30/06/2023
Vox entre dans l'exécutif d'Estrémadure et obtient le département de la Gestion forestière et du monde rural.
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Autriche : le FPÖ donné à 30 %.
Autriche. Le parti patriotique FPÖ est donné premier à 30 %.
Si le parti satirique Bier (Bière) se présentait aux élections, il obtiendrait 12 % :
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
KPÖ : communistes
(Bierpartei : satirique)
Sonstige : autres
17:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Finlande : le ministre de l'Économie démissionne.
Finlande. Le ministre de l'Économie Vilhelm Junnila, du Parti des (vrais) Finlandais, a présenté sa démission dix jours après la constitution du nouveau gouvernement pour avoir, dans le passé, raconté une blague et entretenu des contacts avec des ultranationalistes. Il avait survécu hier à une motion de censure à ce propos.
Vilhelm Junnila
16:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La sécurité des femmes et des enfants est plus importante que la sécurité des demandeurs d’asile délinquants."
Autriche. Le FPÖ organise une pétition afin de réclamer l’expulsion des demandeurs d’asile délinquants : « La sécurité des femmes et des enfants est plus importante que la sécurité des demandeurs d’asile délinquants. »
Site Internet de la pétition : https://www.festung-oesterreich.at/
"La sécurité des femmes et des enfants est plus importante que la sécurité des demandeurs d’asile délinquants."
15:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Présidente du Conseil a le sourire, sa côte de popularité est à 40%." et "La direction de Fratelli d’Italia défie l'UE sur le MES."
Italie. Revue de presse.
La discussion sur la question des migrations au Conseil Européen, et les contre-mesures du Kremlin face à la tentative de mutinerie du groupe Wagner, se partagent les gros titres « Migrants, plus de fonds européens » (Corriere della Sera), « Migrants, l’Europe se divise » (Il Messaggero) ; « Russie, l’heure des purges [a sonné] » (La Repubblica), « Les purges de Poutine : Wagner quittera le front ukrainien » (Corriere). Les violences urbaines en France sont également présentes en une : « Chaos à Paris, la mère de la victime réclame justice » (Corriere) « Mort de Nahel, la France craint d’autres jours de violences » (Repubblica).
SONDAGE, La Stampa, d’A. Ghisleri, « La Présidente du Conseil a le sourire, sa côte de popularité est à 40% ; six Italiens sur dix sont défavorables au MES » : « Pour la moitié des Italiens, le gouvernement est solide et uni, une conviction qui atteint 91% parmi les électeurs de Fratelli d’Italia et environ 65% pour ceux de Forza Italia et la Ligue. Malgré toutes les critiques exprimées et les moments délicats, Giorgia Meloni se maintient au-dessus des 40% de popularité, confirmant son affinité avec une bonne partie du pays. Fratelli d’Italia se confirme d’ailleurs comme le premier parti d’Italie avec 30% d’intentions de vote (enquête du 28 juin), juste après ceux qui se disent indécis ou souhaitent s’abstenir (36,6%). On note qu’après le décès de Berlusconi, Forza Italia recule de 2,5% dans les intentions de vote. Le Parti démocrate, à 20,2%, recule d’1,1% alors que le M5S gagne 1,2% atteignant 16,2% d’intentions de vote. La popularité du gouvernement n’est pas encore affectée par le rythme des dépenses, qui n’est pourtant pas jugé viable par les citoyens, et par l’inflation qui inquiète, en lien avec la difficulté à adopter des comportements plus rationnels, à planifier l’avenir, même à court terme. L’électorat de droite reste attaché aux grandes promesses de campagne de l’actuel gouvernement : la baisse des impôts, le contrôle de l’immigration, la petite criminalité et, par-dessus tout, l’inflation. Des dossiers qui restent une épine dans le pied de Giorgia Meloni et de l’exécutif. Mais parvenir à agir sur ces différents points pourrait bien fidéliser de manière importante l’électorat en vue des élections européennes. Sur le MES, il ressort que 33,5% des Italiens dit ne pas savoir de quoi il s’agit dont 32% d’électeurs de la Ligue. Près de 40% se déclare toutefois favorable à sa ratification, dont 69% des électeurs de Forza Italia, outre la plupart de l’opposition. La gestion des fonds du Plan de Relance s’avère insatisfaisante aux yeux de la population et pèse sûrement sur la popularité du gouvernement qui oscille entre 37 et 39%. C’est un terrain sur lequel pourrait donc jouer l’opposition, comme sur les autres préoccupations des Italiens, de l’inflation (57,4%) à la gestion de l’immigration (20,1%). »
Giorgia Meloni
ARTICLE, la Repubblica, Tommaso Ciriaco, « La direction de Fratelli d’Italia défie l'UE sur le MES : "La ratification sera votée d'ici juin 2024"» : « Le président du groupe Fratelli d'Italia Tommaso Foti a réuni hier les députés du parti au sein de la commission des affaires étrangères afin de désigner qui parmi eux les représentera dans la discussion sur le MES. Après que Luca Sbardella, jeune député européen, a été choisi pour représenter le parti, la discussion s'est élargie à la position que devrait adopter FdI sur la ratification du MES. "Nous pourrions demander que le vote sur le MES soit reporté à une date ultérieure, en raison, entre autres, des élections européennes et de la formation de la nouvelle commission’’. La suspension de la ratification du texte est en effet conditionnée à des obligations de calendrier, soit la tenue d’événements ou à la formation de ces nouvelles commissions. Ainsi, si mercredi ou jeudi prochain, FdI décidait de suspendre la ratification jusqu’aux élections européennes, le parti pourrait mettre Bruxelles dans l’embarras, alors qu’il était prévu que le mécanisme entre en vigueur le 1er janvier 2024. Ce délai supplémentaire reviendrait alors à défier la Commission européenne et les autres États membres. Il s'agit bien sûr d'une position de négociation. L'idée du palais Chigi est en fait de profiter du flou autour de la ratification pour négocier sur d’autres sujets : le pacte de stabilité, l'union bancaire, la succession de Fabio Panetta au conseil d'administration de la BCE et même sur la ligne politique que les gouvernements devront adopter à l'égard d'une éventuelle nouvelle hausse des taux d'intérêt directeurs de la BCE. Cependant, la position européenne de FdI se heurte aux velléités souverainistes – et anti-MES – d’autres partis de la majorité, la Ligue en tête. Alors que Raffaele Fitto avait sous-entendu que la ratification pourrait avoir lieu d'ici à l'automne, la Ligue pourrait être tentée de reporter indéfiniment le vote. Pour cela, il lui faudra justifier auprès de la Commission européenne l’impossibilité de la ratification, en indiquant une date ou un événement précis. FdI espère qu'à Bruxelles on se contentera de la formule "d'ici la formation de la nouvelle commission", d’autant qu’"d'ici" pourrait aussi vouloir dire que la ratification pourrait avoir lieu plus tôt que prévu ».
