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12/06/2023

Les nationalistes de l’AfD sont donnés premiers à Dresde et Chemnitz en vue de l’élection, en juin 2024, des conseils municipaux.

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Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l’AfD sont donnés premiers à Dresde et Chemnitz en vue de l’élection, en juin 2024, des conseils municipaux.

(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/06/12/sachsen-afd-bei-kommunal-und-landtagswahlen-vorn-cdu-in-schlagdistanz/)

Saxe : l'AfD donnée à 32,5 %.

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Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés premiers à 32,5 % pour les élections pour le Parlement de Saxe prévues à l'automne 2024.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Autres

(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/06/12/sachsen-afd-bei-kommunal-und-landtagswahlen-vorn-cdu-in-schlagdistanz/)

Selon la ZDF, les scores élevés de l'AfD dans l'Est de l'Allemagne dissuadent les travailleurs qualifiés d'y aller travailler.

Allemagne. La chaîne publique allemande de télévision ZDF affirme que, si l’Est de l’Allemagne manque de travailleurs qualifiés, c’est à cause des salaires qui ne sont pas assez élevés et parce que le parti nationaliste AfD a augmenté ses scores dans les sondages : « La force de l'AfD dans les sondages en a dissuadé beaucoup de se déplacer vers l'Est. »

(Vidéo, à partir de 6’39’’ : https://www.zdf.de/nachrichten/heute-19-uhr/heute-19-uhr-...

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Les médias du régime semblent oublier que Silvio Berlusconi était lié au dirigeant socialiste Bettino Craxi.

En 1984, Bettino Craxi est devenu le parrain de Barbara Berlusconi. En 1990, lors de la célébration du mariage de Silvio Berlusconi avec Veronica Lario, Anna, l’épouse de Bettino Craxi, et Gianni Letta ont été les témoins de la mariée, tandis que Bettino Craxi et Fedele Confalonieri l'ont été pour le marié.
 
Suite au fait que le système politique a été empoté par l’ « Opération mains propres » au début des années 1990, Berlusconi a eu peur que les communistes arrivent au pouvoir et démantèlent son empire de presse. Il a donc soutenu les néo-fascistes du MSI, puis se rendant compte que ces derniers ne pouvaient pas obtenir une majorité, a lancé un parti dénommé Forza Italia dont l’hégémonie culturelle est celle d’une entreprise.
 
Il a mis ensuite en place une coalition avec les autonomistes/indépendantistes de la Ligue du Nord et avec les néo-fascistes du MSI, devenant les post-fascistes de l’Alliance nationale.
 
Le grand changement a résidé dans le fait que le centre-droit berlusconien a accepté des alliances avec le MSI/Alliance nationale et la Ligue du Nord, alors que l’ancienne démocratie-chrétienne l’évitait, préférant s’allier aux autres partis du système, le dirigeant démocrate-chrétien Aldo Moro, assassiné par les Brigades rouges, envisageant même un rapprochement – dénommé « Compromis historique » – avec les communistes.
 
Ce changement, voyant une alliance entre le centre-droit et les nationalistes, a aussi eu lieu en Autriche en 2000. En France, en Belgique et en Allemagne, il n’a toujours pas vu le jour, les partis nationalistes y étant maintenus systématiquement hors d’alliances avec le centre-droit.
 
En 2008, j’avais publié dans le magazine français Synthèse nationale, n° 9, un article intitulé « En Italie, l’union des droite est possible. » Je pense que le qualificatif qui peut être lié au nom de Silvio Berlusconi est « l’insubmersible », car il ne coulait jamais politiquement, malgré les écueils qu’il a rencontrés.
 
Lionel Baland
 

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Bettino Craxi et Silvio Berlusconi

"Décès de Silvio Berlusconi et mission à Tunis." et "Le consensus pour l’envoi d’armes à Kiev augmente, les électeurs de Fratelli d’Italia sont parmi les plus réticents."

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Italie. Revue de presse.

La mission, hier, à Tunis, de la Présidente de la Commission Européenne U. von der Leyen, de la Présidente du Conseil italienne G. Meloni et du Premier ministre des Pays-Bas M. Rutte en vue d'un accord sur les conditions d'un soutien financier pour lutter contre la l’immigration clandestine fait les gros titres « Migrants, entente à moitié » (Corriere della Sera), « La Tunisie prend de court Meloni et l’UE : « non à l’échange argent-migrants » » (La Stampa).

Les JT couvrent essentiellement le décès de Silvio Berlusconi, survenue ce matin, à travers des éditions spéciales sur les différentes chaînes. La mission à Tunis de la Présidente de la Commission Européenne U. von der Leyen, de la Présidente du Conseil G. Meloni et du Premier ministre des Pays-Bas M. Rutte, et la contre-offensive ukrainienne sont également citées.

Le décès de Silvio Berlusconi ce matin à l'hôpital San Raffaele de Milan domine le fil d'actualité sur Twitter, avec de très nombreux messages de condoléances pour sa disparition, tant de la part des membres du gouvernement et alliés politiques du président de Forza Italia et ancien président du Conseil, que des représentants de l'opposition. L’hashtag #SilvioBerlusconi domine.

