meloni aux pays arabes : « Pas d’ambiguïté sur le Hamas ». Son déplacement à Tel-Aviv pour faciliter la médiation » : « Georgia Meloni n’a pas ménagé ses efforts. Au Caire, elle a engagé les autres pays à ne pas “tomber dans le piège du Hamas et donc à condamner “sans ambiguïté” le groupe terroriste’’ ; puis, en visite à Tel Aviv, elle a conseillé à Netanyahou “d’éviter de se retrouver isolé” et de ne pas “céder au sentiment de vengeance”. Cette realpolitik américaine version Meloni l’a poussée à critiquer ses alliés : ‘’dans des moments pareils, il faut que les dirigeants soient présents’’, en s’adressant à la fois à Macron et Scholz, mais aussi à Sunak – tous représentés par leurs ministres des affaires étrangères qui devaient éviter une déclaration commune trop peu pro-israélienne. Au contraire, Georgia Meloni est convaincue de la nécessité d‘un dialogue entre Occidentaux et pays arabes’, pour convaincre ces derniers que la crise actuelle est un “djihad islamique’’ freinant le processus de normalisation des relations avec Israël au Proche et Moyen Orient. La présidente du Conseil a rencontré les représentants des puissances européennes, mais aussi les leaders palestiniens auxquels elle a assuré le soutien de l’Italie à une Autorité Palestinienne affaiblie, et sa conviction que l’unique solution était celle de ‘deux peuples, deux États’. Meloni, à Tel Aviv, a réaffirmé à Netanyahou le ‘’ droit d’Israël à exister et à assurer la sécurité de ses citoyens’’ tout en l’engageant à combattre les terroristes “de la meilleure des façons, parce que nous ne sommes pas comme eux”. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense, « Israël devait réagir, mais le Hamas n’est pas la Palestine » : « [Le sommet qui se tient au Caire] est déjà un premier signal [vers la paix]. Il est important de montrer qu’il n’y a pas de fracture entre le monde arabe et l’Occident, qu’il est possible de construire des ponts. Trop de gens voudraient que [le conflit] se transforme en affrontement entre civilisations. Il n’y a pas non plus d’affrontement entre chrétienté et islam, non. Le Hamas est une organisation terroriste qui veut exterminer Israël, j’invite chacun à ne pas confondre le Hamas et la Palestine. [Tout comme Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate], je dis depuis le premier jour, que vaincre le Hamas ne signifie pas punir l’ensemble de la population de Gaza. Le Hamas a pour objectif le djihad, la guerre totale, l’étape après Israël ce sont les démocraties occidentales. C’est un foyer très dangereux, qui peut se répandre aux pays arabes et s’embraser en un incendie que nous ne parviendrons plus à éteindre. Beaucoup de pays, arabes comme occidentaux, ont tenté d’apaiser les tensions. Etats-Unis, Occident, Egypte, Qatar, Arabie Saoudite… on n’avait jamais vu un activisme aussi fort, cet effort pour la paix m’a surpris positivement. Israël doit forcément réagir, si elle perd sa capacité de dissuasion, elle ne pourra pas survivre. Tout le monde se pose la question des dommages collatéraux qu’une réaction excessive pourrait provoquer. Nous marchons sur un fil. Le fait qu’Israël veuille détruire le Hamas est une chose, une attaque qui provoquerait un trop grand nombre de victimes civiles en est une autre. Comme gouvernement, nous sommes pragmatiques, nous n’avons pas de slogans. La solution des ‘’deux peuples, deux Etats’’ est la bienvenue si elle amène la paix et la stabilité. Quant à Poutine, il se limite à observer la situation et voir s’il peut en tirer profit. Je ne comprends pas que l’on puisse exclure le risque qu’un loup solitaire arrive [en Italie] clandestinement pour nous frapper nous aussi. Lorsque des dizaines de milliers de migrants débarquent en Europe c’est inévitable statistiquement. Pour de potentiels terroristes, c’est la meilleure façon d’entrer en Italie. Evidemment, tous ne se transforment pas en terroristes. Ce dimanche j’ai vu dans Rome au moins 7 ou 8 personnes avec le drapeau du Hamas. La fermeture des frontières [comme avec la Slovénie] se décide en fonction de la situation. Concernant l’appel à manifester de Salvini le 4 novembre, je ne commente par les choix d’autres partis, pour ma part j’ai préféré la prudence. Le 4 novembre sur le forum impérial à Rome on compte habituellement 200 000 personnes, je ne vois pas pourquoi je devrais offrir une telle occasion à un possible fou. Concernant l’affaire Andrea Giambruno, je ne vois aucun complot contre Meloni de la chaîne Mediaset ou des héritiers de Meloni. Pour moi ‘’Dieu, Patrie et famille’’ [mot d’ordre de Fratelli d’Italia] n’est pas un slogan, et ne parle pas de la famille parfaite. »

