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21/07/2023

"Le double jeu de Meloni sur l'abus de pouvoir ; et le ministre Nordio rencontre Mattarella."

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Italie. Revue de presse.

La grâce présidentielle accordée par l’Egypte, notamment au chercheur égyptien Patrick Zaki et son retour aujourd’hui en Italie font la une de l’ensemble des médias italiens. La réforme de la justice après l’autorisation formelle de la Présidence de la République pour être examinée par les chambres (« La réforme de Nordio (Frères d’Italie) passe à la Chambre après le feu vert du Quirinal » Corriere della Sera, « Justice, l’affront fait au Quirinal » La Repubblica) et l’hommage rendu hier au juge Paolo Borsellino sont également largement cités (« ‘Mafia, plus jamais de zones d’ombre’» Messaggero, Sole 24 Ore).

Les JT couvrent essentiellement a grâce présidentielle accordée à Patrick Zaki et la satisfaction de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, les bombardements russe sur la ville d'Odessa, le jugement en appel qui confirme la condamnation à perpétuité du chef mafieux Matteo Messina Denaro en tant que commanditaire des attentats de 1992 contre les juges Falcone et Borsellino et la vague de chaleur en Italie ainsi que l'incendie à l'aéroport de Catane.

COULISSES, Corriere della Sera, M. Breda : « Un feu vert technique du Quirinal dans la perplexité. Les craintes d'affrontements avec Bruxelles » : « Un feu vert sans obstacles, qui ouvre la voie parlementaire de la mini-réforme de la Justice proposée par Carlo Nordio : Sergio Mattarella ne pouvait rien faire d'autre que d'autoriser la présentation au Parlement de ce projet de loi contesté (pas seulement par les juges) qui prévoit des "modifications du code pénal, du code de procédure pénale, de l'ordre judiciaire et du code de l'ordre militaire". La dizaine de jours que le président a pris pour étudier le texte de ce premier volet n'a pas du tout levé ses doutes, en particulier sur deux articles rédigés par le ministre de la justice. Celui qui prévoit l'annulation de l'abus de pouvoir et celui qui réduit drastiquement le champ du trafic d'influence. Deux hypothèses de délits dont l'abrogation apparaît de toute évidence incohérente (disons mieux : incompatible) avec les choix anti-corruption que l'Union européenne veut au contraire renforcer. Le chef de l'État a évoqué tout cela lors d'un entretien en tête-à-tête avec Giorgia Meloni la semaine dernière. Mais hier, il s'est passé quelque chose qui a semblé faire capoter l'accord entre le Quirinale et le Palazzo Chigi. Au sein de la commission parlementaire sur les politiques de l'UE, la majorité gouvernementale a rejeté la directive européenne sur la lutte contre la corruption, qui réaffirme que "l'abus de pouvoir ne peut être aboli". Seule la confrontation au sein du Parlement permettra de savoir jusqu’où le centre-droit voudra tirer sur la corde. » 