PREMIER PLAN, La Stampa, di F. Olivo, « La Tunisie à l’Europe ‘’nous n’acceptons pas de migrants en échange d’argent’’ » : « Après une déclaration conjointe en vue d’un futur mémorandum d’entente, l’hôte tunisien refroidit l’atmosphère : ‘’nous n’acceptons pas de migrants en échange d’argent’’. L’Union européenne s’est présentée au Palais présidentiel avec 150 millions d’euros destinés aux caisses sinistrées de l’Etat tunisien, plus 100 millions d’euros pour le contrôle de l’immigration irrégulière. En cas d’accord avec Washington, l’UE est prête à une intervention plus massive. Giorgia Meloni est retournée en Tunisie après cinq jours seulement, cette fois accompagnée de deux partenaires jugés stratégiques en vue du Conseil européen à la fin du mois qui devra aborder la question migratoire : Ursula von der Leyen et Mark Rutte. ‘’Nous ne serons pas la garde de frontière des autres Etats’’ a dit le président tunisien avant l’arrivée du trio avant de le répéter dans un communiqué à l’issue de leur visite : ‘’la solution soutenue secrètement par certains d’accueillir les migrants en Tunisie en échange de sommes d’argent est inhumaine et inacceptable’’. La rencontre a lieu à l’écart de la presse, les journalistes ne sont pas admis et les déclarations à l’issue des trois leaders européens sont diffusées en streaming sans possibilité de poser de questions. C’est une décision explicite de la présidence tunisienne. Comme lors de la visite précédente, mardi dernier, Giorgia Meloni évite ensuite de rencontrer les journalistes à l’Ambassade d’Italie, peut-être pour éviter l’embarras avec les hôtes peu sensibles à la liberté de la presse. Giorgia Meloni annonce que ‘’Rome sera prête à organiser la conférence internationale sur l’immigration et le développement’’. Von der Leyen donne quelques précisions sur les négociations en cours ‘’La Commission européenne déterminera l’assistance macro financière dès que l’accord nécessaire aura été trouvé. Nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 900 millions d’euros, en plus du soutien au budget de l’Etat des 150 millions’’. Mark Rutte est le seul à soulever de façon nette la question des droits de l’homme. La droite se réjouit de cette mission, ‘’nouveau succès important pour la politique étrangère italienne’’. Un triomphalisme qui ne convainc pas l’opposition ‘’sur l’immigration il n’y a aucun changement majeur’’ dit le leader du M5S Giuseppe Conte. ‘’Aucune institution italienne ou européenne ne peut ignorer une telle violation des libertés démocratiques et des droits de l’homme’’ critique Laura Boldrini du Parti démocrate. »

COULISSES, La Stampa, « Le leader arabe fait encore monter le prix mais les pays du Nord s’y opposent » : « Face aux trois leaders arrivés d’Europe, le président tunisien s’est voulu clair ‘’vous venez ici pour les migrants. Mais la Tunisie ne sera pas votre garde de frontière’’. Le leader, connu pour sa rhétorique vive voire agressive, a relativement baissé le ton vis-à-vis de la délégation reçue hier. En privé, il s’est dit disponible au dialogue, notamment grâce au travail diplomatique mis en œuvre par l’Italie depuis plusieurs mois. Saied est un interlocuteur compliqué et sa conduite d’hier le montre. Après avoir reçu les trois dirigeants, il n’est pas présent lors des déclarations à l’issue de la rencontre puis remet les compteurs à zéro avec un communiqué refroidissant les attentes européennes. Saied ne cède rien sur les réformes demandées par le FMI, invoquant le risque de révoltes sociales ingérables, une analyse que la diplomatie italienne comprend et, de fait, partage. Si d’une part Saied s’adresse à l’opinion tunisienne en refusant brutalement l’offre de la délégation européenne, d’après Rome c’est aussi une manière de faire monter son prix. A ce stade, les fonds offerts par Bruxelles sont trop peu, ‘’c’est un habile négociateur’’ disent des sources proches du gouvernement. Le triomphalisme de la droite italienne vient du fait que la présence de von der Leyen et Rutte montre que la Tunisie n’est pas seulement le problème de l’Italie. Meloni pense qu’avec la visite d’hier elle a un atout en vue du Conseil européen de la fin du mois. Mais de lourdes inconnues persistent, à commencer par la réticence des pays du Nord à débourser près d’un milliard d’euros pour les caisses d’un président aussi controversé. Bien que dérisoire, Saied a apprécié la somme déjà mise sur la table, un signal clair y compris pour les Etats-Unis : pour l’UE il s’agit d’une région stratégique. Depuis 2023, après l’élection du gouvernement de droite, les arrivées clandestines en Italie en provenance de Tunisie ont bondi, dépassant largement les chiffres pour lesquels, sous Mario Draghi, Giorgia Meloni et Matteo Salvini demandaient la démission de l’ex-ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese. Il y a urgence donc. Antonio Tajani, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères revendique le mérite d’avoir rétabli le contact avec le chef d’Etat isolé. »