ENTRETIEN, Il Corriere della Sera, avec Marina Elvira Calderone (Indépendante), ministre du travail et des politiques sociales, « Moins d'aides, plus d'emploi. Stimulons les politiques actives » : « La Chambre des députés a approuvé le décret-loi 48, plus connu sous le nom de "décret travail", qui contient des mesures urgentes pour l'inclusion sociale et l'accès au monde du travail. Avec cette réforme, la ministre du travail M.E. Calderone dit vouloir créer ‘’un monde du travail plus inclusif et plus simple, mieux adapté à la conjoncture économique actuelle et qui n'affecte pas les droits et les protections, dans le plein respect des principes contenus dans les articles 1 et 4 de notre Constitution". Le chèque d’insertion a été notamment mis en place car il protège les personnes fragiles : les familles avec des personnes handicapées, les mineurs, les personnes âgées de plus de 60 ans et, après l'amendement du Sénat, les membres inclus dans les programmes de soins et d'assistance des services socio-sanitaires territoriaux certifiés par l'administration publique. Une protection ad hoc a également été ajoutée pour les victimes de violence sexiste. Le chèque accorde à ces ménages un avantage économique, mais le conditionne au respect d'un parcours personnalisé de recherche d’emploi et d'inclusion sociale et professionnelle. À partir du 1er septembre, l'aide à la formation et à l'emploi destinée aux personnes en âge de travailler et menacées d'exclusion sociale et professionnelle sera mise en place. L'objectif est d'améliorer l'employabilité des personnes sur le marché du travail. L'innovation technologique nous aidera également à accélérer et à améliorer les processus. Concernant les bénéficiaires de l'allocation d'insertion, toutes les offres d'emploi qui sont contractuellement régulières et qui ne sont pas inférieures à 60 % du temps de travail doivent être acceptées. Les offres d'emploi d'une durée inférieure à six mois suspendent temporairement la subvention, qui peut être rétablie à la fin du contrat. Dans ce cas, le salaire peut être cumulé avec la subvention jusqu'à 3 000 euros par an. Sur la prime d'été pour les travailleurs du tourisme, nous sommes confrontés à une situation d'urgence exceptionnelle dans le secteur en raison d'un manque de professionnels. La prime couvre la saison estivale, mais nous en suivrons les retombées pour évaluer la possibilité de la stabiliser et de l'étendre à d'autres secteurs, tout en respectant l'équilibre des dépenses publiques. Concernant les avantages sociaux et le seuil de 3 000 euros uniquement pour les personnes ayant des enfants à charge, il s'agit d'un soutien au pouvoir d'achat des familles, afin d'assurer un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En ce moment, la priorité est de soutenir les familles, qui souffrent de la pression inflationniste, avec les ressources disponibles. Mais le bien-être est un chapitre que j'ai l'intention de développer de manière plus large et inclusive, en tant qu'élément stratégique d'un marché du travail moderne ».
Marina Elvira Calderone
COULISSES, Corriere della Sera, F. Basso « A Bruxelles, l’entente avec la Présidente du Conseil passe avant les dossiers économiques clivants » : « Le vrai match sur les dossiers économiques se jouera à l’automne, quand les discussions sur la réforme du Pacte de stabilité et sur la révision du budget 2021-2027 européen entreront dans le vif. Le Conseil européen de décembre devra s’exprimer et il est probable que la non-ratification du MES revienne au cœur du débat politique. L’effort de ce Conseil européen est de montrer l’unité dans le soutien à l’Ukraine et de trouver une approche commune dans les relations avec la Chine. Jusque-là, la Présidente du Conseil G. Meloni a été en première ligne dans le soutien à Kiev et sa posture à l’égard de la Chine est elle aussi en ligne avec la Commission européenne. C’est une bonne entente que Bruxelles ne veut pas briser maintenant. Meloni a réussi à créer des relations constructives également au sein du Conseil européen, comme par exemple avec le Premier ministre hollandais M. Rutte. A Bruxelles, Meloni est vue comme une personne rationnelle, fiable et bien préparée sur les dossiers (ce qui n’était pas toujours le cas pour certains de ses prédécesseurs, fait-on savoir depuis le Palais Berlaymont). Une source nous dit que sur la Russie et la Chine au G7, elle a été la dirigeante la plus dure. S’il devait y avoir un point faible, dit-on, c’est du côté de ses ministres. Sur l’immigration, observe-t-on, un accord a pu être trouvé car Meloni a surmonté les positions de Salvini. Bref, en ce moment, il n’y a pas d’intérêt à créer des problèmes avec l’Italie. Les choses changeront en automne : Meloni devra choisir sa stratégie, sachant que l’idée de conditionner la ratification du MES à la réforme du Pacte de stabilité ne plaira pas aux pays de l’UE. »
ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria « A Bruxelles, Meloni est moins virulente, mais sur les migrants les alliés souverainistes lui tournent le dos » : « Meloni s’est présentée à Bruxelles sans chercher l’agitation : elle est disponible et souriante. Le ton que son discours a pris à la Chambre avant-hier, proche de celui d’un meeting électoral, a déjà été oublié. Face aux journalistes, aucune référence sur le MES n’est faite, alors que sa non-ratification commence à énerver plusieurs partenaires européens. Officiellement, le sujet n’est pas à l’ordre du jour du Conseil Européen d’aujourd’hui. Quant aux retards sur le Plan national de relance (PNRR), on s’en remet aux talents diplomatiques du ministre R. Fitto (Frères d'Italie), sur qui retombe la tâche ingrate de rencontrer le commissaire Gentiloni et de tenter de débloquer la troisième tranche d’aides sur fond de polémiques. Le ton grondeur de Meloni devient à Bruxelles un chuchotement qui salue les conclusions du Conseil : ‘’le projet est pleinement satisfaisant, il y a toutes les positions italiennes sur l’immigration, la Tunisie, de la flexibilité dans l’emploi des fonds dans le domaine économique et des premiers éléments vers un fonds souverain européen’’. Selon la Présidente du Conseil ‘’en huit mois nous avons réellement réussi à faire changer d’approche, grâce aussi à la contribution d’autres pays : de la question du premier pays d’arrivée aux mouvements secondaires’’. Le dossier migrants demeure compliqué et fait ralentir les travaux du Conseil Européen. L’Italie se trouve dans une situation gênante : la Pologne et la Hongrie – dont des dirigeants conservateurs sont proches de Meloni et seront des alliés lors des prochaines élections européennes – contestent le tout récent règlement sur le droit d’asile. Elles ont demandé à le modifier et réclament d’introduire le principe de l’unanimité. La position de Morawiecki et d’Orban, qui contestent les relocalisations obligatoires des migrants, n’est pas celle de Meloni. Du coup, sa visite imminente à Varsovie s’annonce plus difficile que prévu. »
ARTICLE, La Stampa, F. Goria « Sur les polémiques contre la BCE, l’Italie se trouve isolée » : « Si l’objectif est clair, la façon d’y parvenir varie selon le pays. La priorité de la Banque Centrale Européenne est de contrer l’inflation. Rome, qui a choisi la voie de la polémique à l’égard de Francfort, risque de se retrouver isolée. Les prix dans la zone euro évoluent selon deux parcours distincts : il y a d’une part les économies les plus exposées au choc de l’invasion russe en Ukraine et d’autre part les pays qui souffrent notamment du point de vue des services, comme les pays à vocation touristique. L’Italie fait partie de ces derniers. La persistance des prix élevés pourrait durer jusqu’en décembre. C’est un phénomène qui rendra difficile les discussions au sein de la BCE, alors que cette dernière a besoin de la collaboration de tous les pays afin de rester crédible face aux investisseurs internationaux. Or, la position du Palais Chigi pourrait fragiliser cette crédibilité et influencer les dynamiques internes de Francfort ainsi que les mécanismes de formation des prix, avec plus d’incertitude, plus de volatilité et plus de difficulté à réduire les augmentations. