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30/01/2025

"L’affaire autour du général libyen Almasri provoque une véritable tempête."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à l'affaire Almasri « Affaire Almasri, sous haute tension » (Corriere della Sera), « Almasri, le gouvernement s'échappe » (Repubblica), « Almasri paralyse le parlement » (Stampa), « Almasri, le dossier du gouvernement » (Messaggero), « Qui veut atteindre Meloni » (Giornale).

Affaire Almasri. – Repubblica : « L’affaire autour du général libyen Almasri provoque une véritable tempête, le gouvernement ne se présente pas à la Chambre et le Parlement est bloqué’’. ‘’Les oppositions sont bien décidées à paralyser l’activité législative tant que la Présidente du Conseil n’aura pas répondu aux Chambres. La séance dédiée à l’élection partielle de la Cour Constitutionnelle a été annulée. La dirigeante du Parti démocrate Elly Schlein appelle le gouvernement à ‘dire la vérité’, l’ancien Président du Conseil Romano Prodi (PD) déclare que ‘l’exécutif emploie un ton inquiétant ». « Des réfugiés en Italie victimes du général accusé de torture par la CPI ont été invitées à témoigner au Parlement. Elles apostrophent le gouvernement : ‘pourquoi l’avez-vous libéré’ ?’’ » « Giorgia Meloni convoque ses deux vice-Présidents du Conseil, Matteo Salvini et Antonio Tajani, les chefs du renseignement et les ministres qui s’occupent du dossier pour une réunion sur la Libye. Le message de la Présidente du Conseil est clair : ‘nous poursuivons notre chemin’. Lors de la réunion ils reviennent sur la hausse des arrivées clandestines sur les côtes italiennes au moment de la crise lié au général libyen’’. ‘’Face à l’embarras sur qui devra répondre aux questions des députés, Matteo Salvini se dévoue : c’est moi qui serai auditionné’’. ‘’La Présidence de la République garde le silence et ne commente pas l’affaire publiquement. » « Le ministre italien de la Justice Carlo Nordio (Frères d’Italie), visé par l’enquête ouverte et convoqué par le COPASIR (Comité parlementaire pour la sécurité de la République italienne), décide de ne rien dire sur l’affaire Almasri invoquant le secret de l’instruction. L’Association nationale de la magistrature accuse le ‘’gouvernement de faire de la désinformation’’. ‘’L’enquête se penche notamment sur les deux omissions en 48 heures de la part du ministère de la Justice et sur l’absence de réponse qui mettent le ministre de la Justice en difficulté. En effet les 19 et 20 janvier le ministère est interpellé sur l’arrestation du général libyen mais personne ne répond. L’enquête doit également éclaircir le fait qu’Almasri se trouvait en Europe depuis 11 jours, traversant plusieurs pays, mais que Berlin n’a alerté sur sa présence que le 17 janvier. » – Messaggero : « Les soupçons concernant l’Allemagne qui a alerté la Cour Pénale Internationale avec plusieurs jours de retard et l’ ‘’attention’’ de la Présidence de la République’’. ‘’Les autorités allemandes filaient Almasri mais n’ont alerté La Haye que lorsque le général s’apprêter à se rendre en Italie. La tension monte entre le gouvernement et les juges, le Quirinal se dit inquiet. » « Comment fonctionne le tribunal pour les ministres ? Le collège des juges a 90 jours pour décider si l’enquête est classée ou si les actes sont transmis au Parquet. Le cas échéant, l’autorisation des deux Chambres sera nécessaire. » – Sole 24 Ore « L’enjeu de la sécurité nationale mérite un passage devant les Chambres. La question est trop délicate pour être réglée uniquement par un message vidéo sur les réseaux sociaux. Se présenter devant le Parlement serait un signal de force pour Meloni, pour qu’elle puisse répéter ce qu’elle a déjà dit et pour faire lumière sur des points controversés qui demeurent ».

Affaire SantanchèLa Stampa : « La cour de Cassation a confirmé que le procès visant la ministre du Tourisme et entrepreneuse D. Santanchè (Frères d’Italie) pour fraude au détriment de l’Etat ne sera pas transféré à Rome et relèvera bien du tribunal de Milan, ce qui laisse moins de temps à la ministre. Le vote de défiance est prévu pour le 11 ou 12 février et le scrutin sera anonyme. Les proches de Giorgia Meloni devront donc décider de leur stratégie, mais s’ils votent la défiance, cela pourrait donner le signal d’une majorité faible et incontrôlable, offrant une victoire aux oppositions. Toutefois, à la Présidence du Conseil comme au sein du parti, presque plus personne ne soutient la ministre. La prochaine audience aura lieu le 26 mars. Giorgia Meloni ne veut pas lui demander publiquement de démissionner car cela créerait un précédent trop dangereux, mais si D. Santanchè est inculpée, la ministre et sénatrice Fratelli d’Italia devra démissionner ».

Le plan sur la compétitivité. – Repubblica « Le plan pour relancer l’Europe : "Flexibilité sur les amendes pour les constructeurs automobiles", voici la nouvelle doctrine économique de l’Union européenne. Les recettes pour regagner en compétitivité ». – Il Messaggero : « Compétitivité UE : le plan arrive mais pour l’instant sans fonds. Von der Leyen promet des simplifications aux entreprises, pas de rabais sur le Green deal, mais fait des concessions sur les amendes pour les groupes automobiles. Le ministre des entreprises A. Urso demande des ‘’aides européennes au secteur" ». – Foglio : « Ursula von der Leyen propose un choc de simplification (pour une Europe sans argent) qui représente une sorte de déni de la politique de son premier mandat. Le ministre du Made in Italy, Adolfo Urso (Frères d’Italie), se réjouit ‘’Enfin une approche pragmatique, avec une vision stratégique’’, en soulignant que ‘’le principe de neutralité technologique pour le secteur automobile a été affirmé’’. Ce qui n’est pas tout à fait vraie puisqu’en conférence de presse, la présidente de la Commission a confirmé l’objectif de 2035 pour l’électrification. Von der Leyen s’est engagée uniquement à relancer le projet de l’Union des marchés des capitaux, un chantier qui est resté bloqué pendant des années. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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