EDITORIAL, La Repubblica, de S. Folli, « Deux camps différents, entre l'Egypte et les réformes » : « L'actualité rend chaque jour plus explicite la complexité de la définition des identités politiques des deux camps. Elly Schlein, dont la meilleure idée reste le salaire minimum, déclare dans une interview : ‘’Je ne m'inquiète pas de Conte et du M5S, je me concentre sur la restauration de l'identité du PD’’. Mais sur une question éthiquement sensible comme celle de la Gpa, le parti est divisé au point de choisir de ne pas voter au Parlement un amendement de +Europa, une formation alliée. Sur la justice, Meloni avait demandé à Carlo Nordio, juriste libéral, d'envisager une réorganisation garante du système judiciaire, avant de le désavouer sur le point crucial qu’est la lutte contre la mafia. Le ministre n'avait certainement pas l'intention de l'affaiblir mais c’est pourtant précisément ce que l'opinion publique a retenu lorsqu'elle a entendu parler de la révision du ‘’concours externe à une association mafieuse’’. Pour se rendre hier à Palerme en souvenir de Borsellino sans risquer d'être critiquée, Meloni a renoué avec les tons durs de l'antimafia avec pour résultat d'apparaître paradoxalement proche de ceux qui l'attaquent chaque jour. Autre exemple. Au soulagement général, le président égyptien a gracié le jeune Zaki. A droite, on laisse entendre que c'est grâce au travail discret, en coulisses, de notre gouvernement. A gauche, toujours à travers les déclarations de Schlein, on préfère parler du succès de la ‘’mobilisation’’ et on ne reconnaît aucun rôle au Palais Chigi, dont on dénonçait encore quelques heures auparavant l'inertie ou la soumission au Caire. Or, la vraie question posée par l'opposition devrait être : quelle est la monnaie d'échange ?  Cela ferait glisser le discours sur la politique méditerranéenne que Giorgia Meloni met en œuvre - avec la Tunisie et maintenant avec l'Égypte. C'est aussi une politique sans scrupules, puisqu'elle repose sur des négociations avec des autocrates et dictateurs. L'opposition peine à définir une alternative qui ne soit pas seulement le sacro-saint mais rhétorique rappel des droits de l'homme violés ; ou qui ne se limite pas à dire que la stratégie de la droite sur les migrants ‘’ne fonctionne pas’’. En vérité, si l'Italie contribue à la stabilisation de la zone méditerranéenne, elle aura accompli une œuvre fondamentale en soi et, de surcroît, elle plaira à l'administration de Washington, non moins que son soutien à Kiev. En d'autres termes, dans la définition de l'identité de la droite de gouvernement, la coalition dirigée par Meloni semble en avance sur la gauche dans son domaine. Bien sûr, elle propose des réponses de droite, ce qui est logique. A gauche, en revanche, la volonté d'Elly Schlein de construire l'identité du PD se heurte à plusieurs contradictions, évoquées plus haut.  Et il est étrange que le PD n’essaie pas de tisser - également par le biais de contacts internationaux - une politique pour la Méditerranée qui soit différente de la politique melonienne, mais qui vise à contrôler le flux de migrants sans abus. » 