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Le PNRR est en retard sur ses objectifs prévus au 30 juin. Rencontre entre Fitto (Frères d'Italie) et Gentiloni à Bruxelles » par Manuela Perrone et Gianni Trovati ; « Le gouvernement italien mélange attaques et diplomatie dans ses relations avec la Commission européenne sur le PNRR. Ainsi, après les mots durs prononcés mercredi au Parlement par Giorgia Meloni, qui s'en est pris explicitement à Paolo Gentiloni, le ministre Raffaele Fitto a rencontré hier le commissaire européen à l'économie pour une nouvelle discussion sur le Plan national de relance et de résilience. Il s’agissait de discuter du feu vert formel pour la troisième tranche de 19 milliards d'euros et sur la redéfinition des objectifs et des étapes de la quatrième tranche. Après la réunion en tête-à-tête "extrêmement cordiale", rien n’a filtré côté italien comme européen. Mais l'irritation semble aller dans les deux sens : le gouvernement italien est agacé par la nature de plus en plus contraignante des contrôles pour le décaissement de la troisième tranche, dont le délai a en fait été considérablement allongé par rapport aux deux premières. Gentiloni, quant à lui, ne s'attendait pas à une attaque aussi forte de la part de Rome, qui risque de mettre à mal le travail de médiation mené jusqu'à présent. Les échéances fondamentales du plan deviennent de plus en plus serrées. Il s'agit en premier lieu du calendrier de la demande de la quatrième tranche qui, comme l'indique le rapport au Parlement sur le PNR, sera présentée "en fonction du calendrier" de la refonte. Cela signifie, en fait, que la demande ne pourrait être soumise à la Commission que dans quelques mois, avec le risque que le paiement n'arrive pas avant la fin de l'année. Même si le gouvernement est confiant qu'après l'accord sur les objectifs révisés, l'examen sera plus rapide. Ce qui est certain, c'est qu'à ce jour, à la fin du premier semestre, les objectifs n'ont pas été atteints. Les stations de ravitaillement en hydrogène pour le transport routier, l'attribution de marchés publics pour l'installation de 2 500 bornes de recharge rapide et ultra-rapide pour les véhicules électriques sur les autoroutes et d'au moins 4 000 dans les zones urbaines, ainsi que l'attribution de 100 % des travaux pour les jardins d'enfants sont restés en suspens. A partir d'aujourd'hui, le programme initial du PNRR commence donc à être officiellement inachevé. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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29/06/2023
Le ministre fédéral allemand de l'Intérieur :"'L'AfD alimente un climat qui nuit à l'Allemagne en tant que site économique."
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Accord entre le Parti Populaire et Vox aux Baléares.
Espagne. Îles Baléares. VOX et le Parti Populaire parviennent à un accord pour le gouvernement des îles Baléares. Les élus de Vox s’abstiendront lors de l’élection de la présidente de la région, en contrepartie d’un accord programmatique qui comprend 110 points. Vox ne participera pas à l’exécutif des îles Baléares.
16:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le président de l’Office de protection de Thuringe de la Constitution décrit les électeurs de l’AfD en tant que "sédiment brun" de la société.
Allemagne. Thuringe. Le président [social-démocrate] de l’Office de protection de Thuringe de la Constitution décrit les électeurs de l’AfD en tant que « sédiment brun » de la société.
16:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sonneberg : une provocation des services secrets à l’encontre de l’AfD ?
Allemagne. Selon le magazine Der Spiegel, un homme, qui a distribué des ballons bleus aux enfants d’une garderie en portant un t-shirt glorifiant la Wehrmacht à Sonneberg, serait un partisan et un aide de campagne électorale de l'AfD en Thuringe. L’AfD réfute cette affirmation et dénonce la provocation orchestrée par cet individu qui a voulu se faire photographier avec des dirigeants de l’AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/28/la-...)
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage affirme être victime de persécutions bancaires.
Royaume-Uni. Nigel Farage affirme être victime de persécutions bancaires : ses comptes en banque sont fermés sans explication.
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga quittera ses fonctions afin de conduire la liste du Fidesz lors des élections européennes.
Hongrie et UE. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga quittera ses fonctions 31 juillet 2023, afin de se concentrer sur la campagne des élections européennes de juin 2024. Elle conduira la liste du Fidesz lors de ce scrutin.
Judit Varga
14:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sièges obtenus par les différents partis lors des élections pour l’assemblée de la région de Molise.
Italie. Région de Molise. Sièges obtenus par les différents partis lors des élections pour l’assemblée de la région de Molise.
Sièges :
L'assemblée compte le président de région (obtenu par le centre-droit) et 20 élus.
Les 20 :
centre-droit :
Frères d’Italie obtient 4 élus (soit +3), Forza Italia 3 (=), la Ligue 1 (soit -1), Il Molise che vogliamo 2 (nouveau), Noi moderati 2 (soit +1), Populaires pour Molise 1 (soit -1).
centre-gauche :
Le Parti démocrate a 3 élus (soit + 1), le M5S 2 (soit -4), Construire democrazia 1 (nouveau), 1 siège pour le deuxième lors de l’élection du président de la région de Molise.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/27/mol...)
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28/06/2023
La CDU du district de Sonneberg rejette le test d'attitude annoncé du nouvel administrateur de district Robert Stuhlmann de l’AfD.
Allemagne. Thuringe. Sonneberg. La CDU du district de Sonneberg rejette le test d'attitude annoncé du nouvel administrateur de district Robert Stuhlmann de l’AfD : « Soulever des doutes après coup nuirait à la démocratie et augmenterait le niveau de frustration déjà élevé de la population. »
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/l-a...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/27/le-...)
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : le président du FPÖ désire un référendum en vue d'ancrer la protection de l'argent liquide dans la Constitution.
Autriche. Le président du FPÖ Herbert Kickl désire un référendum en vue d'ancrer la protection de l'argent liquide et le droit aux paiements en espèces dans la constitution.
17:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le magazine Stern titre : "Que pouvez-vous faire à part de la haine, Madame Weidel ?"
Allemagne. Le magazine Stern publie la photo de la co-présidente de l'AfD Alice Weidel avec la mention : « Que pouvez-vous faire à part de la haine, Madame Weidel ? » et « Un entretien avec la cheffe de l'AfD. »
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : un journaliste de la radio publique appelle, à titre privé, au boycott de l'arrondissement de Sonneberg qui a élu un administrateur membre de l'AfD.
Allemagne. Michael Voss, chef de service, rédacteur et auteur à la radio publique allemande MDR aktuell appelle, à titre privé, au boycott touristique, économique et dans les autres domaines de l'arrondissement de Sonneberg en Thuringe, qui a élu un administrateur d'arrondissement membre de l'AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/l-a...)
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La nomination de Fabio Panetta à la tête de la Banque d'Italie est un choix de Giorgia Meloni."
Italie. Revue de presse.
La nomination du nouveau directeur de la Banque d’Italie Fabio Panetta fait les gros titres « Changement à tête de la Banque d’Italie, Fabio Panetta est nommé » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « [MES, taux de la BCE et PNRR :] toutes les épines de Panetta » (La Repubblica), « Le gouvernement critique la [hausse des taux décidée par la] BCE et nomme Panetta à la tête de la Banque d’Italie » (La Stampa). Les suites de la rébellion avortée de la part du groupe Wagner sont aussi citées « Poutine désarme Wagner et envoie son chef en exil » (Corriere), « « Poutine voulait les tuer tous », Loukachenko explique comment il a négocié le salut de Prigozhine » (Stampa). « Flambée des prix énergétiques : les aides seront prolongées jusqu’en septembre » (Il Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement la prorogation des aides pour contrer la hausse des prix énergétiques, la réforme du code de la route, les nouveaux tirs de missiles russes sur l’Ukraine et les émeutes à Nanterre en réaction à la mort d’un automobiliste tué par un agent de police.