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Guido Crosetto

ENTRETIEN, Il Giornale (édition dimanche), de Giorgia Meloni, présidente du Conseil  : « Ma première année » par  Alessandro Sallusti et Adalberto Signore, [Extraits] : «  Il est difficile de choisir parmi les nombreuses choses que le gouvernement a faites en un an pour relancer l'Italie. Je les revendique toutes, mais je suis particulièrement fier des interventions décidées avec notre première loi de finances en faveur des familles et des entreprises pour faire face à la crise énergétique, de la réforme fiscale que l'Italie attendait depuis 50 ans et qui est fondamentale pour relancer la croissance et créer un nouveau rapport de confiance entre l'État et le contribuable, et du nouveau rôle de premier plan de l'Italie sur la scène européenne et internationale. Nous sommes reconnus comme une nation solide et fiable". (…) Je n'ai jamais cru à la République des sondages et je n'ai pas l'intention de commencer maintenant. Car gouverner, c'est parfois faire des choix impopulaires dont les effets positifs se verront avec le temps. (…). Mon objectif n'est pas d'être réélue, mais de savoir que dans quatre ans, je rendrai aux Italiens une nation meilleure que celle qui nous a été donnée. Ce sont les Italiens et le temps qui jugeront de nos performances". (…) Sur le MES, je n'ai jamais changé d'avis et je ne m'engage pas dans des batailles idéologiques. Je regarde toujours la substance et l'intérêt national. Je pense qu'il faut suivre une logique de paquet, dans laquelle les règles du pacte de stabilité, l'achèvement de l'union bancaire et les mécanismes de sauvegarde financière sont discutés comme un tout. Je pense que ce serait plus utile pour tout le monde. (…) Pour ma part, il n'y a pas et il n'y aura pas de conflit avec le pouvoir judiciaire, mais cela ne m'empêche pas de penser que l'on peut rendre la justice plus rapide, plus efficace et plus impartiale. Sur l'immigration, ces derniers mois, nous avons réussi à changer les mots d'ordre en Europe. Et si, jusqu'à l'année dernière, nous ne parlions que des mouvements secondaires, ceux à l'intérieur de l'Union européenne, aujourd'hui nous entendons parler de la défense des frontières extérieures ou du fait que c'est nous qui décidons qui entre en Europe, et non les trafiquants d'êtres humains. Ce ne sont pas mes mots, mais ceux de la présidente de la Commission européenne, Mme Von der Leyen. Cela signifie avoir profondément modifié l'idée que l'Europe se fait de l'immigration, avoir radicalement changé d'approche. Si aujourd'hui on parle même de la nécessité de missions navales, comme nous l'avons toujours dit, c'est grâce à l'Italie, qui demande une mission européenne en accord avec les autorités nord-africaines pour arrêter le départ des bateaux, vérifier en Afrique qui a droit ou non à l'asile, et n'accueillir en Europe que ceux qui y ont vraiment droit. En outre, nous poursuivons l'idée du Plan Mattei, qui est un changement radical de la relation avec l'Afrique, de paternaliste à égalitaire". (…) Concernant la taxe sur les surprofits bancaires, je ne regrette rien car il ne s'agissait pas d'une mesure punitive, mais de justice sociale. En raison des politiques de taux de la BCE, les établissements de crédit ont ajusté les taux d'intérêt, y compris ceux des prêts hypothécaires, ce qui a exigé un effort plus important de la part des citoyens et des entreprises. Par conséquent, à un moment difficile pour de nombreux Italiens, il était juste d'intervenir avec un choix de bon sens et non idéologique. (…) Le spread est fermement en dessous des niveaux qu'il avait avant l'entrée en fonction de ce gouvernement et, vendredi, Standard and Poor's a confirmé la notation de l'Italie. Un signe que les marchés ont compris notre budget. De quoi dois-je avoir peur ? (…) L 'Italie a joué un rôle clé dans la promotion de la stabilité et de la cohésion de l'Europe à un moment extrêmement complexe, en jouant un rôle de premier plan à la fois dans le soutien à l'Ukraine et dans la lutte contre l'immigration clandestine. J'ai participé à de nombreux sommets et réunions internationales et l'Italie est fermement présente au sein du Quint, le format transatlantique et occidental qui comprend, outre nous, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. Il me semble que la méfiance à l'égard