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21/12/2020

Hongrie : front commun contre Viktor Orban.

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Hongrie. Un front commun annoncé contre Viktor Orban aux législatives en 2022, réunissant le Jobbik et des partis de gauche :

https://www.lefigaro.fr/international/hongrie-un-front-co...

" Conte, acculé par la défiance de Renzi, convoque les partis."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Repubblica, d’A. Cuzzocrea, « Conte, acculé par la défiance de Renzi, convoque les partis et accélère sur le Plan de Relance ».

ARTICLE, Corriere della Sera, « Franceschini prévient : s’il y a une crise, allons au vote. Ce sera Conte contre Salvini, et nous pouvons l’emporter » : « Qui sait si les propos de Fransceschini (ministre des biens culturels, PD) témoignent d’une réelle stratégie ou sont simplement un artifice, s’ils supposent simplement une manœuvre pour piéger Renzi ou un moyen de le dissuader de poursuivre son offensive. Ces derniers jours, le chef de groupe PD au gouvernement répète toujours le même argument. Il pense que la stratégie de Renzi est fondée sur un calcul, partant du principe qu’une crise ne déboucherait pas sur des élections, car l’élection à venir du président de la République permettrait de maintenir l’actuelle coalition en place, car celle-ci mettrait à l’abri le poste au Quirinal d’un candidat désigné par Salvini. Mais Franceschini propose une autre lecture : si l’on fait le décompte des grands électeurs amenés à élire le futur président de la République, la coalition au gouvernement et les forces d’opposition sont en réalité à égalité, ce qui n’a pas échappé au chef de la ligue. Dans ce contexte, sans être certain d’avoir le nombre suffisants de voix, Renzi aurait un rôle déterminant, ne souhaitant valider aucun scénario (ni Conte 3, ni gouvernement d’unité autour de Draghi), en ayant juste une stratégie de déstabilisation. Par conséquent, il serait préférable pour Franceschini d’aller tout de suite au vote, avec le système actuel, en imaginant une coalition M5S, PD, une liste de gauche et une « liste Conte », sans Italia Viva évidemment qui a provoqué la crise.  Il semble difficile toutefois de savoir comment cette alliance pourra faire le poids face au centre-droit. Pour Franceschini, ‘’Conte a encore une certaine prise sur l’opinion publique, il se présenterait comme la victime d’un complot et pourrait conquérir des votes à droite’’ ».

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Silvio Berlusconi, ancien Président du Conseil et fondateur de Forza Italia « Le dialogue avec le Président du Conseil se porte bien mais je m’oppose à l’idée d’un gouvernement de grande coalition » : « Hier, Silvio Berlusconi a appelé l’armateur des bateaux des pécheurs de Mazzara et s’est félicité de leur libération ‘’C’est Poutine qui vous a fait libérer, en appelant le général Haftar’’. Il suit avec grande préoccupation l’histoire de la nouvelle forme de Coronavirus et s’exprime sur le plan de vaccination italien : ‘’ Nous avions demandé au gouvernement de discuter ensemble de cette question, mais l’exécutif a estimé qu’il devait faire seul’’. En ce qui concerne la pérennité de l’exécutif, ‘’le chef de l’Etat décidera s’il faudra aller ou pas aux élections anticipées : je ne crois pas aux gouvernements techniques et je ne vois pas de nouveaux gouvernements possibles à l’horizon. FI, pour le bien du pays, est disposé à travailler avec ce gouvernement, même s’il ne nous plaît pas. C’est ainsi que nous avons obtenu plusieurs résultats importants dans la loi de finances’’. Sur le Plan de Relance, Berlusconi reconnaît que "Conte est certainement habile dans les relations personnelles, mais le Plan de Relance européen naît fondamentalement de l’engagement du PPE. Ces derniers mois, j’ai personnellement accompli un grand travail de persuasion en Europe, et je doute que l’Italie aurait été traitée aussi généreusement sans cela. Je crois que l’argent du Recovery Fund doit être investi dans l’avenir des jeunes" mais "il devra avoir aussi donner une place à la ville de Rome et au Sud’’ » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/12/2020

"Un Noël tricolore est un Noël solidaire."

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Italie. "Un Noël tricolore est un Noël solidaire."

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Brandebourg : l'AfD donnée à 16 %.

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Allemagne. Brandebourg.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

BVB/FW : électeurs libres

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Les trois députés européens du Forum voor Democratie rejoignent JA21.

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Pays-Bas et Union Européenne. Les trois députés européens du Forum voor Democratie rejoignent la nouvelle formation politique JA21, tout en restant au sein du groupe ECR au Parlement européen.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/12/05/les...)