COMMENTAIRE, la Repubblica, W. Galbiati, « Un chemin semé d’embûches » : « La nomination de Fabio Panetta à la tête de la Banque d'Italie est un choix de Giorgia Meloni (Frères d'Italie). Malgré l’approbation du ministre de l'économie Giancarlo Giorgetti (Ligue), ce choix a été fait à l’insu de Matteo Salvini (Ligue) qui, tout en s'insurgeant contre la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde pour sa promesse de relever à nouveau les taux en juillet, réclamait hier "une rencontre avec le représentant italien (Panetta ndlr) au conseil d'administration de la BCE pour discuter du problème". Sauf que peu après ces déclarations de Salvini, le Conseil des ministres a annoncé la nomination de Panetta comme gouverneur de la Banque d'Italie, disant adieu à un siège au conseil de la BCE qui ne sera vraisemblablement pas garanti à un autre Italien. Face à cette dissonance de messages, le nouveau gouverneur de la Banque d'Italie – ancien banquier et pro-européen – s’apprête à affronter de nombreux défis. Le premier de ceux-ci est la position italienne sur la hausse des taux directeurs. Pour Panetta, l’inflation doit être combattue, mais sans plonger les économies de la zone euro dans une forte récession. Il avait affirmé que la BCE "ne devait pas conduire comme un fou avec ses phares éteints dans la nuit" et avait réitéré dans un entretien au Monde, datée du 2 juin, qu'il n'était pas nécessaire d'être "trop pressé sur la hausse des taux". Mais toujours dans le même entretien, conformément à la politique de la BCE, il a confirmé qu’il était préférable que l'Italie entre en récession ‘’technique’’ (pour limiter la flambée des prix). Une deuxième épine dans le pied de Panetta, peut-être la plus acérée, est l'approbation du MES, que le gouvernement italien ne cesse de repousser. En tant que banquier, Panetta défend la nécessité d'approuver le MES comme une étape fondamentale vers la construction de l'Union bancaire européenne via ses deux piliers : la supervision commune (sur laquelle Panetta a déjà travaillé) et un mécanisme de résolution unique (qui est chargé d’estimer la solvabilité des banques). Concernant le Fonds de résolution – qui occupe une fonction de soutien aux pays en difficulté - prévu à cet effet, Panetta l’a décrit "comme une sorte d'assurance, comme l'assurance automobile, que nous achetons mais que nous espérons ne jamais utiliser". Il a également plaidé en faveur de l’introduction de ce fonds, d’autant que le timing est idéal "car qu'aucun pays n'est en crise ou sous procédure de déficit". Le troisième des défis de Panetta s'appelle Pnrr. Dans la lignée des préoccupations du gouverneur sortant, Ignazio Visco, Panetta connaît la nécessité de ‘’fournir une vision stratégique pour le pays’’ et de l’opportunité historique que le plan représente. D’après Panetta, "une intégration européenne plus étroite est la meilleure réponse à la fragmentation mondiale". Et pour lui, l'intégration passe par l'union bancaire, le marché unique, mais aussi par un budget commun et une union des investissements, comme cela a été fait avec le Pnrr pour faire face à la pandémie. Une vision forte et européenne qui ne sera pas toujours en phase avec les positions du gouvernement, malgré le fait que celui-ci l’ait appelé à diriger la première institution financière du pays ».
Fabio Panetta
ARTICLE, La Stampa, Federico Capurso, « Le commissaire général» : « Alors que le nouveau code de la route venait d’être approuvé en Conseil des ministres, l’attention de ces derniers était surtout portée sur les dernières nominations : Vittorio Rizzi, nouveau chef adjoint de la police, Carlo Dall'Oppio à la brigade nationale des pompiers, Fabio Panetta à la Banque d'Italie et enfin le général Paolo Francesco Figliuolo, commissaire extraordinaire pour la reconstruction post-inondations en Émilie-Romagne. Dans la soirée, c'est Giorgia Meloni elle-même qui a résumé les "mesures importantes" décidées par le gouvernement, en consacrant une attention particulière "à la définition de la structure de commissariat pour la reconstruction en Émilie-Romagne, dans les Marches et en Toscane, qui sera dirigée par le général Francesco Paolo Figliuolo, à qui nous adressons nos meilleurs vœux de réussite". Le "général notoire", comme l'appelle le ministre Nello Musumeci (Frèred d'Italie), arrive presque deux mois après la tragédie et peut-être un peu tard, pour Matteo Salvini, du moins à en juger par l'ironique "habemus papam" avec lequel le vice-premier ministre a ouvert la conférence de presse aux côtés de Musumeci. Le mandat de M. Figliuolo sera de cinq ans, prolongeable pour cinq autres années - "mais j'ai confiance en une période plus courte pour la reconstruction", a déclaré M. Musumeci - et il aura comme sous-commissaires les gouverneurs des trois régions touchées par les inondations : Stefano Bonaccini pour l'Émilie-Romagne, Eugenio Giani pour la Toscane et Francesco Acquaroli pour les Marches. Le décret introduit, pour la première fois, un "modèle unique de reconstruction des territoires sinistrés", a annoncé le ministre de la protection civile. Il n'y aura plus "une mesure pour chaque catastrophe, avec des règles fragmentaires, échelonnées dans le temps et différenciées". Alors que le financement de la reconstruction pose question, les espoirs du gouvernement reposent toujours sur la possibilité d'utiliser une partie des fonds du Pnrr. ‘’Figliuolo a été choisi pour ses compétences démontrées dans la gestion de la campagne de vaccination", d’après Musumeci, et alors que le Pd espérait la nomination de Bonaccini. Meloni avait besoin de temps pour faire son choix, d’autant que Figliuolo ne semblait pas enthousiaste à l'idée de quitter la direction du Commandement inter-forces. Une solution a été trouvée puisqu’il a été décidé que le général pouvait conserver son poste à la tête des inter-forces tout en étant, en même temps, commissaire à la reconstruction »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Le crépuscule du Mouvement de Beppe Grillo qui s’étend sur les gauches » : « La défaite persistante des oppositions y compris lors d’élections ‘’mineures’’ comme les récentes municipales dans le sud de la Péninsule, reflète désormais une tendance nationale. Par le passé, le Parti démocrate avait fait montre d’une certaine solidité au niveau local. Le Mouvement 5 Etoiles aussi avait entamé son ascension en partant de plusieurs ‘’victoires-vitrines’’ comme à Rome et à Turin en 2016, et ce sans alliance ou théories sur un ‘’camp élargi’’. Mais depuis les dernières élections législatives, ils collectionnent les défaites et le leadership du PD comme du Mouvement de Beppe Grillo apparaissent précaires. La secrétaire Elly Schlein et l’ancien Président du Conseil semblent assiégés au sein de leur propre formation politique. Pour les 5 Etoiles, le recul constant dans les urnes remet en discussion la direction de Conte, malgré le virtuel 15% qui émerge des sondages nationaux. Si au PD, l’alternative à Schlein semble exclue, des noms de leaders potentiels pour le M5S commencent à circuler, comme les anciennes maires de Turin (Chiara Appendino) et de Rome (Virginia Raggi). Mais ces noms appartiennent tout de même au passé et Conte a une réelle capacité de survie. Même en s’alliant, PD et M5S sont dramatiquement minoritaires car cette ligne ne plait pas à une partie des électeurs démocrates. Le ‘’Pd de la rue’’, celui des manifestations de syndicats ou de la Gay Pride, ne conquiert pas au-delà des bassins les plus radicaux. Le parti d’opposition aux européennes de 2024 semble donc dénaturé et coupé du terrain, ayant perdu son rôle d’interlocuteur voire de porte-parole. Si la gauche peine autant c’est notamment parce qu’elle se trompe d’analyse et échoue à renouer avec un monde du travail qui a profondément muté. Ce n’est pas une question d’alliance entre partis de gauche, tous participent de cette désintégration du système politique à laquelle l’électorat répond par l’abstention et se tournant inexorablement vers la droite. »
