Silvio Berlusconi hospitalisé.

 

 

Italie. Revue de presse.

Hospitalisation de Silvio Berlusconi. UNES  « Le médecin : ‘’Berlusconi aurait pu mourir’’, ‘’opération au cœur bientôt’’ (La Repubblica), « L’ère post-Berlusconi s’ouvre » - ‘’Hypothèse : un comité de direction sans secrétaire ou la direction à Gelmini, très populaire à Milan, et Parisi  futur candidat à la présidence du Conseil » (La Stampa), « Berlusconi malade. La famille ‘’stop aux activités politiques’’. Mardi opération du cœur’’ (Il Messaggero). 

ANALYSE La Repubblica S. Folli « C’est à lui de désigner son successeur » : «  La maladie de S. Berlusconi est destinée à avoir des répercussions sur l’avenir du centre droit. Après l’intervention, il devra suivre une convalescence en suivant des règles précises avec peu de marges pour l’impatience de l’intéressé. Il est temps d’indiquer un successeur politique. La couverture de Forza Italia est de plus en plus courte, son leader de moins en moins présent en public, mais la troisième force politique est toujours là, même en état précaire. C’est à Berlusconi d’indiquer un architecte de la reconstruction. Car en Italie il y a toujours un bloc d’électeurs modérés et conservateurs. Sans cela, quel scénario ? Le renzisme en sortirait-il renforcé ? Difficile de faire des prévisions ». 

ANALYSE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Renzi hué et l’arme électorale du M5S pour les seconds tours » : « Les huées et la querelle entre le président du Conseil et le parterre de Confcommercio [confédération des représentants du commerce], la requête de faire baisser le salaire et la pression pour que la TVA ne soit pas augmentée a été un véritable cadeau pour le M5S en vue de la conquête de la Capitale. Le Mouvement de Grillo a choisi deux interlocuteurs sociaux : la classe moyenne et celle plus défavorisée mais aussi les petites entreprises, soit un électoral traditionnellement lié au centre droit. Le M5S a choisi de souligner les huées d’hier contre Renzi et de fermer la porte aux ouvertures de la Ligue du Nord de Salvini. Renzi annonce pour sa part une confrontation pour comprendre où agir (sur les revenus, sur le coin fiscal ou sur l’imposition sur le revenu des sociétés) ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)