Pays-Bas : les 3 partis patriotiques sont donnés ensemble à 31 sièges sur 150.

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Pays-Bas.

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VVD : Parti libéral de droite

PVV : parti patriotique

CDA : Parti démocrate-chrétien

PvdA : Parti travailliste

D66 : Parti libéral [de gauche]

Groenlinks : écologistes

SP : gauche de la gauche

Christen Unie : parti religieux

Partij voor de Dieren : parti des animaux

Forum voor Democratie : parti patriotique

SGP : Parti chrétien protestant

Denk : gauche qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

50plus : parti des plus de 50 ans

Code Oranje : démocratie directe

JA21 : parti patriotique

Le FPÖ donné à 13 %.

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Autriche. Les sociaux-chrétiens de l’ÖVP sont donnés à 40 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 23 %, les patriotes du FPÖ à 13 %, les écologistes à 13 %, les libéraux de NEOS à 9 %.

19/12/2020

Entretien de Lionel Baland avec Thibaud Gibelin : Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne.

Hongrie. Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne :

https://eurolibertes.com/politique/entretien-avec-thibaud...

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18/12/2020

Michał Marusik est décédé.

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Pologne. L’ancien président du Congrès de la Nouvelle Droite (KNP) Michał Marusik est décédé.

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Thuringe : la CDU vote l'augmentation de la radio-téléredevance.

Allemagne. Thuringe. Les élus démocrates-chrétiens de la CDU ont apporté leurs voix au gouvernement minoritaire rouge-rouge-vert (post-communistes, sociaux-démocrates et écologistes) afin d’augmenter la redevance radio-TV.

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Saxe : l'AfD donnée à 30 %.

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Allemagne. Saxe.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Sonstige : autres

L'AfD discriminée à la télévision publique.

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Allemagne. Alors que l'AfD est le troisième parti à la Chambre des députés, il n'a eu droit en 2019 qu'à 5 % de passage dans les talk-shows des chaînes publiques de télévision ARD & ZDF.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

Un nouveau parti patriotique voit le jour aux Pays-Bas.

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Pays-Bas. Les anciens membres du Forum voor Democratie - de Thierry Baudet - Joost Eerdmans et Annabel Nanninga prendront part aux élections législatives de 2021 avec une nouvelle formation politique : JA21. Le parti désire une politique migratoire stricte et plus d’attention pour les intérêts néerlandais dans les points les plus importants du programme de l’Union Européen. L’accord climatique doit aussi, selon JA21, être revu.

(https://ja21.nl/)

Rencontre Conte-Renzi.

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Italie. Revue de presse.

La libération des pêcheurs italiens bloqués depuis trois mois à Benghazi par les milices du général K. Haftar fait les gros titres des médias italiens.  « Les pêcheurs libérés : ''nos 108 jours dans une prison libyenne» (Corriere della Sera),  « La visite de Conte à Haftar a fait libérer les  pêcheurs de Mazara » (La Repubblica), « Les pêcheurs libérés grâce à Biden » (La Stampa),, « La farce libyenne » - Conte et Di Maio défilent à Benghazi mais le mérite de la libération revient aux services secrets" (Il Giornale).  

La vérification de la tenue du gouvernement, et notamment la rencontre entre Matteo Renzi (Italia viva) et Giuseppe Conte, hier soir, pour tenter de clarifier les incompréhensions est aussi largement citée. Les observateurs relèvent dans l'ensemble un ''règlement de comptes reporté'': « Une confiance à terme accordée à Conte » - Italia Viva tente de dicter la ligne sur le Plan de Relance et le MES. Le Pd d'accord avec Renzi, le M5S souhaite isoler ce dernier (Il Messaggero),  « Renzi veut maintenant un comité d'experts » - Le chef d'Italia Viva indique à Conte 30 conditions pour continuer'' (Il Fatto Quotidiano), « Conte-Renzi, la trêve armée » (Il Mattino).

Les JT couvrent essentiellement les nouvelles mesures de restrictions qui seront prises aujourd’hui, la libération des pêcheurs italiens bloqués depuis trois mois à Benghazi et la rencontre entre Matteo Renzi (Italia viva) et Giuseppe Conte dans le cadre de la vérification de la tenue du gouvernement. La nouvelle du Président E. Macron testé positif au Coronavirus est également citée.