ARTICLE, La Stampa, « Nouvelle Rai : fini les enquêtes » par N. Carratelli : « Pour la nouvelle RAI melonienne, le journalisme d'investigation n'est plus une priorité. Le contrat de service, dont le ministère de l'Entreprise et du Made in Italy a récemment achevé la rédaction, ne contient aucun engagement de la direction de la télévision publique à protéger un genre journalistique qui a toujours été le patrimoine de l'entreprise. Une omission qui a sauté aux yeux de ceux qui, même parmi les membres du conseil d'administration de la Rai, ont déjà examiné le projet de contrat signé par le ministre Adolfo Urso (Frères d'Italie). Dans la version précédente, en vigueur de 2018 à 2022 puis prolongée d'un an, parmi les engagements formels prévus, il y avait celui de "valoriser et promouvoir sa tradition journalistique d'investigation“ désormais absent. “C'est un très mauvais signe, car c'est le ministère dirigé par Urso, qui a fait l'objet de notre enquête, qui a conclu le contrat de service", souligne Sigfrido Ranucci, présentateur de Report sur Rai3. M. Urso a annoncé une action en justice contre Report pour le reportage diffusé à la fin du mois de mai, qui parlait des prétendus "facilitateurs" qu'il avait dû payer pour entrer en contact avec lui. “Nous ne voudrions pas que ce soit un message, même subliminal, du ministre", commente Dario Carotenuto, chef du groupe M5s à la Commission de vigilance. La direction se veut rassurante en mentionnant la référence au journalisme d’investigation dans l’offre de service globale et souligne que Report aura un temps d’antenne plus long, désormais le dimanche. C’est toutefois Report qui a déclenché la tempête sur la ministre du Tourisme Daniela Santanché (Frères d'Italie), qui va référer devant le Parlement sur les irrégularités présumées dans la gestion de ses sociétés. Conte est passé à l‘attaque : « "Éliminer la référence au renforcement du journalisme d'investigation serait très grave", déclare-t-il. Pour Elly Schlein, "la valorisation du journalisme d'investigation a été supprimée et remplacée par la promotion de la natalité. Un gouvernement d'hypocrites qui, entre-temps, augmente la précarité et s'apprête à réduire le Pnrr sur les crèches". Alessandro Zan, parle d'une droite qui "applique pleinement le modèle Orbán : en Rai, elle entrave le journalisme et impose le modèle souverainiste de la société". Il fait référence à un autre passage controversé du projet de nouveau contrat de service de la RAI, celui qui ne parle plus de diversité des genres, mais engage les personnes travaillant pour la télévision publique à "contribuer à la promotion de la natalité et de la parentalité, de l'égalité des sexes et de l'égalité des chances". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et M. Sabella, « Le message de Lagarde : la BCE est prête à augmenter les taux en juillet ; la colère du gouvernement » : « C’est la douche froide pour ceux qui prévoyaient une pause dans la hausse des taux d’intérêts de la BCE dans le sillage de la Fed. Lors de l’annonce de Christine Lagarde hier au Portugal, les deux vice-présidents italiens du Conseil, déçus et furieux, ont qualifié la décision de ‘’dangereuse’’ et accusé Lagarde ‘’d’étrangler’’ la croissance économique. Antonio Tajani est parti à l’attaque, regrettant des ‘’annonces faites trop à l’avance’’ et suivi par Matteo Salvini qui accuse la BCE de ‘’taper sur les ménages et les entreprises’’ dénonçant une décision ‘’absurde, insensée, néfaste et qui n’aide personne’’. Au sein du gouvernement italien il y a toutefois une ligne qui se veut plus prudente et qui ne partage pas une réaction si dure, représentée notamment par Giancarlo Giorgetti (Ligue) et Raffaele Fitto (Frère d'Italie). Pas de panique en revanche sur les marchés et les Bourses ont clôturé en légère hausse. Pourtant, Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy s’est lui aussi posé en critique des choix de la BCE ‘’peu compréhensibles et qui jusqu’à présent n’ont pas été efficaces’’ puisque les causes de l’inflation seraient extérieures à l’UE, invoquant le ‘’risque de récession’’ évident pour tous. L’association du patronat, la Confindustria, désapprouve également. Giorgia Meloni devrait se prononcer aujourd’hui, alors que la Présidente du Conseil présentera au Parlement et au Sénat sa stratégie avant le Conseil européen de demain et vendredi. L’impression du Palais Chigi est que les autorités européennes vont dans le sens de Rome sur l’immigration, les fonds de cohésion et le Plan de Relance. Meloni reviendra sur l’Ukraine, les armes et la défense, et évoquera le sujet du MES. Elle parlera de politique industrielle et de marché unique, et doit aussi clarifier ses relations avec la Chine. Un point, prudent, sera également fait sur la Russie suite à la (demie) révolte de Prigogine. Giorgia Meloni devrait se montrer satisfaite de la lettre d’U. von der Leyen adressée aux chefs de gouvernement, tout comme Raffaele Fitto qui y voit une ‘’contribution très importante et positive’’ puisqu’elle souligne l’importance de la défense des frontières extérieures et le modèle de partenariat entre l’UE et la Tunisie pour lequel s’implique beaucoup la Présidente du Conseil. »
COULISSES, La Stampa, F. Olivo et A. Simoni « L’invitation de Biden à Meloni : la visite pourrait avoir lieu fin juillet » : « La visite aux Etats-Unis de Giorgia Meloni devrait se tenir après le sommet de l’Otan de Vilnius des 11 et 12 juillet. C’est la première fois, après des semaines de rumeurs et de spéculations, que l’administration Biden parle de la rencontre bilatérale avec la Présidente du Conseil. ‘’Il n’y a pas encore de date fixée’’ font savoir des sources américaines. Il faudra faire coïncider l’agenda des deux dirigeants. Les Etats-Unis apprécient le soutien italien à l’Ukraine, comme l’a souligné le Président Biden lors de son entretien téléphonique de lundi dernier avec Meloni. L’Italie, pour sa part, tentera d’insister sur un engagement américain en Afrique du Nord, notamment en Tunisie. Les négociations avec le FMI pour débloquer à Tunis un prêt à hauteur de 1,9 milliards sont enlisées et un signal de Washington représenterait une aide significative. La question des relations avec la Chine est une question encore ouverte. Washington attend que l’Italie se démarque de la « Route de la soie ». Pour sa part, l’Italie fait savoir que les modalités de sortie du mémorandum ne pourront pas se faire de manière brusque. Le ministre de l’industrie Adolfo Urso l’avait expliqué lors de sa visite aux Etats-Unis en début juin : la Chine demeure ‘’un partenaire commercial important’’. En fait, Rome craint des rétorsions. La réaction dure de Pékin quand le gouvernement de Rome a évoqué la possibilité de faire appel au Golden Power pour des entreprises stratégiques telles que Pirelli, est un signal qui a bien été saisi par le Palais Chigi. Aux Etats-Unis, Meloni devrait faire étape également au Congrès. Elle formulera à cette occasion le souhait que la nomination de l’ambassadeur Jack Markell puisse être formalisée au plus vite. C’est toutefois une prérogative du Congrès, qui bénéficie d’une pleine autonomie en la matière. »
ARTICLE, La Repubblica, D. Raineri « La base à Minsk et le cœur en Afrique, le groupe Wagner à la cour de Loukachenko » : « Le groupe Wagner passe de la Russie (où elle ne peut plus rester après la rébellion armée du 24 juin) à la Biélorussie, où elle aidera l’armée locale à mieux s’organiser. Le tout, sans l’artillerie lourde qu’elle a dû restituer à l’armée russe. Loukachenko a fait savoir qu’il ne craignait pas la présence de mercenaires sur le sol biélorusse. Ce sont plutôt les pays de l’Otan voisinant le Belarus qui sont inquiets pour ce déplacement du groupe Wagner. A savoir la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces deux derniers ont demandé à l’Otan de renforcer sa frontière orientale. Un journaliste biélorusse indépendant et expert en la matière affirme que le groupe Wagner ne se trouverait en Biélorussie que pour une étape temporaire en attendant de se déplacer en Afrique où elle a ses sources économiques. Par ailleurs, Prigozhine n’a pas intérêt à rester longtemps à Minsk, car il pourrait être rattrapé, tôt ou tard, par la punition de Poutine. Le Président russe a évoqué l’énorme somme d’argent assurée à la compagnie Wagner sans doute pour faire comprendre que si Prigozhine parle, d’autres délits pourraient lui être imputés. Toutefois, le chef de Wagner connait sa valeur de « repenti » et de grand connaisseur des coulisses des décisions prises par le Kremlin ces dernières années. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2023
Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 29 % pour les élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt.