de l'Italie n'est perçue que par ceux qui ont intérêt à la "raconter". (…)  A lire une certaine presse, l'Italie aurait fini dans les bras de la Troïka si la droite avait gagné les élections. Mais la vérité est que nous sommes au gouvernement depuis un an et que les prédictions intéressées de la dernière campagne électorale ne se sont pas réalisées. (…) Pendant trop longtemps, les gouvernements qui nous ont précédés étaient plus préoccupés par l’approbation de leurs partenaires européens que par la défense des intérêts nationaux de l'Italie. Nous avons changé cette approche. La conséquence est que, selon le dossier en discussion, des convergences différentes peuvent être trouvées de temps en temps avec différents États européens. En ce qui concerne nos relations avec la France et l'Allemagne, il y a eu des récits qui feraient rougir n'importe qui. Je me souviens, par exemple, du récit d'une certaine presse qui nous présentait, Macron et moi, non pas comme deux dirigeants qui ont des responsabilités gouvernementales et qui s'affrontent, mais comme deux enfants de maternelle qui se jouent des tours l'un à l'autre. Heureusement, cela n'a jamais été le cas. (…) Le monde est dans une phase de reconfiguration géopolitique. Il n'y a rien de caché ou d'obscur. Il y a une convergence évidente d'intérêts entre certains pays, dont la Chine émerge dans le rôle principal, visant à remplacer l'Occident dans le leadership économique et politique. Nous sommes des patriotes et nous nous fixons comme premier objectif la défense de nos intérêts nationaux, conscients que la protection de nos intérêts dépend de la défense de l'Occident, de ses frontières et de sa valeur clé, qui est la "liberté". (…) Le Rassemblement National est l’allié de la Ligue en Europe, il était donc naturel que Marine Le Pen soit présente à Pontida. Matteo Salvini et moi-même gouvernons ensemble l’Italie, correctement et en harmonie, et bien que nous appartenions à des groupes distincts nous avons tous les deux pour objectif de contribuer à une Europe encore plus forte. Concernant l’élection du futur président de la Commission européenne, j’exclus pour ma part de gouverner avec les socialistes, nous n’avons rien en commun, mais je suis convaincue que les équilibres en Europe changeront et que les forces de centre-droit sauront construire l’alternative que l’Europe attend depuis longtemps. Après la disparition de Silvio Berlusconi, beaucoup ont prédit un futur apocalyptique pour Forza Italia, la coalition et le gouvernement, mais rien de tout cela ne s’est produit. Forza Italia est un allié concret et fiable du gouvernement, un parti solide et en parfaite santé. Nous poursuivrons les objectifs que nous nous étions fixés lorsque Berlusconi était encore là. Quant à l’accusation d’éviter volontairement la presse, je ne pourrais jamais fuir les échanges avec la presse. Je suis journaliste [de formation] et considère que ce métier est noble et doit fournir les outils pour interpréter la réalité. Je sais très bien que les opinions personnelles peuvent influencer la façon dont on rapporte l’actualité mais je ne peux pas accepter que l’on déforme la vérité par opportunisme. On me reproche d’avoir souligné le choix de certains journaux de mener une propagande contre moi et l’action de mon gouvernement. Ils ne sont pas difficiles à démasquer et je m’amuse de la contradiction de certains, disant tout et son contraire. Ils ne font que me convaincre que je travaille de façon équilibrée, pragmatique et non idéologique. Je ne suis pas infaillible et j’estime avoir fait des erreurs. Je suis très critique envers moi-même mais j’estime m’être impliquée autant que possible jusqu’à présent, avec conscience et responsabilité. J’estime que ce gouvernement est en train de faire ce dont ce pays a véritablement besoin. J’ai tout le respect qu’il se doit pour l’opposition, ce sont les italiens qui jugeront de l’action du gouvernement comme de l’opposition d’ici quatre ans. Après un an à la tête de l’exécutif, je suis certaine d’être restée moi-même en tant que femme. J’ai fait un pacte avec les Italiens et leur ai promis de leur laisser un pays dans de meilleures conditions qu’ils me l’ont confié. Je dois au peuple italien l’honneur de pouvoir diriger l’Italie, une grande nation, une puissance mondiale dont il est beau de pouvoir être fiers à nouveau. »

