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07/06/2016

Le centre-gauche craint un axe entre le M5S et la Ligue du Nord.

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Italie. Revue de presse.

Élections municipales  UNES  « Renzi déçu : ‘’maintenant je m’occupe du PD [Parti Démocrate]’’ » - ‘’A Naples le parti placé sous la tutelle d’un commissaire, nouveaux dirigeants dans le Sud, le centre gauche craint un axe entre le M5S et la Ligue du Nord’’ (Corriere della Sera), « Renzi, déçu par le vote, tout change. Raggi (M5S) : ‘’nous sommes prêts à gouverner’’ » (La Repubblica), « Municipales, l’Italie de plus en plus divisée »  (La Stampa), « Renzi déçu : ‘’le PD a des problèmes’’ » (Il Messaggero), « Le PD souffre dans les grandes villes. Le M5S au second tour à Rome et à Turin. Ex-aequo Sala-Parisi à Milan » (Sole 24 Ore). 

EDITORIAL La Repubblica E. Mauro « L’identité perdue » : « Dire ‘’nous ne sommes pas satisfaits’’ ne suffit plus, aujourd’hui. Seul ce qui reste de l’appareil du PD et les groupes d’intérêt autour des candidats sont allés voter. Le secrétaire du parti doit se poser la question : quelle gauche pour ne nouveau siècle ? Avec l’effondrement de la droite de gouvernement et le naufrage de toute hypothèse centriste, c’est à une gauche moderne de défendre le système, en le modifiant. Et la minorité du parti ne peut plus considérer son secrétaire comme un squatter »

ANALYSE Corriere della Sera A. Cazzullo « Les trois missions du chef qui n’a pas su assécher le réservoir du M5S » : « Renzi était entré au Palais Chigi avec 3 objectifs : réformer la Constitution, relancer l’économie et affaiblir Grillo. Le premier match se jouera en octobre et ce sera une tout autre histoire par rapport aux élections des maires. Le deuxième, il faut encore le gagner : sans une croissance solide, difficile que les Italiens votent enthousiastes pour le gouvernement. Quant au troisième match, à ce stade, il a été perdu. Après la victoire des élections européennes, Renzi n’a pas su assécher le bassin de voix du M5S. La leçon de dimanche nous dit que la vraie question reste la question économique ».

EDITORIAL, Il Messaggero, M. Ajello « La poudrière de la Capitale » : « Rome est aujourd’hui une poudrière où les élections ont allumé une mèche. La ville s’est découverte pleine de colère. Pas la colère du non-vote, colère toutefois attendue, mais une colère active, pas basée sur la rhétorique ou sur les lamentations, mais celle qui choisit manifestement une direction, celle ‘’grillina’’ (du M5S) et un engagement: plus jamais les pouvoirs pourris et les vieux partis politiques, avec leurs logiques, qui ont détruit cette ville. Mais si cette nouvelle saison n’est pas bien écrite et interprétée, elle pourrait être un saut dans le vide. Maintenant, ce n’est pas la fantaisie au pouvoir qui est attendue, et l’ordinaire ne suffira pas – attention à ne pas rater l’occasion extraordinaire des JO 2024- pour une ville à vocation globale depuis sa naissance. Rome doit miser sur Rome. »

ANALYSE, La Repubblica C. De Gregorio « Virginia et Chiara, les filles au pouvoir » : « Chiara Appendino [candidate du MS5 pour la ville de Turin] et Virginia Raggi [candidate M5S pour la ville de Rome] sont deux filles. Elles sont compétentes, elles ont des titres d’étude : la première est une économiste sortie de l’université Bocconi et l’autre une avocate avec expérience dans les nouvelles technologies. Ce sont des filles comme celles qui partent à l’étranger car il n’y a pas de place pour elles. Les postes sont occupés par les anciens ex-sous-secrétaires, présidents et dirigeants de parti qui pensent pouvoir encore placer les leurs. Mais ce n’est plus ainsi. Ces femmes de trente ans incarnent la vie. Giorgia Meloni, qui vient de toute une autre histoire politique, a fait sa campagne électorale enceinte et, elle aussi, a remporté beaucoup de voix. Il est plus facile de miser une jeune fille qui te ressemble, qui n’a rien à perdre et qui, en revanche, se lance. Pourquoi ne pas leur faire confiance ? »

ARTICLE, La Stampa U. Magri « Un million d’électeurs sans candidats qui feront la différence au second tour » : « La chasse pour récupérer des voix à droite et à gauche des électeurs qui n’ont plus leur candidat au second tour a commencé. Une analyse de l’Institut Cattaneo souligne que le centre droit a perdu 7 points par rapport à 2011 mais en a gagné 4 par rapport à 2013. Alors que le M5S fait un exploit par rapport à 2011 mais perd 4 points par rapport aux dernières élections politiques ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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