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
Autres
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les transports publics de Berlin interdits à l'AfD ?
Allemagne. Berlin. La société de transport public a placé une photo sur les réseaux sociaux montrant un autocollant sur un bus interdisant l'AfD dans le bus, au même titre que les frites, spaghettis, ...
La publication a ensuite été retirée.
18:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le secrétaire d’État social-démocrate de Thuringe estime que l’administration de l’État de Thuringe doit examiner si Robert Sesselmann de l’AfD, qui vient d’être élu à Sonneberg administrateur d’arrondissement, est démocrate.
Allemagne. Thuringe. Le secrétaire d’État social-démocrate (SPD) de Thuringe Katharina Schenk estime que l’administration de l’État de Thuringe doit examiner si Robert Sesselmann de l’AfD, qui vient d’être élu à Sonneberg administrateur d’arrondissement, est démocrate. Elle s’appuie sur la législation électorale de Thuringe qui stipule que les administrateurs de districts doivent garantir qu’ils défendront toujours l'ordre fondamental démocratique libre.
Katharina Schenk
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/l-a...)
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Molise : élection de l'assemblée.
Italie. Région de Molise.
Centre-droit :
Les autres :
(https://elezioni2023.regione.molise.it/ "Voti Presidente e Liste")
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Francesco Roberti, proche du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, est élu président de la région de Molise.
Italie. Région de Molise. Francesco Roberti, proche du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, soutenu par Forza Italia, Frères d’Italie, la Ligue, … est élu président de la région de Molise face au candidat du M5S soutenu par le centre-gauche Roberto Gravina, lors des élections de ce dimanche 25 et lundi 26 juin 2023.
Francesco Roberti
Roberto Gravina
L'analyse du Corriere della Sera :
ARTICLE, Il Corriere della Sera, F. Caccia, « Molise, victoire pour la droite. L’alliance Pd-M5S rate le test » : « ‘’Nous n'avons pas seulement gagné, nous avons gagné haut la main, c'est la victoire de la droite, unie et élargie", se réjouit Francesco Roberti, 56 ans et nouveau gouverneur du Molise. Ce proche de Forza Italia est aussi un grand admirateur de Berlusconi, à qui il dédie d’ailleurs ce triomphe électoral, tout en prenant soin de remercier Matteo Renzi et Carlo Calenda - Italia viva e Azione - qui l'ont soutenu avec FdI, Lega, FI ou encore l'Udc. Antonio Tajani s’est félicité de la réussite de F. Roberti : "Le premier résultat électoral de la droite et de Forza Italia après le décès du président Berlusconi honore sa mémoire’’. Pour Roberto Gravina en revanche, représentant de la coalition de gauche Pd-M5S, la défaite est difficile à encaisser : "Nous avons jeté les bases d'un projet élargi. Mais la droite a construit une alliance qui a mieux fonctionné". Pour mettre toutes les chances de con côté, F. Roberti aurait bénéficié de l’aide d’une société de conseil en stratégie politique, Spin Factor, qui a étudié la campagne de fond en comble, jusqu'au slogan "Molise en bonnes mains". En quelques années, F. Roberti a gravi les échelons en devenant d’abord maire de Termoli, président de la province de Campobasso et maintenant gouverneur du Molise. Mais s'il a gagné, c'est aussi grâce à l’un des hommes les plus influents du Molise : Aldo Patriciello, le puissant député européen de Forza Italia, autrefois allié du parti démocrate. Avec sa liste "Il Molise che vogliamo" (Le Molise que nous voulons), Patriciello semble désormais regarder avec intérêt vers le centre, et le vote Action-Iv n'est donc peut-être pas un accident. Enfin, le succès de la victoire F. Roberti est à relativiser du fait d’un fort taux d’abstention aux élections : plus de 50% des habitants du Molise ne sont en effet pas allés voter ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
(https://elezioni2023.regione.molise.it/"Voti Presidente")
16:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
""Soutenons Kiev" dit Biden à Meloni."
Italie. Revue de presse.
Le discours télévisé de Vladimir Poutine après la rébellion de la compagnie Wagner, fait les gros titres « Le retour de Poutine : « vous ne nous diviserez pas » » (Corriere della Sera), « Le diktat de Poutine [« ou moi ou l’exil »] » (La Repubblica), « Russie, une trêve entre Poutine et le groupe Wagner » (La Stampa), « Poutine : « nous avons frôlé une guerre civile » (Il Messaggero).
Les JT couvrent principalement le discours télévisé du Président russe V. Poutine, l’appel téléphonique entre le Président Joe Biden et la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, et le coup de filet contre la mafia calabraise ndrangheta.