ARTICLE, La Stampa, d’I. Lombardo, « Le double jeu de Meloni sur l'abus de pouvoir ; et le ministre Nordio rencontre Mattarella » - « La présidente du Conseil envoie un signal de défi à l'Europe mais rassure ensuite le Quirinal. Fratelli d’Italia votera pour des changements parlementaires et pour le maintien du délit dans le code pénal » : « Ils disent qu'ils visent le long terme, que la réforme a encore un long chemin à parcourir, que le Parlement est souverain et que quelque chose pourrait changer. Ils disent, au sein de Fratelli d'Italia, que la politique a ses rituels et ses étapes. C'est la seule façon d'expliquer ce revirement soudain, ce retour apparent à la ligne la plus dure sur l'abus de pouvoir, la ligne officielle de Carlo Nordio, celle que, pourtant, devant Sergio Mattarella, Giorgia Meloni avait atténuée. Il y a donc les mots et les actes. Les paroles de Giovanni Donzelli, député et coordinateur du FdI, qui affirme que ‘’même en supprimant l'abus de pouvoir en Italie, il resterait d'autres instruments judiciaires pour protéger l'administration publique’’. Les faits, cependant, sont tout autres et reflètent une stratégie précise de Meloni. Le texte de Nordio qui en prévoit la suppression passe au Parlement, défie l'Europe avec un avis de la commission des Affaires européennes qui invoque le principe de subsidiarité, qui a toujours été cher à Meloni, et qui est un message adressé à Bruxelles : l'Italie a une législation anti-corruption très avancée, faisons-la à notre manière. Nous verrons bien. En réalité, FdI n'est pas fermé aux changements. Malgré les messages contradictoires d'hier. Il a d'abord voté - avec le reste de la coalition de droite - en faveur de la résolution UE anti-corruption, puis, immédiatement après, il a envoyé des garanties précises au Quirinal. Une contradiction qui ne peut s'expliquer que par une sorte de double jeu de la part de Meloni.  Hier, le chef de l'État a rencontré Nordio. Selon des sources gouvernementales, c'était pour parler du garant des prisonniers. Il est difficile d'imaginer que les deux hommes n'ont pas également discuté de l'actualité et de la réforme de la justice, à commencer par l’abus de pouvoir, le jour même où la droite a voté contre la directive européenne. Les deux hommes pensent différemment. Nordio, juriste et ancien magistrat, est pour l'annulation du délit tant détesté par les maires et les administrateurs publics. Mattarella, constitutionnaliste soucieux d'éviter les imbroglios avec l'Europe, plaide pour son maintien, même modifié. Toutefois, le président de la République a reçu des assurances de la part de Meloni et s'y tient.  Pour le bien de sa propre biographie, construite sur le mythe de l'engagement politique né face à cette tragédie du 19 juillet 1992 [ndr : assassinat de Paolo Borsellini et de cinq personnes de son escorte par la mafia], Mme Meloni a désavoué son ministre. Aujourd'hui, le Parlement pourrait en faire autant sur la réforme qui porte son nom. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de L. De Cicco, « Hommage à Borsellino, le déplacement en solitaire de la Présidente du Conseil, alors que Schlein (PD) choisit de se mêler à la foule » : « A l’occasion des commémorations de l’attentat de la rue d’Amelio, Giorgia Meloni ne s’est pas jointe à la marche organisée hier, suite au dérapage retentissant du ministre Carlo Nordio qui a remis en cause le délit de complicité externe d’association mafieuse, avant de tenter une marche-arrière.Une visite éclair, minimaliste et ultra-blindée. Au siège de la Préfecture, ‘’le choix le plus institutionnel’’ explique-t-elle à la presse, disons ‘’je ne fuis jamais’’. Elly Schlein, au contraire, arrive en milieu de journée et se mêle immédiatement à la foule, au cortège des proches, des associations anti-mafia, des syndicats, de représentants de la gauche la plus variée. Meloni rencontre le fils du juge assassiné qui lui offre un portrait de son père, se rend sur la tombe de Giovanni Falcone, autre juge anti-mafia assassiné peu avant Borsellino. Elle marque sa distance vis-à-vis de Nordio : ‘’Nordio est un magistrat, il devrait être plus ‘politique’, ce ne sont pas les opinions qui comptent mais les faits, le programme du gouvernement’’. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Stefano Bonaccini, président du Parti démocrate et président de la région Emilie-Romagne, « Sur la question du travail, la droite n’a pas d’arguments, mais la gauche doit faire un mea culpa » : « Je ne m’inquiète pas seulement du départ de certains membres du Parti démocrate, je m’inquiète de l’éloignement des électeurs. Je voudrais que mon parti s’implique davantage contre les coupes budgétaires au secteur de la santé. Nous devons être capable de nous définir en moins de 10 secondes. Par exemple, nous devons être ceux qui veulent que les pauvres soient soignés comme les riches. Au Mouvement 5 Etoiles et au Troisième Pôle je veux dire que, si nous voulons gagner les élections et être une alternative à la droite, nous devons le faire ensemble. Le salaire minimum est une bonne bataille autour de laquelle créer un front commun. Les arguments de Tajani à ce sujet ne sont pas à la hauteur d’un ministre de la République. Quant à la grâce accordée à Patrick Zaki, il faut remercier également le gouvernement italien, notre diplomatie et tous ceux qui ont concouru à ce résultat. Il est inutile de se diviser sur de tels sujets. A chaque fois que la droite arrive au pouvoir, elle donne l’impression d’avoir des comptes à régler avec la justice, ce qui n’est pas bon pour notre pays. La gauche aurait dû réformer la justice il y a bien longtemps. De nombreux maires n’ont pas demandé la suppression de l’abus de pouvoir mais de revoir la norme sur ce délit. De façon générale, il me semble que la réforme de Nordio ne résolve pas les problèmes de la justice italienne et tienne à distance les investisseurs étrangers. » 