ENCADRE, La Stampa, « ‘’Les fonds seront conditionnés aux réformes’’ la négociation de Tajani (Forza Italia) à Washington » : « La proposition italienne sur la crise en Tunisie de verser une première tranche de financements du FMI maintenant et de conditionner la suivante à la réalisation des réformes, sera au cœur de la visite de trois jours d’Antonio Tajani aux Etats-Unis. Il rencontrera le secrétaire d’Etat Antony Blinken et la directrice du FMI. L’Italie avance selon deux axes : convaincre Saied de mener les réformes nécessaires pour moderniser son pays, et assouplir la rigide position du FMI et des Etats-Unis qui demandent des garanties sur le plan des droits humains. Ce dialogue s’insère dans le cadre plus large de la stratégie pour consolider la coordination avec les alliés américains sur les principaux dossiers internationaux. L’Afrique et la Méditerranée donc, mais aussi l’Ukraine et le Moyen-Orient, la Chine et l’Indopacifique. »

ANALYSE, La Repubblica, C. Tito « Le voyage en Tunisie de von der Leyen inquiète les Pays du Nord, notamment sur le respect des droits » : « Le message de la Présidente de la Commission à la veille de sa mission à Tunis était très simple ‘’ce sera juste une courte rencontre’’, afin de relativiser son importance. L’objectif était notamment d’apaiser le mécontentement de plusieurs gouvernements de l’Union, notamment des pays du Nord, car les méthodes du dirigeant tunisien Saïed ne plaisent à personnes et sont même inacceptables pour certaines chancelleries européennes. Certains ont déploré un ‘’double jeu d’Ursula’’. En effet, la campagne électorale a commencé aussi pour von der Leyen, qui brigue un second mandat. A ce stade, la Présidente de la Commission ne veut contrarier personne, pas même l’Italie de Meloni. On reproche alors à von der Leyen d’offrir la visibilité réclamée par Giorgia Meloni. La présence du Premier ministre hollandais Mark Rutte – qui représentait aussi un peu l’Allemagne du social-démocratique Scholz – s’explique aussi par la volonté veiller à ce qu’il n’y ait pas de concessions disproportionnées en reconnaissant la légitimité démocratique de Saïed. Si le FMI réclame des garanties sur les réformes économiques pour le versement de ses fonds, l’Europe demande pour sa part des garanties sur le respect de l’Etat de droit. A moins d’un an des élections européennes, le dossier migratoire s’invite dans la compétition politique. L’enjeu concerne les plus hautes charges institutionnelles de l’Union Européenne et personne ne souhaite contribuer à la campagne du gouvernement de droite de Giorgia Meloni. »

ENTRETIEN, il Messaggero, Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense, « Les États-Unis doivent débloquer des fonds, l’Europe joue son avenir » : « L’Europe doit aider la Tunisie et l’Afrique ou elle n’aura pas d’avenir. Elle ne peut pas seulement se préoccuper de l’augmentation du nombre de débarquements sur ses côtes, elle doit aussi penser au destin d’un Continent qui, d’ici 15-20 ans, comptera 2 milliards d’habitants. Si l’Europe n’agit pas, elle abandonnera l’Afrique aux influences de la Russie et de la Chine, qui veulent l’exploiter comme le faisaient les colonialistes européens du siècle dernier. Le manque d’aides de la part de l’Occident ne met pas seulement la Tunisie en difficulté, mais l’Occident lui-même d’ici quelques années. En Afrique, la préoccupation première de l’OTAN est la déstabilisation du Sahel par le terrorisme et l’ingérence de puissances étrangères. L’immigration clandestine contrôlée par les organisations criminelles est un effet collatéral et nous en avons saisi la potentielle gravité parce que nous sommes la nation la plus proche.’’ »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, F. Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture, « Vis-à -is de l’UE, notre rôle est stratégique. Nous devons être pragmatiques avec la Tunisie » : « Aujourd’hui, l’Europe passe par l’Italie pour traiter avec l’Afrique et l’Afrique passe par l’Italie pour traiter avec l’Europe. Le gouvernement italien occupe un rôle stratégique dans la région méditerranéenne, et l’Europe lui en est reconnaissante. La mission de von der Leyen et Rutte, avec la médiation de Meloni, donne ainsi à l’Italie une position centrale dans les dynamiques européennes. Avec cet accord entre l’UE et la Tunisie, cette dernière peut enfin entrevoir de bonnes perspectives d’avenir. C’est une relation bilatérale permettant aux deux membres d’en tirer des avantages : le développement économique pour la Tunisie est un frein à l’immigration illégale pour nous. Le gouvernement italien a réussi à impliquer la Commission européenne sur le thème de l’immigration, une harmonie que nous ne connaissions pas depuis une dizaine d’année. Nous devons être pragmatiques avec la Tunisie, nous avons le devoir d’interagir avec un gouvernement reconnu et nous devons prendre compte le fait que les pays africains ont confiance en l’Italie. Si G. Meloni a refusé de s’exprimer devant des journalistes, cela ne l’empêche pas de donner des réponses dans les faits, avec transparence et sans fuir le débat. Le gouvernement a commencé à planifier des décrets-flux migratoires pour répondre aux exigences des entreprises, notamment en matière d’immigration légale. Avec l’Ambassadeur du Bangladesh, nous prévoyons l’instauration de flux d’immigrants qui viendront travailler en Italie avec en échange une facilitation des rapatriements des criminels ou de migrants clandestins. Concernant les missions de promotion des produits agroalimentaires italiens à l’étranger, nous travaillons beaucoup avec l’Afrique et notamment avec l’Algérie. Le continent possède 60 % des terres cultivables de la planète mais n’a pas les connaissances pour les rendre productives ».

