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21/08/2021

"Listes communes, la rencontre avec Berlusconi. L’idée de Salvini et les limites de Forza Italia."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Corriere della Sera, « Listes communes, la rencontre avec Berlusconi. L’idée de Salvini et les limites de Forza Italia » : « Sans être un parti unique mais en étant un peu plus qu’une simple fédération, l’idée de l’union du « centre-droit de gouvernement » poursuit son chemin pendant l’été. Jusqu’à présent on entendait plutôt parler d’un rapprochement des groupes parlementaires, avec des porte-paroles communs. Après réflexion sur la possibilité de revoir la loi électorale, Salvini et Berlusconi se rendent compte de l’improbabilité de cette option, et pensent maintenant à une union des listes pas seulement pour l’élection dans les circonscriptions uninominales mais aussi pour le vote par liste à la proportionnelle. Mais l’idée de Salvini, qu’il présentera en visite au leader de FI dans sa villa en Sardaigne, suscite beaucoup de doutes au sein du parti de Berlusconi. Les listes uniques seraient en effet un moyen pour Salvini de récupérer le leadership au détriment de Giorgia Meloni, devant dans les sondages mais pour qui il deviendrait difficile de disputer une liste d’union des deux autres partis de centre-droit. Pour Berlusconi en revanche la priorité est de tenir ensemble sa coalition. C’est de cela et d’autres sujets que les deux leaders discuteront ce soir lors de leur rencontre cruciale, pour l’un comme pour l’autre.

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso, « Pour Conte, les Talibans sont plus souples, oui à un dialogue rapproché » : « Pour le moment seule la Chine a franchi le pas du dialogue avec les talibans tandis que les pays européens continuent à s’interroger sur les meilleurs moyens pour résoudre la crise actuelle. Le leader du M5S aussi, Giuseppe Conte, fait sienne la priorité d’ouvrir des couloirs humanitaires, mais a ajouté depuis Salerne, où il se trouve en soutien de la campagne électorale de la maire M5S, qu’ « il faut maintenir un dialogue rapproché avec le nouvel Émirat islamique qui fait preuve, au moins dans ses paroles, d’une attitude plus tolérante ». Les propos de Conte ont rapidement rencontré une vive résistance de la part du gouvernement et des autres forces de la majorité. Di Maio a ainsi été le premier à réagir, affirmant que « nous devons juger les talibans sur leurs actions, et non sur leurs paroles » et ajoutant que « l’Italie a à sa disposition plusieurs leviers sur eux, à l’instar de l’isolement international et des programmes d’aides au développement accordés jusqu’ici ; nous devons donc maintenir une position ferme sur les droits de l’Homme ». La ligne de Conte, leader du M5S, est donc mise à mal par le ministre de son propre parti qui est considéré depuis plusieurs mois comme son principal rival. Le PD n’est pas en reste, Enrico Letta ayant déclaré qu’un dialogue « semble franchement très difficile » et la responsable des affaires étrangères du parti, Lia Quartapelle, ayant même déclaré que « l’Italie ne dialogue ni avec les terroristes ni avec ceux qui commettent des crimes contre l’humanité ». Les proches de Renzi ont aussi marqué leur désaccord par la voix de la cheffe de groupe de la Chambre des Députés, Maria Elena Boschi : « dire que l’on doit dialoguer avec les talibans, c’est prouver que l’on s’y entend peu en politique étrangère et qu’on ne comprend rien aux talibans ». Si bien que le leader du M5S a été obligé de rectifier son tir par un post Facebook où il précise qu’ « il est nécessaire que la communauté internationale exerce une pression sur les talibans afin qu’ils soient obligés d’accepter les conditions pour garantir les droits de l’Homme et les libertés fondamentales ». Beppe Grillo, enfin, est venu complexifier encore la ligne du parti en critiquant la politique suivie par tous les ministres des affaires Étrangères italiens jusqu’à aujourd’hui les traitant de « Yes Men », y compris Luigi Di Maio. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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