ARTICLE, La Repubblica, de G. Foschini, « Le troc du Caire : liberté pour Patrick Zaki, silence sur Regeni » : « ‘’Je tiens à remercier le président al Sissi’’ : avec ce message vidéo publié quelques minutes après l'annonce de la grâce accordée à Patrick Zaki, Giorgia Meloni a officialisé le nouveau cours des relations entre l'Italie et l'Égypte. La période de tensions, qui a également conduit au retrait de l'ambassadeur pour les mensonges du Caire dans l'enquête sur l'enlèvement, la torture et l'assassinat de Giulio Regeni, est révolue. Le ‘’dossier Regeni reste une priorité’’, dit le gouvernement, comme s'il s'agissait d'une précision nécessaire.  La grâce accordée à Zaki est, en fait, avant tout un acte politique de la part d'al Sissi. Elle est le résultat d'un très long travail de relations, mené personnellement par Meloni, par le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani, et par le numéro un de l'Aise, notre service de renseignement extérieur, Giovanni Caravelli. Le nouvel ambassadeur d'Égypte en Italie, Bassam Rady, nommé en mai 2022 et arrivé à Rome en mars de cette année : homme de confiance du président, il sait donc tout du dossier Regeni, ce qui est officiel et ce qui ne peut être révélé. Les premiers rapports qu'il envoie à la base sont encourageants : l'Italie dialogue bel et bien. Le ministre Tajani s'emploie personnellement à garantir les bonnes intentions de notre pays. En janvier, à la demande de Sissi, il s'est rendu en Égypte pour discuter de l'aide alimentaire. Un pays affamé est un pays en colère et le président craint plus que tout les conflits internes. La Farnesina continue de dialoguer et nos services aussi, qui entre-temps ouvrent l'autre jeu, celui des flux migratoires. En mars, Tajani est de nouveau au Caire, cette fois avec le secteur agroalimentaire pour essayer de soutenir la modernisation du système agricole égyptien. Mais les ombres de Zaki et Regeni demeurent. Ainsi, deux choses se produisent : d'une part, le gouvernement italien - alors que de nombreux maires, aussi de droite, accrochent des banderoles ‘’Vérité pour Giulio’’ sur leurs mairies - décide de laisser la balle dans le camp de la justice. D'autre part, le Caire se dit ouvert à la résolution de la question Zaki. L'hypothèse la plus probable semblait être celle d'une expulsion avant le procès. Mais Sissi a plutôt choisi la voie la plus politique : une grâce, après la condamnation. » 

ANALYSE, La Stampa, F. Paci, « La bonne stratégie du Palais Chigi » : « Patrick Zaki a été libéré. Et ce grâce à Giorgia Meloni, cheffe d'un gouvernement de droite capable de négocier avec les autorités du Caire, quoique dirigeante d'un parti sécuritaire peu favorable à la cause du jeune chercheur égyptien, accusé d'avoir menacé, avec un article sur la persécution des coptes dans son pays, l'ordre établi. En moins de vingt-quatre heures, Patrick George Zaki a encaissé la peine de trois ans de prison prononcée par un tribunal militaire sans appel, et il a été gracié hier par le président Abdel Fattah al-Sissi. L'histoire nous dira un jour quels types d'accords ont été conclus entre Rome et Le Caire, ce que les représentants ont mis sur la table des négociations. Nous savons que Zaki n'était et n'est pas un élément important de la campagne répressive menée actuellement par l'Égypte contre l'opposition ; en bref, il n'a pas autant de poids symbolique que le prisonnier politique historique Alaa Abd El-Fattah. Nous savons que depuis plusieurs mois, le régime d'al Sissi a commencé à gracier de petits groupes de détenus politiques, faisant preuve de bonne volonté en ce qui concerne les droits de l'homme dont les États-Unis se font les chantres. Enfin, on sait que le gouvernement italien actuel - porteur de nombreux intérêts communs avec l'Egypte, des migrants au gaz - peut compter sur un solide soutien de son allié américain. Giorgia Meloni l'a emporté, sur un terrain qui n'est pas le sien et encore moins celui de Fratelli d'Italia, qui n'a pas voté au Sénat la motion des partis de gauche visant à accorder la citoyenneté italienne à Zaki. » 