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Un an du gouvernement de Giorgia Meloni

ENTRETIEN, La Stampa, de Fabio Rampelli, député Fratelli d’Italia et vice-président du Parlement, « Finissons-en avec les ragots politiques qui détruisent la crédibilité de l’Italie » : « [Je suis particulièrement fier] du rôle et de l’image de l’Italie sur la scène internationale conquis par Giorgia Meloni. Mais aussi de la hausse de l’emploi, de la réduction des charges fiscales, de la suppression du revenu de citoyenneté pour les personnes aptes à travailler, des mesures pour la natalité. Sans les tragédies qui se sont multipliées sur le plan international (post pandémie, guerre en Ukraine, attaque du Hamas) et interne (inondations en Emilie-Romagne), nous aurions le vent en poupe. Sur le dossier migratoire, la politique menée portera ses fruits, il s’agit de favoriser l’immigration régulière, éradiquer l’immigration illégale et les réseaux de passeurs, promouvoir des projets paritaires avec l’Afrique afin de soutenir son développement et la soustraire à l’exploitation par le monstre à deux têtes de la mondialisation : le capitalisme effréné et le communisme chinois. L’Afrique est un partenaire stratégique pour l’Italie et l’Europe, en particulier sur le plan énergétique. Il faut créer les conditions pour mettre fin à l’exode. Concernant l’affaire autour de l’ex compagnon de Giorgia Meloni, cela ne m’intéresse pas de creuser davantage, je pense que les médias devraient se tenir en retrait des personnalités politiques les plus exposées, par civisme. Par le passé, les ragots ont déjà détruit une partie de la crédibilité de l’Italie. J’appelle les médias à s’arrêter. Concernant le portrait de Napoléon qui se trouve à l’étage noble du Palais Montecitorio [siège de l’Assemblée nationale italienne], Jules César a conquis la France et je ne pense pas que son portrait ait sa place à l’Assemblée nationale, il en va de même pour Napoléon qui a conquis et pillé l’Italie. C’est un beau tableau qui a toute sa place au musée, pas dans un lieu qui représente la souveraineté nationale que Napoléon nia à l’Italie. »

ENTRETIEN, Il Tempo, d’Eugenia Roccella (Frères d’Italie), ministre pour l’Egalité des chances et la Famille, « Nous avons remis au centre [de notre politique] des mots presque bannis comme famille et natalité » : « Le mot clef pour décrire ces douze premiers mois de gouvernement est ‘’choix’’. Le gouvernement Meloni a fait face à un contexte international très difficile, aux lourdes retombées économiques notamment en termes d’inflation et de hausse des prix de l’énergie. Dans un cadre aussi contraignant il y avait deux possibilités : distribuer des oboles dérisoires ou avoir le courage de faire des choix parfois impopulaires. Le gouvernement a choisi, il s’est fixé des priorités, il les a mises en œuvre, les a expliquées aux Italiens. En tant que ministre de la Famille dans une telle époque, je me bats pour rétablir la normalité de termes qui avaient été presque bannis du discours public, pas seulement en Italie : famille, parentalité, maternité, natalité. Nous les avons remis au centre de notre programme et en avons fait une priorité du gouvernement. Il faut instaurer un climat nouveau, accueillant, à travers les services, le monde du travail, pour que le fait d’avoir des enfants ne soit plus pénalisant mais socialement valorisé. Les personnes doivent être libres de faire autant d’enfants qu’elles le souhaitent. En seulement deux Lois de Finances le gouvernement a alloué 2,5 milliards d’euros à la famille, malgré un contexte économique difficile. Le gouvernement privilégie les personnes réellement dans le besoin, le travail, les familles. On peut citer les avantages fiscaux pour les mères qui travaillent, le renforcement des congés parentaux, une hausse de la prise en charge par l’Etat des frais de crèche… De façon générale, cette année, un grand travail d’équipe a été mené. Je lis souvent dans la presse des articles sur de présumées disputes en conseil des ministres qui n’ont jamais eu lieu dans la réalité. Je pense que la plupart des Italiens sont conscients à la fois de la complexité du contexte actuel et de la sincérité de Giorgia Meloni et du gouvernement. Nous ne relâchons pas nos efforts malgré une opposition disparate. A la publication de mon livre, mes propos ont été non seulement contestés, mais j’ai été empêchée de parler. Je remarque un terrible appauvrissement du débat public, mais nous ne nous y habituerons pas. »