COULISSES, La Repubblica, de T. Ciriaco et A. D’Argenio « Entre Renzi et Conte la paix est encore loin » : « C’est une rencontre ‘’franche et cordiale’’ qui a eu lieu au Palais Chigi et qui a duré environ une demi-heure. Toutefois, les parties demeurent encore distantes. Il ne s’agit pas d’une trêve ni d’un éclaircissement. Conte assure vouloir prendre en considération les propositions d’Italia Viva. En gros, il est disposé à changer les méthodes et les contenus de l’action du gouvernement. Conte dit même trouver certains arguments ‘’utiles et constructifs’’. Le dialogue n’est donc pas rompu, mais Italia Viva attend maintenant des réponses ‘’dans de brefs délais’’ : d’ici l’Epiphanie il faudra lancer les signaux d’un changement de cap. IV déplore la méthode du Président du Conseil : ‘‘il n’est pas possible de prendre connaissance des contenus et de la gouvernance du Plan de Relance une fois le fait accompli. Nous ne pouvons pas être contraints à jouer les méchants pour réclamer de la collégialité dans les choix’’. Toujours est-il que le porte-parole du Palais Chigi a demandé une déclaration conjointe sur une éventuelle paix entre Conte et Renzi, et que ce dernier a dit ‘’non merci, chacun communiquera de son propre côté''».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Renzi, chef et fondateur d’Italia Viva : « C’est au Président du Conseil de donner des réponses, sinon ce sera la fin de ce gouvernement » : «Nous demandons un virage sur le fond et nous l’avons fait en mettant par écrit une série de propositions. Italia Viva ne s’intéresse pas aux sondages, nous faisons de la politique. Nous tenons à ce que l’Italie saisisse cette grande opportunité : la présidence du G20, la co-présidence de la COP26 et les fonds européens. Si la majorité qui soutient Conte comprend cela, c’est le moment d’une relance politique. Mais s’il s’agit de continuer à agir sans perspective, comme ces derniers temps, alors Italia Viva sortira de ce gouvernement. Tout le monde sait qu’il faut maintenant un saut de qualité. Sur le Plan de Relance, au lieu d'engager la discussion sur l’organisation de comité d’experts, demandons-nous quelle Italie  nous voulons voir dans vingt ans. Quelle vision. S’il y en a une, discutons plutôt de comment renforcer la mise en place des projets avec les améliorations de la machine bureaucratique. Autrement, arrêtons d’en discuter. On m’accuse d'être irresponsable, mais je trouve qu’il est davantage irresponsable de gaspiller les fonds européens et de rester passif. Si le PD dit partager 99% des contenus de la lettre que nous avons adressée à Conte, il doit décider de faire les choses sérieusement ou non. Quant aux 5 Etoiles ils craignent trop d’éventuelles  élections anticipées pour dicter la ligne. S’ils veulent rester au gouvernement, ils doivent comprendre qu'ils n'ont pas la majorité absolue. S’ils pensent pouvoir faire cela seuls, et bien ils le feront sans Italia Viva » 

ARTICLE, Il Messaggero, de C. Mangani « Conte et Di Maio se rendent chez Haftar et le général libère les pêcheurs » : « La rencontre d’hier a permis au général de Benghazi de réaffirmer un rôle qui s’était complètement effacé dans le conflit libyen. La preuve, le compte Facebook du Commandement de ses forces armées s’est dépêché de publier : ‘’le général Haftar a salué le rôle que le gouvernement italien joue dans le soutien à une solution de la crise libyenne’’. Après 108 jours de bras-de-fer, il y a eu une accélération. Les dirigeants de nos services de renseignement ont fait des allers-retours entre Rome et la Libye, une négociation qui a duré trois mois et qui a vu l'implication de la Tunisie, de la France et de l’Egypte. Selon les médias libyens, d’autres protagonistes seraient intervenus en croisant les dialogues entre l’ambassadeur italien Buccino et le ministre de la Défense libyen Salah al Din Al Namroush : ce dernier aurait conseillé à l’Italie d’impliquer également la France, en raison de ses bonnes relations avec Haftar. Le vice-Président du Conseil présidentiel libyen Ahmed Maiteeq revendique lui aussi un rôle dans l’affaire, ce dernier parvenant à se mouvoir avec désinvolture entre Benghazi et Tripoli ».

