09/02/2018
"Les conditions qui empêchent la possibilité d’un retour immédiat au vote."
Italie. Revue de presse.
ANALYSE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Les conditions qui empêchent la possibilité d’un retour immédiat au vote » : « Cette année, la barre sera placé bien plus haut par rapport à 2013 où une prime de majorité (qui maintenant n’existe plus) avait aidé Bersani. Par conséquent, même la Chambre des députés sera le lieu de pourparlers. Les consultations pour la formation du nouveau gouvernement ne se feront qu’après la désignation des deux présidents des Chambres. Cette majorité sera alors une base utile pour le président Mattarella et il est probable qu’il fasse plusieurs tentatives avant de jouer la dernière carte de la dissolution anticipé du Parlement. Et les élus, qui l’auront été difficilement, ne seront pas disposés à suivre l’ordre de leurs leaders de disperser les troupes. D’autant plus qu’il n’existe plus les financements publics et que les campagnes électorales sont plus coûteuses ».
ARTICLE, La Stampa, A. Carugati : « Salvini : la religion islamique incompatible avec nos valeurs» : « Le cortège de Macerata, après la fusillade raciste, divise la gauche, qui est contre l’interdiction de Minniti. La discussion est ouverte et les leaders de LEU soulignent que ‘’fascisme et antifascisme ne sont pas du tout comparables’’. Mais le leader de la Ligue, Salvini, ne recule pas et, au contraire, ouvre un autre front sur l’Islam. Il déclare que l’Islam est une loi et non pas une religion et qu’il est totalement incompatible avec nos valeurs ».
SONDAGES La Stampa N. Piepoli « Aucun effet Macerata, le centre droit a besoin de 600 000 voix pour l’emporter » : « Selon un sondage Piepoli, les variations d’intentions de vote n’ont pas été perturbées par la fusillade de Macerata. Le tout semble assez stable. L’affluence est tablée à environ 65-69%. En une semaine, que de petites variations, notamment pour Forza Italia (à 16% soit +0,5%), Fratelli d’Italia (5% soit + 0,5%), le M5S (27% soit -0,5%) et PD à 25% (soit -0,5%) ».
Formation d’un gouvernement de coalition en Allemagne. ARTICLE, V. Errante, Messaggero, « La ligne dure de Berlin complique les plans de l’Italie » : « Un faucon de la CSU (Horst Seehofer) au ministère de l’Intérieur changera la donne Merkel sur les politiques d’accueil. L’Allemagne bloque les relocalisations et ne soutiendra pas les modifications au Traité de Dublin».
Listes électorales transnationales. COMMENTAIRE Sole 24 Ore A. Cerretelli « Le Parlement Européen s’est trahi lui-même » : « Qui aurait cru que le parlement européen, berceau et laboratoire de la démocratie, voix et âme de ses peuples, aurait un jour décidé de les renier au nom d’une logique nationaliste ? Pourtant, c’est ce qui est arrivé à Strasbourg, qui a rejeté le principe d’un processus électoral enfin vraiment européen, fortement soutenu par la France et l’Italie. Les responsables ont été les conservateurs, les eurosceptiques d’Ukip (mais sans le M5S), la Ligue, une partie de la gauche radicale et, surprise, le PPE en bloc, soit la première famille politique qui se dit pourtant européen fervent. Cela n’est guère prometteur en vue des futures réformes européennes ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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