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Eugenia Roccella

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Cappellini : « Ceux qui ciblent Meloni » : « Il y a quelques années, alors qu'elle n'était pas encore Présidente du Conseil, mais qu'elle avait déjà fondé Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni déclarait dans une interview télévisée que s'il lui arrivait d'être plus agressive que nécessaire, la raison en était la nécessité de se défendre : " Si l’on ne se défend pas, on se fait écraser", avait-elle expliqué. Il est possible, voire probable, qu'elle ait gardé cette attitude, même maintenant que se défendre est nettement plus facile, en termes de statut et de pouvoir, et qu'il est facile d'écraser ses adversaires plutôt que d’être affaiblie. La surabondance d'anxiété pour prouver qu'elle est toujours prête, à la hauteur et opérationnelle dépend peut-être aussi un peu de sa formation politique, imprégnée d’une idée de ‘surhomme’ plutôt que de féminisme : elle est "le" Président du Conseil. Le fait est que même Meloni a dû accepter de sauter un tour, en désertant la convention de Fratelli d'Italia hier, et elle l'a fait avec un message moins dur cette fois : "Je suis humaine aussi, je dois m'arrêter". Les raisons privées de cette décision, justes et compréhensibles, doivent certainement être respectées. Il est, au contraire, plus difficile d'accepter la déclaration de sa sœur Arianna, qui a qualifié hier de ‘ragots’ le journalisme qui traite des affaires personnelles de la Présidente, en référence à la séparation avec Andrea Giambruno. Une critique qui ne peut être acceptée pour au moins deux raisons. La première est la décision de ne pas adopter des mesures de précaution minimales qui ont fini par rendre publique la séparation avec Giambruno : lorsque Meloni a été prévenue qu’avoir un compagnon qui tous les jours apparaissait à la télé pour s'occuper aussi et surtout de politique, le but était uniquement de souligner le niveau élevé d’inconscience de ce choix. La deuxième raison est que Meloni elle-même, avec le post-scriptum du message où elle avertit ses ennemis qu'elle est plus dure que la pierre, a revêtu l'affaire d'une forte valeur politique. Si Meloni se considère comme une cible, la question de se demander « par qui ? » s'impose. Par quelqu'un qui a livré les propos tenus hors antennes de Giambruno à Striscia la Notizia ? Par Mediaset qui est détenu par le fils (PierSilvio Berlusconi, ndr) du fondateur de l'un des partis de sa coalition ? Soit Meloni a tort de penser à une intention malveillante, et ce post-scriptum est le miroir de cette tendance agressive à l'autodéfense excessive, soit Meloni a raison, et alors le gouvernement devra lui aussi bientôt se pencher sur ces questions. »

REPORTAGE, Messaggero, C.Guasco, « Sécurité à la frontière slovène: la chasse aux clandestin dans les vans »: « La route des Balkans occidentaux est la plus utilisée pour les migrations vers l’Europe depuis l’Albanie, la Bosnie, le Kosovo, le Monténégro, la Serbie et la Macédoine du Nord (1 700 migrants irréguliers par mois ont passé la frontière de janvier à septembre de cette année). Avec la hausse de la menace terroriste, due à la situation au Proche Orient, la chasse aux clandestins passant par la frontière italo-slovène s’est intensifiée. Les contrôles se font principalement sur les véhicules et fourgonnettes. Les migrants n’ayant pas leur papier peuvent être refoulés à la frontière, ou bien demander l’asile et rester en Italie le temps de l’enregistrement de leur demande. Cependant, toutes les administrations locales ne sont pas convaincues de l’efficacité de ces contrôles pour arrêter les terroristes ‘’qui passent par des routes secondaires’’ ». 