PREMIER PLAN, La Repubblica, de V. Nigro, « Le prix politique exigé par le général pour rouvrir le dialogue » : « Giuseppe Conte s’est vu contraint de se rendre en personne à Benghazi afin de récupérer les 18 pêcheurs séquestrés par les milices du califat d’Haftar. C’est bien cela que voulait le maréchal. Le Président du Conseil a demandé à Luigi Di Maio de l’accompagner, car il savait que le poids à porter serait considérable. Haftar ne voulait pas avoir à faire à des médiateurs, il voulait une véritable reconnaissance politique et il l’a obtenue. Il évoque les ‘’excuses officielles’’ du Président du Conseil au nom des pêcheurs qui avaient outrepassé la zone autorisée. Giuseppe Conte aurait également promis de s’occuper des 4 détenus libyens en Italie. Mais le véritable prix de cette libération est bien politique, une forme de punition après que l’Italie ait ‘’abandonné’’ le régime d’Haftar dans la bataille pour Tripoli. Conte et Di Maio se sont donc résolus aux négociations avec le maréchal, avec la médiation de son fils Saddam et l’aide d’un dirigeant politique de Tripoli.  Il s’agit de Ahmed Maitig, le vice-président du gouvernement Serraj, l’ennemi d’Haftar. Ahmed Maitig a ainsi négocié au cours des derniers mois la réouverture des puits de pétrole fermés en janvier dernier, et ce à l’insu de son gouvernement. Hier, un accord entre l’Italie et Haftar a été conclu, le tout reste de savoir à quel prix. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/12/2020

Bestensee : l‘AfD et la CDU ont voté ensemble.

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Allemagne. Brandebourg. Bestensee. L‘AfD et la CDU ont voté ensemble à propos du futur d’une école fondamentale. Le secrétaire général de la CDU du Brandebourg menace d’une exclusion du parti.

"Giorgetti négocie avec la CDU pour faire prendre un tournant à la Ligue."

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Italie. Revue de presse.

L’annonce probable de mesures de confinement pendant quelques jours durant la période des fêtes fait les gros titres des médias italiens. La majorité devra décider ce jeudi s’il faut adopter une ligne dure ou plus souple : « L’Italie en zone rouge à Noël » - Les partis divisés sur la durée des mesures (Corriere della Sera), « L’Italie en rouge » - De Noël au Jour de l’An, un confinement national. PD, M5S et les Régions prônent la ligne dure (La Repubblica), « Le compromis pour Noël » - Zones rouges uniquement pendant 8 jours (La Stampa), « Des fêtes avec des fermetures cadencées » - Aujourd’hui le gouvernement décidera sur les mesures (Il Messaggero), « Interdictions, l’imbroglio de Noël » (Il Mattino), « Ecole, chaos sur la réouverture » (Sole 24 Ore).

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Les doutes des Italiens sur le Plan de Relance national » : « D’après un sondage d’Euromedia Research, 61,8% des sondés estiment que les fonds UE seront mal dépensés. Ce qui surprend, c’est que parmi ces derniers, 33% sont des sympathisants du PD et 37% du M5S. Les priorités souhaitées pour le plan de Relance national sont, dans l’ordre : travail et lutte contre le chômage (24,4%), santé publique (22,3%), relance de l’économie (16,7%), réduction de la pression fiscale (11,4%), immigration (6,5%), école (4,2), environnement (3,1%), lutte contre les inégalités (2,9%), transition numérique (2,9%). Concernant les intentions de vote, les partis de majorité seraient crédités de 40,6% des voix (-0,3 pts) ; le centre-droit de 47,4% (+0,3 Pts). Pour chaque grand parti, selon un ordre décroissant, cela donne : Ligue 24% (+0,2 Pts), PD 19,3% (+0,2 Pts), Fratelli d’Italia 15,5% (0,0 Pts), M5S 14,8% (-0,7 Pts), Forza Italia 6,8% (+0,2 Pts), Italia Viva 3,7% (+0,2 Pts)»

ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « Giorgetti ‘l’Allemand’ négocie avec la CDU pour faire prendre un tournant à la Ligue » : « ‘’Le bras droit de Salvini travaille à un document commun avec le parti d’A. Merkel sur la relance de l’économie européenne’’. » - « Giorgetti s’est rendu à Berlin, en octobre, pour rencontrer des représentants des conservateurs allemands, notamment Marian Wendt, jeune président de la Commission des requêtes au Bundestag. Ce dernier serait en train d’élaborer avec Giorgetti un document conjoint qui devrait sortir début janvier, si possible avec le logo des deux partis de Kramp-Karrenbauer et de Matteo Salvini, pour tracer l’avenir économique de l’Europe, baisser les impôts et la bureaucratie et aider les PME. Cette lettre pourrait redorer l’image de la Ligue en Europe. Hier, au Parlement européen, la Ligue a choisi de s’abstenir sur le vote sur le Plan de Relance communautaire. Un geste à la Ponce Pilate, ‘’anti-italien’’ comme l’ont commenté le M5S et le PD mais qui pourrait marquer les prémisses d’une position plus modérée à l’avenir. Ou peut-être pas. Tout dépendra de la capacité de Giorgetti à convaincre son parti de prendre un virage moins populiste à la fois en Italie et en Europe. Car siéger parmi les ‘’messieurs non’’ est une chose, s’asseoir à la table du PPE et des décideurs en est une autre ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/12/2020

Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 41 %.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : antisystème

Forza Italia : conservateurs

"Le gouvernement Conte tombera mais le centre droit n’est pas encore prêt."