SONDAGES, Repubblica, I. Diamanti « Le consensus pour l’envoi d’armes à Kiev augmente, les électeurs de Fratelli d’Italia sont parmi les plus réticents » : « La guerre en Ukraine dure depuis presque un an et demi et le débat politique en Italie reste tendu, y compris au sein des différents partis. Comme au PD avec la nomination du nouveau vice-chef de groupe à la Chambre Paolo Ciani, qui a affirmé que ‘’sur les armes à Kiev il est possible de changer d’avis’’, soulevant des critiques à l’intérieur et à l’extérieur du parti. Par ailleurs, l’opinion publique en Italie s’est montrée depuis le début incertaine et divisée. Un récent sondage IPSOS nous dit qu’en général, 50% des sondés se disent favorables à l’envoi d’aides militaires à l’Ukraine, avec une hausse d’un point par rapport à février dernier. En revanche, le maintien des sanctions contre Moscou connait une petite baisse, de 61 à 60%. 31% des sondés se disent contraires à toute forme de pression, militaire (à travers l’envoi d’armes) ou en faisant appel aux sanctions. Le sondage Ipsos met également en lumière l’orientation des sondés selon l’appartenance politique. Parmi les électeurs de Fratelli d’Italia, le soutien pour des aides militaires à Kiev est plutôt tiède (48%) alors qu’il est plus élevé chez les électeurs de Forza Italia (84%) et de la Ligue (53%). Concernant le maintien des sanctions contre la Russie, là aussi il y a des différences importantes : 53% pour les électeurs de Fdi, 65% pour les électeurs de Forza Italia et 66% pour les électeurs de la Ligue. Concernant les partis d’opposition, 60% des électeurs du PD sont favorables aux aides militaires et 80% se disent pour le maintien des sanctions, alors que pour le M5S les chiffres sont plus bas, respectivement 37% et 60%. Désormais, la guerre en Ukraine apparait moins proche qu’au début du conflit et il est de moins en moins au centre du débat politique. »

ENTRETIEN, La Repubblica, du Cardinal Matteo Zuppi, émissaire du Pape en Ukraine « Notre initiative de paix pour chercher une paix qui soit juste. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

En réaction à la percée de l'AfD à Sonneberg, le ministre-président post-communiste de Thuringe estime que cette circonscription a besoin de main d'oeuvre et de l'euro.

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Allemagne. Thuringe. Le ministre-président post-communiste (Die Linke) de Thuringe Bodo Ramelow estime, suite à l’arrivée en première position à l’issue du premier tour de scrutin du candidat de l’AfD lors de l’élection de l’administrateur de la circonscription de Sonneberg, que cette dernière a besoin de main d’œuvre et que le fait qu’un candidat d’un parti désirant sortir de l’euro obtienne ce résultat va à l’encontre des intérêts économiques de cette circonscription.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/11/le-...)

Silvio Berlusconi est décédé.

Italie. Silvio Berlusconi est décédé.

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11/06/2023

Municipales au Luxembourg : Déi Konservativ n'a pas d'élu et l'ADR obtient 9 conseillers municipaux.

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Luxembourg. Lors des élections municipales, les patriotes de Déi Konservtiv se sont présentés dans 2 municipalités (Differdange et Pétange) et n’ont pas eu d’élu. Les conservateurs de l’ADR, favorables à l’Europe des nations, obtiennent 9 conseillers municipaux (les noms des municipalités sont écrits en luxembourgeois)

  • Patrick Kohn à Beetebuerg
  • Michel Lemaire  à Clierf
  • Rosella Spagnuolo à Diddeleng
  • Bernard Schmit à Esch-Uelzecht
  • Fernand Kartheiser à Käerjeng
  • Amilcar Caetano à Keel
  • Tom Weidig à Lëtzebuerg-Stad
  • Mara Schammo à Suessem
  • Jeff Engelen à Wëntger

[L’ADR est membre du Parti des conservateurs et réformistes européens (ECR), comme Frères d'Italie et Vox (Espagne).]

(https://adr.lu/adr-erfreet-iwwer-gutt-resultat-bei-de-gem...)

(https://elections.public.lu/fr/elections-communales/2023/...)

Les patriotes de l'AfD donnés à 20 %.

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Allemagne. Le meilleur sondage de la semaine pour le parti patriotique AfD, le donne deuxième du pays à 20 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/yougov.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Autres

20:34 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

Le candidat de l'AfD arrive premier lors du premier tour de l'élection de l'administrateur du district de Sonneberg.

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Allemagne. Thuringe. District de Sonneberg. Lors du premier tour de l'élection de l'administrateur du district, le candidat du parti nationaliste AfD arrive premier, avec 46,7 %, et affrontera, lors du deuxième tour, le candidat démocrate-chrétien de la CDU.

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Die Linke, Grüne : post-communistes, écologistes

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wahlart=LR&wJahr=2023&zeigeErg=WK&wknr=072)

"Tu n'es pas encore membre ? Participe maintenant."

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Allemagne.

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"Tu n'es pas encore membre ? Participe maintenant."

Le parti social-démocrate autrichien estime que l’'immigration n'est pas un problème pour le moment.

Autriche. Le nouveau président du parti social-démocrate SPÖ Andreas Babler estime que l’'immigration n'est pas un problème pour le moment, du moins pas un gros problème. Selon lui, le nombre de demandes d’asile est désormais faible et d’autres problèmes, comme l’inflation, sont plus importants.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/05/aut...)