COULISSES, Corriere della Sera, F. Caccia : « Le soutien à la santé, les millions de l'ONU : voilà comment la diplomatie et les fonds ont convaincu l'Égypte » : « Il faut remonter quelques mois en arrière pour comprendre le geste inattendu du président de la République égyptienne, Abdel Fattah al Sissi, qui a gracié hier Patrick Zaki. La date clé est le 7 novembre 2022, date des débuts internationaux de Giorgia Meloni après son arrivée au Palais Chigi. La première ministre atterrit à Charm el-Cheikh pour la Cop27 de l'ONU : elle est le premier premier ministre italien à se rendre en Égypte depuis que le jeune chercheur Giulio Regeni a été retrouvé assassiné au Caire en 2016. Ce 7 novembre, Meloni est accueillie par Al Sisi avec une poignée de main. ‘’Avec le gouvernement Meloni, tout a changé", déclare Chiara Cavalieri, présidente de l'association italo-égyptienne Eridanus et amie personnelle du nouvel ambassadeur égyptien à Rome, Bassam Rady, ancien porte-parole très influent d'Al Sisi pendant cinq ans. Sans oublier la contribution de l'Aise, avec le général Gianni Caravelli qui s'est engagé jusqu'au bout pour que soit toujours garanti le bon traitement de l'étudiant italo-égyptien. Un travail qui a commencé lorsque Mario Draghi était au Palais Chigi, qui réussit à obtenir le retour en liberté de Zaki. Un rôle clé a sans doute été joué par le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani, qui a reçu son homologue cairote Sameh Shoukry à Rome avant Noël. L'Italie n'a pas cessé de demander à l'Egypte de coopérer pour obtenir la vérité et la justice dans l'affaire Regeni, mais entre-temps les relations entre les deux Etats ont été rétablies et depuis janvier les rencontres et les visites officielles se sont enchaînées pour parler de la crise alimentaire, de l'éducation, de l'énergie et de la lutte contre le terrorisme. »  

ARTICLE, Il Messaggero, R. Amoruso, « Le plan énergétique de l’Italie envoyé à Bruxelles à 830 milliards pour la transition verte » : « Le plan national intégré pour l’énergie et le climat (Pniec) a été envoyé hier à Bruxelles par le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique Gilberto Pichetto Fratin. Il comprend environ 830 milliards d’euros d’investissements dans les technologies et une partie des infrastructures pour assurer la transition verte de l’Italie. Les ressources devront arriver via les obligations climat, les contrats à impact social et les obligations durables. Comme le précise le document, ‘’les mesures que l’Italie a l’intention d’adopter feront périodiquement l’objet d’un contrôle attentif et d’une analyse des coûts et des bénéfices’’. On compte parmi les nouveautés du Pniec le virage vers la neutralité technologique, avec une référence inédite au nucléaire, l’objectif étant de ‘’préparer la filière nucléaire italienne dans la perspective de 2050 avec des technologies innovantes’’ en ‘’favorisant la participation de l’Italie à des programmes internationaux’’. Un rôle crucial est également donné à la capture et au stockage de CO2. Des normes incitatives et des processus d’autorisation accélérés pour les structures qui exploiteront les gisements épuisés seront prévus. Enfin la ‘’croissance des infrastructures de transport, incluant les flux transfrontaliers’’ sera favorisée. L’objectif est de signer des accords bilatéraux avec la France et la Grèce.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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