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Italie. Revue de presse.

La perspective proche d’une autorisation du vaccin Pfizer par l’Agence Européenne pour le Médicament fait les gros titres des médias italiens : « Vaccins, nous sommes prêts » - L’Agence Européenne pour le Médicament pourrait donner son feu vert dès lundi (Corriere della Sera), « Le vaccin de Noël » - Le feu vert à Pfizer avancé au 21 décembre (La Repubblica), « Vaccin à Noël, feu vert de l’UE » (La Stampa), « Vaccin, l’UE accélère » (Sole 24 Ore).

Le débat autour des nouvelles restrictions prévues pendant les fêtes de fin d’année et sur la réouverture des écoles est aussi largement commenté : « Ecoles ouvertes, le gouvernement freine » - Les experts et l’exécutif prudents sur le retour en classe dès janvier (Il Messaggero), « Noël et école, les experts divisés » - Le tour de vis pour Noël, malgré les divisions au sein du CTS (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica, de A. Cuzzocrea « Conte fait des concessions sur le Plan de Relance ainsi que sur les services de renseignements » : « C’est une vérification faite à l’aveuglette ou du moins sans abattre toutes les cartes : c’est la tactique du PD, inquiet de l’affaiblissement de la majorité causé par les attaques de Renzi, mais aussi celle de Conte, qui dit qu’il serait ‘’ même disposé à renforcer l’équipe, mais personne ne me l’a demandé’’. Matteo Renzi n’abat pas non plus ses cartes et il ne le fera pas vendredi matin quand il se présentera chez le Président du Conseil avec sa liste de points à discuter : du plan de relance aux infrastructures en passant par le MES sanitaire. Il aura en tout cas obtenu une chose : le comité d’experts pour le plan de Relance n’aura plus les pouvoirs dérogatoires comme annoncé initialement par Conte. Le ministre de la Défense L. Guerini (PD) s’y était lui aussi opposé ouvertement : ‘’je peux comprendre les objectifs mais c’est un instrument dangereux’’. Le discours prononcé par Renzi au Sénat l’a rendu quasiment impossible. Toutefois, selon le PD, l’enjeu d’Italia Viva est ailleurs : miser sur un des deux ministères clés pour le Plan de Relance : le développement Economique ou les Infrastructures, ainsi que sur les nouvelles nominations au printemps, dont la direction de la Caisse des Dépôts et Prêts-  actuellement dans les mains de  Fabrizio Palermo, ayant les faveurs des 5 Etoiles,mais pas du PD. N. Zingaretti, leader du PD, craint plus que tout un enlisement des réformes institutionnelles et de la loi électorale ».