BIW et Bündnis Deutschland fusionnent.

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Allemagne. Bürger in Wut, actif au sein de l’État de Brême et fondé il y a 19 ans par Jan Timke, fusionne avec Bündnis Deutschland. Les membres des deux partis ont voté, lors de deux scrutins séparés, en faveur de cette fusion. Le parti portera le nom Bündnis Deutschland.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/15/l-a...)

Interview de László Toroczkai, président de Mi Hazánk, par Yann Vallerie.

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Hongrie. Interview du président de Mi Hazánk László Toroczkai par Yann Vallerie :

https://www.breizh-info.com/2023/06/09/221138/laszlo-toro...

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László Toroczkai

"L’avenir de Die Linke est un avenir sans Sahra Wagenknecht."

Allemagne. La direction du parti post-communiste Die Linke estime, à l’unanimité, que « L’avenir de Die Linke est un avenir sans Sahra Wagenknecht. » et appelle cette dernière à renoncer à son mandat de député.

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Sahra Wagenknecht

10/06/2023

Brandebourg : l'AfD donnée première, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés premiers, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD, pour les élections pour le Parlement de Brandebourg de septembre 2024.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communiste

Électeurs libres

FDP : libéraux

Autres

La Hongrie est aux côtés de la Pologne dans son refus d'accepter le plan de l'Union Européenne de relocalisation de migrants.

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Hongrie et Pologne. La Hongrie est aux côtés de la Pologne dans son refus d'accepter le plan de l'Union Européenne de relocalisation de migrants et de payer les 22.000 euros par migrant non relocalisé.

Interview de Stephen Nikola Bartulica de Domovinski Pokret par Álvaro Peñas.

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Croatie. Interview de Stephen Nikola Bartulica de Domovinski Pokret par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2023/06/10/221230/croatie-nou...

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Stephen Nikola Bartulica

Sahra Wagenknecht ne répond pas à la question portant sur la création d’un nouveau parti politique.

Allemagne. Interrogée par Die Welt, la figure de proue post-communiste Sahra Wagenknecht s’est vue poser, à plusieurs reprises, des questions portant sur le fait qu’elle pourrait, éventuellement, créer un nouveau parti politique. Elle n’a pas apporté de réponse à cette question, tout en précisant que son rôle futur sera décidé avant la fin de l'année.

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Sahra Wagenknecht

(https://www.welt.de/politik/deutschland/video245777286/Sa...)

Flandre : les deux partis nationalistes donnés ensemble à plus de 44 %.

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Belgique. Flandre. Un sondage Het Laatste Nieuws, VTM NIEUWS, Le Soir et RTL donne le Vlaams Belang à 22,7 % et la N-VA à 21,8 %.

(Par rapport au sondage de mars 2023, le Vlaams Belang perd 2,3 points)

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(variations par rapport aux élections de 2019. Le scrutin aura lieu dans un an.)

Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

Vooruit : socialistes, désirant s'attaquer à l'immigration incontrôlée

CD&V : démocrates-chrétiens

PvdA (PTB, en français) : marxistes

Open VlD : libéraux

écologistes

(https://www.hln.be/binnenland/de-grote-peiling-slechtste-...)

09/06/2023

Le magazine Profil a, peut-être, identifié la personne impliquée dans l’attentat médiatique d’Ibiza.

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Autriche et Pays baltes. L’hebdomadaire autrichien Profil prétend avoir, peut-être, identifié dans les Pays baltes la personne qui pourrait être celle qui est impliquée dans l’attentat médiatique d’Ibiza contre le président du FPÖ de l’époque Heinz-Christian Strache.

(https://www.profil.at/investigativ/die-frau-die-strache-h...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/05/29/pho...)

Les personnalités politiques les plus populaires de Flandre.

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Belgique. Flandre. Un sondage Het Laatste Nieuws, VTM NIEUWS, Le Soir et RTL montre que le président du parti socialiste flamand est le politicien le plus populaire de Flandre, suivi par le président du parti nationaliste flamand N-VA, puis par le président du parti nationaliste flamand Vlaams Belang.

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Le président du parti socialiste flamand désire s'attaquer à l'immigration incontrôlée :

https://www.7sur7.be/belgique/conner-rousseau-et-vooruit-...

(https://www.hln.be/binnenland/de-grote-peiling-slechtste-...)

"L’Italie ne cède pas, [enfin] un tournant sur les migrants."

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Italie. Revue de presse.