COMMENTAIRE, La Repubblica, de Stefano Folli, « Biden-Meloni, la politique du téléphone » : « A la fin l’appel entre Biden et Meloni a bien eu lieu. Avec 24h de retard par rapport à l’appel du président américain avec les interlocuteurs habituels : le premier ministre britannique, le chancelier allemand, le président français. Le quartet traditionnel quand Washington a besoin d’entendre les alliés. A cette table, il manque toujours une 5ème chaise, celle de l’Italie. Avec l’appel de Biden, on l’a rajoutée. Peut-être car les Etats-Unis ont reconnu leurs erreurs : la gravité des événements en Russie est telle que l’unité des alliés est primordiale. Et s’il faut un coup de fil pour remercier l’Italie, qui soutient l’Ukraine depuis le début, alors ce coup de fil est passé. Mais le quartet n’est pas devenu un quintet pour autant. Meloni a certes réussi à dépasser le vieux clivage anti-américain qui existait aussi à droite, en se plaçant du côté de l’Ukraine et des Etats-Unis malgré les poussées de ses alliés, à commencer par Salvini qui s’était rendu dans la Crimée à peine occupée par les Russes alors qu’il était vice-premier ministre de Conte. Le coup de fil marque aussi le souhait des Etats-Unis de de ne pas affaiblir l’amie Italie, y compris au regard de son rôle en Afrique du Nord où les membres de Wagner ont l’intention de renforcer leurs positions. Dans cette tentative de coup contre Moscou, ce que l’on voit, c’est la faiblesse politique de la réaction européenne, qui a certains apporté aides et sanctions, mais pas une réaction politique unie ; tandis que les Etats-Unis, pour parler à l’Europe, s’adressent aux chefs d’Etat qui comptent à ses yeux. Il faut souligner que par le passé, que ce soit avec Berlusconi ou la gauche au pouvoir, le Quartet des alliés privilégiés ne s’est jamais transformé avec Quintet. C’était l’ambition de Draghi et il a été très près du but. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso, « ’’Soutenons Kiev’’ dit Biden à Meloni » : « D’abord, réaffirmer le soutien à Kiev. Ensuite, se montrer prudent et distant quant à tout ‘’événement interne’’ à la Russie, puissance nucléaire. Les deux rives de l’Atlantique, l’UE et les Etats-Unis, avancent d’un bloc. Hier Joe Biden et Giorgia Meloni ont d’ailleurs eu un échange téléphonique ‘’en toute harmonie’’ d’après la Maison Blanche. Giorgia Meloni n’avait pas été impliquée par Washington dans les discussions de ce week-end avec Rishi Sunak, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, pays en première ligne pour la garantie des structures de sécurité de l’Ukraine. Biden a également demandé à Meloni la situation de l’Italie et son engagement en Méditerranée ainsi que sur la collaboration avec l’UE pour la stabilité en Afrique. La présence de la Russie et de Wagner sur le continent africain ont fait l’objet d’une attention particulière. Les alliés sont inquiets au sujet de la Russie et s’interrogent sur son avenir, comme l’a souligné Josep Borrell au terme du Conseil Affaires étrangères d’hier, appelant à la prudence. ‘’Il faut du temps pour élaborer une stratégie afin d’affronter une situation de ce genre’’ à laquelle l’UE n’est donc pas prête, a-t-il déclaré. Joe Biden se veut direct ‘’Nous avons été clairs sur le fait que nous ne sommes pas impliqués, nous n’avons donné aucune excuse pouvant permettre d’inculper l’OTAN ou l’Occident’’. L’UE et les Etats-Unis craignent les éventuelles conséquences négatives d’une déstabilisation de la Russie. ‘’Nous devons rester prudent sur la situation en Russie, il y a de nombreuses zones d’ombre’’ a déclaré la ministre française Catherine Colonna. Le ministre italien Antonio Tajani tient a rappelé que ‘’nous ne sommes pas en guerre avec la Russie et qu’il n’a jamais été question de soutenir le leader de Wagner’’. Le ministre lituanien appelle ses partenaires à ‘’élaborer des plans concrets pour le renforcement du flan orientale et les pays limitrophes de la Russie et la Biélorussie’’. En attendant, l’Allemagne déploie 4000 nouveaux soldats en Lituanie. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanbattista Fazzolari, secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, « La Russie est comme la Libye post-Kadhafi. Contre la guerre ? Nous avons besoin de l’ONU » : « Nous nous demandons tous ce qu’il se passera désormais à Moscou, mais peut-être qu’il ne faut pas réfléchir seulement en termes politiques et militaires : certaines dynamiques sont davantage semblables à celles des grandes organisations criminelles. Au-delà de Wagner, les sommets de l’Etat russe opèrent ouvertement au sein d’un système de pouvoir corrompu. Quoiqu’il en soit, il faut être attentif aux répercussions, sur Poutine comme sur l’Ukraine. Poutine a perdu le contrôle d’un Etat qui semble de plus en plus en difficulté. On dirait la Libye après Kadhafi. Cela fournit des preuves au Tribunal international sur les crimes de guerre : la Russie n’est pas seulement un Etat qui en a envahi un autre, elle s’appuie pour cela sur une bande de criminels qui ont l’autorisation de ne pas respecter les lois, torturer, violer, déporter les enfants… Maintenant, soit l’ONU parvient à faire respecter le droit international, soit elle montrera son inutilité et ouvrira la porte à un conflit global. Pour notre part, l’Ukraine doit être soutenue avec encore plus de détermination contre cette barbarie. Pourtant, au nom d’un pacifisme de façade, j’entends la propagande de membres du Parti démocrate qui colporte les propos du Kremlin : un cessez-le-feu immédiat. Elly Schlein doit clarifier la ligne du PD. Au niveau européen on discute du MES, du Pacte de stabilité et d’Union bancaire. Le MES nous intéresse peu, le reste davantage. Le MES est déjà actif mais si personne n’y a eu recours depuis des années, pas même pendant la pandémie, c’est qu’il y a une raison. On peut discuter de tout, mais la ratification ou non est une décision sérieuse. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni et le piège de l’affaire Santanchè » : « Sur l’enquête de l’émission Report autour des entreprises liées à la ministre du tourisme Daniela Santanchè (Frères d'Italie), c’est Giorgia Meloni qui a dicté la ligne en considérant comme légitime un éclaircissement devant le Parlement. Il s’agit en effet d’une affaire politique qu’il faut gérer avec attention car elle pourrait avoir un impact sur l’opinion publique en termes de popularité de la ministre mais aussi pour l’enjeu qu’elle représente. La dirigeante du PD Elly Schlein a déploré ‘’Est-il possible qu’un ministre puisse avoir une dette à hauteur de 2 milliards d’euros avec l’Etat ? En Italie comme en Europe, des ministres ont démissionné pour des choses moins graves’’. Mme Schlein a été prudente et attend que les Chambres se prononcent, évitant l’erreur de présenter une motion de défiance pouvant recompacter la droite. C’est aussi l’aspect singulier de cette affaire qui est délicat : le non-paiement des traitements de fin de rapport aux salariés ou encore des fournisseurs qui représentent ces PME que la droite entend protéger. La Présidente du Conseil semble avoir saisi le caractère sensible de l’affaire et c’est pour cela qu’elle a demandé un éclaircissement. Car, en termes de popularité, l’affaire Santanchè peut avoir des retombées bien plus importantes par rapport à la question de la ratification du MES dont peu de gens saisissent le contenu. »