ARTICLE, Repubblica, S. Folli, « Draghi, les partis et une réalité urgente à affronter » : « La mini-vérification se déroule comme prévu : sans qu'aucune idée réelle ne soit mise sur la table. On a l'impression que Conte et les 5 étoiles cherchent à ne rien toucher dans la substance de crainte que le château de cartes du gouvernement ne s'effondre. Et si Le Pd a envie d'agir plus, il évite par craint e sans doute lui aussi des conséquences d'une secousse trop forte, compte tenu de la précarité générale. Renzi est là, bien sûr, mais le report du rendez-vous avec Conte et l'annonce qu'Italia Viva prépare un document comportant une série de points essentiels, suggère que le sénateur florentin est encore incertain et est soucieux de gagner du temps sans avoir l'air de battre en retraite. En outre, ses relations avec le président du Conseil sont, comme on le sait, très mauvaises et il est peu probable qu'elles s'améliorent. Par ailleurs, dans ce cadre de Noël un peu mélancolique, il est surprenant qu'une certaine force politique n'ait pas immédiatement repris et relancé l'analyse faite par Mario Draghi dans un rapport du G30. Il ne s'adresse pas spécifiquement à l'Italie, mais le drame qu'il décrit colle parfaitement à notre pays. Il décrit le précipice dans lequel les entreprises - surtout les petites et moyennes - peuvent tomber en raison d'une "crise de solvabilité" potentielle liée à l'épuisement de la phase aiguë du Covid. Draghi n'est pas pessimiste - pas encore, du moins - et n'a évidemment pas l'intention d'interférer dans les choix de fond, encore moins dans ceux de l'Italie. Il se limite à offrir aux "décideurs politiques" un rappel à la réalité articulé. Le sentiment d'urgence qui se dégage de l'étude est frappant. Le temps presse et l'insolvabilité des entreprises équivaudrait à une catastrophe sociale, d'autant plus grave en Italie, le pays étant fondé sur son réseau de petites et moyennes entreprises. C'est le véritable risque de la post-pandémie. Les réunions politiques en cours semblent avoir pour objectif de renforcer la structure du gouvernement Conte, mais les problèmes du monde productif - de ceux qui créent la richesse indispensable à la reprise et de ceux qui perdent leur emploi, ne semble pas être au cœur du débat. Si c'est le cas, la tension émotive et le caractère concret qui seraient nécessaires ne sont pas ressenties par l'opinion publique. Et ils se perçoivent très bien dans les mots de Draghi ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giancarlo Giorgetti, vice-président de la Ligue « ‘’ Le gouvernement Conte tombera mais le centre droit n’est pas encore prêt’’ » : « ‘’Le pays est plus apeuré qu’agacé. Au gouvernement il y a une bande d’incapables et les partis d’opposition demeurent des compagnons de voyage occasionnels. Le centre droit peut l’emporter facilement lors des prochaines élections mais il n’est pas prêt à gouverner. C’est comme si le centre droit avait peur d’un autre centre droit différent, alors que c’est justement de cela dont a besoin l’Italie. Meloni a critiqué la nouvelle stratégie de Salvini, celle de la responsabilité. C’est pourtant la bonne voie. Le leader de la Ligue a raison d’éviter de se laisser cuire à petit feu par cette législature. Salvini doit profiter du peu de temps à disposition pour sortir du personnage qu’on lui a bâti et acquérir la fiabilité d’un homme de gouvernement. Pour gouverner l’Italie il faut des alliances et de la crédibilité. Un consensus électoral fort n’est pas suffisant. Le ‘’semestre blanc’’ débutera en juillet : il ne sera alors plus possible de dissoudre les Chambres. Là commencera le ‘’showdown’’».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Photo : Giorgia Meloni à la télévision.

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Italie.

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15/12/2020

Geert Wilders déclare que le Premier ministre a fermé des hôpitaux.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders déclare que le Premier ministre libéral de droite (VVD) Mark Rutte a fermé des hôpitaux, des unités de soin intensif et des postes de première urgence, mais que celui-ci se tait à ce propos. Wilders ajoute : « Le VVD a détruit les soins et nous en payons maintenant le prix. »

"Les leaders : pas de remaniement."

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Italie. Revue de presse. 

Les consultations des principaux partis par le président du Conseil (la « verifica ») depuis lundi et les hypothèses sur de nouvelles restrictions sur les déplacements pendant les fêtes font les gros titres des médias italiens.  « Fermetures à Noël, le gouvernement divisé » - Tensions sur un confinement sur le modèle allemand. Le PD et le M5S s'opposent à l'idée d'un remaniement (Corriere della Sera), « Conte tente d'isoler Renzi. PD et M5S disent non au remaniement » - Conte offre plus de collégialité mais Renzi menace de retirer ses ministres si le Plan de Relance n’est pas modifié (La Repubblica), « Conte :  nous irons de l'avant uniquement si nous restons unis » (La Stampa),  « De nouvelles aides pour les professions libérales » (Sole 24 Ore), « L'Italie en zone rouge de Noël jusqu'à l'Epiphanie » (Il Messaggero),  « Les experts du CTS demandent une fermeture à l'allemande» - Mais la politique se divise (Il Fatto Quotidiano), « Vérification de la majorité et interdictions, le gouvernement enlisé » (Il Giornale).  

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi, « Le M5S et le PD à Palazzo Chigi. Les leaders : pas de remaniement. Rumeurs sur l’attribution d’un ministère à Italia Viva » : « Le remaniement est un spectre qui continue de planer sur le Palais Chigi. La moitié de la majorité le veut, l’autre moitié essaye de l’éviter, mais tous en parlent. Les rencontres entre Giuseppe Conte et les chefs de partis pour vérifier la solidité de la majorité sont la preuve que les oscillations restent fortes. À la sortie des échanges, des paroles encourageantes : "nous croyons que l’action du gouvernement doit aller de l’avant" soutient Nicola Zingaretti. Même ligne pour Vito Crimi qui affirme que "nous avons relancé sur de nombreux thèmes", alors que Luigi Di Maio dit "stop aux polémiques". Le rendez-vous décisif pour le gouvernement se tiendra aujourd’hui, Matteo Renzi devant rencontrer Giuseppe Conte à 13h, avec un climat tout sauf serein, notamment sur le MES. L’hypothèse d’un "super-gouvernement" reste donc pour l’instant sur la touche, même si la potentielle nomination du sous-secrétaire Italia Viva Ivan Scalfarotto à un poste haut-placé à l’OMC pourrait ouvrir au parti de Renzi la porte d’un nouveau ministère. » 

