09/04/2018
"Le centre droit se présente uni mais Salvini ouvre au M5S."
Italie. Revue de presse.
Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Le centre droit demande la présidence du Conseil, le M5S attaque » - ‘’Di Maio : ‘’Salvini a tort’’ (Corriere della Sera), « Le centre droit ne trouve pas d’entente, Di Maio relance » (La Stampa), « Retour au Quirinal bloqués par les vétos » - ‘’Le centre droit se présente uni mais Salvini ouvre au M5S’’ (Il Messaggero), « Duel à la réunion d’Arcore » ‘’Centre droit uni au Quirinal mais divisé sur les alliances’’ (Il Mattino).
ARTICLE La Repubblica C. Tito « Le Quirinal : pas d’élections anticipées et un nouveau gouvernement d’ici juin » : « Pour le Président S. Mattarella, une autre campagne électorale serait un véritable choc pour l’Italie. Et au Conseil européen du 28 juin, il faut un exécutif en fonction. C’est d’ailleurs la feuille de route que le Quirinal suivra, puisqu’il n’existe pas de véritable date butoir dans les consultations. Par ailleurs, le message donné par les électeurs a été clair, rien n’assure que de nouvelles élections pourront modifier la situation actuelle. Le second tour de consultation doit encore être convoqué par Mattarella. Parmi les dates possibles : jeudi 12 ou vendredi 13 avril ».
ARTICLE, La Repubblica de samedi T. Ciriaco « le tournant de Renzi : ‘’Négocions avec le M5S si Di Maio renonce au leadership’’ » : « l’ancien secrétaire démocrate prépare sa stratégie pour répondre aux pressions venant du chef politique du Mouvement 5 Etoiles sur les sommets du PD ».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, candidat du M5S au Palais Chigi « ‘’Je dis au PD : faisons la paix et offrons un gouvernement à l’Italie » (La Repubblica de samedi): « Le M5S travaillera avec celui avec lequel nous trouverons le plus de convergences. La Ligue et le PD ne doivent pas se sentir sur le même plan, il s’agit de deux partis profondément différents. Chacun porte ses idées. Le contrat s’écrira ensemble. Voilà pourquoi nous voulons dialoguer, pour raisonner ensemble et trouver une synthèse pouvant donner des réponses et éviter une opposition stérile. Je ne nie pas les critiques faites au PD, mais l’heure est à la responsabilité et nous devons tous nous apaiser. Je n’ai jamais mis de véto sur le PD, ni ai jamais parlé de PD ‘’sans Renzi’’. Si Salvini choisit Berlusconi, il choisit la restauration. Je n’ai pas peur des élections anticipées mais il n’y en aura pas’’ »
ENTRETIEN de Roberto Maroni, ancien président de la Région Lombardie et membre de la Ligue « Il n’y aura pas d’accords. Nous irons voter avec des règles revues par le M5S et la Ligue » (La Repubblica) : « Le centre droit a resserré ses bancs et cela est une bonne nouvelle. Salvini a fait le bon choix. Il n’y a qu’une date sûre : le 26 mai 2019, celle des élections européennes. D’ici là, Salvini et Di Maio ont intérêt à adopter le revenu de citoyenneté et l’abolition de la loi sur les retraites ‘’Fornero’’. Autrement, ils perdront de leur crédibilité. Ils ont intérêt à aller aux élections avant. Avec une loi électorale majoritaire ».
ENTRETIEN d’Andrea Orlando, ministre de justice sortant et chef de courant au sein du PD « Le PD ne doit pas craindre la rencontre avec le M5S mais Di Maio doit cesser le dialogue avec la Ligue » (La Repubblica): « La ligne indiquée par la direction (aller dans l’opposition) est juste mais pour défendre nos réformes, nous devons dialoguer avec ceux qui sont les moins partant pour les effacer. Di Maio devrait avant jeter ses cartes s’il veut transformer le résultat électoral en une proposition ayant un minimum de crédibilité ».
ENTRETIEN de Giorgia Meloni, secrétaire de Fratelli d’Italia « Que Salvini rencontre Di Maio et qu’il lui explique que nous ne nous diviserons pas » (La Stampa): « ‘’A la réunion à Arcore [résidence milanaise de Berlusconi, ndt] nous avons décidé de nous présenter unis et que c’est à la coalition de centre droit de former un gouvernement’’ ».
ENTRETIEN de Renato Brunetta, député de Forza Italia : « ‘’ Moi, je serai toujours contre un gouvernement Ligue-M5S, même si j’étais le seul dans FI ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ La Ligue tente toujours de nous vider, ce n’est pas le moment pour un parti unique. Moi, je serai toujours contre un gouvernement Ligue - ‘’grillini’’ même si j’étais le seul à le penser dans FI, parce qu’il pourrait mettre notre pays dans une grande difficulté, surtout en Europe. Je pourrais m’allier même avec le diable, mais avec les populistes‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.