ARTICLE, Sole 24 Ore de dimanche, C. Condina « Voici le plan pour le retour au nucléaire. Les premiers réacteurs seront prêts à partir de 2030 » : « L'ouverture du premier chantier, prévue en 2030, devrait être achevée en 2035, puis se poursuivre au rythme d'un réacteur par an jusqu'en 2050 : un total de 15 à 20 mini-centrales nucléaires pour un investissement total de 30 milliards d'euros. Un impact positif sur le système économique, y compris les industries connexes, de 100 milliards d'euros et plus d'un demi-million d'emplois (plus 180 000 autres au cours des 60 prochaines années d'exploitation). Atteindre la neutralité carbone du pays en 2050, en économisant 400 milliards d'euros par rapport à un scénario basé uniquement sur les énergies renouvelables. Tel est le plan de retour au nucléaire de l'Italie sur la table du gouvernement, et en particulier du ministère de l'environnement et de la sécurité énergétique, qui a été présenté ces dernières semaines au ministre Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia) par les dirigeants d'Edison, d'Ansaldo Nucleare, d'Enea, de l'École polytechnique de Milan et de Nomisma Energia. Un plan caractérisé par "zéro émission, une sécurité accrue et de meilleures perspectives économiques" et qui "réduira la dépendance énergétique de l'Europe, en diversifiant les chaînes d'approvisionnement". Le plan envisagé par le Mase est un mix de deux réacteurs complémentaires en termes de temps et d'industrie, à savoir les Small Modular Reactors (Smr) et les Advanced Modular Reactors (Amr), "les plus prometteurs d'un point de vue économique et de la sécurité". Tous deux se caractérisent par leur petite taille (de 100 à 450 MW), ce qui, selon Edison (évidemment soutenu par Edf) et Ansaldo Nucleare, présente plusieurs avantages : production en série avec assemblage sur place, modularité, plus grande sécurité, moindre impact environnemental, intégration avec les énergies renouvelables (qu'ils peuvent remplacer en l'absence de soleil et de vent), et compatibilité avec le réseau électrique actuel. Le nucléaire est la solution la plus efficace pour décarboner le système énergétique". Selon le dossier en cours d'examen par le gouvernement, l'atome pourrait couvrir 10 % des besoins énergétiques du pays d'ici 2050, en se montrant complémentaire des énergies renouvelables. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Sahra Wagenknecht a jeté les bases de la construction d'un nouveau parti de gauche populiste et opposé à l'immigration de sous-prolétaires.

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Allemagne. La post-communiste Sahra Wagenknecht a jeté, à Berlin, les bases de la construction d'un nouveau parti de gauche populiste et opposé à l'immigration de sous-prolétaires. Le parti doit voir le jour au début de l'année 2024 et prendre part au scrutin européen en juin.

(https://buendnis-sahra-wagenknecht.de/)

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"Nouvelle politique pour l'Allemagne."

Les députés patriotes suisses les plus connus.

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Suisse. Parmi les députés des quatre partis patriotiques élus ce 22 octobre 2023 figurent : Jean-Luc Addor, Céline Amaudruz, Andreas Glarner, Lukas Reimann de l'UDC, Lorenzo Quadri de la Ligue des Tessinois, Roger Golay et Mauro Poggia du MCG, Andreas Gafner et Erich Vontobel de l'UDF.

(https://www.ch.ch/fr/elections2023/resultats-des-election...)

Les 4 partis patriotiques suisses obtiennent ensemble 67 sièges sur 200.

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Suisse. Lors des élections pour la Chambre des députés, le parti nationaliste suisse UDC arrive premier avec 28,55 % (soit + 3) et obtient 62 sièges (soit + 9). La Ligue des Tessinois conserve son élu. L'UDF obtient 2 élus (soit + 1). Le MCG obtient 2 sièges (soit +2).

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Verts : écologistes

PVL : verts libéraux

PEV : évangélistes

PLR : libéraux radicaux

PS : socialistes

Rest : autres

centre : démocrates-chrétiens

UDC : patriotes

(https://www.ch.ch/fr/elections2023/resultats-des-election...)

22/10/2023

Olivier Bault explique les raisons de la défaite du PiS lors des élections en Pologne.

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Pologne. Le journaliste conservateur Olivier Bault, qui vit en Pologne, explique les raisons de la défaite du PiS lors des élections législatives :

https://visegradpost.com/fr/2023/10/22/pologne-les-raison...

Giorgia Meloni rencontre à Tel Aviv le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Israël et Italie. Le Premier ministre nationaliste italien Giorgia Meloni a rencontré à Tel Aviv le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

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Giorgia Meloni et Benjamin Netanyahu