"Matteo Renzi : "retournons au ‘’Mattarellum’’."

Italie. Revue de presse.

Réunion du PD/Renzi/loi électorale : UNES : « Renzi : ‘’Mattarellum et élections en avril’’ » (Corriere della Sera), « Renzi : il faut voter avec le Mattarellum. Grillo et Forza Italia s’y opposent » (La Repubblica), « Renzi, les trois points pour le retour » (La Stampa), « Renzi fait une autocritique, trêve au sein du PD » (Il Messaggero). 

Commune de Rome/frictions M5S-Raggi : UNES : « Renzi : ‘’Mattarellum et élections en avril’’ » (Corriere della Sera), « Renzi : il faut voter avec le Mattarellum. Grillo et Forza Italia s’y opposent » (La Repubblica), « Renzi, les trois points pour le retour » (La Stampa), « Renzi fait une autocritique, trêve au sein du PD » (Il Messaggero).

Réunion du PD/Renzi/loi électorale : 

ARTICLE, Corriere della Sera M. Guerzoni « Renzi au PD : retournons au ‘’Mattarellum’’. Le congrès en novembre » : « Le ‘’new deal’’ de Renzi commence par une leçon d’humilité : il avoue avoir essuyé un revers, tout en indiquant avoir eu ‘’la tentation de tout lâcher’’. Il ferme la porte à l’hypothèse du congrès, reporté en novembre, comme prévu par le statut du parti. Renzi revient et plaide pour que le Parti Démocrate  divulgue ses cartes sur la loi électorale, contrairement aux autres partis qui font de ‘’grands mystères’’. Matteo Renzi demande au Parti Démocrate de revenir au système de scrutin ‘’qui a vu gagner l’Olivier de Romano Prodi et qui s’appelle ‘’Mattarellum’’. C’est la dernière offre pour ‘’ne pas glisser vers la proportionnelle’’. 

ARTICLE, La Repubblica G. Casadio « L’autocritique de Renzi : ‘’un sacré revers, maintenant je repars du ‘’nous’’ » : « Outre la proposition de revenir au mode de scrutin dit ‘’Mattarellum’’, Renzi a indiqué qu’il valait mieux avoir des élections anticipées au plus vite, après la réforme de la loi électorale’’. Lorsque la proposition de Renzi a été mise au vote, la gauche ‘’dem’’ a décidé de ne pas s’exprimer, car elle ne voulait pas voter contre le ‘’Mattarellum’’, mais elle demande une modification de la réforme du code du travail». 

ENTRETIEN de Giovanni Toti, président de la région de Ligurie « Si le PD est d’accord, nous sommes prêts » : « Le président Berlusconi a dit être prêt à collaborer sur une nouvelle loi électorale mais le Parti Démocrate ne pourra plus nous imposer son choix, car sinon il continuerait les erreurs stratégiques faits jusqu’ici. La loi électorale dite ‘’Mattarellum’’ peut être une base de discussion». 

Commune de Rome/frictions M5S-Raggi 

ARTICLE, La Stampa F. Capurso « Raggi-Frongia, guerre sur le choix de Colomban comme adjoint au maire » : « Une fois les épurations terminées, le semestre de Virginia Raggi débute avec une mise sous tutelle de la part de la direction du Mouvement 5 Etoiles. Le premier bras-de-fer se jouera sur les nominations et c’est l’autonomie de Raggi qui est en jeu. Le poste le plus précieux est celui d’adjoint au maire. L’indication de Beppe Grillo et de Davide Casaleggio est claire : ‘’il faut nommer Massimo Colomban’’, l’entrepreneur de Trévise qui est un proche du fondateur du Mouvement. C’est lui l’homme de confiance. Mais Raggi s’oppose et envisage une stratégie pour résister : ‘’faisons une réunion avec les conseillers du M5S : ce seront eux qui voteront. Mais il ne faudra pas donner d’indication’’. Le choix de s’opposer aux décisions de Grillo et Casaleggio provoque un grand énervement : ‘’est-ce une blague ?’’, lance le leader du Mouvement. Raggi est persuadée d’avoir encore le soutien de la majorité des conseillers. Toutefois, Colomban a le soutien d’au moins une dizaine de conseillers qui ont soutenu, dès le début, la ligne dure de Grillo ».  

 Banques : 

ARTICLE, La Repubblica V. Puledda « Quatre jours pour sauver BMPS » « L’augmentation de capital à hauteur de 5 milliards de la Banque Monte Paschi di Sienne commence aujourd’hui avec la conversion volontaire des obligations. Si le plan devait échouer, le Trésor a déjà prévu un décret pour une participation publique prévoyant une ‘’recapitalisation prudentielle’’. Cela n’est pas bien vu en Europe. L’un des 5 conseillers économiques de Merkel, Christoph Schmidt, a dit clairement : ‘’cela devrait avoir lieu selon les règles, c’est-à-dire que ce sont les créditeurs de la banque qui doivent contribuer, pas les contribuables’’. A partir d’aujourd’hui, la BMPS a 4 jours pour trouver son salut ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)