L'accord trouvé hier sur les migrations par les ministres de l’Intérieur européens en conseil JAI fait les gros titres « Accord de l'UE sur un nouveau pacte sur les départs et les demandes d’asile » (Corriere della Sera), « Migrants, un accord sur le pacte européen : l’Italie ne vote pas avec Orban » (La Repubblica, la Stampa), « L’Italie ne cède pas, [enfin] un tournant sur les migrants » (Il Giornale). « Les nouvelles règles sur le télétravail sont adoptées par le Sénat » (Sole 24 Ore), « Le télétravail jusqu’en décembre et seulement pour le secteur privé » (Il Messaggero) et l’attaque au couteau à Annecy par un Syrien « Attaques contre des enfants » (Stampa), « Enfants attaqués au couteau, la folie d’un réfugié » (Il Messaggero) sont également cités en Une.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de F. Sarzanini, « Un changement de rythme » : « L’accord d’hier est un résultat fondamental pour la gestion des flux migratoires. Il reste beaucoup d’obstacles mais ce pacte entre les ministres de l’Intérieur et l’UE représente enfin un changement de rythme. La longue et difficile négociation a permis à l’Italie de tenir bon sur certains points importants et démontré la faiblesse des pays du groupe de Visegrad refusant par principe quel qu’accord que ce soit sur l’accueil des étrangers. L’Italie, qui demandait depuis des années à l’UE de ne pas être laissée seule, n’avait rien obtenu jusqu’à présent, comme l’avait souligné le Président italien lui-même, Sergio Mattarella, il y a à peine un mois : ‘’jusqu’à présent il a été difficile d’impliquer de manière efficace nos partenaires européens’’. Il est juste d’avoir pour objectif la protection des frontières extérieures de l’Europe et la régulation des entrées, mais il est illusoire de penser pouvoir arrêter les flux migratoires. Aider économiquement ceux qui fuient leur pays afin d’éviter les départs n’est pas toujours possible. Il y a des conflits majeurs en Afrique et en Asie, ou des situations d’urgence comme en Afghanistan ou en Ukraine, face auxquels il est nécessaire de fournir une assistance et l’accueil des réfugiés. Il ne fait pas de doute que l’Italie est l’un des pays les plus exposés. Le code de conduite imposés aux ONG qu’a fait passer ce gouvernement s’est révélé être une mesure punitive contre les organisations menant des missions de secours des migrants, mais pas une mesure efficace pour arrêter les arrivées clandestines sur nos côtes. D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, 53 606 étrangers sont déjà arrivés sur notre territoire par voie maritime cette année contre 21 243 l’année dernière. Des personnes qui prennent le risque pour tenter la traversée. Les chiffres nous disent qu’il n’y a aucune invasion, mais confirment en revanche qu’il y a beaucoup à faire pour l’assistance et l’intégration de ces personnes. Il faut sortir de la logique d’urgence et il faut pour cela un système commun à toute l’Europe afin d’éviter les crises diplomatiques comme celle qui avait récemment éclaté entre l’Italie et la France. L’harmonie affichée par la présidente du Conseil italienne et le chancelier allemand hier, ou la paix faite avec Paris notamment grâce à l’excellente relation entre les présidents Mattarella et Macron montrent bien que l’on peut trouver un point d’entente pour travailler ensemble. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi a eu raison de mettre sur la table des négociations les points incontournables pour le gouvernement italien, permettant d’obtenir un résultat clair et surtout de faire jouer à notre pays un rôle-clef dans la négociation. Ainsi, l’Italie s’est placée du côté des pays membres qui ne voient pas l’immigration comme une menace et veulent au contraire en faire une ressource. C’est la bonne voie et c’est la seule façon de pouvoir prétendre ne pas être laissé seul. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre italien de l’Intérieur, « Nous avons refusé l’argent, l’Italie ne deviendra pas un centre de réception [des migrants] » : « [Le conseil JAI] est un lieu de méditation et nous sommes satisfaits de la négociation qui a notamment porté sur certains points fondamentaux à nos yeux, comme la définition des pays tiers avec lesquels on peut passer des accords. C’est en substance notre ligne qui a été adoptée et vers laquelle nous avons fait converger tous les pays qui faisaient opposition sur ce point. C’est une journée importante, mais ce n’est qu’un point de départ. Sur le volet de la solidarité obligatoire, nous avons préféré ne pas accepter les compensations financières car nous estimons que l’Italie a une dignité de pays fondateur de l’UE et nous n’avons pas besoin de dédommagement économique pour devenir le centre d’accueil de l’UE. Nous avons préféré miser plutôt sur un mécanisme de compensation par les pays n’acceptant pas la redistribution et qui financerait un fonds spécifique géré par la Commission afin de réaliser les projets de la fameuse ‘’dimension extérieure’’ pour la première fois concrétisée à travers des actes et pour laquelle le gouvernement Meloni fait pression depuis le début. Nous avons accepté le défi des procédures à la frontière et les avons même anticipées avec le décret approuvé à Cutro. Nous avons pour cela obtenu un soutien financier logistique de l’UE. Nous avons accepté car l’Italie est géographiquement parmi les pays de première arrivée : que nous acceptions ou non de réaliser les infrastructures destinées à ces procédures, les migrants arriveront de toute façon sur nos côtes, nous avons donc opté pour une approche sur le long terme. La médiation a été réussie et l’Italie a joué un rôle central dans cette discussion importante. Les Pays-Bas se sont impliqués dans toutes les phases critiques. L’accord est amitieux mais nous nous sentons à la hauteur et nous sommes rassurés par le soutien européen qui est concret. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « Meloni et Scholz affichent leur entente mais les divergences persistent sur les ONG et l’austérité » : « Le Chancelier allemand a préféré mettre de côté les différences politiques pour adopter une approche pragmatique, comme l’affirme une source présente à la rencontre. L’effort consistait à faire converger les deux dirigeants sur les dossiers où l’Italie et l’Allemagne ne peuvent que collaborer. A commencer par l’économie. Il y a ainsi eu une entente sur la ‘’diversification énergétique’’, le Plan Mattei, la ligne d’hydrogène SoutH2 et sur le Plan d’action entre les deux pays qui, après des mois d’enlisement, est prêt à être signé. La migration a également été évoquée. Pour Scholz, la crise migratoire risque de remettre à nouveau en cause l’espace Schengen, si la tentation de refermer les frontières devait refaire surface. Rome et Berlin sont d’accord sur l’urgence de passer des accords avec les pays d’origine des flux. Meloni a rappelé la prochaine mission à Tunis avec von der Leyen et a révélé une convergence avec Scholz dans l’effort pour l’obtention des financements du FMI. Des divergences de points de vue demeurent toutefois sur les hotspots aux frontières externes de l’UE et sur les ONG qui interviennent en Méditerranée. Preuve en est le choix de Meloni d’éviter une question à ce sujet. Or, tout le monde sait que le chancelier allemand soutient les ONG et a même commencé à les financer. Enfin, sur le Pacte de Stabilité, au-delà des propos génériques de Meloni sur l’Allemagne qui aurait selon elle compris la nécessité de surmonter cet obstacle, les différences demeurent, pas tant avec Scholz qu’avec son ministre des finances, Christian Lindner. »