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli, « Ce n’est pas seulement une question de sièges » : « Malgré les apparences, il y a peu de ressemblances entre la "Première République" et la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, et pas seulement pour la qualité de la classe politique, meilleure dans le passé tant au niveau de la majorité que de l’opposition. Avant, les rapports se recomposaient souvent rapidement après une crise, à travers une réorganisation et des changements de ministères, souvent avec un changement de président du Conseil. Ceci était possible car le système avait une stabilité de fond, capable d’absorber les tensions. De nos jours, tout est différent. Les crises sont étouffées tant que possible, et le gouvernement apparaît comme pétrifié. Les conflits se consument de l’intérieur, de manière paralysante, évitant la démission du président du Conseil car personne ne sait ce qu’il peut arriver ensuite. De plus, le centre de gravité s’est déplacé, et il tend désormais à être à Bruxelles, siège de la Commission. Les problèmes soulevés par Italia Viva – de la gestion du Plan de Relance au contrôle de l’appareil sécuritaire – sont réels et ne pourront se résoudre en offrant quelques sièges ministériels aux partisans de Renzi. Aujourd’hui, chaque mouvement est périlleux car le système est déconnecté. Et il n’y a aucune alternative à l’actuelle majorité. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « Duel Vivendi Mediaset, Rome contre Bruxelles : ‘’la loi ne sera pas modifiée’’» : «  : Le gouvernement défend la validité de la norme dite ‘’Sauve-Mediaset’’ et répond aux remarques de la Commission par la voix  du Ministère du Développement Économique : l’Italie n’est pas censée informer l’UE de l’amendement appelé ‘’Sauve-Mediaset’’ du moment où il s’agit d’une norme purement technique et qui ne relève donc pas du champ d’application de la directive évoquée par la Commission Européenne. Pour le gouvernement, l’affaire est close. Il est toutefois probable que Vivendi ne laisse pas tomber la question. Le groupe français a désormais une arme supplémentaire pour défendre ses intérêts grâce à la lettre de Bruxelles. Sur la base des règles sur la transparence dans le marché unique, ce manquement de la part de l’exécutif romain produit comme effet la non-application de la loi qui gèle pendant six mois les effets de la sentence de la Cour de Justice européenne du 3 septembre dernier. Ce ‘’bouclier’’ serait alors inefficace et Vivendi pourrait avancer cet argument dans le contentieux encore ouvert avec l’autorité des télécommunications Agcom, devant le Tribunal Administratif de Rome (TAR) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Frères d'Italie augmente au détriment de la Ligue.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : antisystème

Forza Italia : conservateurs

14/12/2020

Vladimir Poutine s'est entretenu par vidéoconférence avec des membres du parti Russie Unie.

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Russie. Vladimir Poutine s'est entretenu par vidéoconférence avec des membres du parti Russie Unie.

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"Contre le lockdown. Pour votre liberté. 17 mars FVD."

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Pays-Bas.

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"Contre le lockdown. Pour votre liberté. 17 mars FVD."

"Conte décide de vérifier la confiance."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat autour de nouvelles restrictions sur les déplacements en vue des fêtes de fin d'année, malgré les assouplissements de ces derniers jours, fait les gros titres des médias italiens.  « Fêtes, l'Italie en zone rouge » - Le gouvernement étudie un modèle identique à celui de l’Allemagne » (Corriere della Sera), « L'Allemagne reconfinée. Italie : de nouvelles restrictions pour Noël  » (La Repubblica), « Trop de gens dans les rues,  Noël  en zone rouge » (La Stampa), « Qualité de la vie pendant la Covid » - Bologne première du classement, la Lombardie en mauvaise position »  (Sole 24 Ore), « Chaos Noël, restrictions pendant les fêtes » (Il Messaggero),  « Sassoli : comités d'experts pour tous les pays et contrôles sur les plans de relance nationaux » (Il Fatto Quotidiano), « Noël fait peur, tout sera à nouveau fermé » (Il Giornale),  « Nouvelles restrictions après l'assaut aux magasins » (Il Mattino).   

