Le Jobbik contre la Gay pride.

Hongrie. Le porte-parole du Jobbik Ádam Mirkóczki déclare que la décision du gouvernement conservateur d’autoriser la Gay pride de Budapest est une provocation importante à l’encontre de la majorité de la population du pays. Il indique que le Jobbik interdira dès qu’il sera au pouvoir l’organisation de la Gay pride. Le Jobbik dénonce le fait que des coûts financiers doivent être assumés dans le cadre de cette organisation par le contribuable, que des ambassades de 20 pays soutiennent cet événement et que certaines de ces représentations diplomatiques étrangères apportent même une contribution financière. Ádam Mirkóczki suggère à ces ambassades de pervertir la jeunesse de leur propre pays. Il met en avant le fait que les homosexuels ne sont pas poursuivis en Hongrie. Il estime qu’il est anormal que des pays prônent le style de vie homosexuel alors que l’Europe est frappée par une crise démographique. Le Jobbik n’organisera pas de contre-événements lors de la Gay pride mais soutiendra ceux organisés par d’autres groupes, comme par exemple des activités pour la famille. Ádam Mirkóczki remercie l’Espagne, la Pologne, la Croatie et la Grèce qui ne soutiennent pas cet événement.  

[Les ambassades qui soutiennent la Gay pride de Budapest : États-Unis, Australie Autriche, Belgique, Royaume-Uni, France, Finlande, Pays-Bas, Irlande, Israël, Canada, Malte, Allemagne, Italie, Norvège, Portugal, Slovénie, Suède, Suisse.]

Ádam Mirkóczki