ARTICLE, La Repubblica, « La prestation de Meloni contre les drogues douces "Les héros de la télévision sont les trafiquants de drogue, pas Muccioli" : « "Le temps du laxisme est révolu". La répression des drogues douces, répète avec force Giorgia Meloni dans un discours d'un quart d'heure qui va crescendo. Son intervention a atteint son apogée lors de l'affrontement avec Riccardo Magi, radical et secrétaire de +Europa, qui l'a interrompue en brandissant une pancarte disant : "Si l'État ne s'en occupe pas, la mafia s'en chargera". "Nous ne sommes pas intimidés", répond la première ministre qui prend des intonations de meeting politique. "Nous avons été à 3% pendant longtemps et nous savons ce que vous faites pour avoir de la visibilité" dit-elle. Cette conférence organisée par le gouvernement, où des personnalités intervenaient (dont l'entraîneur de l'équipe nationale de football Roberto Mancini, la médaillée d'or olympique de short-track Arianna Fontana, l'acteur Max Giusti et le présentateur Gianni Ippoliti), elle a réitéré son opposition à toute légalisation du cannabis. “Une politique qui ne donne pas de réponses aux jeunes, qui n'offre pas d'opportunités, et qui en retour dit "OK, mais fume un joint" ne sera jamais ma politique" dit-elle. "Les drogues sont toujours mauvaises et toutes les drogues sont mauvaises". La thèse exprimée lors de la conférence est que la consommation de cannabis est l'antichambre de drogues plus dures, comme l'héroïne. C'est dans ce climat que Magi intervient, de manière inattendue mais pas trop, en criant au spectacle du gouvernement et en dénonçant les fake news : "Que les drogues soient mauvaises pour nous, on peut être d'accord, mais quelle est la solution politique ? L'approche hyper-répressive résultant de la loi Fini-Giovanardi n'a fait qu'augmenter la population carcérale et n'a pas résolu le problème, favorisant au contraire le commerce illégal aux mains des mafias". Pour Meloni, « c'est un paradoxe d'avoir des séries dont le héros est un dealer, sur les mêmes plateformes qui ont réalisé des documentaires contre Vincenzo Muccioli, le fondateur de la communauté de San Patrignano, qui avait sauvé des milliers de jeunes quand l'Etat était de l'autre côté. Nous avons besoin d'un autre récit". »
ARTICLE, la Repubblica, Tonia Mastrobuoni, « Rome avec Berlin et Paris pour se détacher de la Chine sur les matières premières critiques » : « ‘’Aujourd'hui, la trilatérale Italie-Allemagne-France sur la politique industrielle est née, marquant un tournant en Europe", a déclaré Adolfo Urso lors d'une conférence de presse à Berlin. Un triangle né dans le sillage des récentes rencontres entre la Première ministre Giorgia Meloni à Paris avec le président Emmanuel Macron mais aussi avec le chancelier Olaf Scholz à Rome, a tenu à souligner le ministre du Made in Italy. Hier, la réunion trilatérale Italie-Allemagne-France entre les ministres de l'économie et des entreprises Adolfo Urso, Robert Habeck et Bruno Le Maire a permis d'envoyer un signal fort à Bruxelles mais aussi à Pékin. En attendant que le règlement sur les matières premières critiques lancé en mars dernier par la Commission européenne, qui vise à garantir au vieux continent un approvisionnement sûr en lithium, nickel, cobalt et autres composants clés pour l'industrie, se traduise "rapidement" par un acte "ambitieux", les trois plus grandes économies manufacturières européennes unissent leurs forces et accélèrent le processus pour s'affranchir de la Chine. Bruno Le Maire a cependant tenu à rappeler la fragilité des économies européennes sur le plan énergétique : "Nous ne pouvons pas avoir d'indépendance si nous restons dépendants d'autres pays pour des matières premières critiques. Certains composants proviennent d'autres pays à 90 ou 100 %". Un cordon ombilical que Bruxelles et les trois principales économies du continent, en augmentant également leurs efforts financiers et en se coordonnant plus étroitement, veulent couper au plus vite. Le communiqué commun indique que "pour sécuriser l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, de l'extraction à la transformation et au recyclage, les trois ministres ont convenu d'intensifier leur collaboration en partageant des données et en soutenant des critères (avec une forte promotion des normes environnementales, sociales et de gouvernance) pour des investissements conjoints dans des projets stratégiques". Alors que le modèle industriel italien a beaucoup évolué depuis les années 1990, A. Urso a tenu à rappeler qu’"au moins 16 gisements ont été fermés il y a 30 ans, nous devons les rouvrir parce que l'autonomie stratégique de l'Europe est basée sur cela" ».
ARTICLE, La Stampa, Andrea Siravo, « Le siège milanais de la Cour des brevets de l'UE sera compétent pour les denrées alimentaires et les produits chimiques » : « Milan s'est vu attribuer un siège à la division centrale de la Cour européenne unifiée des brevets, l'organe de l'UE qui traite du droit industriel et des litiges en matière de brevets. C'est le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani, qui a annoncé la nouvelle hier dans un tweet : "Le comité administratif du Tub vient d'approuver officiellement la décision. Bonne nouvelle pour l'Italie et reconnaissance pour Milan". Le 3 septembre 2020, le deuxième gouvernement Conte avait lancé la candidature de la capitale lombarde pour reprendre l'héritage laissé par Londres qui, quelques mois plus tôt avec le Brexit, avait laissé vacante la section responsable de la chimie, de la pharmacie et des sciences de la vie. En Italie ensuite, Milan a triomphé de Turin, qui est devenu le siège de l'Institut italien d'intelligence artificielle. Grâce à l'intervention de l'ancien Premier ministre Mario Draghi, les Néerlandais de la Haye se sont retirés du projet de candidature. Le dossier est alors passé dans les mains du gouvernement Meloni avec l'implication des ministres Tajani et Nordio, chargés de négocier avec la France et l'Allemagne, titulaires à Paris et à Munich des deux autres enceintes européennes compétentes comme le prévoit l'accord international de 2013. La négociation n'a pas été facile avec les deux partenaires européens qui ont tenté jusqu'au bout de garder pour eux les compétences pharmaceutiques et chimiques qui étaient dans la dot de Londres. Si, depuis hier, il est certain qu'il y aura un siège à Milan, des doutes subsistent sur les sujets exacts apportés par le gouvernement : "Milan aura-t-elle les compétences de Londres ? Si ce n'est pas le cas, on nous annonce la bonne nouvelle de l'arrivée d'une boîte vide", soupçonne la députée Pd Lia Quartapelle. Du Luxembourg, occupé au Conseil des affaires étrangères, Tajani a voulu se montrer rassurant : "Milan aura des compétences pour le secteur pharmaceutique, pour les produits phytosanitaires et pour l'agro-industrie". Le titulaire de la Farnesina a également fourni des détails sur le calendrier. "Le gouvernement s'est engagé à ce que le siège soit prêt à partir du moment où, selon le traité, la Cour devra être opérationnelle, c'est-à-dire dans douze mois". En 2022, 4 864 demandes italiennes de nouveaux brevets ont été déposées auprès de l'Office européen des brevets. Un chiffre qui place l’Italie - selon le Patent Index 2022 - à la 11e place du classement mondial et à la 5e place parmi les 27 pays de l'UE, derrière notamment l'Allemagne, la France et les Pays-Bas ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Allemagne : le ministre libéral des Finances déclare que, "en cas d’urgence", les électeurs peuvent voter pour les post-communistes de Die Linke, plutôt que pour l’AfD.
Allemagne. Le ministre libéral (FDP) des Finances Christian Lindner déclare que, « en cas d’urgence », les électeurs peuvent voter pour les post-communistes de Die Linke, plutôt que pour l’AfD.
Christian Lindner
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La CDU déclare que l'AfD est un ennemi.
Allemagne. Le parti démocrate-chrétien CDU affirme, par la voix de son secrétaire général Mario Czaja, que l’AfD est l’ennemi de la CDU : « Nos ennemis politiques sont ceux qui veulent combattre la démocratie, et cela inclut l'AfD. »
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