La décision du Président du Conseil de rencontrer les chefs de groupe des partis de gouvernement pour vérifier la tenue de sa majorité et sceller un « nouveau pacte de gouvernement »après les menaces d'Italia Viva de retirer ses ministres est aussi largement reprise :  « Conte décide de vérifier la confiance » (Corriere della Sera), « Renzi pret à retirer ses ministres » (La Repubblica), « Axe PD-M5S pour sécuriser Conte» -«  Italia Viva freine et exclut la possibilité d'une crise » (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica « Feu vert à la vérification (« verifica ») sur la tenue de la majorité. Renzi est prêt à décrocher dès le 28 décembre » : « Il ne s’agira pas des anciens rituels politiques de la Première République. L’idée de Conte est de rencontrer d’abord, un pae un, les partis politiques et ensuite de recevoir les chefs de délégation avant de faire ses choix. A condition que Renzi accepte cela. Sur le calendrier de ce dernier, il y a une date en rouge : le 28 décembre. Si le Président du Conseil n’aura pas satisfait toutes ses demandes sur le Plan de Relance et s’il n’aura pas fait publiquement une autocritique, le chef d’Italia Viva est prêt à débrancher la prise au gouvernement Conte II par le biais d’un discours au Sénat où il fera la liste des erreurs et des omissions du Président du Conseil et décrétant ainsi la fin de cette expérience de gouvernement. La feuille de route de Conte est étalée sur deux semaines, avec la tentative d’arriver à déminer la bombe placée sous le Plan de Relance italien, allant de la répartition des fonds selon les projets jusqu’à la structure même du comité d’experts. Des mots venant de Maria Elena Boschi pourraient pourtant rassurer ‘’Nous ne voulons aucune crise. Si Conte dit qu’il a les meilleurs ministres possibles, pour nous l’hypothèse d’un remaniement est terminée. Toutefois, nous ne sommes pas des ‘’yesman’’ ‘’. A ce stade, il n’y a pas les conditions pour former un nouvel exécutif, encore moins un gouvernement technique. ».

ARTICLE, La Repubblica, « Bruxelles rejette la loi qui protège Mediaset de l’entrée au capital par Vivendi » : « Bruxelles bloque la loi dite ‘’sauve-Mediaset’’ de manière formelle par le biais d’une lettre adressée au ministère du Développement Economique. Après les polémiques de ces derniers jours, et un long bras-de-fer à Paris entre la société de Berlusconi et celle de Vivendi, la guerre est désormais ouverte. Le stop venant de l’Europe tombe à la veille d’une probable intervention du Tribunal Administratif de Rome sur le gel des actions de Mediaset achetées par le groupe français et après que le Parquet de Milan a clôturé son enquête sur la direction de Vivendi au sujet de possibles ‘’manipulations du marché’’ et d’‘’obstacle dans l’exercice des fonctions des autorités de vigilance’’. Le gouvernement italien n’a jamais répondu à la lettre de la Commission européenne (d’il y a un mois). L’affaire risque ainsi de retomber sur l’exécutif de Rome. Forza Italia avait approuvé la loi de finances. La semaine d'après, le parti de Berlusconi a décidé de voter contre la réforme du MES. La lettre de Bruxelles ouvre ainsi un autre front de cette bataille et ajoute probablement un autre dossier bien délicat sur la table de la prochaine « vérification » (verifica) de gouvernement ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Massenzio, « Les opposants à la ligne Lyon-Turin sont de retour, ainsi que les affrontements » : « Le leader des opposants “No Tav”, Alberto Perino, affiche toute sa détermination ‘’ils nous croyaient morts, alors que nous sommes là pour rappeler que la Vallée de Souse ne se fera pas corrompre par des compensations’’. Le chantier a repris son travail à Chiomonte. Deux ans plus tard, les ouvriers sont retournés au chantier escortés par la police. Le fait que les travaux - même s’il s’agit de l’élargissement du chantier sans aucun travail de creusement ultérieur -  aillent de l’avant alors que la discussion au Sénat en cours est considérée comme une provocation. Les maires de la région considèrent également inacceptable la ‘’militarisation’’ de Galgione, le petit village concerné par l’élargissement du chantier. Environ 400 personnes ont manifesté contre ce qu’ils appellent le « monstre ». La manifestation aurait dû être pacifique, or le cortège s’est ensuite dirigé vers les bois pour détourner les barrages et attaquer les forces de l’ordre avec des lancement de pétards et de pierres. La guérilla a duré deux heures. Deux agents ont été blessés et 80 personnes ont été identifiées par la brigade Digos : il s’agit pour la plupart de représentants des centres sociaux et du monde proche des courants anarchistes. Forza Italia et le Parti démocrate ont demandé de la fermeté contre les manifestants ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)