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « L’arrière-plan politique de la rencontre Meloni-Scholz » : « Après la rencontre au Palais Chigi, les déclarations de Scholz et de Meloni se voulaient conciliantes mais il est évident que les intérêts de fonds, excepté dans le domaine commercial, ne coïncident pas. En particulier maintenant que l’Allemagne est aux prises avec une récession technique : la marge de négociation à l’étranger se réduit pour l’un comme pour l’autre et ils font face à davantage d’exigences internes. Meloni n’est donc pas la seule à mener sa bataille pour chambouler les équilibres européens, le Chancelier socialiste, Emmanuel Macron et Pedro Sanchez s’activent eux aussi afin de contrer un éventuel pacte entre les populaires et les conservateurs. »

ARTICLE, Domani, L. di Giuseppe « De l’immigration au Plan d’action, l’entente entre Meloni et Scholz ne prend pas de hauteur » : « Nous avons assisté à une rencontre qui permet à chacun d’obtenir quelque chose, avec des accords limités portant sur des thématiques spécifiques. Sur le fond, la relation entre Meloni et Scholz reste tiède. Meloni et Scholz sont des adversaires politiques avant d’être des Chefs de gouvernement alliés. Meloni demeure cette championne de la droite extrême qui est condamnée à l’ostracisme en Allemagne. Avec le parti Alternative für Deutschland atteint 19% des intentions de vote, Scholz ne peut pas se montrer trop condescendent avec Meloni. Toutefois, une sorte d’infrastructure diplomatique peut être utile pour les questions ponctuelles, là où les intérêts nationaux coïncident. Sur l’immigration, Rome a besoin d’obtenir des avancées et Scholz aussi souhaite mettre certains points au clair sur la réforme du traité de Dublin. Meloni et Scholz s’accordent donc sur la nécessité d’accroître l’effort de collaboration avec les pays de départ et de transit. Mais l’entente se limite aux questions de principe, sans aborder les implications concrètes d’un nouveau système d’accueil et de répartition. » 

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de F. Landolfi, « Des projets à hauteur de 7,3 milliards d’euros ont été revus, la ligne Palerme-Catane a été abandonnée ainsi que le Système européen pour la sécurité du trafic ferroviaire (ERTMS) » : « Une série de projets sera abandonnée mais la plupart seront surtout remaniés, revus, redimensionnés ou reportés. Le rapport semestriel sur le Plan national de Relance indique que, sur les 39,7 milliards attribués au ministère des Transports et des Infrastructures (soit 20% des fonds du PNRR), seulement 12% ont été dépensés. Le ministre Matteo Salvini a présenté hier au ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie), en charge du Plan, ses propositions de révision. Certains projets accusent un retard dramatique, d’autres s’avèrent peu attractifs pour le marché : ils seront repensés. Ce remaniement représente 7,3 milliards d’euros de projets. La ligne à grande vitesse devant relier Salerne à Reggio en Emilie-Romagne est sauve bien qu’elle aurait été sur la sellette. En revanche, la ligne Rome-Pescara, une des trois diagonales devant relier les côte ouest et est, est définitivement abandonnée. Les fonds en question seront redistribués vers les deux autres lignes et au renforcement du réseau régional. Idem pour la ligne Palerme-Catane pour 276 millions d’euros. Le ministère propose là aussi des interventions pour améliorer les lignes déjà existantes en attendant la réalisation de la ligne à grande vitesse. Les travaux sur la ligne Naples-Bari évoluent également, l’intervention sur certains tronçons est abandonnée au profit d’autres tronçons de la même ligne pour lesquels il y a plus de certitude d’atteindre l’objectif, comme l’avait suggéré la Commission européenne. Les fonds dédiés à l’intervention de la société ENAV pour la numérisation de la gestion des aéroports sont sensiblement revus à la baisse, de même que pour le projet ERTMS, le Système européen pour la sécurité du trafic ferroviaire pour lequel il manque la matière première nécessaire à 600km de ligne. 500 millions seront ainsi refléchés vers le métro et les nœuds ferroviaires. Idem sur la ligne Ligurie Alpes : 4 milliards sont remis en circulation. Sur le volet de l’hydrogène, cela fait plusieurs mois qu’il y a plus de doutes que de certitudes et les fonds devraient être redirigés vers le ferroviaire. Autrement, un nouvel appel d’offre pourrait être publié, en repoussant l’échéance intermédiaire, sur demande de certaines collectivités locales. Enfin, Salvini a demandé à Fitto 1,1 milliard pour réduire la déperdition sur le réseau hydrique national. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, Marco Galluzzo, « Désaccord avec Salvini au niveau de l’UE : la colère de la Ligue contre Tajani (Forza Italia) » : « Lors de la convention du Parti populaire européen (PPE) qui s’est tenue hier à Rome, le vice-président du Conseil des ministres et membre de Forza Italia Antonio Tajani a déclaré qu’en vue des élections européennes de juin 2024, une alliance avec la Ligue de Salvini n’était possible que si ce dernier changeait de camp et adhérait à une autre famille politique. ‘’La seule alliance possible est l’alliance avec les conservateurs, les libéraux et les représentants du PPE’’, ‘’il est impossible de s’allier avec le groupe Identité et Démocratie’’ (dont font partie l’Afd et le RN). Les mots du ministre ont immédiatement provoqué les réactions de la Ligue, ‘’qui ne semble pas prête à écouter ses suggestions’’, d’autant que le PPE continue à suivre le ‘’chemin de Macron, des gauches et d’Ursula von der Leyen’’. Invité à se prononcer sur une future coopération avec M. Salvini, le président du PPE Manfred Weber a déclaré que ‘’l’objectif du parti est de travailler sur les questions de fond, comme l’inflation et l’immigration’’, avant de clamer que ‘’Forza Italia est le pilier de l’approche européenne du Ppe dans ce gouvernement" et qu’il était ‘’impensable d'envisager l'Europe sans les chrétiens démocrates’’. Du côté de la Ligue, M. Salvini a rencontré hier le leader de Chega (parti d’extrême droite portugais allié au Rassemblement National), signe que l’entrée de son parti au PPE n’est toujours ‘’pas à l’ordre du jour’’ (comme il l’avait lui-même déclaré ce 4 juin) ».

