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16/02/2018

Italie : "Une incertitude et une abstention très élevées."

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Italie. Revue de presse.

Campagne électorale/derniers sondages – Unes : « Sondages : aucune majorité » - ‘’Le centre droit devant les autres mais sans majorité’’ (Corriere della Sera), « Aucune majorité possible. Le M5S premier parti, le PD en baisse » (La Repubblica), « Gouvernement de coalition, Minniti prend de court Renzi » - ‘’Ouverture du ministre pour un gouvernement de coalition avec FI mais Berlusconi décline’’ (La Stampa), « Le mirage d’une majorité. Les indécis et les abstentionnistes tablés à 40% » (Sole 24 Ore), « Pas de majorité, le Sud sera décisif » (Il Messaggero).

ARTICLE/SONDAGE, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « Le gouvernement ne se voit pas (sauf de très larges ententes) » : « Le panorama de cette campagne électorale montre une incertitude et une abstention très élevées (presque 34 %). Le centre droit aurait 283 sièges, le M5S, 152 sièges et le centre gauche 158 avec le parti +Europa di Emma Bonino au-dessus de 3 % . Le centre droit cale mais il gagne des collèges, le PD est encore en baisse, le M5S est stable. Pour surmonter le quota de 315 sieges à la Chambre, une alliance avec la coalition de Renzi, Forza Italia et les centristes de ‘’Noi con l’Italia’’ne suffirait pas, il serait nécessaire de disposer aussi des députés de LEU ».

SONDAGE, La Repubblica, I. Diamanti « M5S toujours en tête, le PD est en dessous de 22% et le centre-droit a toutes ses chances » : « Selon le sondage Demos & Pi, le parti de Di Maio reste à 28% malgré le scandale des remboursements, le PD chute encore un peu plus et la coalition de Berlusconi équivaut à 35%. Néanmoins presque un électeur sur deux n’a pas encore fait son choix. »

SONDAGES Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Centre droit favori, le M5S fort au Sud, le PD stable au Nord mais la majorité reste un mirage » : « Le M5S confirme sa place de premier parti (29%), suivi par le PD (23,7%). Forza Italia et la Ligue rivalisent pour la troisième place (respectivement 15 et 14,7%). 6 millions d’électeurs doivent encore décider comment voter mais les calculs et les intentions de vote nous disent que le résultat le plus probable sera l’enlisement ».

ARTICLE La Stampa A. La Mattina « Berlusconi ‘’le PD est trop faible pour pouvoir faire des accords’’ » : « Berlusconi rejette l’hypothèse d’une large coalition : ‘’le PD est en chute libre et n’aura pas la force parlementaire pour faire des accords durables et stables’’. L’ancien président du Conseil relance le défi à Di Maio dans le sud de l’Italie. Les médecins lui recommandent ‘’prudence’’, car son cœur ne peut pas supporter trop de stress ».

ENTRETIEN de Davide Casaleggio, leader du M5S : « ‘’Je me sens taquiné par ces personnes » (Corriere della Sera) : « Je n’ai pas encore compris les raisons de la décision de David Borrelli de quitter le Mouvement mais j’en prends note. Nous avons toujours eu une excellente relation mais ce qu’il va faire en dehors du M5S ne me concerne pas. Je suis fier du Mouvement qui a tout de suite repoussé ceux qui ne respectent pas nos quelques règles claires. Maintenant, notre plateforme Rousseau vise à atteindre un million d’abonnés d’ici la fin de l’année».

ARTICLE, Il Mattino, F. Lo Dico, « Borrelli, la scission de l’aile de l’entreprenariat » : « Certains parlent de divorce, d’autres de tremblement de terre ; en tout cas il est sûr que le M5S est en train de vivre une guerre interne. Pour l’ex-chef de communication du parti, la cause de cette ‘’scission est le renouveau qu’a connu le M5S avec l’arrivée de Davide Casaleggio et Luigi di Maio, dans lesquels tous les membres ne se reconnaissent pas forcément’’. Au cœur de cette histoire on trouve aussi tous les problèmes liés aux entreprises Confapri. Ces dernières, qui équivalent à un groupe de managers décisifs pour le M5S, sont en effet le lien entre Borrelli, le parti et son départ. Ces sociétés, toutes situées en Vénétie, vont donc quitter le M5S en même temps que Borrelli. »

ARTICLE, Il Mattino, E. Pucci, « ‘’Tajani Président du Conseil’’ mais Silvio imagine plutôt un Berlusconi 5 » : « La Lega et Fratelli d’Italia approuvent la possibilité de voir Tajani, actuel Président du Parlement Européen, comme Premier Ministre en cas de victoire de FI. L’intéressé a préféré ne pas s’exprimer en indiquant qu’il valait mieux en parler directement à Berlusconi, lequel a uniquement déclaré que ‘’ce sera un homme’’ et qu’il en donnera le nom peu avant les élections. D’après certains proches de Berlusconi, ce dernier espère arriver à parité avec un autre parti afin de pouvoir prétendre à une place au sein de ce gouvernement. C’est d’ailleurs un point que le centre-droit a déjà dû évoquer étant donné que Meloni a déclaré qu’en cas de victoire, FdI obtiendra le Ministère de la Défense, de la Culture et des Infrastructures. Ils indiquent par ailleurs qu’en cas de victoire, leur PM sera une femme. Forza Italia ambitionne en revanche les Ministères des Affaires Etrangères, de l’Economie, de l’Environnement. »

ENTRETIEN, Carlo Calenda, ministre du Développement économique, Messaggero, « Le maire (M5S, de Rome) est inadaptée à son rôle et nous fait perdre du temps, Appendino (maire M5S de Turin) est mieux » : « La première sonnette d’alarme a été lorsqu’elle ne répondait pas au téléphone et ignorait les réunions, disant qu’elle ne venait pas aux ‘’réunions techniques’’. Sans doute se croit-elle le secrétaire des Nations-unies. Je n’ai jamais eu à faire avec une telle arrogance et incompétence. Cette ville avec un maire pareil ne peut être sauvée ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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