ENTRETIEN, il Messaggero, Ferdinando Nelli Feroci, Ambassadeur et Président de l’Institut des Affaires Internationales, « Une intervention directe de l’OTAN ? C’est improbable et contraire aux règles prévues par le Traité » : « En réponse aux propos de l’ancien Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen sur l’hypothétique adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, selon qui des troupes ‘’polonaises ou d’autres pays membres pourraient être déployées en Ukraine’’, l’Ambassadeur Ferdinando Nelli Feroci a tenu à clarifier certaines positions. D’abord, il paraît nécessaire de ‘’replacer cette déclaration dans son contexte’’, à savoir la tenue à Vilnius (en juillet 2023) d’un Sommet de l’OTAN que Rasmussen pourrait exploiter pour faire pression sur les derniers pays encore réticents à l’idée que l’Ukraine puisse adhérer à l’organisation. Ce que Rasmussen laisserait sous-entendre, c’est que si ces pays ne promettaient pas à l’Ukraine de réelles perspectives d’adhésion, alors ‘’d’autres membres de l’OTAN seraient tentés d’intervenir directement’’. Or, aucune implication directe n’est prévue à ce jour car l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, ce serait donc ‘’improbable et contraire aux règles prévues par le Traité’’ que d’intervenir dans un pays non-membre de l’organisation. Dès lors, il apparaît plus probable qu’il y ait consensus sur une adhésion à l’UE, mais au sein même de l’OTAN les pays membres ont des positions encore trop distantes pour s’accorder sur une adhésion complète. Compte tenu de ces réticences, l’hypothèse d’une adhésion partielle ou la mise en place de mécanismes de consultations avec des pays non-membres (sur la base de l’article 4 du Traité) paraissent plus probables. Concernant l’éventuelle contre-offensive ukrainienne, gare à la ‘’guerre de l’information toxique’’ que se livrent l’Ukraine et la Russie, d’autant qu’aucune ‘’preuve concrète’’ de ‘’contre-offensive massive’’ n’a été observée jusqu’ici. En cas de succès de cette dernière, Kiev risquerait de ne pas ‘’réussir à récupérer tous les territoires occupés par la Russie’’, étant donné que la proportion des forces militaires en place est aujourd’hui favorable à Moscou. L’objectif serait pour l’Ukraine de parvenir à une partition des territoires plus équilibrée. Enfin, il est encore tôt pour se prononcer sur un éventuel renversement du pouvoir Russe et de V. Poutine, même si les récentes déclarations de Prigojine laissent à penser que Moscou traverse une période de turbulences’’ ». 

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Vlaams Belang lance son "baromètre de l'immigration". 

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Belgique. Le Vlaams Belang annonce le lancement de son « baromètre de l'immigration », un nouveau site Internet sur lequel les chiffres les plus importants sur l'asile et la migration en Belgique peuvent être clairement consultés :

https://www.immigratiebarometer.be/

08/06/2023

Vienne : le FPÖ donné à 20 %.

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Autriche. Vienne.

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(modification par rapport au sondage de mars 2023, élections prévues à l'automne 2025)

SPÖ : sociaux-démocrates

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

Grüne : écologistes

NEOS : libéraux

FPÖ : patriotes

KPÖ : communistes

Bier : satirique

Sonstige : autres